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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 07:45

BergesSierroz.jpgDans le quartier de Lafin, entre les tours HLM et le Pont Rouge, l’aménagement des berges du Sierroz joue les arlésiennes. Et pour les habitants du quartier, il sert aussi de marronnier à l’occasion des réunions de quartier.

 

CHANGEMENT DE CAP EN 21 JOURS


Le millésime 2010 de ces réunions n’a pas échappé à la tradition. Que ce soit à Franklin (8 novembre) ou à Lafin (29 novembre), la question de l’aménagement des berges est revenue sur le tapis. Rien d’étonnant, sauf peut-être la différence dans les réponses apportées par la municipalité à seulement 21 jours d’intervalle.

 

Lors de la réunion de Franklin, le maire avait commencé par constater qu’effectivement, rien n’a été fait pour cette promenade. Un constat que chaque habitant du quartier avait déjà fait de lui-même. Dominique Dord avait ensuite poursuivi en disant qu’un projet était toujours plus ou moins dans les cartons (visiblement plutôt moins que plus), et qu’il faudrait sans doute le réactiver. Puis il avait poursuivi en évoquant des difficultés liées à l’élimination d’une plante envahissante, la Renoué du Japon. Avant de conclure en rappelant que tout cela ça coûte cher et qu’en période de crise, patati-patata, vous connaissez la chanson. Discours totalement différent lors de la réunion de Lafin. Cette fois-ci il n’est plus question d’un projet enterré au fond d’un carton et qu’il faudrait réactiver. Plus question non plus d’histoire de gros sous qui ferait défaut pour cause de crise. Et apparement plus de problème pour l’élimination de la plante colonisatrice. Non, cette fois-ci la municipalité annonce un projet pour 2011. Le terme n’a pas été employé, mais on serait presque tenté de dire dès 2011, pour reprendre une préposition qui a habituellement une place de choix dans la communication municipale.

 

Qu’est-ce qui, en seulement 21 jours, a pu induire un tel changement ? Mystère et boule de gomme ! Mais ne cherchons pas la petite bête. Ne cherchons pas à comprendre pourquoi le financement semblait poser un problème début novembre et plus aucun à la fin du même mois. Ne cherchons pas non plus à démêler le fil des méandres administratifs, ni à essayer de saisir par quel miracle un projet enterré a brusquement refait surface en tout juste trois semaines et a pu être planifié pour une réalisation dans un délai record. Non, contentons-nous d’accueillir la nouvelle comme il se doit, c'est-à-dire comme une bonne nouvelle.

 

Mais sans pour autant perdre de vue que des bonnes nouvelles annoncées, il y en a eu légion. Mais bien plus que des bonnes nouvelles qui se sont traduites par des réalisations concrètes. Et pour l’instant, la bonne nouvelle de l’aménagement de la promenade du Sierroz est à ranger dans la seconde catégorie. N’oublions pas en effet qu’il y a plus de quatre ans, Dominique Dord et Corinne Casanova avaient promis en chœur que la promenade du Sierroz serait refaite dès l’automne 2006.

 

A défaut de pouvoir influer d’une quelconque façon sur la réalisation de ce chantier, les habitants du quartier pourraient toujours aller poser un cierge à Saint-Thomas !

 

 

 

DES DIFFICULTÉS EN PERSPECTIVE


Si l’aménagement de cette promenade fait la quasi unanimité parmi les habitants du quartier, la réalisation ne s’annonce pourtant pas sous les meilleurs auspices. Au moins deux difficultés s’annoncent déjà à l’horizon.

