Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 07:44

Aujourd’hui, c’est la saint Renaud, bonne fête à tous les Renaud donc ! On connaît deux origines différentes pour Saint Renaud, entre lesquelles les hagiographes n’arrivent pas à trancher.

D’après certains, Renaud (ou Régnault) fut d'abord chanoine régulier à Soissons, puis disciple de Robert d'Arbrissel, et choisit la vie érémitique. Il se sanctifia  dans la forêt de Craon en Mayenne puis dans celle de Mélinais près de La Flèche.

D’après d’autres, Renaud était un cousin au 3ème degré de Judas. C’est avec l’aide de ces deux lascars que les romains purent s’emparer de Jésus, Renaud ayant convaincu ces derniers du bien-fondé de l’installation d’un système de vidéosurveillance dans les rues de Jérusalem, et même dans les jardins de Gethsémani (car Renaud était un excellent VRP de la sécurité).

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 09:01

En marketing politique, il faut sans arrêt en faire plus pour arriver à vendre un candidat et les salades qui vont avec. L’ennui, c’est que cette stratégie du toujours plus revient souvent à foncer droit dans le mur, de préférence en klaxonnant pour bien se faire remarquer. Car à force de multiplier les belles promesses sans lendemain, il arrive forcément un jour où quelqu’un vous demande des comptes. Et il est alors bien difficile de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. C’est ce qui vient d’arriver à Dord et à sa « ville d’avance ».

En 2008, pour se faire réélire à la mairie d’Aix les Bains, Dord et son équipe de communicants appliquent tous les « bons » préceptes du marketing politique. Règle n°1 : des promesses qui viennent surenchérir sur de précédentes promesses qui n’ont pas été tenues. C’est le cas pour Dord par exemple avec ses « 500 étudiants à Aix en 2005 » (promesse de 2001 non tenue), qui se transforme en 2008 en « 1.000 étudiants à Aix en 2014 ». Règle n° 2 : chasser les anciennes promesses non tenues avec de nouvelles. Par exemple le rétablissement de l’équilibre financier des thermes d’ici à 2012. Equilibre qui aurait du revenir de lui-même depuis longtemps si la promesse de Dord de 2001 (40.000 curistes à Aix en 2005) avait été tenue. Règle n°3 : emballer le tout dans un joli paquet cadeau, à savoir un slogan. Qui doit être court pour bien accrocher l’esprit des électeurs. Règle n°4 : occuper le terrain, harponner les électeurs, marteler le message. Et c’est ainsi que la ville d’Aix les Bains s’est trouvée, le temps d’une campagne électorale, submergée sous le slogan « une ville d’avance ».

Impossible alors d’y échapper. Il est partout. Sur les tracts que Dord fait distribuer. Sur son programme électoral. Sur ses affiches. Y compris celles qu’il fait apposer de façon illégale. En vitrine de son local de campagne. Et jusque sur les bulletins de vote, histoire de poursuive l’électeur jusque dans l’isoloir. Car il faut lui insuffler l’idée qu’Aix serait, grâce à Dord bien évidemment, une ville d’avance. Ce matraquage en règle a porté ses fruits. Dord a été réélu. Mais ce demi-succès cache un vrai échec. Car à peine plus d’un tiers des électeurs aixois se sont laissés prendre. Ca fait vraiment peu en regard des efforts de séduction déployés et des moyens financiers mis en œuvre pour ce faire. Ca fait vraiment peu pour une liste qui se voulait ouverte et représentative de tous les aixois. Ca fait vraiment peu pour un maire qui prétendait avoir fait de « sa » ville une ville d’avance. C’est à croire que les aixois sont bien moins naïfs qu’ils n’en ont parfois l’air.

Deux ans plus tard, qu’est devenue la « ville d’avance ». La plupart des aixois ne se posent pas la question. Une partie s’en moque. Et l’autre n’a jamais cru au slogan publicitaire de Dord. La presse locale, jusqu’alors, ne s’intéressait guère non plus à la question. Jusqu’à cette interview de rentrée politique de Dord dans l’Hebdo des Savoie du 9 septembre. Vous noterez au passage que Dord est bien le seul homme politique du coin à faire chaque année sa rentrée politique dans la presse. On n’a jamais vu, entre autres, son homologue UMP et rumillien, Pierre BECHET, s’étaler ainsi dans la presse. Il faut dire que le personnage semble bien peu concerné par la mise en pratique du marketing politique, et préfère de loin l’action concrète sur le terrain. Mais revenons-en à Dord et à son interview par l’Hebdo des Savoie. Après avoir passé près de la moitié de l’interview à parler de sa personne et de sa nomination au poste de trésorier de l’UMP, Dord aborde enfin les sujets locaux. Le journaliste de l’Hebdo en profite alors pour glisser une question sur la « ville d’avance » : « Avec l’évolution que connaît Aix, le reclassement des Thermes, la fin de la maternité, peut-on toujours parler d’une ville d’avance comme votre slogan de 2008 ? ». Une question à la limite de l’impertinence, qu’un journaliste de la rédaction aixoise du DL n’oserait même pas imaginer en pensée. On ne saura jamais assez gré à l’Hebdo des Savoie d’essayer de mettre un peu d’indépendance et d’objectivité dans une presse locale aux ordres de la mairie.

