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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:45

10ansTransformationsUne.jpgNouvelle opération de communication de la mairie dans l’Hebdo des Savoie de jeudi dernier. Une opération dans les grandes largeurs. Pas moins que deux pleines pages consacrées à ce que Dord (on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même) appelle « une véritable renaissance ». Le journal, pour sa part, titre en une sur « 10 ans de transformations » (voir ci-contre).

 

On laissera chacun juger en son âme et conscience de la réalité de ces transformations et de cette renaissance. Mais pour juger équitablement, encore faudrait-il ne pas avoir sous les yeux que le seul point de vue du maire lui-même. Mais hélas, une fois de plus, la presse locale a choisi de ne retenir que celui-là. Sans donner la parole à qui que ce soit d’autre. On renvoie donc nos lecteurs à nos pages, à celle du Journal d’Aix les Bains, ou encore à celle de l’Express. Dont le récent article sur le « système Dord » à Aix les Bains offre une vision de la ville bien plus nuancée et critique que le regard que Dord porte sur sa propre gestion. Et comme l’Express est un journal sérieux, que le journaliste auteur de l’enquête n’a pas la moindre raison d’en vouloir personnellement à Dord (pas plus que nous soit dit en passant), il est assez évident que l’article de l’Express propose une vision réaliste de la situation. A cent lieues de la version enjolivée et édulcorée proposée par Dord et ses acolytes.

 

Bon, on ne va pas vous narrer par le menu ces « transformations » qui sont censées avoir marqué la décennie écoulée. De notre point de vue, éclairé par la visite régulière de nombreuses autres villes un peu partout en France, ces changements relèvent plus, dans leur grande majorité, de la vie normale d’une cité que de grands chantiers exceptionnels.

 

Mais comment ne pas s’attarder un instant sur la photo choisie par l’Hebdo des Savoie pour illustrer en une, ces fameuses « transformations ». Impossible ! Inratable ! A voir les deux photos de la rue de Chambéry, et le sous-titre (avant, après), on se demande s’il s’agit de la part du journal d’un trait d’humour involontaire, ou d’une façon discrète pour montrer qu’il n’est pas dupe des propos tenus par Dord. Jetez un œil ci-dessous. Quelles différences entre avant et après ? Si l’on excepte le petit « square » (ainsi appelé par la mairie !), et le fait qu’avant il fait gris et qu’après il fait beau (quel symbole !), il est bien difficile d’apercevoir une quelconque différence marquante. Quant à y trouver une « transformation » …

 

Illustrer 10 ans de transformations par une photo où il est bien difficile d'en dénicher une ! L'Hebdo des Savoie serait-il en train de glisser sur une pente savonneuse ?

10ansTransformationsRueChambery.jpg

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:44

Après le énième accident de poids lourd au passage sous le pont de la voie ferrée, avenue De Lattre de Tassigny (lire par ailleurs), la mairie s’est enfin décidée à réagir. Et à agir. Gageons que les articles de la presse électronique n’y sont pas pour rien. Là où la presse papier locale se contentait de rapporter les faits, s’abstenant de toute analyse, les sites internet aixois mettaient régulièrement en avant la dangerosité de la situation pour les piétons et les cyclistes, susceptibles de recevoir un 38 tonnes et son chargement sur le râble. Il leur suffisait pour cela d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. Par chance, pareil drame n’est encore pas survenu. Mais il s’en est fallu de très peu en au moins une occasion.

 

Quoi qu’il en soit, la ville s’est enfin décidée à réagir. Suite au dernier accident, elle a … condamné les voies piétons et vélos situées entre les piles du pont et la chaussée. Une façon comme une autre de minimiser les risques. De les minimiser, mais pas de les faire disparaitre totalement. L’an dernier, un camion qui arrivait du rond-point des Prés Riants s’était renversé non pas sous le pont, mais avant celui-ci. Le problème n’est donc pas vraiment réglé. Et on se demande si quelqu’un à la mairie et/ou au conseil général prendra un jour la décision qui s’impose, à savoir installer des portiques de détection permettant d’éviter à coup sûr qu’un nouvel accident ne se produise.

