Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 07:45

AnciensThermes.jpgVoila près de 18 mois que le conseil municipal a validé le principe du rachat par la ville des bâtiments des anciens thermes, en centre ville. Près de 50.000 m² chargés d’histoire, éléments phares du patrimoine de la ville, et porteurs de nombreux casse-têtes en perspective. Mais à 1,2 M€ (prix de vente accordé par l’Etat), l’affaire était « trop belle » pour la laisser passer. Ou en tout cas pour prendre le risque de voir une friche économico-industrielle s’installer en plein centre ville.

 

Au passage, on peut noter que l’affaire n’est pas si belle que ça. Même à 1,2 M€, soit 24 euros/m². Rien que le coût annuel d’entretien et de fonctionnement des lieux est estimé à 500 K€. Et on ne vous parle pas des importants travaux nécessaires : nombreuses mises aux normes de sécurité, réfections en tout genre, reprises sur l’étanchéité … etc. Le pire étant la nécessité, pour pouvoir implanter de nouvelles activités dans les locaux, de créer des places de stationnement. En nombre astronomique : entre 300 et 400, selon le maire lui-même. Soit un coût pour la ville entre 4,5 et 8 millions d’euros. Au final, le rachat des anciens thermes, divers travaux compris, pourrait donc coûter à la ville (à ses contribuables) entre 7 et 11 millions d’euros.

 

Et dire qu’à 300m de là, une société privée a pu racheter des thermes quasi neufs, les plus modernes d’Europe (dixit Dord), avec des terrains, des centaines de places de parkings souterrains et en surface, les sources thermales et quelques « à-côtés » non négligeables, le tout pour seulement 3 M€. En comparant les deux opérations, dans lesquelles le vendeur était le même (l’Etat), on se dit qu’un des acheteurs a su bien mieux négocier que l’autre. Et que les aixois auraient mieux fait d’élire Bernard Riac (pdg de Valvital) plutôt que Dord à la tête de leur ville.

 

 

Où l’on voit que tout a été mal ficelé dans la vente des thermes

On le voit, ce qui plombe le rachat des anciens thermes par la ville, c’est le coût qu’elle va devoir supporter pour l’aménagement de nouveaux parkings. Enfin quand on dit « elle » … il serait plus exact de dire « ils ». Ils, à savoir les contribuables aixois. Lesquels, pas toujours très bien informés (!), seront sans doute charmés d’apprendre qu’à 100m des anciens thermes, sous la villa Victoria, la société Valvital est propriétaire d’un parking dont elle n’a pas l’usage. Un parking qui faisait partie de la dot mise par l’Etat dans la corbeille de la mariée, au moment de la privatisation des thermes début 2011. Un parking pour lequel la ville est en négociation avec Valvital, afin de le racheter !

 

Résumons :

1. La ville d’Aix les Bains sait depuis juillet 2010 qu’elle va avoir besoin de créer entre 300 et 400 nouvelles places de stationnement à proximité immédiate des anciens thermes

2. l’Etat est justement propriétaire d’un parking à proximité immédiate des anciens thermes

3. Il l’englobe dans le paquet bradé à Valvital début 2011

4. Valvital n’a aucun usage de ce parking

5. la ville d’Aix les Bains s’apprête à racheter le parking en question à Valvital

 

Alors des questions se posent : pourquoi l’Etat (organisme public) n’a-t-il pas directement cédé le parking à la ville (autre organisme public), au lieu de permettre à une société privée de se faire encore un peu plus de gras sur le dos des collectivités ? Et qui est à l’origine (et responsable) d’une telle aberration ?

 

 

Où l’on voit que tout a été mal ficelé dans la vente des thermes (suite)

D’après Dominique Dord, une des orientations envisagées pour les anciens thermes serait d’y réimplanter une activité liée à l’eau, au bien-être. Avec pourquoi pas une orientation médicale. Bon apparemment les candidats à l’aventure ne se bousculent pas au portillon. Mais peut-être le maire pourrait-il nous refaire le coup de Serge Blanco ? Comme en 2007. Les aixois oublient si vite les fanfaronnades et les déclarations à l’emporte-pièce de leur maire. Ah, Serge Blanco, le roi de la thalasso basque, qui devait venir s’implanter sur Aix et y développer un complexe thermal mirifique. Complexe dont personne n’a jamais l’ombre du début du moindre petit commencement. A part dans quelques articles de presse aussi complaisants qu'irrealistes.

 

Bref, réimplanter dans les anciens thermes une activité liée à l’eau, pourquoi pas. L’idée est loin d’être mauvaise. Une activité liée au bien-être ? C’est un peu couru comme idée, assez à la mode. Mais bon, là encore pourquoi pas ? Une activité avec une orientation médicale ? Alors là on dit stop ! Non que l’idée en soi soit mauvaise. Mais le hic c’est que pour cela il faudrait avoir de l’eau ayant des propriétés médicales reconnues. En clair de l’eau thermale. Et c’est là que ça coince. Parce que l’eau thermale est désormais la propriété de Valvital. Qui en détient les sources. Elles aussi incluses dans sa corbeille de mariée de ce début d’année.

