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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 07:45

Suite de notre  article d’hier, avec notre seconde piqûre de rappel sur 2 affaires politico-immobilio-financières de ces dernières années à Aix les Bains.

 

 

Léon Grosse, ou comment prendre prétexte de la crise pour ne pas encaisser 300.000 euros

http://img.over-blog.com/200x125/2/21/27/07/2009-11/logo_leon_grosse.jpgLéon Grosse est une entreprise incontournable à Aix les Bains. La seule entreprise de dimension nationale à avoir son siège en ville. Elle fait partie des moteurs de l’économie et de l’emploi locaux. Ce qui facilite sans doute une certaine proximité avec la municipalité, et pas uniquement l’actuelle.

 

La précédente, celle d’André Grosjean, projetait de réaliser en centre ville de nouveaux équipements publics, dont un gymnase et un parking souterrain. En 1998, l’équipe municipale en place jette son dévolu sur des terrains situés en bas de la rue de Genève, entre l’avenue d’Annecy et la rue Vaugelas. Terrains appartenant à GDF. La ville en fera l’acquisition pour à peu près 610.000 euros. Mais le projet tarde à se réaliser et, en 2001, Dord se parachute à Aix et, sachant bien manœuvrer les électeurs de la droite locale, emporte la mairie. Et signe aussitôt l’arrêt de mort de ce projet qu’il juge insensé. Mais alors que faire de ces terrains ? Si sous son impulsion, la collectivité ne veut rien en faire, pour autant Dord ne manque pas d’idées pour le privé. Il revend donc le terrain à un satellite de Léon Grosse, pour une opération de promotion immobilière de près de 10.000 m² de SHON (surface hors d’œuvre nette). Une vente dont la ville ne tire aucun bénéfice, puisqu’elle s’effectue au même prix que l’achat fait 3 ans plus tôt. Et même pour moitié moins, nous allons y venir.

 

Mais il convient pour l’heure d’ouvrir une parenthèse. Pour rappeler qu’en 2001, Dord a réalisé une autre opération immobilière. Il a en effet racheté l’ancien institut Zander, cédé par la ville en 1998. Curieusement, alors qu’il revend le terrain GDF au même prix que le prix d’achat, il rachète l’ancien Zander pour 3 fois le prix de vente de 1998. Etonnant non, cette différence de traitement ? D’autant plus étonnant que, quand il réalise des opérations immobilières ou foncières à titre privée, Dord sait le faire en réalisant une marge au passage. Ce qui est somme toute parfaitement normal. Alors pourquoi ne pas faire de même quand il s’agit de l’argent de la ville et de ses contribuables ? Parenthèse refermée.

 

http://idata.over-blog.com/2/21/27/07/2010-09/EsplanadeGrosse.jpgNous disions donc qu’en réalité, le terrain GDF avait été revendu par Dord pour moitié moins que le prix payé par la ville en 1998 du temps de Grosjean. En effet, après avoir revendu le terrain à son prix d’achat original, Dord et ses colistiers ont ensuite voté une subvention de 300.000 euros au promoteur. Soit disant pour l’aménagement d’une placette publique. Celle située devant le magasin Carrefour Market. Toute personne un brin sensée passant devant cette placette a bien du mal à imaginer qu’elle ait pu coûter 300.000 euros ( lire par ailleurs). Mais surtout, le versement de cette subvention n’avait pas lieu d’être, puisque la placette en question ne fait pas partie du domaine public. C’est d’ailleurs ce qu’a dit le tribunal administratif en 2009, en jugeant cette subvention comme étant sans fondement légal aucun.

