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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 07:44

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.

 

Essor15mar2012.jpgL’Essor Savoyard du 15 mars

Quand l’argent publique (orthographié tel quel dans l’Essor, voir ci-dessous) fait grincer des dents

Etonnant. A en croire l’Essor, il y aurait donc à Aix les Bains des dépenses publiques très controversées. Et qui feraient grincer des dents les contribuables. Dans l’absolu, rien d’étonnant à cela. Ce qui est étonnant, c’est de lire ce constat dans la presse locale, après des années et des années d’un silence complaisant à l’égard du pouvoir en place. Pêle-mêle, l’hebdomadaire dénonce les ratés du parvis de la gare, au résultat « pour le moins douteux ». Les deux millions d’euros de budget annuel du fleurissement qui, mais ça l’Essor ne le souligne pas, ignore royalement une très grande partie du territoire communal. Les futurs nouveaux bancs du Grand Port, dont la ville ne veut pas communiquer le prix, mais qui parait-il ne seront pas bling-bling à en croire Sylvie Cochet. L’adjointe à l’urbanisme avait pourtant dit un peu le contraire il y a quelques semaines, en parlant d’un mobilier design et hors du commun. La rue de Genève, ses ronds-points mal pratiques à souhait, ses trottoirs et ses passages pavés qui se transforment en savonnettes dès qu’il pleut. Le jardin soit disant vagabond, où on laisse parait-il faire la nature. Mais pour 10.000 euros d’entretien annuel et … 100.000 euros de travaux à venir. La statue de la Dame à la musique et ses 50.000 euros. Sans oublier bien sûr les 2,5 millions de la Chambotte. Mais en oubliant les 3 M€ du Revard, les futurs 5 M€ du Tillet, les 360 K€ des WC de Mémard, les 300 K€ pour le déplacement du kiosque du Grand Port … etc. Il est vrai que la liste est tellement longue que pour tout citer, l’Essor aurait du se fendre d’un n° spécial.

Essor15mar2012-copie-1.jpg

 

Rachat des anciens thermes par la ville

Il y avait foule en mairie pour la cérémonie de signature de l’acte de rachat des anciens thermes par la ville. Enfin, quand on dit foule … disons que ça se pressait surtout du côté des « personnalités ». Sur la photo publiée par l’Essor, devinez qui on voit aux premières loges. Dord bien sûr, mais c’est normal, c’est lui qui signe. Mais deux places plus loin, Bernard Riac, PDG de Valvital. Que vient-il donc faire là ? Débarqué il y a un an en ville, Valvital n’est pas partie prenante dans ce rachat. Elle peu difficilement se targuer d’une quelconque présence dans l’Histoire du thermalisme aixois. Bref. Ce qui retient l’attention dans l’article de l’Essor, c’est une nouvelle fois un silence. Le silence fait autour du prix de l’opération. Si le journal cite bien le montant (1,2 M€), à aucun moment il ne s’en étonne. Il y a pourtant de quoi. Sur les 50.000 m² de surface des bâtiments, seuls les ¾ sont réellement utilisables. Soit peu ou prou la même surface que les thermes Chevalley. Vendus par l’Etat à Valvital il y a un an pour environ 2 M€1. Comment peut-on imaginer que l’établissement thermal le plus moderne d’Europe, en parfait état de marche, ne nécessitant pas le moindre aménagement ni la moindre réfection, puisse ne pas valoir plus en comparaison des 1,2 M€ des anciens thermes ? Des anciens thermes dans lesquels tout ou presque est à faire ou à refaire. Et où les travaux des prochaines années vont se chiffrer en millions, voire en dizaines de millions.

 

1 Le montant total de la transaction était de 3 M€. Mais celle-ci ne se limitait pas aux seuls thermes Chevalley. Une fois déduite la valeur des autres actifs cédés à Valvital (terrains, sources thermales, parkings, blanchisserie), on peut estimer que l’établissement de Chevalley lui-même n’a été vendu que pour 2 M€.

 

 

Hebdo15mar2012.jpgL’Hebdo des Savoie du 15 mars

Découvrez la nature à … l’école maternelle du centre

Dans un article non signé, qui sent à plein nez le communiqué venu en droite ligne du service comm’ de la mairie, l’Hebdo évoque la plantation de 4 arbres dans la très minérale cour de récréation de l’école maternelle du centre, rénovée en 2011. Une rénovation parait-il « saluée par tous », écrit le journal. Qui feint donc d’ignorer que parmi les parents d’élèves, il s’en trouve plus d’un pour ne pas saluer cette rénovation. Quant aux arbres plantés, ils permettront aux écoliers, d’après la mairie, « de mieux apprécier le rythme de la nature ». Il suffit de se rendre à l’école pour constater que la place qui y a été faite à la nature se résume à une portion plus que congrue.