 

Résumons :

1. Depuis juillet 2010 la ville d’Aix les Bains envisage la réimplantation future d’une activité liée à l’eau dans les anciens thermes, avec une possible orientation médicale

2. l’Etat est justement propriétaire de sources thermales permettant cette orientation médicale

3. Il les englobe dans le paquet bradé à Valvital début 2011

4. Pour pouvoir utiliser l’eau thermale, le futur gestionnaire de l’activité à implanter dans les anciens thermes va devoir payer un droit d’usage à Valvital.

 

Alors là aussi des questions se posent. Pourquoi l’Etat a-t-il cédé les sources thermales à Valvital, offrant ainsi à cette société privée la mainmise sur cette ressource naturelle ? Pourquoi les sources ne sont-elles pas restées dans le domaine public, afin de garantir aux collectivités une équitable répartition de l’usage entre différents exploitants ? Qui est à l’origine, qui est responsable d’une telle aberration ?

 

 

 

Oui, décidément, tout a été mal ficelé dans cette opération. Dans laquelle on a bien du mal à distinguer une volonté de défendre au mieux les intérêts financiers des collectivités publiques. Enfin, quand on dit que tout a été mal ficelé dans la vente des thermes, c’est une question de point de vue. Nul doute que de celui de Valvital, tout a été parfaitement ficelé. Aux petits oignons même. Quant aux contribuables aixois (et autres) qui ont claqué plusieurs dizaines de millions d’euros dans les thermes, il ne leur reste qu’un champ de ruines à contempler. Et leurs yeux pour pleurer.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 07:45

«  Qu’on le veuille ou non, d’une certaine manière, on gagne entre 1 et 2% de population chaque année ». Cette petite phrase on la doit, vous vous en doutez, au député-maire d’Aix les Bains, Dominique Dord. Elle a été prononcée à l’occasion d’une rencontre fortuite (?) entre le député-maire, son adjointe au commerce et un journaliste de l’Hebdo des Savoie, lors de la braderie d’automne 2011 (lire l’Hebdo des Savoie du 10 nov.). Une petite phrase qui appelle plusieurs commentaires.

 

« Qu’on le veuille ou non ? »

En voila un bien étrange formule. Quel peut bien être son sens ? On peut en premier lieu imaginer que Dominique Dord a voulu dire par là que l’évolution de la population aixoise suivrait une sorte de courbe naturelle. Et que par conséquent la politique conduite par la municipalité en place n’aurait aucune influence sur cette évolution. Mais cette hypothèse va a contrario du discours tenu par le même homme sur la soit disant attractivité retrouvée de la ville. Attractivité qu’il attribue bien évidemment à son action à la tête de la ville depuis 2001.

 

Il faut donc chercher un autre sens à cette formule. Le seul autre que l’on voit comme possible, c’est que précisément le député-maire ait voulu pointer du doigt ses détracteurs. Ceux qui ne voient pas vraiment en quoi la ville est plus attractive qu’avant l’arrivée de Dord. Une façon pour ce dernier de dire « vous pouvez raconter ce que vous voulez, les chiffres sont là ! ».

 

Seulement voila. Si les chiffres sont là, ce qu’ils disent ne collent pas vraiment avec ce que dit le député-maire

 

 

Les statistiques officielles de l’INSEE

Après quelques secondes d’intenses efforts de recherche sur internet, nous sommes tombés sur les statistiques officielles de l’INSEE concernant la population aixoise pour la période allant de 1968 à 2008.

 

Voici un premier tableau tiré de ces statistiques. Où chacun peut voir que la population aixoise en 2008 est estimée à 27.095 âmes.

InseePopAix1968-2008.jpg

 

Et voici maintenant un second tableau, provenant toujours de la même source officielle de l’INSEE. Nous y avons encadré en rouge les données concernant la variation annuelle moyenne. Vous savez, celle qui d’après Dominique Dord est de 1 à 2%. Ô surprise, pas le moindre 2% en vue. Pas plus de 1% non plus d’ailleurs. Sauf à remonter 40 années en arrière. Au passage, notez que le taux de natalité est en baisse constante depuis 1968 (avant-dernière ligne du tableau). Signe d’une population qui vieillit. Contrairement à une autre légende urbaine entretenue par la municipalité Dord.