 

L’affaire aurait pu se terminer ainsi. La ville aurait été remboursée des 300.000 euros versés illégalement, et on aurait presque oublié le reste. A savoir le fait que 600.000 euros pour 10.000 m² de SHON en plein centre ville, ce n’est vraiment pas cher. Ca fait le m² de SHON à 60 euros. Pour mémoire, sur le terrain du boulevard Wilson, dont la situation en bordure de voie ferrée est nettement moins avantageuse que celle des terrains GDF de l’ilot Verlaine, l’estimation des Domaines était de 160 euros le m² de SHON. Presque 3 fois plus que le prix consenti par Dord à Léon Grosse. Au bas mot, c’est 1 million d’euros que la ville a laissé en route. Et plus certainement 2 voire 3 millions d’euros.

 

Oui, on aurait presque pu oublier tout ça. Mais non. Car il a fallu que Dord en rajoute encore. Comme si ça ne suffisait pas. Le voila donc qui, au lieu d’obtenir de Léon Grosse le remboursement des 300.000 euros, conteste la décision du tribunal administratif. A se demander s’il est le maire d’Aix les Bains ou celui de Léongrosseville ! De son côté, l’entreprise ne peut contester la décision rendue par la justice. C’est donc, à l’initiative de Dord, la ville qui s’en charge. A ses frais bien évidemment. Comprenez à vos frais, puisque c’est avec vos impôts. Et pour justifier sa position, Dord explique qu’en cette période de crise sans précédent, ce n’est pas le moment de porter un coup supplémentaire à une entreprise locale. Une entreprise dont, nous dit-il les carnets de commande pour l’année à venir sont vides (déclaration faite fin 2009, il s’agit donc des commandes pour 2010).

 

Que le maire d’Aix les Bains connaisse l’état des carnets de commandes d’une entreprise privée, voila qui révèle une certaine proximité, voire une proximité certaine. Proximité qui n’est en rien nécessaire pour connaitre l’état des finances de la société en question. Pour cela, il suffit d’aller sur internet. En quelques clics seulement, on découvre ainsi que de 2002 à 2008, Léon Grosse a multiplié par plus de 5 ses bénéfices nets (après impôts). En passant de 5 millions d’euros à 26 millions d’euros. On découvre aussi qu’en 2009, en pleine crise sans précédent, Léon Grosse a tout de même réalisé un bénéfice de 25 millions d’euros, quasiment le même qu’en 2008. On découvre également que les effectifs de l’entreprise sont restés stables de 2008 à 2009 (environ 1.600 salariés). On découvre enfin que les bénéfices nets cumulés de l’entreprise pour les 8 dernières années (2002 à 2009) s’élèvent à 131 millions d’euros.

 

Et on (Dord) voudrait nous faire croire que réclamer à cette société le remboursement de 300.000 euros qu’elle n’aurait jamais du toucher, ce serait lui porter un mauvais coup, voire le mettre en péril ? Et on (Dord) voudrait en plus nous faire croire qu’il est légitime de dépenser l’argent des contribuables en frais d’avocat pour éviter « l’injustice » que ce serait le remboursement de cette somme ? Vous connaissez la chanson : passées les bornes, il n’y a plus de limites …

 

 

Ci-dessous l'évolution des bénéfices nets après impôts de la société Léon Grosse, de 2002 à 2008. En 2009, son bénéfice net (25 millions d'euros) s'est maintenu au niveau de celui de 2008. On attend désormais les chiffres de 2010.

http://img.over-blog.com/511x327/2/21/27/07/2009-11/LeonGrosseResultatNet2002_2008.jpg

 

Epilogue

Dord cumule déjà les fonctions de député, de maire et de président de la CALB. Au vu de ces deux histoires, on se demande s’il ne cumule pas en sus une nouvelle fonction : celle de chargé de mission pour le développement des bénéfices de sociétés privées.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 07:42

Communiqué de presse d'Europe Ecologie Les Verts Région Savoie

 


 

 

Communiqué de Presse du 23 / 03 / 11 : ACCORD ENTRE ECOLOGISTES ET SAVOIE POUR TOUS POUR DES ACTIONS COMMUNES PRIORITAIRES ET UNE NOUVELLE MAJORITE AU CONSEIL GENERAL