 

La suite non pas au prochain épisode, mais au prochain accident …

 DeLattrePontVF

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 07:45

C’est la crise !


Qui eut cru qu’un jour ce modeste site serait affecté par la crise ? Pas nous en tout cas. Et pourtant, nous voila « victimes » de la délocalisation simultanée de plusieurs collaborateurs, que leurs activités professionnelles envoient sous d’autres cieux que ceux qui se mirent dans les eaux du lac du Bourget. Votre hebdo en ligne préféré se voit donc contraint de réduire un peu la voilure. Premières conséquence : plus de parution ni le samedi ni le dimanche. Les brèves du samedi paraitront désormais le vendredi. Et s’appelleront donc les brèves du vendredi, histoire de conserver un peu de cohérence. Quant au Grand Dom, il met fin à son travail dominical (sans jeu de mot) pour lui aussi rejoindre la case qui lui manque du vendredi. On espère que vous nous resterez fidèles malgré ce petit lâchage de fin de semaine.

 

 

Encore un camion renversé avenue de Lattre


CamionDelattre.jpgLundi matin, un nouveau camion, trop haut pour passer sous le pont de la voie de chemin de fer de l’avenue de Lattre de Tassigny, s’est renversé sur la chaussée. Un de plus. Fort heureusement, en dehors du chauffeur qui a été légèrement blessé, aucune autre victime n’est à déplorer.Cet accident n’est pas le premier du genre. Loin s’en faut. Pour autant, la situation ne semble guère préoccuper les décideurs locaux. L’hypothèse selon laquelle un prochain camion risque fort de se renverser sur des piétons ou des cyclistes est pourtant loin d’être farfelue. Faudra-t-il attendre des morts ou des blessés graves pour que les choses bougent ? Sans compter qu’il pourrait se trouver un jour un camion hors gabarit transportant un chargement hyper solide et qui, en s’encastrant dans le pont viendra l’endommager au point de devoir interrompre la circulation des trains. Ca non plus ce n’est pas farfelu comme perspective.

 

Quand bien même les autorités locales se refuseraient à installer un portique de détection pour des questions d’esthétique, il existe aujourd’hui, sauf erreur de notre part des systèmes alliant une détection optique de la hauteur à une détection volumétrique, permettant de s’assurer que le faisceau en hauteur a bien été coupé par un véhicule hors gabarit et non par un oiseau. Ces systèmes sont peu encombrants, et ne nuisent pas à l’esthétique des lieux. Si tant est que les lieux en question aient une esthétique. Ce qui n’est pas vraiment le cas de l’avenue de Lattre côté rond-point des Prés Riants, avec sa zone commerciale hideuse et ses nombreux panneaux publicitaires 4x3.

 

 

Jésus crie, et la caravane UMP passe


Jésus avait 12 apôtres, chargés de répandre la parole du Christ. L’UMP pour sa part n’en n’a que 6. Chargés de répandre la bonne parole sarkoziste. Et de faire passer le message : le bilan des 4 premières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy est très bon. Jeudi dernier (25 mai), ces 6 apôtres ont fait étape dans notre bonne ville d’Aix les Bains. C’est devant un parterre peu fourni (300 personnes selon les organisateurs, 125 selon la police), dans une salle du centre des congrès bien trop grande pour l’occasion, que les six députés UMP Pierre-Christophe Baguet, Eric Ciotti, Dominique Dord, David Douillet, Françoise Guegot, Eric Raoult et Arnaud Robinet (par ordre alphabétique) ont dit tout le bien qu’ils pensent de la politique conduite par l’UMP depuis 2007. Euh, ça ne serait pas un peu tôt pour attaquer la campagne des élections présidentielles et législatives de 2012 ?