 

InseeVariationAnnuellePopAix1968-2008.jpg

 

 

Eh non monsieur le député-maire, que vous le vouliez ou non, la population aixoise ne croît pas de 1 à 2% chaque année. Elle ne rajeunit pas non plus. Ou alors c’est qu’il y a un complot fomenté au sein même de l’INSEE pour produire de faux éléments statistiques sur Aix les Bains ! On peine quand même un peu à le croire.


 

Jouons un peu avec les chiffres pour terminer

Imaginons donc que, qu’on le veuille ou non, la population aixoise ait augmenté de 1 à 2% par an depuis que Dord a pris les rênes de la ville début 2001. En retenant une croissance annuelle de 1%, fin 2008 la ville aurait du compter fin 813 habitants de plus que le nombre donné par le recensement de l’INSEE. Et avec une augmentation annuelle de 2%, ce sont cette fois 2.806 habitants de plus qu’Aix aurait compté fin 2008.

 

Mais où sont donc passés tous ces habitants présents dans les comptes de Dord et absents des comptes de l’INSEE ? Sans doute avec les 15.000 curistes qui manquent à l’appel pour atteindre une fréquentation annuelle de 40.000 dans les thermes aixois. 40.000 curistes par an ? Mais si souvenez-vous électrices et électeurs d’Aix les Bains : c’est ce que Dord vous avait promis noir sur blanc dans son programme électoral de … 2001. Comme le temps passe. Et les curistes aussi d’ailleurs. Mais visiblement sans s’arrêter à Aix les Bains.

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 07:45

ReunionChoudy2011.jpgSi vous assistez à une des réunions annuelles de quartiers organisées par la mairie, cela ne peut vous échapper : le public présent dans les salles est majoritairement âgé. Loin de nous l’idée de jeter le haro sur les classes d’âges élevés. Mais cette prédominance de têtes chenues mérite quand même qu’on s’y attarde un peu.


 

Aix les Bains reste une « ville de vieux »

http://img.over-blog.com/600x351/2/21/27/07/2011-08/PopulationAix1999-2008.jpgN’en déplaise à la municipalité et à son député-maire, qui ne cesse de clamer que la ville rajeunit, c’est en fait le contraire qui se produit. Comme le montre les statistiques de l’INSEE. Eh oui, la population aixoise vieillit. Avec notamment une forte augmentation des plus de 75 ans entre 1999 et 2008. Ce n’est qu’un simple constat. En aucune façon un jugement qualitatif sur la population de la ville. Reste à savoir tout de même pourquoi la municipalité s’entête à prêcher le contraire de ce que disent les statistiques officielles de l’INSEE (cliquez sur l’image ci-contre pour l’agrandir).

 

Toujours est-il qu’une population qui compte une importante proportion de gens âgés constitue sans doute une première explication au phénomène constaté lors des réunions de quartiers.

 

Les vieux de sortie, et les jeunes pas dupes ?

Autre explication possible à ce phénomène, les soirées de la municipalité constituent une « sortie » pour les personnes âgées. Ne souriez pas. C’’est une réalité. Même si elle ne reste souvent qu’avouée à demi-mots. En essayant d’être plus positif, on peut aussi tabler sur le fait que les personnes ayant dépassé un certain âge sont souvent plus impliquées dans la vie locale. L’expérience de l’âge. Mais aussi bien souvent tout simplement la disponibilité liée à l’arrêt d’une activité professionnelle.

 

Quand on doit s’occuper de ses enfants le soir en rentrant du travail, après voir fait les courses, il faut quand même une sacrée dose de motivation pour aller s’enquiller deux heures de discours insipides, avant de pouvoir prendre la parole l’espace d’un très court instant. Il faut de la motivation, et aussi être prêt à jouer ce jeu de dupes. Celui organisé par la mairie et qui consiste à faire croire à ses administrés qu’une minute de temps parole par an constituerait un grand moment de démocratie participative. Et à ce petit jeu là, les membres des classes d’âges les moins élevés ne semblent pas prêts à se laisser prendre.

 

 

Ainsi va le train-train annuel des réunions de quartiers. Un public majoritairement âgé et docile dans la salle. Et face à lui le gladia-Dord de la mairie, prêt à en découdre avec … ses vieux du stade.

 

Exercice facile pour cet expérimenté politicien qu’est Dominique Dord. Il lui suffit d’esquiver les crottes de chiens pour ne pas glisser dessus, de ne pas répondre longuement (voire des fois pas du tout) quand on l’interpelle sur les points où il n’est pas à son avantage, et de s’étendre en long en large et en travers sur tout le reste. Et hop l’affaire est dans le sac jusqu’à l’année prochaine. Où souvent les mêmes questions seront reposées. Et où les mêmes réponses et les mêmes promesses seront refaites. En politique aussi, la vie est un éternel recommencement.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 10:26

Plutôt amusant le parallèle entre un article publié fin octobre dernier par Dominique Dord sur son blog et une affiche récemment diffusée par un établissement dont il est le représentant du principal actionnaire.