 

 

Au 1er tour en Savoie 73, marqué hélas par une très forte abstention et un vote FN insupportable, les candidat-es présentés ou soutenus par Europe Ecologie Les Verts ont obtenu un résultat très encourageant vu ce mode d'élection, en forte progression (environ 15% en moyenne). Ces excellents résultats confirment la poursuite de l'enracinement des écologistes, dans la continuité des élections européennes et régionales. L'objectif annoncé était double pour ces cantonales : au 1er tour conforter l'adhésion au projet écologiste en pleine autonomie, et au 2eme tour participer si possible à la construction d'une majorité alternative « gauche + écologistes » en remplacement de la majorité actuelle de droite au conseil général.

 

 

Un accord en ce sens a pu être acté entre « Savoie Pour Tous » et « Europe Ecologie Les Verts » garantissant l'autonomie des élu-es écologistes et apparentés dans le cadre d'une nouvelle majorité, et la prise en compte de premières priorités communes en cas de succès :

 

1- Elaborer un « plan énergie climat » ambitieux, engageant le Département dans une politique cohérente, intégrant notamment :

• le développement des réseaux de transports collectifs, avec la création d'une « communauté » de transport

• la lutte contre la précarité énergétique, notamment dans le logement

• le développement de la maitrise foncière, notamment au profit de l'agriculture

 

2- Instaurer des exigences sociales et environnementales dans les marchés publics et les subventions du département. Choisir des partenaires bancaires éthiquement responsables et mobiliser l'épargne locale au service des territoires de Savoie

 

3- Organiser des Assises de la démocratie et de l'éducation populaire au lendemain des élections pour prendre des initiatives permettant de mieux associer les citoyens à la décision publique

 

Dans cette perspective, Europe Ecologie Les Verts appelle en 73 les électeurs et les abstentionistes du 1er tour à apporter massivement dimanche 27 mars leurs suffrages aux candidat-es représentant la gauche et les écologistes dans leur canton pour permettre ce changement de majorité et ces nouvelles politiques, au service de tous et des générations futures.

 

 

Pour EELV 73, Gerard BLANC, secrétaire régional

Contact : 06 43 28 15 45

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 07:45

Allez savoir pourquoi, mais pendant cette entre deux tours, on s’est dit qu’une ou deux petites piqûres de rappel ne feraient de mal à personne. Certes, la personne la plus directement concernée par ces rappels n’est pas candidate aux élections en cours. Et pour cause, en cumulant déjà les fonctions de député, de maire et de président de la CALB, il ne peut pas prétendre ajouter une 4ème corde à son arc. Reste que certains de ses affidés, qui soutiennent sa politique, sont eux présents au 2nd tour … autant s’en souvenir.

 

Peyrefitte, ou comment financer les bénéfices d’une société privée sur fonds publics

http://img.over-blog.com/192x208/2/21/27/07/2009-02/Peyrefitte.jpgC’est en 2006 que l’école Peyrefitte a posé ses valises à Aix les Bains. Aux dires du député-maire, Peyrefitte était le premier établissement d’enseignement supérieur à s’implanter à Aix. Manque de pot (pour Dord), le lycée de Marlioz proposait des formations d’enseignement supérieur (BTS) bien avant que Peyrefitte ne débarque en ville. Mais que voulez-vous, on ne peut pas faire le beau à Paris, habiter à La Motte Servolex, faire des piges à Aix et savoir ce qui s’y passe !