 

La première concerne la nature de l’aménagement à réaliser. Les cyclotouristes ont déjà fait connaitre leur position : ils veulent un aménagement cyclable. Traduisez une voie goudronnée. Un choix que la ville semble partager, si l’on en croit les déclarations faites à l’occasion d’une réunion de la commission des bords du lac. Mais ce choix d’une piste goudronnée ne fait pas le bonheur de plusieurs associations environnementales. Qui préféreraient un aménagement plus « nature ». Au-delà de l’aspect naturel, force est de reconnaitre qu’une piste goudronnée sur les berges ferait un peu double emploi avec la bande cyclable aménagée rue du Colonel Rollet et chemin des Marmillons. Deux rues que les cyclistes sportifs peuvent emprunter sans risque vu leur très faible trafic automobile. Aménager les berges avec un chemin en stabilisé (par exemple) les rendrait accessibles aux cyclistes « du dimanche » et aux familles à vélo, tout en incitant à un meilleur partage de l’espace avec les piétons. L’expérience de la piste cyclable d’Annecy, mais aussi celle entre le Lido et Terre-Nue, montre que l’asphalte favorise la vitesse des vélos et induit donc une cohabitation plus difficile avec les autres usagers, plus lents par nature. Quoi qu’il en soit, le type d’aménagement à réaliser est un sujet qui nous semble mériter un vrai débat, autour des différentes solutions envisageables, qu’il conviendrait de présenter au public de façon équitable. C'est-à-dire en leur accordant la même importance, et les mêmes moyens d’étude en amont. Ce qui n’empêche bien évidemment en rien la ville d’annoncer sa préférence pour telle ou telle solution si elle en a une.

 

La seconde difficulté qui s’annonce concerne la partie terminale, depuis le cœur du hameau du vieux Lafin jusqu’au Pont Rouge. Sur cette partie en effet, à en croire les propos tenus lors de la réunion de quartier du 29 novembre, des riverains des berges se les seraient en partie appropriées, rendant tout passage impossible. L’information demande à être vérifiée mais si tel est bien le cas, cela promet du sport. Et peut-être quelques batailles juridiques en perspective.

 

Dossier à suivre.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 07:44

Nous avons reçu par le biais de notre adresse électronique ce message dont on suppose qu'il a également été adressé à la rédaction du journal qu'il cite. A moins que son expéditeur, dont nous avons enlevé le nom, ait réellement pensé qu'Aix Hebdo était une émanation de l'Essor Savoyard !

 


 

Bonjour,

 

Lundi 20/11/2010, je suis allé le matin à l'agence de l'Essor d'Aix les Bains pour venir retirer une place pour le spectacle de "plus si affinités" en échange d'un coupon imprimé dans le journal. La personne qui m'a reçu à l'agence m'a dit qu'elle donnerait les billets l'après midi. Je lui ai demandé à partir de quelle heure elle les donnerait et elle m'a répondu à partir de 14 heure. A 13h55, je me suis présenté pour retirer mon billet. Et là, cette même personne m'a dit que tous les billets ont tous été distribués entre 13h et 13h15. Ce n'est pas la 1ère fois que je me fais avoir. Comment sont distribués les billets? Entre vous, à la tête du client, ou à vos amis? Si c'est le cas, ne mettez plus dans le journal de places à retirer dans votre agence.

 

J'achète tous les vendredi votre journal et je suis profondément déçu car si votre journal vit, c'est grace à moi et à tous les lecteurs qui achete l'essor et non aux gens qui n'achètent pas votre journal et qui bénéficient des billets parce qu'ils connaissent une personne de chez vous.

 

Salutations

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 12:21

Communiqué du presse du Comité Anti-JO du 1er décembre 2010

Cliquez sur l'image pour télécharger le document au format PDF (262 Ko)


CAO-Communique01122010.jpg

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 07:45

Les problèmes de circulation font partie des éléments incontournables évoqués par les riverains lors des réunions de quartier. Celles du millésime 2010 n’ont pas dérogé à cette règle. A l’occasion de la dernière réunion, le 29 novembre à l’école de Lafin, les problèmes de la montée de Saint-Innocent ont été plusieurs fois remis sur le tapis.