 

 

La FNESR veut réformer les mandats locaux


La FNESR (fédération nationale des élus socialistes et républicains) veut réformer les mandats locaux. Hou, pas une réforme en profondeur. Non, juste un petit lifting en surface. Parmi les réformes envisagées, on note pour notre part que les élus de la FNESR envisagent de rendre l’exercice des fonctions parlementaires et gouvernementales incompatible avec celui d’un exécutif local. En pratique, en cas de victoire de la gauche en 2012, et si celle-ci maintient ce cap (pas encore validé à ce jour), Dord ne pourrait plus-être à la fois député et président de la CALB. Ni même maire d’Aix les Bains si on comprend bien la portée de la réforme envisagée par la FNESR. De la même façon, Gaymard ne pourrait plus être à la fois député et conseiller général, et encore moins président du conseil général.

 

Voila une idée de réforme, plutôt bonne, qui devrait donner une motivation supplémentaire à nos deux « grands » élus UMP du coin pour leur campagne électorale à venir. C'est qu'ils ont fini par y prendre goût à leur cumul de mandats, et aux menus avantages pécuniers et autres qui vont avec.

FNESR.jpg

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 07:44

LeGrandDom-DSK.jpg

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 07:45

http://img.over-blog.com/180x240/2/21/27/07/2010-06/PoubellesSeselets-2.jpgL’an dernier, à peu près à pareille époque, nous avions attiré l’attention de nos lecteurs sur le triste spectacle qui s’offrait aux yeux des promeneurs et des touristes sur le tout nouveau tout beau cap des Séselets (photo ci-contre). Si cet article vous a échappé, vous pouvez le lire en cliquant ici.

 

Rappelons qu’en cet endroit, les berges du lac ont fait l’objet de toutes les attentions des élus locaux. Les aménagements qui y ont été réalisés se veulent même être un modèle de développement durable. Sans que l’on comprenne très bien le sens de cette formule, appliquée à la réalisation d’un chemin goudronné au ras de l’eau. Il n’en demeure pas moins que se promener au plus près du lac, que ce soit à pied, à vélo ou en roller, c’est plutôt agréable. En tout cas mille fois plus que le long de la route départementale toute proche, avec ses 22.000 véhicules par jour (et par nuit !).

 

A l’instar de tous les lieux qui attirent du monde (et Dieu sait s’il y en a à cet endroit quand la météo est de la partie), les berges du lac sont inévitablement victimes de la connerie humaine. Il eut sans doute été plus correct d’écrire « bêtise humaine » au lieu de « connerie humaine ». Mais le terme « bêtise » ne nous semble pas assez fort pour le cas présent. Lequel peut se résumer ainsi : les poubelles débordent, et le plaisir de la promenade est gâché par la vue de détritus jonchant la piste cyclable et les pelouses, tout ça parce que quelques sombres crétins hominidés préfèrent se débarrasser sur place de déchets qu’ils pourraient sans mal remporter chez eux, ou en tout cas vers des poubelles disposant encore de place pour les recevoir. Mais il en va ainsi d’une partie de l’espèce humaine (laquelle partie doit pouvoir être amputée de son qualificatif sapiens) : ses représentants sont capables de porter des sacs et des emballages pleins, mais ils sont incapables de remporter les mêmes sacs et emballages une fois ceux-ci vidés de leur contenu !

 

PoubellesSeselets2011.jpgCette triste vérité ayant été réaffirmée, voyons un peu ce que nos élus ont imaginé pour essayer de trouver une solution au problème. Difficile d’éradiquer les fauteurs de trouble, semeurs de détritus. D’autant que ce sont aussi des électeurs potentiels, qu’il faut donc aussi choyer un peu malgré tout. D’autant plus qu’un électeur con, c’est plus facile à séduire qu’un électeur intelligent. Bref, puisqu’il semble difficile de s’attaquer à la source du problème (cela nécessiterait des années d’éducation à faire ou à refaire), nos élus ont choisi d’augmenter la capacité des poubelles du site. Ce qui en soit n’est pas totalement idiot, loin s’en faut. Mais, à défaut de pouvoir faire mieux, si l’idée est plutôt bonne et constitue un pis-aller acceptable, on peut franchement s’interroger sur la qualité de sa réalisation. Dans ce secteur touristique, censé inviter à la promenade, à la détente, à la contemplation, un aménagement digne de ce nom semblait être le minimum syndical. Ici, c’est à peine le strict minimum qui a été fait. Jugez par vous-même sur pièce (photo ci-contre) : un simple bac à ordures en plastique attaché à la poubelle existante au moyen d’une chaine rouillée.