 

Quoi qu’il en soit, Dord a accueilli l’école Peyrefitte à bras ouverts. Et même grand ouverts. En offrant à cette société privée 1.000 m² dans les anciens thermes. Lesquels venaient fort opportunément d’être rénovés … sur fonds publics. Mais ça ne suffisait pas. Alors Dord a consenti à Peyrefitte, avec l’appui de sa majorité municipale, un loyer défiant toute concurrence : 5.000 euros par an. 417 euros par mois ! Mais ça n’était visiblement pas encore assez aux yeux de Dord et de ses conseillers municipaux. Ils ont donc ajouté dans la corbeille la promesse de reloger l’école Peyrefitte aux mêmes conditions financières, si d’aventure celle-ci se trouvait contrainte de quitter ses locaux des anciens thermes. Et comme ça ne suffisait visiblement pas encore, ils ont ajouté une ultime couche, cerise sur la cerise sur le gâteau, en garantissant ces conditions financière ad vitam aeternam.

 

Depuis, il y a eu un léger mieux, si on ose dire. De 5.000 euros par an, le loyer est passé à 10.000 euros. Soit 834 euros par mois, toujours pour 1.000 m² en plein centre ville, dans un bâtiment historique rénové à grands frais par les collectivités publiques. 834 euros par mois, c’est au bas mot le 10ème du prix du marché.

 

Un prix bas grâce auquel la très privée société Peyrefitte (enregistrée auprès des autorités sous le nom d’ITCC) peut réaliser des bénéfices. 5.000 euros en 2007, 97.000 euros en 2008, et 232.000 euros en 2009. On parle là d’un bénéfice net après impôts.

 

Quelqu’un pourrait-il nous expliquer pour quelles raisons la ville d’Aix les Bains, désormais propriétaire des anciens thermes, devrait continuer à financer avec l’argent public les bénéfices d’une société privée ? Quelqu’un peut-il nous donner une bonne raison pour que la ville ne facture pas à Peyrefitte le juste prix de son loyer ?

 

 

Ci-dessous : jusqu'en 2009, le loyer de Peyrefitte était de 417 euros par mois !

Il est passé à 834 euros par mois en 2010. Encore bien loin du prix du marché.

http://idata.over-blog.com/2/21/27/07/2009-01/SoldesThermesPeyrefitte.jpg

 

 

La suite bientôt avec Léon Grosse et son ilot Verlaine …

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 07:44

ENA.JPG

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 07:45

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSNRRO8vR8p5JY5-mQ6l2Dbk2I30gyId0xUzU5Qai7ZB6pMk097Aw« En 4 ans, nous avons installé 34 mobil-homes sur un camping que certains disaient condamné. En réalité, le camping du Sierroz a encore de beaux jours devant lui ». L’auteur de cette déclaration péremptoire est Michel Frugier, fidèle adjoint de Dord depuis 2001. Il n’est sans doute pas inutile de rappeler à Michel Frugier, qui semble avoir la mémoire bien courte, que si certains ont cru bon de dire que le camping du Sierroz était condamné, c’est tout simplement parce qu’il l’était ! Et pour cause, dans le projet initial de la ZAC des bords du lac, que Michel Frugier a approuvé de son vote, le terrain du camping du Sierroz était promis à l’urbanisation. En clair, Dord, Frugier et compagnie avaient bien planifié de faire disparaître le camping pour le remplacer par des immeubles.

 

Ce n’est que faute d’avoir pu trouver un nouvel emplacement pour le camping qu’ils ont renoncé à ce projet. Mais renoncé temporairement. Car le projet d’un camping ailleurs court toujours dans la tête des élus aixois. Aux dernières nouvelles, il pourrait voir le jour à Pugny. Et que croyez-vous qu’il arrivera alors au camping du Sierroz lorsque que ce projet sera concrétisé (s’il est un jour). Dominique Dord qui répond indirectement, mais sans ambiguïté, à cette question « On ne supprimera pas le camping du Sierroz tant qu’on n’aura pas un autre camping ! ». Sous-entendu « mais dès qu’on en aura un, le camping du Sierroz sera supprimé ».