 

 

UNE SITUATION COMPLIQUÉE VOIR INEXTRICABLE


MonteeCotefort.jpgIl faut dire que cette partie de la route cumule les sources de problèmes. C’est une route départementale (D991) qui relie le bassin aixois à Saint-Innocent, mais aussi à la Chautagne, Culoz, Seyssel … etc. C’est aussi un axe de transit vers Ambérieu et Bourg-en-Bresse. Le trafic y est donc important. C’est aussi un axe très fréquenté par les cyclistes. A priori pas trop de problèmes à la descente, quand leur vitesse leur permet de s’insérer sans trop de difficultés dans la circulation. Même si celle-ci se fait bien souvent à des vitesses excédant les 50 km/h autorisés. A la montée, plutôt raide, c’est une toute autre histoire. D’autant plus que la voie est étroite, tout  particulièrement à hauteur du ancien hameau de Côtefort, après le rond-point qui dessert le lotissement récent du même nom. Sur plusieurs dizaines de mètres, la route est effet quasiment contrainte entre des maisons ou des murs de soutènement des propriétés riveraines. Et pour couronner le tout, la zone est pleine urbanisation, avec plusieurs programmes immobiliers en cours sur le secteur même ou à proximité immédiate. Autant de logements qui vont augmenter la population et donc augmenter le trafic automobile.

 

 

Et, histoire de corser encore un peu l’affaire, la gestion de cette zone est du ressort de deux collectivités. Le conseil général pour ce qui concerne la partie au-dessus du rond-point de Côtefort, et la ville d’Aix-les-Bains pour la partie située en aval. Or les objectifs mais aussi les contraintes de ces deux collectivités ne se rejoignent pas forcément. Quand ils ne sont pas tout simplement contradictoires. Par exemple si le conseil général a pour quasi obligation de maintenir un axe routier important sur cette voie, la ville d’Aix-les-Bains, pour répondre aux attentes des riverains, viserait plutôt à essayer d’y réduire le trafic, ou a minima de le pacifier. D’après les responsables des services techniques municipaux d’Aix-les-Bains, la ville et le conseil général travailleraient cependant ensemble pour essayer de trouver des solutions. On leur souhaite bien du courage car le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation est compliquée à gérer, voire inextricable.

 

 

OÙ L’ON REPARLE DE LA VOIE SARDE ET DU CHEMIN AU FIL DE L’EAU


Quand on parle de la montée de Saint-Innocent et de cyclistes, on reparle inévitablement du projet de réouverture de l’ancienne voie sarde. Laquelle longe le flanc ouest de la colline de Corsuet depuis le bas de la côte. L’idée, évoquée depuis déjà plusieurs années, serait de rouvrir cette voie en la dédiant aux circulations douces (piétons et vélos).

 

 

VoieSarde.jpgPour le député-maire Dominique Dord, ce projet, porté entre autres par l’association ADRILAC, se heurte à un problème de fond : l’ancien chemin est situé sur des propriétés aujourd’hui privées. Nous invitons vivement les personnes intéressées par ce sujet à consulter le site internet d’ADRILAC à la catégorie Les Chemins. Mais aussi et surtout à prendre connaissance du dossier constitué par Louis Tissot, accessible toujours sur le site internet d’ADRILAC (cliquez ici pour un accès direct – format PDF 862 Ko). Pour ce qui est du problème posé par les propriétés privées, il ne nous semble guère insurmontable. Après tout sur les bords du lac, la collectivité a bien su se donner les moyens d’exproprier plusieurs propriétaires privés pour permettre la réalisation de logements dont un très grand nombre, au vu de leur prix de vente, peuvent difficilement être considérés comme répondant à une quelconque utilité publique. Alors s’il est possible d’exproprier des gens pour construire des logements hors de prix, ça ne doit pas être si compliqué que ça d’exproprier quelques personnes d’une toute petite partie de leurs terrains pour y faire passer une piste cyclable.