 

Quand on pense qu’à quelques kilomètres de là, les mêmes élus (ou presque) ont décidé de dépenser 700.000 euros de deniers publics pour créer (sic) un chemin qui existait déjà, on se demande bien quelle logique préside à tout cela ! Peut-être la logique floue, chère au cœur de nombre de mathématiciens.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 07:45

Jusqu’à il y a encore peu de temps, le parking des Mottets, au bout du lac, était coupé en son milieu par une rangée de plots de bois. But de l’aménagement : empêcher les voitures de couper par le parking pour éviter quelques secondes d’attente au rond-point tout proche. Et ce tout en laissant le passage libre pour les piétons, les rollers, les vélos, les fauteuils roulants, les poussettes … etc. Grâce au génie créatif d’on ne sait quel décideur local, ce temps est désormais révolu.


Hier, des ouvriers sont venus remplacer les plots en bois par un nouvel aménagement (photo ci-dessous). A droite, une voie d’accès pour les pompiers. Au centre, une chicane qui n’est pas sans rappeler celles utilisées pour le tri des bestiaux. Et à gauche une barrière en bois..

 

MottetsBarriere-copie-1.jpg

 

On peut s’interroger sur la nécessité de réaliser ici une voie d’accès pour les pompiers. Sachant que seulement quelques hectomètres séparent les entrées nord et sud du parking, on peut avoir des doutes sur le caractère obligatoire de cette réalisation. Mais bon, il existe peut-être quelque part un règlement à la con qui l’impose. On en doute cependant : le parking des Mottets s’est très bien passé de cet aménagement pendant des années, alors on ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas continuer à s’en passer. A moins que pendant toutes ces années ce parking ait été « à côté de la loi », pour reprendre une expression fumeuse d’un député-maire du coin.

 

Bon, admettons qu’il fallait impérativement réaliser cet aménagement. D’accord, mais fallait-il par la même occasion obstruer le passage des piétons, rollers, vélos, fauteuils roulants, poussettes avec cette chicane aussi inutile que disgracieux ? La réponse saute aux yeux avec la même célérité que celle d’un directeur général du FMI sautant sur une occasion de foutre en l’air sa carrière ! Mais à quoi les grands penseurs de cet aménagement pensaient-ils donc en le concevant ? On dirait qu’ils ont voulu empêcher qu’un handicapé en fauteuil ne franchisse trop vite la barrière. Vous noterez que nous concernant, on continue à parler de handicapés, et non de personnes à mobilité réduite. De même que pour qualifier les individus qui jettent leurs ordures par terre, on continue à parler de cons, et non pas de personnes à intelligence réduite. Parce que de notre point de vue, rebaptiser les handicapés autrement ne contribue pas à leur faciliter la vie, ni à résoudre tous les problèmes qu'ils rencontrent au quotidien. Mais puisqu’il est question de personnes à mobilité réduite dans le langage politiquement correct, pensez-vous qu’il va leur être facile de franchir ce machin ? Pour vous faire une idée, allez donc louer un fauteuil ou une paire de béquilles chez votre orthopédiste préféré. Vous comprendrez vite que vu le faible angle sur lequel la chicane pivote (environ 15° dans chaque sens), son franchissement est réservé au piéton en station debout. Et encore, à condition de ne pas avoir trop d'embonpoint !