 

Alors oui, certains (dont nous) ont dit que le camping du Sierroz était condamné. Ils avaient raison. Et ils ont toujours raison. Ce n’est qu’une question de temps. On n’ose pas dire de patience. Pourtant, de la patience, il en faut pour garder son calme en entendant les élus qui ont condamné ce camping fustiger ceux qui ne font qu’énoncer une simple vérité. Ou en les entendant dire « on continue à investir sur ce camping », après l’avoir amputé du tiers de ses emplacements pour laisser la place à une nouvelle route.

 

 

Le mot de la fin

Il reste quand même un mince espoir pour le camping du Sierroz. Celui que le projet de « grand camping d’amélioration » de Dord ne voit jamais le jour. Ce qui pourrait bien être le cas, tant il est vrai que ce projet n’a aucun intérêt pour l’agglomération. Son seul intérêt, si on peut dire, c’est de permettre à Dord d’achever son projet de bétonnage bords du lac. Ce qui peut aussi si dire « achever les bords du lac », en prenant achever dans son autre acception. Face à ce projet qui n’a donc aucun intérêt pour l’agglomération, peut-être les élus des autres communes se réveilleront-ils enfin ! On peut rêver.

 

Et si le projet va au bout, on pourra dire qu’il apporte une nouvelle pierre à l’édifice de politique cohérente menée par Dord depuis 2001. La chirurgie d’Aix les Bains … à Chambéry. La maternité d’Aix les Bains … à Chambéry. Le maire d’Aix les Bains … à La Motte Servolex puis à Saint-Innocent. Le tribunal d’Aix les Bains … à Chambéry ! Alors rien de plus normal et de plus cohérent que le camping d’Aix les Bains déménage à Pugny ou ailleurs !

 

 


 

Ci-dessous la une de l'Essor Savoyard du 25 juillet 2008. A l'époque, Dord annonçait le déplacement du camping du Sierroz à Dumettaz. Aujourd'hui il nous parle de Pugny. Et demain, il sera question du Montcel, de Voglans, de Pétaouchnok ?

Essor20080725-Une.jpg

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 07:44

Apparemment la gauche aixoise ne sait pas vraiment se servir d’une calculette. A moins que ce ne soit ses grands chefs parisiens qui soient dans ce cas. Toujours est-il que nous offrons à tous, en guise de cadeau Bonux, ce magnifique boulier chinois. De quoi calculer leurs chances d’être présents au second tour sur des cantons tenus par la droite (Aix Notd et Aix Centre), en allant à la bataille en ordre dispersé.

 

Boulier.jpg

 

Petit rappel de la règle pour ces élections cantonales : pour être présent au second tour, il fallait soit se classer dans les 2 premiers, soit recueillir au moins 12,5% des suffrages. 12,5% du nombre des inscrits. Or, à moins d’être totalement ahuri tout en ignorant volontairement le passé et notamment les résultats des précédentes cantonales de 2004, il était évident que ni l’une ni l’autre de ses hypothèses ne pouvait devenir réalité. Une évidence qui, on le suppose, n’avait du échapper à personne.

 

Reste alors à savoir pourquoi la gauche aixoise a malgré tout fait le choix de cette stratégie suicidaire. On avait cru comprendre que son objectif était de contribuer au basculement du conseil général à gauche. En faisant tout pour ne pas avoir d’élus nouveaux sur ces 2 cantons ??? Cherchez l’erreur !

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 07:43

Communiqué

Cliquez sur l'image pour télécharger le document (PDF 224 Ko)



 

Annecy2018CDP22mars2011.jpg

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 07:45

Souvenez-vous. Mars 2001. Pour conquérir la mairie d’Aix les Bains, à défaut de celle de Chambéry où il avait lamentablement échoué en 1995, Dord présente aux aixois un catalogue de promesses digne d’un catalogue du Père Noël au moment des fêtes. Parmi les nombreuses promesses, on trouve … une salle des fêtes.