 

Dans l'article en question (à gauche), le député savoyard demande si la maîtrise de la langue française doit-elle être une condition indispensable pour obtenir la nationalité française ? Quant à l'affiche (à droite), c'est celle édité par le casino d'Aix les Bains pour un tournoi de poker qui a eu lieu hier 11 novembre. Une affiche bourrée de termes anglais. On rappelle que la ville d'Aix les Bains, dont Dominique Dord est le maire, est le principale actionnaire du casino Grand Cercle, organisateur du dit tournoi.

 

De toute évidence, le casinotier Dord ne se préoccupe pas autant que le député Dord de savoir si la maitrise de la langue française doit être une condition indispensable à l'organisation d'un tournoi de poker par un casino privé dans lequel la collectivité du maire Dord détient illégalement des actions.

 

 

LangueFrancaiseBlogDord.jpg DreamPokerTour.jpg

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 07:45

Depuis 10 ans, environ 40 hôtels ont fermé leurs portes à Aix les Bains1. Victimes pour la plupart de l'effondrement de la fréquentation thermale. Elle-même engendrée non pas par une quelconque crise conjoncturelle du thermalisme, mais par des erreurs successives dans la gestion de l'établissement aixois. Avec le résultat final que l'on connait :

 

  • la fermeture des anciens thermes, que les services de Valvital continuent néanmoins d'occuper gratuitement, depuis 10 mois maintenant
  • la privatisation des thermes Chevalley, des sources thermales et quelques autres « babioles » pour la très modique somme de 3 M€. Sans compter ce que Valvital va encaisser en revendant à la ville d'Aix les Bains des biens que l'Etat aurait très bien pu lui céder gratuitement lors de la privatisation. Comme le parc de Verdure ou le parking de la rue du bain Henri IV.

Et sans compter que c'est aussi la ville d'Aix, donc ses contribuables, qui va désormais financer les navettes de desserte de l'établissement thermal privé à Chevalley.

 

Bref, depuis 10 ans le thermalisme aixois s'est littéralement effondré. Et son hôtellerie avec. Mais en 10 ans, on ne peut pas dire que la presse locale ait tiré à boulets rouges sur les responsables de cette situation. Bien au contraire. Elle n'a eu de cesse que de continuer à relayer leur communication positiviste. A exposer aux aixois la perspective d'une énième solution miracle. A faire miroiter des lendemains qui ne chantaient que dans l'esprit des communicants de la mairie chargés de faire voir la vie en rose aux aixois.

 

Et ça continue encore et encore comme dit la chanson. Récemment le DL, dans lequel on ne se souvient pas avoir lu un article à propos des très nombreuses fermetures d'hôtels à Aix, s'est fendu de ce titre : La cité thermale brille par ses hôtels. Sans doute aurait-il fallu ajouter enfin, ceux qui restent ! Ca n'aurait sans doute pas été très politiquement correct. Mais tellement exact !

DLHotelsBrillent.jpg

 

NOTA : tout ceci n'enlève absolument rien aux mérites des hôtels cités par le DL (l'Adelphia et le Grand Hôtel), ni à leurs efforts de modernisation qui leur ont permis de gagner une étoile. Et aussi, au passage, d'augmenter les tarfis de certains services.

 

 

1 Dont 9 rien qu'entre 2007 et 2010

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 07:45

Essor25042008-page10-conseilsQuartiers.jpgInscrits comme action prioritaire dans l’Agenda 21 de la ville en 2006, adopté à l’unanimité par le conseil municipal, les conseils de quartiers ne sont toujours pas en place 5 ans plus tard. Mais à qui cette richesse pour la démocratie locale fait-elle autant peur ?

 

La rédaction de l’Agenda 21 de la ville a été un travail de longue haleine. Qui a réuni dans un même élan l’ensemble des acteurs de la ville : élus, services municipaux, acteurs économiques, associations et simples citoyens. D’un commun accord, tout ce petit monde a décidé de faire la création des conseils de quartiers une action prioritaire à conduire sur la ville. Plus de 5 après l’adoption de l’Agenda 21 à l’unanimité par le conseil municipal, les conseils de quartiers ne sont toujours pas en place. Et la municipalité n’a pas entreprise la moindre démarche en ce sens. Elle freine au contraire des quatre fers. Se retranchant des arguments tous aussi vides les uns que les autres. Revue de détail.

 

« Les réunions de quartiers sont bien suffisantes »

Voila ce que dit en substance Dominique Dord. Ces réunions existaient pourtant avant que l’Agenda 21 ne soit rédigé. Si ces rédacteurs ont jugé que la création des conseils de quartiers devait être une action prioritaire, c’est bien que les réunions annuelles de la mairie ne sont pas suffisantes. Et comment pourraient-elles l’être ? Lors de ces réunions, le temps de parole est monopolisé plus de 80% du temps par le maire ou un de ses proches. Ces réunions ne sont pas de la démocratie participative. Elles ne permettent en rien l’implication des habitants dans les décisions touchant à la ville.