 

Anciens thermes : l’Histoire avec une grande tache !

Comme son confrère l’Essor, l’Hebdo revient lui aussi sur la cérémonie de signature de la vente des anciens thermes étatiques à la ville. Et rappelle lui aussi l’unanimité des personnalités présentes, Dord et Gaymard en tête, pour souligner le caractère historique de ce rachat. Quel dommage que nos canards locaux ne prennent pas un peu de recul par rapport à cet évènement. Qu’a-t-il donc de si historique ? En réalité, rien. Ce qui en revanche a vraiment été historique, c’est l’arrêt de l’activité thermale dans les bâtiments du centre ville fin 2009. C’est aussi la privatisation de l’activité thermale début 2011. Deux premières historiques dans l’ère moderne du thermalisme aixois, qui remonte à plus de trois siècles. Pourtant, ces premières là n’ont pas fait la une des journaux. Aucune personnalité n'a tenue à être présente pour marquer le coup. Nulle cérémonie en grande pompe n’a été organisée. Concernant la privatisation, c’est même tout le contraire. Elle s’est faite à huis clos. Et ce pseudo moment historique qu’est le rachat des anciens thermes par la ville ne suffit pas à effacer de l’histoire thermale d’Aix la grande tache de la privatisation.

 

Peyrefitte et Valvital occupent les anciens thermes grâce à une nouvelle convention

Tant que l’Etat était propriétaire des anciens thermes, Peyrefitte bénéficiait d’une convention d’occupation passée avec la ville. Elle-même bénéficiant d’une convention avec l’Etat. Quant à Valvital, son PDG affirmait payer un loyer à l’Etat pour l’occupation des lieux dans les anciens thermes. Avec le rachat de ceux-ci par la ville, ces titres d’occupation sont devenus caduques. L’Hebdo rapporte que de nouvelles conventions d’occupation ont été signées entre la ville et les locataires, Peyrefitte et Valvital. Voila qui soulève une question intéressante : à quel titre le maire a-t-il signé ces conventions ? En effet, la délibération prise le 28 juin 2010 par le conseil municipal, autorisant le rachat des anciens thermes, ne conférait nullement au maire le droit de signer des conventions d’occupation (voir ci-dessous le texte de la décision). Encore moins d’en définir seul les conditions, notamment financières. Alors, encore des conventions à côté de la loi ? Cerise sur le gâteau, on rappellera que la convention passée précédemment entre la ville et Peyrefitte prévoyait expressément la transformation en bail commercial lorsque la ville deviendrait propriétaire des lieux. Ce qui vient d’être fait, mais visiblement sans que le moindre bail commercial ne soit signé.

CM28062010-DecisionAnciensThermes.jpg

La délibération du 28 juin 2010 n'autorise pas le maire à signer des

conventions pour l'occupation des anciens thermes par des tiers.

 

L’attractivité du jardin vagabond sera renforcée en 2012

Voila un titre qui ne manquera pas de faire sourire les aixois et les visiteurs qui, en 2011, sont passés à proximité de ce fameux jardin vagabond. Et qui, pour la plupart, n’y auront vu qu’une prairie comme une autre, quand ce n’est pas un simple terrain vague. Pour pouvoir parler d’attractivité renforcée à propos de ce terrain, encore eut-il fallu qu’il ait au préalable la moindre attractivité ! Mais il est vrai qu’en partant de zéro, et en injectant 100.000 euros d’argent public dans l’histoire (sans compter les 10.000 euros de subvention annuelle), on ne peut qu’espérer que l’attractivité sera renforcée. A vrai dire, le contraire parait tout bonnement impossible.

 

 

JournalMuncipalEte2011.jpgMais où est passé le journal municipal ?

Sauf erreur de notre part, voila plusieurs mois que la municipalité laisse ses administrés orphelins de leur journal municipal. A notre connaissance, le dernier n° publié date de l’été 2011. Ce n’est pas que le dit journal leur manque vraiment, mais certains de nos lecteurs s’interrogent sur les raisons de cette disparition brutale. On leur propose cette explication : déjà bien empêtré dans ses histoires de voiture de fonction, qui pourraient bien lui coûter son job de député s’il est réélu, Dominique Dord ne veut pas en rajouter une couche en continuant à utiliser le journal municipal, et donc l’argent public, pour faire sa promo de candidat. Si quelqu’un a une autre explication …

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