 

Pour autant, cette piste cyclable ne réglerait pas tout. Et notamment pas les problèmes d’intensité du trafic automobile et de vitesse excessive dans le secteur de Côtefort. Tout comme elle ne réglerait pas le problème d’une liaison cyclable entre Aix-les-Bains et la plage de la pointe de l’Ardre. Notamment pour les familles avec des enfants, mais aussi d’une façon plus générale pour tous les cyclistes occasionnels. Car si la montée et la descente sur le tracé de l’ancienne voie sarde pourraient se faire en toute sécurité, il en irait tout autrement pour rejoindre la pointe de l’Ardre depuis le sommet de Côtefort. Les aménagements le long du boulevard Gaston Mollex sont en effet très loin d’être à la hauteur, puisqu’ils se résument en gros à une bande cyclable de chaque côté de la route, simplement séparée par de la peinture au sol. Largement de quoi décourager la plupart des cyclistes occasionnels, peu enclins à emprunter sur plus de 1,5 km une route très fréquentée ne leur offrant aucune réelle protection.

 

Voila qui relance donc le débat sur le projet de chemin au fil de l’eau, devant relier Mémard à la pointe de l’Ardre le long des berges, avec une partie sur pilotis. Ce projet, également défendu par ADRILAC, ne prévoit pas une accessibilité du chemin aux vélos. Une situation jugée discriminatoire par les cyclotouristes, qui ont fait part de leur intention de porter l’affaire devant la justice afin d’obtenir gain de cause. L’avant-projet, dévoilé pour la première fois au public par la CALB le 19 novembre dernier, est d’ailleurs loin de faire l’unanimité, notamment à cause de son corridor de palissades sur les 300 premiers mètres au départ de Mémard. Un corridor que certains ont d’ores et déjà baptisé la nouvelle tranchée des baïonnettes. Au-delà de ces différents, on ne peut que regretter que, une nouvelle fois, le projet ait été monté sans réelle concertation. Et notamment sans que soient vraiment étudiées d’autres solutions alternatives ou complémentaires. Comme par exemple le percement d’un tunnel ferroviaire entre la baie de Grésine et celle de Mémard, qui permettrait de récupérer l’emprise de la voie ferrée sur cette partie des bords du lac pour y faire des voies piétonnes et cyclables. Le projet est certes plus coûteux, mais il est aussi plus ambitieux, et constitue sans doute une bien meilleure solution à plus long terme. Il est hélas aussi de moins en moins envisageable, au fur et à mesure que le secteur s’urbanise (notamment à l’ouest de la montée de Saint-Innocent). Il y a également l’idée d’un cheminement en passerelle le long de la voie ferrée. Solution déjà employée par d’autres communes françaises. Deux idées présentées par des personnes présentes dans le public le 19 novembre dernier, avec conviction et force arguments convaincants. Alors pourquoi la CALB les a-t-elle écartées d’emblée ?

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 07:44

Le foyer d'animation du quartier de la Liberté tiendra son assemblée générale annuelle vendredi 3 décembre à partir de 20h30 au mini-club, 14 avenue de la Liberté.

 

Plus d'infos sur le foyer et ses actions sur son site internet.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 07:45

BelvedereChambotte.jpgIl y a un peu plus de deux ans, la CALB (communauté d’agglomération du lac du Bourget) et la CCCA (communauté de communes du canton d’Albens) s’associaient pour racheter l’ancien restaurant du belvédère de la Chambotte. Jeudi 18 novembre, un avant-projet d’aménagement était présenté en séance du conseil de la CCCA.

 

Depuis 2008 que les deux collectivités sont propriétaires des lieux, ceux-ci sont accessibles au public pendant la saison estivale. Un délégataire a en effet partiellement repris l’activité en proposant un service de bar et de petite restauration. Une solution d’attente que les élus espèrent bien ne pas voir perdurer au-delà de 2011. Sur le papier, l’avant-projet présenté au conseil de la CCCA est assez séduisant. Outre le fait qu’il permettrait le retour d’un véritable restaurant, qui n’aurait sans doute aucun mal à trouver sa clientèle compte tenu de la vue exceptionnelle du site, il permettrait également un accès aux personnes handicapées. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Et surtout, une future terrasse panoramique située légèrement en contrebas du restaurant verrait le jour. Elle serait accessible directement depuis l’extérieur, donc sans obligation de consommer. Une grande nouveauté qui, si elle était effectivement confirmée, permettrait de rendre ce site réellement public.