 

Et puis, début décembre 2001, Dord annonce la « bonne nouvelle » à son conseil municipal et aux aixois : la salle des fêtes promise va voir le jour dès 2002. Pour ce faire, Dord a vendu pour une bouchée de pain 3 hectares de terrain au bois Vidal, tout en rachetant l’ancien institut Zander pour 3 fois le prix auquel la ville l’avait vendu en 1999, 2 ans plus tôt. Les heureux bénéficiaires de ces deux opérations immobilières sont les actionnaires d’une petite SCI locale. Ne comptant aucune réalisation à leur actif. N’ayant fait aucuns travaux dans l’ancien Zander depuis 1999. Et projetant soit disant de réaliser en bordure du bois Vidal un complexe balnéo-industriel avec résidence de tourisme, commerces et 150 nouveaux emplois à la clé. Que de belles promesses !

 

Las, aucune d’entre elles ne se réalisera. Sur les terrains du bois Vidal, il faudra attendre 5 ans avant que les nouveaux propriétaires se décident à déposer une simple demande de certificat d’urbanisme. C’est dire si, comme le prétendait Dord, il y avait urgence à vendre en 2001 ! Il faudra attendre un an de plus pour qu’une demande de permis de construire soit déposée et accordée, pour un projet sans aucun rapport avec ce qui avait été promis en 2001. Et encore 2 nouvelles années avant que le projet ne capote définitivement. Dans cette histoire, les actionnaires de la SCI MONARD-ZANDER ont déjà fait une première fois la bascule. En revendant l’ancien Zander à la ville en 2001, 3 fois plus cher que le prix payé 2 ans plus tôt. Il ne leur reste qu’a attendre une modification du PLU pour faire une seconde fois la bascule. Cette fois en revendant ou lotissant les terrains du bois Vidal. Qu’ils pourront négocier à au moins 100 euros/m², tout en les ayant achetés seulement 15 euros/m².

 

Quant à l’ancien Zander dans lequel Dord promettait de créer une salle des fêtes, l’homme-qui-tient-toujours-ses-promesses (!) y a finalement logé des services de la ville, dont la police municipale. Dès 2002 ! Pourtant, c’est avec des trémolos dans la voix que le 13 décembre 2001, lors du conseil municipal, Dord annonçait fièrement que grâce à lui les aixois, et notamment les familles les plus modestes, allaient enfin disposer d’une salle des fêtes pour leurs évènements familiaux. Oui, c’était promis-juré-craché, grâce à lui, Aix les Bains ne serait très bientôt plus la seule commune du département à ne pas avoir de salle des fêtes (dixit Dord en personne).

 

Rien de tout cela ne s’est donc réalisé. Pas plus en 2002 que plus tard. Sauf que …

 

Sauf que, d’après le député-maire qui a plus d’un tour dans son sac, la salle des fêtes d’Aix les Bains existe bel et bien. Eh oui, c’est … l’espace polyvalent du centre des congrès ! Si, si, c’est ce qu’il a déclaré à l’automne dernier lors d’une réunion de quartier, en répondant à la critique d’un habitant qui lui reprochait précisément de ne pas pouvoir louer une salle pour les mariages ou les baptêmes dans sa famille.

 

Voila donc la salle des fêtes d’Aix les Bains : l’espace polyvalent du centre des congrès. Notez au passage qu’en faisant cette déclaration, Dord s’est bien abstenu d’expliquer pourquoi il n’a pas tenue sa promesse solennelle de 2001. Pourtant, il doit bien avoir de bonnes raisons pour ne pas avoir transformé l’ancien Zander en salle des fêtes, alors qu’il l’a racheté au prix fort tout exprès pour ce faire. Mais passons sur ce « détail ». Et intéressons-nous aux tarifs de location de cette salle des fêtes, puisqu’il faut parait-il l’appeler ainsi. Rappelons au préalable que cet équipement est censé, on cite toujours Dord, répondre aux besoins des familles aixoises les plus modestes pour leurs évènements familiaux. Pour une soirée, il vous en coûtera 900 euros. Pour une demi-journée, près de 1.050 euros. Avec en prime une majoration de 20% le dimanche (jour traditionnel des baptêmes) et les jours fériés. Soit, à la louche, 3 à 4 fois le prix habituel de location d’un équipement communal type salle des fêtes !