 

« Je préférerais passer plus de temps à débattre des grands chantiers »

Encore une affirmation à l’emporte-pièce du maire. Car en pratique il ne tient qu’à lui de passer plus de temps à débattre des grands chantiers avec la population. Lors des réunions de quartiers, il lui suffirait de supprimer son discours d’introduction, inutilement long et souvent très politisé. Et de supprimer aussi le diaporama en forme d’inventaire à la Prévert qui s’ensuit. Voila qui laisserait plus de temps et de place pour débattre. Mais pour débattre des grands sujets, encore faut-il le vouloir. Et à voir comment le maire rembarre tout intervenant se risquant à poser des questions ou à émettre un avis sur ces sujets, on se dit que ce n’est pas vraiment ce qu’il souhaite.

 

« Les conseils de quartiers ça coûte cher »

C’est Dord qui le dit, alors on est prié de le croire. Même s’il est bien en peine d’avancer un quelconque chiffre à l’appui de ses propos. Il faudrait parait-il embaucher plusieurs personnes pour faire tourner les conseils de quartiers. Ah bon, mais pourquoi faire ? Avec un adjoint chargé de la vie des quartiers (Pascal Peller), et une adjointe chargée de la citoyenneté (Myriam Auvage), la municipalité dispose déjà de 2 personnes dont le rôle colle parfaitement avec l’animation des conseils de quartiers. 2 personnes qui ont déjà à leur disposition le personnel nécessaire en termes de secrétariat. On ne voit donc pas en quoi la création des conseils de quartiers nécessiterait l’embauche de plusieurs personnes supplémentaires comme l’affirme le maire. Lequel est d’ailleurs moins regardant sur les embauches quand il s’agit de renforcer son premier cercle de fidèles.

 

«  La demande de création des conseils de quartiers est instrumentalisée par un parti politique »

C’est lors des réunions de quartiers de 2010 que l’association Europe Ecologie Aix les Bains & Environs a relancé l’idée de la création des conseils de quartiers. Une idée soutenue également par l’association Aix Avenir, et par un certain nombre d’aixois à titre individuel. Aucune instrumentalisation politicienne dans tout cela, contrairement à ce qu’affirme Dord. D’ailleurs le débat initié a été ensuite volontairement mis entre parenthèses par ses initiateurs, en raison des élections cantonales. Il s’agissait précisément de ne pas faire de confusion entre une campagne électorale, forcément politique, et la démarche de création des conseils de quartiers, qui sont eux par nature apolitiques.

 

 

Qui a peur des grands méchants conseils de quartiers ? Mais Dord bien sûr !

Dord et son premier cercle de fidèles. Qu’ils soient élus ou pas. Leurs peurs ? Perdre une once de pouvoir. Ne plus être les seuls à décider. Ne plus avoir le contrôle sur tout. Voir la ville leur échapper. Voir les habitants prendre leur ville en main, contester la réalisation de certains projets, en proposer d’autres et arriver à les imposer.

 

 

Aixoises, aixois, il est temps de vous réveiller. Les conseils de quartiers, tout le monde les veut. Tout le monde sauf le maire un petit carré de proches. Ce n’est pas à eux de décider ! Les conseils de quartiers ne sont ni chers, ni difficiles à faire vivre, ni inutiles, ni inadaptés à la taille d’Aix les Bains, ni instrumentalisés par tel ou tel parti politique. Les conseils de quartiers sont le seul moyen de redonner un réel pouvoir aux habitants. De leur permettre d’influer sur les décisions. D’orienter la politique conduite sur la ville. D’apporter des réponses aux problèmes du quotidien mais aussi de débattre de grands sujets.

 

Les conseils de quartiers fonctionnent dans des tas d’autres communes, Dont certaines plus petites qu’Aix les Bains. Et partout où ils existent, ils donnent satisfaction à tout le monde. Alors pourquoi pas ici ?

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:45

A gauche, notre photo de la mairie prise début octobre. A droite, la même mairie prise en photo fin octobre. La différence saute aux yeux. Sur la première photo, le bâtiment communal avait été transformé en support publicitaire permanent pour les sponsors de Christophe Lemaitre. Support publicitaire gratuit, cela va de soi. Sur le seconde photo, le bâtiment a été nettoyé de cette publicité, et rendu à sa fonction.