A y regarder de plus près, cette question est plus vacharde qu’elle n’en n’a l’air de prime abord. Parler de reclassement des thermes, c’est plutôt gentil en un sens. Ca évite de parler de privatisation (la réalité), et ça passe aussi sous licence les emplois supprimés, la fermeture des thermes du centre ville, la fréquentation en baisse et le déficit qui se creuse. Mais enlevez la partie sur les thermes et celle sur la maternité, et vous obtenez la « vraie » question : « Avec l’évolution que connaît Aix, peut-on toujours parler d’une ville d’avance comme votre slogan de 2008 ? ». Une question qui ainsi formulée tape dur. Et tape là où ça fait mal : Aix les Bains est-elle vraiment une « ville d’avance » ? L’a-t-elle simplement été un jour depuis que Dord en a pris les rênes ?

Au vu de l’aplomb avec lequel Dord et ses colistiers nous ont martelé leur slogan tout au long de la campagne, mais aussi depuis qu’ils ont été élus, on s’attendait à une réponse dans le style « Mais oui, bien évidemment ! Au cours de mon premier mandat, j’ai réveillé la belle endormie1 et je l’ai transformé en ville d’avance. Avec ma nouvelle équipe, nous allons poursuivre dans la même voie, et même amplifier encore plus l’avance d’Aix les Bains » … etc. Et là, surprise de taille. Voila que Dord nous dit que (on cite) « la ville d’avance de 2008 n’était pas sur ces sujets là. Il était plutôt question de nouvelles technologies, d’internet disponible partout en wifi, d’administration électronique. ». Et c’est tout ! On en reste sur le cul ! En 2008, la ville d’avance (ou l’avance de la ville si vous préférez) ne portait donc que sur ces maigres sujets. Ce n’est pourtant pas l’impression que donnaient les documents de campagne et les discours de Dord au moment des élections. A l’époque, la ville d’avance était de partout : dans l’urbanisme, le logement, les thermes, l’hôpital, la santé, la sécurité, les déplacements, la démocratie, la circulation, le développement durable … etc.

Toutes ces belles affirmations n’étaient donc que du flan ! On n’en n’a jamais douté, mais quand c’est Dord lui-même qui le dit, ça prend une autre dimension.

Là où ça devient franchement rigolo, c’est quand on regarde ce qu’écrivait Dord en 2008 dans son programme électoral à propos du seul domaine (les nouvelles technologies) dans lequel il nous dit aujourd’hui que la ville était en avance à l’époque (lire ci-dessous).

AixE-Ville.jpg

Et oui, vous avez bien lu : en 2008 Aix les Bains ne tirait pas assez profit des nouvelles technologies de communication. En 2008 Aix les Bains était une « ville de retard » dans ce domaine. Et aujourd’hui, en 2010, Dord nous dit que « sa ville d’avance » de 2008 ne portait précisément que sur ce domaine où elle était donc ... en retard. La « ville d'avance en retard ». Un nouveau concept que seuls des spécialistes du marketing politique et des promesses électorales en l'air pouvaient oser inventer !

Comme nous l’écrivions en introduction de cet article, quand on est un fervent adepte du marketing politique, difficile de ne pas se prendre les pieds dans le tapis à un moment. Pour Dord, ce moment là est arrivé. Et en beauté. On espère qu’il ne s’est pas fait trop mal en tombant !


LE MOT DE LA FIN
Surveillez-bien les petites annonces du DL. Vous devriez bientôt pouvoir y lire une annonce ainsi libellée : Urgent. Rech. « ville d’avance » désespérément. Si vous avez des informations, contactez la maire d’Aix les Bains. Forte récompense.



1 Qualifier Aix les Bains de « belle endormie », c’était la précédente trouvaille marketing de Dord en 2001. Il a même réussi à faire croire aux aixois qu’il n’était pas l’inventeur de ce concept, et que c’était « les gens » qui parlaient d’Aix en ces termes.
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 07:45

C’est en octobre 2002 que la municipalité aixoise a initié sa démarche Agenda 21. Un agenda qui a pour but, on cite, « de mettre en œuvre le développement durable à travers l’application d’un programme d'actions pour le XXIème siècle, défini en concertation avec les citoyens. Notamment, il prévoit la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, la production de biens et de services durables, la protection de l'environnement ».

Cette démarche a abouti en mai 2006, avec la rédaction d’un plan d’action1, présentant, outre la démarche de l’Agenda 21, des objectifs, des actions prioritaires (et d’autres moins), ainsi que des indicateurs à mettre en place. Quatre ans et quelques mois plus tard, les compteurs de l’Agenda 21 aixois semblent être restés bloqués en mai 2006. Et pourtant, en mai 2006, l’ensemble des élus de la majorité municipale d’alors2 signait une tribune dans le magazine de la ville, où ils nous présentaient l’Agenda 21 comme « un véritable carnet de bord du développement durable, dans le dialogue et en toute transparence ». Nous sommes bientôt fin 2010 et pas la moindre information sur ce que sont devenus les objectifs et les actions de l’Agenda 21. Des objectifs ont-ils été tenus ? Lesquels ? De nouveaux objectifs ont-ils été définis ? Quelles sont les actions qui ont été menées ? Quelles sont celles qui ne l’ont pas été et pourquoi ? Autant de questions auxquelles le site de la mairie n’apporte aucune réponse. Bonjour la transparence et la dialogue !

