18 novembre 2008
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On en a eu la confirmation hier soir lors de la séance du conseil municipal : le projet de construction de la société ICADE sur l'actuel parking gratuit du boulevard Wilson est vraiment une très mauvaise opération financière pour la ville.
Rappelons-en les grandes lignes : pour financer cette opération, et devenir au final propriétaire d'un parking de 224 places, la ville (pardon les contribuables aixois) vont devoir débourser la très coquette somme de 16 millions d'euros (oui oui, seize millions d'euros).
Et ce pendant trente années, au cours desquelles la ville n'aura à sa disposition qu'un tiers des places du parking en question, les autres étant réservées au bon vouloir du promoteur ICADE qui en disposera à sa guise.
En quoi la séance du conseil municipal d'hier soir nous a-t-elle éclairés sur ce dossier ?
Et bien il s'y est tenu le traditionnel débat d'orientation budgétaire pour l'année à venir. Débat au cours duquel on a appris que dans le courant de l'été 2008, la ville à anticiper la contraction de ses emprunts pour l'année 2009. Une initiative sans doute louable, qui a permis à la ville de négocier des emprunts pour plusieurs millions d'euros à des taux fixes de 4,88 et 4,89% sur une durée de 20 ans.
Or il se trouve que le coût de construction du parking inclus dans le projet ICADE est estimé à un montant maximum de cinq millions d'euros.
Cinq millions d'euros empruntés à 4,89% sur 20 ans, cela donne des remboursements mensuels de 32.695 euros. Soit au bout de 20 ans, un montant total remboursé de 7.846.800 euros. Et dans le cadre de cette solution de financement, la ville serait dès le départ propriétaire de l'ensemble des 224 places de parking.
Résumons. D'un côté un total de 16 millions d'euros, payé sur une durée de 30 ans, pendant laquelle la ville ne peut utiliser qu'un tiers des places de parking.
De l'autre un total d'un peu moins de 8 millions d'euros, payé sur une durée de 20 ans, en ayant immédiatement à disposition l'intégralité des places de parking.
La première solution coûte donc à la ville et à ses habitants 8 millions d'euros de plus. Dans de telles conditions, personne n'hésite une seule seconde : tout le monde choisit la deuxième solution.
Tout le monde ... sauf la municipalité aixoise. On a raté un truc quelque part ?
A lire sur le même sujet :
ICADE / l'opération du parking de la gare expliquée aux nuls
Le prix de la place de parking explose à Aix les Bains !
13/10/2008 - Travaux ICADE sur le parking nord de la gare
Rappelons-en les grandes lignes : pour financer cette opération, et devenir au final propriétaire d'un parking de 224 places, la ville (pardon les contribuables aixois) vont devoir débourser la très coquette somme de 16 millions d'euros (oui oui, seize millions d'euros).
Et ce pendant trente années, au cours desquelles la ville n'aura à sa disposition qu'un tiers des places du parking en question, les autres étant réservées au bon vouloir du promoteur ICADE qui en disposera à sa guise.
En quoi la séance du conseil municipal d'hier soir nous a-t-elle éclairés sur ce dossier ?
Et bien il s'y est tenu le traditionnel débat d'orientation budgétaire pour l'année à venir. Débat au cours duquel on a appris que dans le courant de l'été 2008, la ville à anticiper la contraction de ses emprunts pour l'année 2009. Une initiative sans doute louable, qui a permis à la ville de négocier des emprunts pour plusieurs millions d'euros à des taux fixes de 4,88 et 4,89% sur une durée de 20 ans.
Or il se trouve que le coût de construction du parking inclus dans le projet ICADE est estimé à un montant maximum de cinq millions d'euros.
Cinq millions d'euros empruntés à 4,89% sur 20 ans, cela donne des remboursements mensuels de 32.695 euros. Soit au bout de 20 ans, un montant total remboursé de 7.846.800 euros. Et dans le cadre de cette solution de financement, la ville serait dès le départ propriétaire de l'ensemble des 224 places de parking.
Résumons. D'un côté un total de 16 millions d'euros, payé sur une durée de 30 ans, pendant laquelle la ville ne peut utiliser qu'un tiers des places de parking.
De l'autre un total d'un peu moins de 8 millions d'euros, payé sur une durée de 20 ans, en ayant immédiatement à disposition l'intégralité des places de parking.
La première solution coûte donc à la ville et à ses habitants 8 millions d'euros de plus. Dans de telles conditions, personne n'hésite une seule seconde : tout le monde choisit la deuxième solution.
Tout le monde ... sauf la municipalité aixoise. On a raté un truc quelque part ?
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Immobilier - urbanisme - aménagement du territoire
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