 

Faut-il s’en féliciter ? Assurément. Faut-il penser que notre article du 7 octobre (lire par ailleurs Dord aimes les symboles forts) y serait pour quelque chose ? C’est hélas probable. On rappelle en effet que c’est le 9 septembre qu’a eu lieu la cérémonie d’accueil du sprinter français sur la place de la mairie. On peut éventuellement comprendre qu’en cette occasion une banderole publicitaire ait été temporairement accrochée sur la mairie. En revanche on ne voit pas ce qui pouvait justifier que la banderole en question ait été toujours accrochée à la mairie un mois plus tard. Et visiblement, c’était parti pour durer …

 

MairieSponsors MairieSansSponsors.jpg

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 07:44

Communiqué des Amis de la Terre en Savoie


 

AmisDeLaTerre73.jpg

On parle à propos du projet d'aménagement du Tillet de « dépollution » et « restauration écologique », les mots n’auraient-ils plus de sens ?

 

Le Tillet est répertorié comme l’un des contributeurs à la pollution aux PCB observée dans le Lac du Bourget. Les PCB sont présents en quantité importante dans les sédiments du lit de la rivière et dans les ports ainsi que dans le fond du lac. Cela avait déjà fait l'actualité en 2008 avec l'interdiction à la pêche et à la consommation de certaines espèces de poissons à cause de ce poison... Cependant, nous sommes surpris que sur place, il n'y ait pas de panneau d'informations très visible pour le grand public afin d'indiquer l'interdiction de consommation des poissons capturés dans le Tillet et on peut y voir régulièrement des enfants jouer ou pêcher au bord de la rivière... Les PCB sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques (y compris à faible dose en tant que perturbateurs endocriniens). Très solubles dans les graisses, ils font partie des contaminants bioaccumulables fréquemment trouvés dans les tissus gras chez l'humain (dont dans le lait maternel). Ils sont classés comme « cancérogènes probables » et le PCB 126 a été classé cancérogène certain.

 

Pour ce projet de « dépollution » et « restauration écologique », 2 solutions :

  • déplacer la pollution, c'est à dire changer le trajet du cours d'eau et laisser sur place les terres polluées en les recouvrant. Pour les plus polluées (celles du petit port) elles iront sous le nouveau parking... soit disant on confinerait les pcb, c'est vrai dans le sens où ils iront moins vite polluer le lac car plus d'accès en direct... Coût : 600 000 € dont 150 000 € à la charge d'Areva.
  • Déchets à envoyer dans une filière de déchets spécialisés... coût total d'environ 1,5M€

Suite à la réunion organisée par la CALB Mercredi 26 novembre à l'école de Choudy, nous avons pu apprendre que c'est la première solution qui a été retenue. Elle ne résout pas le problème car même si les PCB sont peu solubles dans l'eau cela ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas du tout ! Déplacer les terres polluées laisse le problème pour les générations futures en espérant qu’un jour on aura une solution... Quid des pollutions par infiltration et lessivation (lixiviation/percolation) des terres polluées laissées sur place ? En 2009, 90 % du linéaire des réseaux présents au droit du site de l’entreprise la Savoisienne/Alst(h)om /Areva a fait l’objet d’un curage avec élimination des déchets PCB dans des filières adaptées. Pourquoi ne pas choisir cette solution cette fois ?

 

Avec ce projet d'aménagement du Tillet, il s'agit surtout de réaliser un aménagement touristique, un port à Barques et une nouvelle organisation de la circulation à Aix les Bains ainsi que la création d'un parking inutile et donc d'aménagement tout court pour un coût global de 5 à 6M€... Peut-être qu'il y avait plus intéressant et urgent à faire pour la santé et l'environnement aixois ? Qu’est-il prévu pour les arbres dans ce projet lors des travaux aussi bien tout le long du Tillet qu’entre la Bognette et le Tillet ? De plus, cela ne semble plus émouvoir grand monde mais avec ce projet ce sont aussi encore quelques terres agricoles le long du Tillet qui vont disparaître dans l'indifférence... Enfin, un nouveau parking : est-ce vraiment utile ? Par exemple, pourquoi ne pas prévoir d'ouvrir le week-end et jours fériés les parkings du collège Garibaldi et de l'école de Choudy (comme on le fait pour Musilac) ?

 

Une information plus large et une concertation en amont de ce projet avec les citoyens et les associations aurait pu permettre de faire évoluer et améliorer ce projet. Nous invitons donc les citoyens de l'agglomération aixoise à s'informer, exprimer leurs questions, leurs inquiétudes lors des réunions de quartiers et de laisser des remarques pertinentes lors de l’enquête publique qui viendra prochainement pour appuyer notre demande. C'est à dire : les terres polluées aux PCB du Tillet et du port doivent être évacuées dans des filières adaptées de déchets spécialisés. Nous demandons que ce soit cette solution qui soit retenue pour la santé publique et l'environnement. Le coût supplémentaire d'environ 900 000 euros devra être pris en charge par Areva selon le principe du pollueur-payeur.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 07:45

Ump35heures.jpgY a-t-il en ce bas monde terrestre quelque chose que les preux chevaliers de l’UMP honnissent plus que les 35 heures ? Elles qui, à les croire, feraient la ruine de l’économie française et de ses entreprises.

