L'UPA SE REPAIE UN PETIT COUP DE PUB, MAIS CONTINUE DE FAIRE LA SOURDE OREILLE
Dans la série "on en remet une couche", l'UPA a récemment réaffirmé son caractère prétendument apolitique. "l'UPA n'est pas un parti politique" rappelle Renaud Beretti, président de l'association. Président, mais aussi premier adjoint au maire d'Aix les Bains. Lequel est quasiment de toutes les réunions de l'UPA. Auxquelles ne sont jamais conviés des représentants d'autres partis politiques que l'UMP. Un tantinet orientée quand même cette association qui se prétend apolitique. D'ailleurs, son objet n'est ni plus ni moins que le soutien de la majorité municipale. Alors à moins que la majorité en question ne soit elle-même apolitique (ce que personne n'avait remarqué), sans être un parti politique à part entière, l'UPA est bel et bien une association politique. Ce qui est d'ailleurs son droit le plus strict et le plus légitime. On se demande simplement pourquoi elle s'évertue à clamer le contraire. On croyait que, dixit Dord, faire de la politique, ce n'était pas sale. Au fait, une association soit disant apolitique peut-elle publiquement afficher son soutien à des candidats pour les prochaines élections cantonales ? Pas très logique. Pourtant c'est bien ce que fait l'UPA. Et devinez donc qui l'association soutient , Comme par hasard les deux candidats UMP d'Aix Centre et d'Aix Sud, ainsi que Robert Clerc, candidat à sa propre succession sur Aix Nord. Robert Clerc, pas encarté à l'UMP, mais quand même suffisamment proche de Dord pour s'effacer lors de l'élection pour la présidence de la CALB, afin de lui laisser le champ libre.
A côté de ces activités à caractère fortement politique, l'UPA se veut être à l'écoute des aixois. Avec, en tout et pour tout, une permanence un matin par semaine, et un réseau de correspondants de quartier dont personne ne connait les noms. Quant aux différentes pages internet de l'association, elles ne donnent strictement aucune information, ni aucun moyen d'expression. L'UPA nous brouillerait-elle l'écoute ?
ANNECY 2018 : MOI Y EN A VOULOIR DES SOUS !
La candidature Annecy 2018 (pour les JO) n'a parait-il pas les moyens (financiers) de ses ambitions. Et réclame donc une rallonge budgétaire aux quelques 18 millions déjà attribués (dont 12 millions d'argent public). Banco disent les collectivités, mais pas plus de 2 millions supplémentaires. Anecdotique (sic) rétorque Edgar Grospiron, directeur de la candidature annécienne. Et du coup il démissionne. Mais reste à disposition (re-sic). Pour continuer à toucher le gros pacson (de son salaire) ? Sacré Grospiron ! 2 millions d'euros une somme anecdotique. Elle est bien bonne celle-là. Il doit dévaler les pistes sur une paire de skis en titane avec incrustation d'or et de diamants pour avoir une telle notion de la valeur financières de choses. Plus que jamais il mérite bien son surnom de Gagar. Gagar oui, mais pas aux dépenses inconsidérées !
20 millions d'euros (voire plus) juste pour faire acte de candidature. Après ça, qui osera dire que les JO version moderne ne sont pas des jeux d'argent ? On rappelle qu'en face de ces 20 millions, il n'y a que du vent : du marketing, de la pub, de la communication, du lobbying ... etc. Mais rien de concret. Pas le moindre petit équipement. Pas le moindre aménagement.