 

Pour autant le projet ne fait pas l’unanimité au sein de l’assemblée de la CCCA. Les élus de La Biolle, en s’abstenant ou en votant contre, ont manifesté leur opposition. Pour eux, il est encore trop tôt pour s’engager sur la voie d’un tel projet. Et ils regrettent une concertation insuffisante avec la population. Ils rappellent également qu’un recours au tribunal administratif est toujours en cours d’examen par le tribunal administratif de Grenoble. Ce recours concerne l’implication de la CALB dans l’acquisition du site, situé en dehors de son territoire géographique. Rappelons que sur le 1,2 millions versés, les ¾ soit 900.000 euros proviennent des finances de la CALB, le ¼ restant soit 300.000 euros provenant des finances de la CCCA. Ou plus exactement devant provenir des finances de la CCCA car si apparemment ce montant a bien été budgété, il n’a pas encore été réellement payé. Et comme la santé financière de la CCCA n’est pas vraiment excellente, cela pourrait poser problème. Les élus de la Biolle arguent également que le choix de réimplanter un restaurant n’est pas étayé par des études démontrant que ce serait la meilleure solution pour les contribuables. Et ils voudraient que d’autres solutions soient également envisagées et étudiées. Comme par exemple celle d’un simple aménagement de type « point de vue », bien moins onéreux, et donc bien moins risqué pour les collectivités.

 

Il n’en demeure pas moins que les élus de La Biolle se sont retrouvés bien esseulés pour défendre leur position. La suite au prochain épisode, c'est-à-dire au prochain conseil de la CALB ?

 

 

 

LE MOT DE LA FIN

On rappelle que, tout comme les séances des conseils municipaux, celles des conseils de la CALB et de la CCCA sont publiques. Mais pour que le public puisse se rendre à ses séances, encore faudrait-il qu’il soit informé de leurs dates. Dans ce domaine, la CCCA et la CALB se rejoignent : pas la moindre trace d’un calendrier des séances sur leur site internet. La CCCA fait cependant un peu moins pire que sa consœur en proposant au moins le téléchargement en ligne des comptes-rendus des séances. Du côté de la CALB c’est en revanche le silence radio complet.

 

Est-il donc si difficile aux présidents de ces deux collectivités de copier les bonnes pratiques de leur homologue de Chambéry Métropole ? Sur le site de cette collectivité, les internautes peuvent en effet trouver toutes les infos sur son fonctionnement, ses actions … etc. Y compris l’agenda des séances publiques. De là à dire que les séances de la CCCA et de la CALB sont publiques mais que leurs responsables s'empressent de ne surtout rien faire pour que le public puisse y être présent, il y a un pas que nous n'hésitons pas à franchir.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 07:44

PeintureMontillo.jpgL'artiste peintre contemporain Pierre Montillo exposera ses oeuvres du 2 au 15 décembre à la chapelle de Vaugelas à Chambéry. Contact au 06 86 81 05 86.

 

Lien vers  le site internet de Pierre Montillo.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 07:45

BanqueAlimentaire1.jpgLe week-end dernier, la banque alimentaire organisait partout en France des collectes d’aliments. Des aliments partagés ensuite entre plusieurs milliers d’associations et d’organismes sociaux qui accompagnent les personnes en situation de précarité (pour en savoir plus, cliquez ici).

 

En voyant les bénévoles de la banque alimentaire aux entrées des supermarchés aixois, il nous est venu cette idée un peu folle : imaginons un instant que ce jour là, les quelques 20 millions de foyers français aillent tous faire leurs courses. Imaginons qu’ils décident tous de faire un geste, en donnant un peu de leurs courses à la banque alimentaire. Imaginons que le montant de leur don soit chacun de 8 euros. C’est à la fois peu et beaucoup. Et bien, si tout ceci s’était réalisé samedi dernier, la banque alimentaire aurait récolté l’équivalent de 160 millions d’euros de dons en nourriture. Soit 16 millions d’euros de moins que le prix du nouveau super joujou des airs que le président de la république s’est offert. On veut bien évidemment parler de son Airbus A330 dont la facture d’achat et d’aménagement s’élève, excusez du peu, à 176 millions d’euros. Sans parler des 49 millions d’euros de maintenance pour les 3 premières années, puis des 10 millions d’euros de maintenance annuelle ensuite.