 

Si l’UMP reste au pouvoir après les élections de 2012, elle prévoit donc d’abroger la loi sur les 35 heures. Ainsi que la défiscalisation des heures supplémentaires. Mais tout ceci ne se ferait pas brutalement. Il faudrait attendre encore 3 ans. Alors on dit stop ! N’attendons pas ! Et montrons dès présent l’exemple. Nous invitons tous les partisans de la suppression des 35 heures à signer dès à présent le texte ci-dessous et à le remettre à leur employeur.

 

Allez quoi, preux chevaliers de l’UMP, un peu de courage politique et citoyen. Arrêtez de vous lamenter sur les effets dévastateurs des 35 heures. Chacun de vous, individuellement, a les moyens d’agir et de mettre ses actes en conformité avec ses convictions. L’occasion est trop belle pour la rater non ?

 

 

 

 


Je soussigné, ______________, conscient que les 35 heures font la ruine de l’économie française et de ses entreprises, déclare par la présente renoncer sans contrepartie à mes RTT. Je m’engage donc dès à présent à reprendre mon ancien horaire de travail hebdomadaire (39 / 40 / 41 / 42 heures – rayez les mentions inutiles) sans que cela modifie en quoi que ce soit mon salaire mensuel brut.

 

 

Afin d’apporter une contribution supplémentaire au sauvetage de l’économie française, je déclare renoncer également à ma 5ème semaine de congés payés, introduite par le parti socialiste en 1981. Ce renoncement s’effectue également sans contrepartie financière.

 

 

Fait à ___________________

 

Le ______________________

 


 

 

 

Vous pensez que les employeurs vont recevoir beaucoup de courrier ?

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 07:45

ProjetTillet.jpgMercredi 26 octobre, lors de la réunion de présentation du projet du Tillet, une des failles du projet est rapidement apparue. Quelques minutes après avoir présenté son projet comme « écologiquement irréprochable », Dominique Dord a ensuite été forcé, face aux questions insistantes des écologistes, qu’il n’en n’était rien. En jeu : des histoires de gros sous.

 

Le projet de la CALB et de son président prévoit en effet de détourner le cours du Tillet en créant un nouveau tracé à travers le parc de la Bognette. Dans le lit actuel de la riviere, les sédiments pollués par les PCB seront déblayés … pour aller servir de remblai à un nouveau parking. Lui aussi implanté sur le parc de la Bognette, ce qui va nécessiter l’abattage de 3 ou 4 platanes centenaires. Ce qui deviendra l’ancien lit du Tillet sera comblé avec les terres provenant du creusement du nouveau lit et du nouveau port. En clair, les terres polluées vont simplement être déplacées de quelques dizaines de mètres. Seul point positif : la rivière ne s’écoulant plus dessus, les polluants ne seront plus entrainés vers le lac. C’est mieux que rien, mais, pourquoi ne pas faire encore mieux ? C'est-à-dire évacuer les terres polluées vers des zones de stockage adaptées. Pourquoi ne pas le faire ? La réponse est venue du président de la CALB en personne : « Evacuer ces remblais induirait un surcoût de 1 million d’euros que la CALB ne peut supporter ». Même le DL (édition du 28/10) a repris cette réponse.

 

Et là, on est obligé de s’interroger. Le président de la CALB qui ose avancer cet argument est-il le même que celui qui a décidé de dépenser 3 M€ pour l’opération de « renaturation » du sommet du Revard ? Est-ce le même que celui qui a engagé la communauté d’agglomération dans le réaménagement du belvédère de la Chambotte, là encore pour au moins 3 M€ ? Est-ce le même que celui qui s’apprête à lancer pour 5 à 6 M€ de travaux dans le centre nautique (après avoir fait croire aux élus des autres communes que ça ne coûterait que 2 ou 3 M€) ? Est-ce le même que celui qui trouve que la CALB a parfaitement les moyens financiers de dépenser plus de 5 M€ pour créer un nouveau port à barques qui n’est aucunement une priorité ?

 

En réalité, évacuer les terres polluées ne coûterait pas 1 M€, mais 900 K€. Voila le prix à payer pour la santé publique. Le prix à payer pour ne pas refiler la patate chaude aux générations futures. Mais Dord s’en moque bien. Evacuer des terres polluées, ce n’est pas spectaculaire. Ca ne donne pas lieu à une inauguration au cours de laquelle il peut se faire mousser. Et puis dans 10 ans, 20 ans, 30 ans, quand le problème des PCB stockés sous son nouveau parking refera surface, qui se souviendra encore que c’est lui qui n’avait pas voulu faire autrement parce que ça coûterait trop cher ?