 

Quasiment 1 mois de SMIC pour louer pendant une soirée une salle des fêtes : c’est ce que Dord appelle « répondre aux besoins des familles aixoises les plus modestes » !

 

Et, bien évidemment, hors de question d’avoir des tarifs modulés en fonction du quotient familial ! Et pour cause, cette espace du centre des congrès, comme le reste des autres salles, n’est en rien une salle des fêtes communales. C’est avant tout un espace destiné aux entreprises. Ce que traduit bien le catalogue des tarifs municipaux (ci-dessous celui de 2011). Comme vous pouvez le voir, les prix sont indiqués en hors taxe (donc ajouter 19,6% de TVA).

 

Affirmer qu’un espace de congrès dont la vocation est d’être loué à des entreprises est en fait une salle des fêtes communales, il fallait oser. Et Dord l’a fait. En bon roi de la pirouette. Les aixois, eux, sont priés d’aller déguster leurs cacahuètes ailleurs …

 

 

BONUS GRATUIT : amusez-vous à recherche les mots salle des fêtes sur le site internet de la ville. Résultat garanti. Si on peu dire ..

 

 


Ci-dessous les tarifs 2011 du centre des congrès.

 

Tarifs2011CentreDesCongres.jpg

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 07:43

Nous avions déjà attiré l’attention de nos lecteurs sur l’incompatibilité patente, pour les centristes savoyards, de se revendiquer comme indépendants, tout en concluant, selon les besoins du moment, des alliances électorales avec l’UMP. Au vu des résultats de ce dimanche sur les cantons aixois, les électeurs du cru partagent notre point de vue.

 

Deux candidates centristes, adjointes au maire UMP d’Aix les Bains, étaient en lice. Marina Ferrari (président du Modem 73) sur Aix Centre, et Corinne Casanova sur Aix Sud. Toutes les deux se présentaient sous la bannière de l’ACIS, l’alliance pour un centre indépendant en Savoie. Mais comment faire croire qu’on est indépendant, quand on s’est allié à l’UMP 100% pur jus qu’est Dominique Dord ? Une alliance, pour ne pas dire une allégeance sans faille. Les électeurs n’ont visiblement pas été dupes de cette pseudo-indépendance. Et, aux copies Ferrari/Casanova, ils ont visiblement préféré les originaux Loiseau/Cochet.

 

Après ses échecs aux européennes et aux régionales, le centre aixois encaisse donc une nouvelle défaite cinglante. Il ne s’est pas trouvé plus de 351 électeurs pour voter en faveur de Marina Ferrari. 8,1% des suffrages exprimés. 2,9% des électeurs inscrits. Corinne Casanova fait à peine mieux, avec 442 voix. 9,0% des suffrages exprimés. 3,4% des électeurs inscrits. Les deux candidates passent cependant la barre des 5%, seuil fatidique pour le remboursement de leurs frais de campagne. C’est toujours ça de pris, comme disait la grand-mère de Coluche.

 

ACIS : Alliance pour un Centre Indépendant en Savoie ou … Annonce d’une Catastrophe (électorale) Inéluctable en Savoie ? En sortant à la pêche aux voix en ce froid dimanche de mars, il y en a qui n’ont pas attrapé grand-chose. Si ce n’est peut-être un bon rhume. A vos souhaits mesdames !

 

NOTA : à défaut d’avoir su convaincre les électeurs de leur indépendance vis-à-vis de l’UMP, les deux candidates centristes disposent d’une seconde chance. Il leur suffit d’envoyer un signe fort, par exemple en soutenant Jean-Louis Sarzier sur Aix Sud et en refusant de soutenir Jean-Claude Loiseau au centre. Mais leur indépendance réelle va-t-elle jusque là ?