 

MottetsPenteNord.jpg   MottetsPenteSud.jpg

 

Vous nous direz que les cyclistes, rollers et autres habdicapés n’ont qu’à contourner l’obstacle par la piste cyclable. toute proche. Laquelle se trouve être en hauteur à cet endroit, desservie à ses deux extrémités par deux pentes à forte déclivité. Ainsi que l’indiquent les panneaux tout exprès mis en place (photos ci-dessus). Voici donc l’idée de génie des géniteurs de ce nouvel aménagement : fermer un passage à plat bien pratique et forcer ainsi les gens à passer par deux pentes à forte déclivité. Mais regardons de plus près ce qui figure sur ces panneaux (agrandissement ci-dessous). Outre le fait qu'ils avertissent les usagers du danger de la forte déclivité (jusqu'à preuve du contraire, dans le code de la route, un panneau en forme de triangle bordé de rouge annonce un danger), ils incitent clairement certaines catégories d'usagers à ne pas emprunter cet itinéraire. Lesquelles ? Il suffit de lire les pictogrammes : les personnes en fauteuil roulant, les rollers et les enfants à vélo. Alors, c'est-y pas génial cet aménagement ? Condamner un passage plat accessible à tous et par la-même forcer les handicapés, les rollers et les enfants à vélo à emprunter un itinéraire qui leur est fortement déconseillé pour ne pas dire interdit, qu'est-ce que c'est sinon du génie ? Tenez, on est prêts à vous parier un baril de lessive contre les indemnités de Dominique Dord que le génie en question a conçu ça sur plan, sans n'avoir jamais mis les pieds sur le parking des Mottets.

 

MottetsPente.jpg

 

Vous ne voyez rien de génial dans cette idée ? Allons, faites un petit effort que diable. En cas d’accident ou de chute dans la descente, grâce à leur voie réservée, les pompiers pourront intervenir tant au nord qu’au sud du parking, sans avoir à passer par le rond-point. Si ça ce n’est pas une idée géniale, on veut bien manger notre chapeau !

 

 

LE MOT DE LA FIN

Faisons un peu de catastrophisme pour terminer. Imaginons uen gentille petite famille en train de faire une promenade dominicale. Papa et maman sont en rollers, pas encore vraiment à l'aise. Les 2 enfants sont à vélo. Pas très à l'aise non plus du haut de leurs 4 et 6 ans. S'étant garés sur la partie nord du parking, ils ambitionnent de se rendre jusqu'à la plage du Bourget par la piste cyclable. Mais sitôt partis, les voila qui se retrouvent coincés, nez à nez avec cet obstacle infranchissable. Derrière eux, un mécano du dimanche qui était en train de vérifier le niveau d'huile de sa bagnole la clope au bec met le feu à son moteur. En quelques secondes, la voiture s'embrase. Aussi sec, le feu se propage aux véhicules à proximité, déclenchant une immense fournaise qui n'est pas sans rappeler les belles heures de camping à Los Alfaques. Finir carbonisée, coincée contre une barrière inutile, ce n'est pas exactement l'idée que notre petite famille se faisait d'une après-midi barbecue aux Mottets. Allez savoir pourquoi, dans ce genre de plan, on trouve assez rarement des volontaires pour jouer le rôle de la saucisse.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 07:45

BoisVidal1.jpgReconnaissez-vous cet endroit d’Aix les Bains ? Sûrement. C’est, à deux pas du centre ville, un lieu de détente, de calme, de promenade. Loin du vacarme des voitures. Avec en prime la vue sur le lac. Pour cet écrin de verdure, d’aucuns ne rêvaient (et ne rêvent encore ?) que d’une chose : le bétonner !