 

 

TROP CHER POUR LA CALB … ET AUSSI POUR AIX ?

Ainsi donc la CALB n’aurait pas les moyens de dépenser 900 K€ de plus. Enfin disons surtout que son président ne veut pas. Car en réalité les moyens, elles les a. Et largement encore. Il suffit à la CALB de ne pas réaliser ce fameux nouveau port. Et la voila qui économise instantanément au moins 4 M€. Largement de quoi s’occuper réellement de la pollution du Tillet. Et même d’autres pollutions. Par exemple celle de l’embouchure de la Leysse, qui est aussi sur le territoire de la CALB.

 

Et puis n’oublions pas que le président de la CALB est aussi le maire d’Aix les Bains. Alors si vraiment le premier ne veut pas se donner les moyens d’une vraie dépollution du Tillet, peut-être le second pourrait-il voler à son secours. Parce que des opérations à 1 M€, il en a fait à la pelle sur Aix. Et s’apprête encore à en faire d’autres. Quelques exemples au hasard : 1 M€ pour renouveler les horodateurs en 2009/2010. Des ronds-points comme s’il en pleuvait, dont le dernier en date sur l’avenue Franklin-Roosevelt, pour un budget qui dépasse le million d’euros. Très prochainement un système de vidéosurveillance aussi inefficace que coûteux (toujours au moins 1 M€). Sans parler des millions refilés en aides et subventions à Musilac. Ni de l’ardoise de 2 M€ du casino, effacée comme si de rien n’était.

 

Ne vous laissez pas berner. La CALB a les moyens financiers de mettre 900 K€ de plus dans la dépollution du Tillet. Aix les Bains en a tout autant les moyens. Ce n’est pas l’argent qui manque, c’est juste la volonté. Pourquoi ? On en revient toujours au même point. Evacuer des remblais pollués, ce n’est pas spectaculaire. Electoralement parlant, ce n’est pas rentable. Alors que prononcer le discours inaugural d’un nouveau port à barques devant un parterre de quidams ébahis et admiratifs, ça ça rapporte des voix !

 

Petit détail à ne pas perdre de vue pour les quidams en question. Et notamment les propriétaires de barques, pour la plupart pêcheurs à leurs heures perdues. Si la pêche à l’omble chevalier est interdite, c’est justement à cause de la pollution du lac par les PCB. Alors c’est quoi la priorité ? Un port tout neuf pour y amarrer sa barque, ou bien de vraies actions pour essayer de dépolluer le lac ?

 

 

ET LE POLLUEUR DANS TOUT CA ?

Même si le Tillet est victime de bien des pollutions, la principale et sans doute la plus inquiétante est celle par les PCB. Des PCB qui proviennent très majoritairement de l’ancienne usine La Savoisienne, devenue depuis Alstom puis Areva T&D et enfin Alstom Grid. Alstom a déjà réalisé d’importants travaux de dépollution du Tillet, à hauteur de son site industriel. Des travaux à l’occasion desquels, d’après nos informations, les terres polluées n’ont pas été réutilisées sur place, mais bien évacuées en décharge.

 

Dans le projet du Tillet, Alstom participe au volet dépollution à concours de 150.000 euros. Quant les écologistes parlent d’appliquer le principe du pollueur-payeur, le président de la CALB voit rouge. Pour lui il est hors de question de demander un effort financier supplémentaire à Alstom, vu sa situation économique. Un argument déjà entendu en faveur de Léon Grosse, dans l’affaire de la subvention de 300.000 euros pour la placette de l’ilot Verlaine. Là non plus, il ne fallait pas mettre l’entreprise en péril. Du foutage de gueule de première. Entre 2002 et 2010, l’entreprise générale Léon Grosse à réalisé un bénéfice net1 cumulé de près de 155 millions d’euros. Lui demander de rembourser les 300.000 euros versés par la municipalité Dord sans le moindre fondement légal n’aurait sûrement pas mis l’entreprise en péril.

 

Il est bien difficile de se faire une idée de la situation financière d’Alstom Grid dans la nébuleuse du groupe Alstom, avec ses nombreuses sociétés, dont plusieurs ne déposent pas leurs comptes en France. On peine quand même à croire qu’un groupe qui a enregistré pour plus de 5 milliards d’euros de commandes au 1er semestre 2011 ne serait pas à même de contribuer un peu plus à la dépollution du Tillet. Pour information, deux jours avant la réunion organisée par la CALB, la branche Alstom Grid décrochait un contrat de 60 millions d’euros avec une compagnie publique de transport d’électricité en Inde.

LogoAlstomGrid.gif

 

 

 

1 Bénéfice net = bénéfice après paiement de l’impôt sur les sociétés.

Partager cet article
Repost0