 

Tout ça pour combien de déplacements par an ? La personne du président de la république est-elle à ce point importante qu’elle ne puisse point prendre les vols réguliers comme (presque) tout un chacun ? Il parait que le nouvel avion permet d’embarquer deux fois plus de passagers que l’ancien. La belle affaire : son heure de vol à 20.000 euros coûte aussi deux fois plus cher. Il n’y a donc aucune économie à attendre. Quant au rayon d’action plus élevée, il parait qu’il doit permettre d’économiser sur les frais d’escale. Mais combien faudra-t-il d’escales économisées avant de rembourser la gigantesque facture de ce caprice ?

 

Démagogique notre article ? Parlez-en donc aux suédois ! Eux dont les ministres n’ont que très rarement le droit à circuler dans des voitures de fonction.

 

 

Mais revenons-en à la banque alimentaire, avec ce petit comparatif « amusant » tout en images …

 

1BanqueAlimentaireAvion.jpg = 160 millions de kilos de BanqueAlimentaireSucre.jpg

 

1BanqueAlimentaireAvion.jpg =220 millions de litres de BanqueAlimentaireLait.jpg

1BanqueAlimentaireAvion.jpg =135 millions de kilos de BanqueAlimentaireCoquillettes.jpg

1BanqueAlimentaireAvion.jpg =18 millions de kilos de BanqueAlimentaireJambon.jpg

 

Estimations faites sur la base des prix au kilo ou au litre des produits "discount".

 

Dans un autre registre, le nouveau joujou sarkozien c'est aussi l'équivalent de la construction de 90.000 m² de logements sociaux. Ou encore l'équivalent du coût total de 18 millions de repas servis dans les cantines scolaires d'Aix les Bains (soit plus de 150 années scolaires de repas).

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 07:44

Medor-0003.jpg

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 07:45

BouchonViviers-1.jpgLe secteur de Terre Nue, au Viviers du Lac, est « traditionnellement » un secteur où ça bouchonne. S’y croisent en effet les automobilistes venant ou allant à Chambéry, et ceux se rendant ou revenant de Technolac. Mais avec les travaux actuellement en cours sur la D17, les petits bouchons du matin prennent en ce moment des allures d’embouteillage digne d’une grande ville.

 

La D17, c’est cette petite route qui longe la voie ferrée et qui permet, depuis le passage à niveau de la gare du Viviers, de rejoindre directement le rond-point de l’aéroport. Avec sa fermeture temporaire pour travaux, les nombreux automobilistes qui l’empruntent habituellement chaque matin se trouvent redirigés sur le rond-point des 4 chemins à Terre Nue. Ce faisant, ils « coupent » à ce rond-point le passage des automobilistes venant des bords du lac. Résultat, dès 7 heures 30, il faut déjà bien 10 bonnes minutes de patience pour passer le secteur en arrivant d’Aix les Bains. Et le temps d’attente atteint rapidement 15 voire 20 minutes un peu plus tard.

 

De quoi agacer pas mal de conducteurs, dont un bon nombre n’hésite pas à couper par une petit rue qui permet de rejoindre la route desservant de Tresserve, peu avant le belvédère de la Grande Molière. Petit détail, la petite rue en question est en sens interdit. Mais cela ne semble guère en gêner plus d’un !

 

Bon, tout devrait à peu près rentrer dans l’ordre à la fin de la semaine avec la fin des travaux. Mais la situation du moment est l’occasion de reposer une double question : pourquoi les grands travaux routiers réalisés récemment entre le Lido et Terre Nue n’intégraient-ils aucun aménagement spécifique pour les bus et les cars (afin de leur éviter les bouchons) ? Et pourquoi diable les gens ne covoiturent-ils pas plus ?

 

BouchonViviers-2.jpgUne partie du bouchon vue du belvédère de la Grande Molière (cliquez sur la photo pour l'agrandir)

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