 

Souvenez-vous, c’était il y a dix ans. Dominique Dord, habile à la manœuvre politique, venait de conquérir la mairie. Et à peine installé, il lançait son premier projet immobilier. Enfin, quelque chose qui ressemblait à un projet immobilier. Mais tellement mal ficelé qu’il n’avait pas la moindre chance d’aboutir en l’état. A se demander si, derrière la vitrine (magique), ne se cachait pas tout bonnement une simple mais juteuse opération de spéculation. Rappelons brièvement le contexte. Au cours du mandat précédent, la ville a cédé à une petite SCI locale l’ancien Institut Zander, rue Jean Monard. Les acquéreurs de ce bâtiment n’en font aucun usage. Ils n’y réalisent aucuns travaux. Ils ont le nez creux : deux ans à peine après leur achat, le nouveau maire leur propose de leur racheter l’immeuble … trois fois plus cher ! Une sacrée bonne affaire. Dord prétend alors y implanter une salle des fêtes. Et pour faire bonne mesure, le nouveau maire leur propose en prime de leur céder trois hectares de terrain en bordure du bois Vidal, pour un prix dérisoire (15 euros le m²).

 

Quiconque connaît un peu l’ancien Institut Zander peut dire qu’il est possible d’y faire pas mal de choses, mais sûrement pas une salle des fêtes. D’ailleurs, dix ans plus tard, il n’y a toujours pas la moindre salle des fêtes dans l’ancien Zander (pas plus qu’ailleurs à Aix les Bains au demeurant).

 

Quant au projet immobilier dont la SCI Monard-Zander aurait été porteuse pour les terrains du bois Vidal, sa présentation au conseil le 13 décembre 2001 aurait du allumer un clignotant d’alarme dans la tête de nos élus. Imaginez-vous un instant siégeant au conseil ce soir-là. Vous écoutez François Philippe et Dominique Dord vous présenter un projet mirifique : un hôtel 3*, un centre de balnéothérapie, des commerces, des services, une résidence hôtelière et, cerise sur le gâteau, un centre de recherche en cosmétique. Le tout assorti d’au moins 150 nouveaux emplois à la clé. C’est sûr, vous ne pouvez qu’être conquis ! Et vous vous dites que tout ceci vaut sans bien une « petite » et double compensation. A savoir le rachat du Zander pour trois fois le prix d’il y a deux ans, et la vente des terrains du bois Vidal à seulement 15 euros le m². Mais comme vous être un élu soucieux de bien faire son travail, vous voulez tout de même en savoir un peu plus sur les investisseurs qui sont derrière ce projet grandiose. Car c’est une évidence : ce n’est pas une petite SCI au capital de quelques milliers d’euros qui peut en être porteuse. Ses actionnaires ne comptent d’ailleurs aucune réalisation d’envergure à leur actif. Alors vous les voyez mal sortir de leur chapeau un projet à plus de 100 millions. Mais votre saine curiosité n’est pas satisfaite : malgré vos questions et votre insistance, le maire et son adjoint se refusent à vous donner la moindre information qui vous permettrait de vous faire une idée quant au sérieux et à la solidité des investisseurs. Pire, le maire annonce même que d’autres investisseurs seraient porteurs d’un autre projet similaire. Quels autres investisseurs ? Il se refuse à le dire ! Pourquoi ne pas prendre le temps d’examiner les deux projets et de choisir le meilleur ? Aucune réponse à cette question pourtant fort pertinente.

 

Malgré toutes ces questions sans réponse, la majorité d’alors vote la délibération comme un seul homme. Sans même relever le fait qu’aucune clause de retrait n’y figure, ce qui est pourtant le b.a.-ba en matière de cessions immobilières. Et donc que les heureux acquéreurs des terrains n’ont strictement aucune obligation d’y réaliser quoi que ce soit. D’ailleurs, dix ans plus tard, tout comme aucune salle des fêtes n’a vu le jour dans l’ancien Zander, aucun projet grandiose n’a vu le jour sur les terrains du bois Vidal. Et aucun nouvel emploi n’a été créé.

 

Ainsi commençait, il y a dix ans, la brillante carrière immobilière de Dord à la mairie d’Aix les Bains. Avec une double très mauvaise affaire financière pour la ville et ses habitants. Une affaire qui préfigurait on ne peux mieux, hélas, la stratégie des années à venir.