 

ACIS.jpg

Sur la photo d'avant les élections, les candidats de l'ACIS avaient le sourire.

Pas sûr que les sourires seraient toujours là si on reprenait la même photo aujourd'hui.

 


ThibautGuigueIl n’y a pas que les deux candidates centristes officielles de l’ACIS à s’être enrhumées ce dimanche. Sur le canton d’Aix Centre, Thibaut Guigue, qui se présentait sans l’étiquette d’un parti, mais avec une sensibilité centriste revendiquée, a lui aussi pris froid. Durant sa campagne, Guigue n'a pas manqué de faire étati de son opposition à Dominique Dord. Il faut croire que l’argument n’a pas séduit les aixois du centre ville. Un quartier il est vrai très fortement ancré à droite. Le benjamin du conseil municipal fait encore pire que ses deux consœurs, ne ralliant à sa bannière que 195 voix. 4,5% des suffrages exprimés. 1,6% des électeurs inscrits. Même pas de quoi se faire rembourser ses frais de campagne. L’apprentissage de la vie politique est dur et recèle bien des coups bas. Mais il est peu probable que Guigue jette l’éponge pour si peu. Après tout, il doit se souvenir que même un cador comme Dord a lui aussi connu la défaite électorale. C’était en 1995 aux municipales à Chambéry. Il avait du ronger son frein sur les bancs de l’opposition, sans la moindre responsabilité et sans la moindre indemnité (façon de parler puisqu’il avait ses indemnités de député), pendant trois longues années. Jusqu’en 1998 où il s’est parachuté sur le canton d’Aix Centre où il était sûr d’être élu.

 

Le problème de Thibaut Guigue, c’est qu’il ne semble pas prêt à se parachuter électoralement dans un endroit où il aurait plus de chances d’être élu. Une fidélité qui risque de faire de lui un éternel perdant (en tout cas sur Aix Centre), mais qui le rend éminemment sympathique. En tout cas bien plus qu’un opportuniste et qu’un carriériste comme Dord, qui n’est venu à Aix les Bains que parce qu’il avait échoué à Chambéry. Et qui aurait tout aussi bien pu se parachuter à Albertville ou même à Pétaouchnok si les circonstances lui avaient été plus favorables en ces lieux.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:55

Cantonales2011Le 1er tour des élections cantonales sur Aix les Bains débouche sur un statu quo. Ce qui n’est pas vraiment une surprise.

 

Sur Aix Nord et Aix Centre, tous les ingrédients étaient réunis pour permettre aux deux conseillers généraux en place, Robert Clerc et Jean-Claude Loiseau, de conserver leur mandat : cantons traditionnellement ancrés à droite, multiplicité des candidats, et division de la gauche. Ca n’a pas raté. Au nord comme au centre, le 2nd tour se jouera entre les sortants et les candidats du FN. Autant dire qu’on connait d’ores et déjà les futurs élus. Clerc et Loiseau sont quasiment assurée de conserver leurs places.

 

Statu quo également sur Aix Sud, où comme en 2004, on retrouvera au 2nd tour le conseiller général sortant Jean-Louis Sarzier, opposé à la candidate de l’UMP Sylvie Cochet (en 2004 c’était Serge Gathier). En 2004 Sarzier l’avait emporté assez nettement au 2nd tour avec près de 55% des voix. Reste à savoir si les électeurs lui renouvelleront leur confiance. Réponse dimanche 27.

 

Sur Aix comme ailleurs, ce 1er tour est surtout marqué par une forte abstention, qui dépasse les 60%. A noter que de tous les candidats, seul Robert Clerc réussit à dépasser le seuil de 12,5% des inscrits. Seuil qui conditionne le maintien au second tour pour les candidats, à compter de la 3ème place.

 

 

Les résultats détaillés par canton


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