 

Reste à savoir ce que sera l’avenir. Vu le contexte de déclin thermal de la ville, il est peu probable qu’un projet en rapport avec le thermalisme voit le jour sur ces terrains. Pourtant, pour le moment, ils restent classés au PLU dans une zone (UTh) où seules les constructions en rapport avec le thermalisme sont autorisées. Mais pour combien de temps encore ? Une simple modification du PLU autorisant une urbanisation libre sur ces terrains, et les heureux acquéreurs de 2001 toucheraient le jackpot ! Prix d’achat : 15 euros le m². Prix de vente : au bas mot 200 euros le m². Plus de 5 millions de plus-value. Et tout ça avec une mise de départ payée en grande partie par les contribuables aixois. Il y en a qui ont de la veine ! Vous l'aurez compris, ce qui est un sacré foirage pour la ville et ses habitants n'est pas forcément du même tonneau pour d'autres ...

 

Promenons-nous dans les bois, tant que les loups de l'immobilier n'y sont pas !

BoisVidal2.jpg

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 07:47

Amusant l’article que l’Hebdo des Savoie consacre à la rénovation de la piscine intercommunale dans son édition du 19 mai. En une, le journal promet à ses lecteurs une découverte du projet. Après avoir pris connaissance de l’article en pages intérieures, on reste sur sa faim.

 

CentreNautiqueHebdoDesSavoie19mai2011.jpgL’article n’est pourtant pas loin d’occuper une pleine page à lui tout seul. Mais une bonne moitié est consacrée à une interview de Jean-Claude Loiseau, vice-président de la CALB, qui étale les banalités comme d’autres étalent le beurre et la confiture sur leurs tartines : avec aisance mais sans conviction. Et sans parvenir à capter l’attention ni à susciter ne serait-ce qu’un vague intérêt. Ce qui en soi n’est pas choquant concernant une personne butyroétaleuse (toutes nos excuses pour le barbarisme). Mais on est en droit d’en attendre un peu plus de la part d’un élu de haut-vol comme Jean-Claude Loiseau. Surtout quand il présente un projet qui se veut à la fois ambitieux et exemplaire. Mais aussi coûteux, puisque le budget avoisine les 5,5 millions d’euros. Soit plus du double de ce qui avait été estimé par la seule ville d’Aix les Bains avant que son maire, également président de l’agglomération, ne réussisse à transférer la gestion du centre nautique à la CALB. Si d’aventure certains maires d’autres communes de l’agglomération ont le sentiment de s’être une nouvelle fois faits mener en bateau, qu’ils se rassurent, ils ne doivent pas être trop loin de la vérité.

 

A part ça, le projet a un très vague air de famille avec l’opéra de Sidney. Il est l’œuvre d’un cabinet d’architectes qui n’en n’est pas à son coup d’essai en matière de piscines, l'atelier Po & Po. A son actif, il compte par exemple les centres nautiques du Tremblay en France, de Lagny sur Marne, ou encore de Mainvilliers. Autant de réalisations qui montrent, par leur esthétisme, que malgré son nom (Po Po), ce cabinet n’a pas un goût de chiottes. Voila qui nous changera des pissotières géantes en forme de fontaines (à moins que ce ne soit l’inverse) installées devant la gare. Pour ce qui est de la meilleure intégration dans le site (sic), chacun jugera sur pièces une fois les travaux terminés. Les goûts et les couleurs, ça se discute. Et dans ce genre de discussion, les arguments opposés des uns et des autres ont souvent autant de valeur.

 

Petite précision à destination des étourdis qui pourrait mal interpréter le titre de l'Hebdo des Savoie : il ne s'agit pas, contrairement à ce que ce titre pourrait laisser croire, de construire un nouveau centre nautique. Mais bien simplement, si on peut dire, de rénover l'actuel.

 

 

LE MOT DE LA FIN

Décidément, tout ce qui aura été fait à Aix sous les mandatures Dord aura un caractère exceptionnel. Enfin du point de vue du discours officiel de propagande. La rénovation du centre nautique n’échappe pas à la règle. Puisqu'il s'agit, toujours selon la propagande officielle, d'enfin doter l'agglo d'un centre nautique digne de ce nom ! Rien que ça. Pauvres baigneurs, jusqu'alors ils ne s'étaient pas rendus compte qu'ils nageaient dans un marigot insalubre ...

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 07:45

« J’aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro … ». C’est par ces mots que commence le refrain de la chanson Le Blues du Businessman, qui figurait au répertoire de la comédie musicale Starmania, créée à la fin des années 70. A sa façon, Dord est un artiste., lui qui nous fait si souvent son numéro. Mais son truc à lui, ça n’est pas de faire l’artiste. Non, lui, il aurait voulu être chef d’entreprise.

 

C’est en tout cas ce qu’il a déclaré au journal l’Express. Il aurait voulu être chef d’entreprise ? Bigre, mais on croyait que Dord était déjà un chef d’entreprise ! Pour la bonne et simple raison que c’était un de ses arguments de campagne en 2008. Se revendiquant comme un maire gestionnaire, il avançait avoir « créé puis géré sa propre entreprise ». On ne s’avancera pas beaucoup en affirmant que quelqu’un qui crée puis gère une entreprise peut sans conteste être qualifié de chef d’entreprise. On ne s’avancera donc guère plus en affirmant que, à un moment de sa vie, Dord était chef d’entreprise. Et puisqu’il affirme aujourd’hui que c’est le métier qu’il aurait souhaité exercer, la question se pose : pourquoi avoir abandonné le métier de ses rêves pour se lancer en politique ? Un sujet sur lequel, en tout cas publiquement, l’intéressé est plus que discret. On se gardera bien d’échafauder des hypothèses sur les raisons qui ont motivé ce choix. Qui n’en n’était d’ailleurs peut-être pas un. Mais au vu de la carrière politique de Dord, au vu de l’ambition personnelle et du goût du pouvoir qui en transpire, on ne nous fera pas croire que ce renoncement est le fruit d’un sacrifice personnel au service de la nation.

 

Quoi qu’il en soit, une autre question se pose aujourd’hui. Puisque chef d’entreprise est le métier dont Dord rêve, pourquoi ne choisit-il pas de l’exercer ? Il a, d’après lui, toutes les qualités requises pour ce faire. Elu depuis 1992, il a plus que prouvé sa capacité à réussir une carrière politique. Ce qui ne signifie par pour autant que sa politique soit une réussite, ne confondons pas. Et de toute évidence, il n’est pas gêné aux entournures pour ce qui des moyens financiers, ce qui lui ouvre en grand les portes de la création ou du rachat d'une entreprise. Il a donc toutes les cartes en main pour exercer le métier de ses rêves. Alors pourquoi ne pas le faire ? Peut-être parce qu'au-delà des belles déclarations à la presse, Dord n'est pas si tenté que ça par la vie aventureuse du chef d'entreprise. C'est qu'aujourd'hui, du haut de ses fonctions électives cumulées, il règne sans partage sur son petit empire à lui. Sans partage, et surtout sans risque. Jusqu'à ce jour, pas le moindre concurrent en vue susceptible de le chasser de la députation ni de la mairie d'Aix. L'assurance donc d'indemnités confortables qui tombent régulièrement chaque fin de mois, sans avoir à se battre contre des entreprises concurrentes, ni avoir à décrocher des contrats. Pas de clients non plus, pour venir réclamer que les prestations promises soient réalisées : de ce côté là, les électeurs sont bien moins regardants. Et puis les régimes de chômage et de retraite d'un député sont tellement plus confortables que ceux d'un chef d'entreprise !

 

Quand on pense que près de deux tiers des aixois ne demandent qu'une seule chose : que leur maire vive ses rêves et (re)devienne donc chef d'entreprise. C'est quand même bête de tout laisser en plan ainsi !

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 07:45

LeGrandDom-SemaineDevDurable.jpg

 

Nous rappelons à l’intention de nos lecteurs un peu distraits, que la semaine du développement durable, qui se tient en France début avril, n’est pas consacrée à la recherche de solutions pour la croissance des élevages de lapins.

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