Voici ci-dessous la page du site internet de la ville consacrée à l’Agenda 21 (copie d’écran prise le 6 septembre). Une seule page, un seul document à télécharger (celui de mai 2006) et c’est tout ! Quant aux indicateurs promis par l’Agenda 21, on n’en n’a trouvé trace nulle part. Encore des promesses en l’air ?

 

Mettre à jour la rubrique Agenda 21 sur le site internet de la ville constituait pourtant une des actions prioriaires définies par cet Agenda 21, dans le cadre de ses objectifs de « développement de le citoyenneté et de la conscience collective » (sic). Il faut croire qu’entre temps Dord et ses sbires se sont trouvées d’autres priorités.


Agenda21SiteMairie6Septembre2010.jpg

 

 

LE MOT DE LA FIN

C’est sans doute pour « lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale » que de 2001 à 2008, l’équipe Dord a conduit une politique du logement dont le logement social était quasiment absent (seulement 180 nouveaux logements sociaux revendiqués en sept ans).

 

 


1 A télécharger en cliquant ici (format PDF – 284 Ko)
2 Dont on rappelle que plusieurs d’entre eux figurent toujours dans l’actuelle majorité : Dominique Dord (actuel maire), Robert Bruyère (actuel adjoint aux affaires scolaires), Georges Buisson (actuel adjoint aux affaires social et au thermalisme médical), Corinne Casanova (actuelle adjointe au logement … et initiatrice de l’Agenda 21), Michel Frugier (actuel adjoint au tourisme), François Gruffaz (toujours conseiller municipal), Pierre-Antoine Missud (toujours conseiller municipal), Christiane Mollar (actuelle adjointe an charge de la vie associative), Annie Aimonier-Davat (toujours conseillère municipale)

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 07:44

Avant d’en venir aux dernières révélations de Dord à propos des thermes d’Aix les Bains, prenons le temps d’un petit rappel de quelques unes de ses déclarations et promesses antérieures. Car ça ne fait jamais de mal de se remémorer le passé pour mieux éclairer le présent.


Souvenons-nous ainsi qu’en 2001 Dord nous promettait de faire venir 40.000 curistes par an dès 2005. Rappelons-nous qu’en 2005, Dord parlait d’une « fréquentation prometteuse » (lire par ailleurs Thermes : la nouvelle dynamique débouche sur une fréquentation prometteuse). Laquelle fréquentation ne promettait en réalité rien d’autre que la poursuite de la dégringolade, loin des 40.000 curistes promis 4 ans plus tôt. Gardons enfin à l’esprit qu’en 2008, Dord nous promettait un retour à l’équilibre financier avant 4 ans (donc avant 2012). On vous la fait volontairement courte, mais on aurait pu, entre autres, ajouter aussi la longue liste des fois où Dord nous a annoncé le retour à l’équilibre financier pour très bientôt.

Toutes ces déclarations passées ont plusieurs points communs. Au moins deux. Le premier, c’est qu’on n’a jamais vu venir les effets qu’elles annonçaient : fréquentation jamais repartie à la hausse, et déficit se creusant un peu plus chaque année. Le deuxième, c’est qu’à chaque fois Dord nous les assénait comme des vérités incontestables, alors qu’elles se sont toutes avérées être à des années-lumière de la réalité. C’est donc non sans une certaine surprise que nous avons lu les dernières révélations de Dord à propos des thermes (lire l’Hebdo des Savoie du 9 septembre). Aurait-il mis un peu d’eau (thermale) dans son vin (de grande messe médiatique) ? Il a en tout cas perdu de sa superbe. Et les belles promesses d’antan (en emporte le vent ?) cèdent désormais le pas à des déclarations d’une prudence digne des serpents de Jésus1. Jugez par vous-même. « Sur les thermes la situation est encore peut-être un peu fragile mais les décisions qui ont été prises sont en passe de porter leurs fruits2 ». Bon, le coup des fruits, Dord nous l’a déjà fait en 2005 (lire par ailleurs Thermes : la nouvelle dynamique débouche sur une fréquentation prometteuse). Pour le reste, on ne peut pas dire qu’il se mouille. La situation est peut-être un peu fragile, des décisions qui sont en passe de porter leurs fruits. Voila qui n’engage à pas grand-chose, et qui ne nous en apprend guère plus.

Mais la suite est encore mieux. « Apparemment, on serait peut-être cette année sur une augmentation de la clientèle ». Apparemment, peut-être, que de précautions linguistiques. Dord échaudé (par ses promesses passées et envolées) craint-il l’eau froide (même thermale) ? Il faut le croire, car il ajoute pour faire bonne mesure « Il serait aussi apparemment question d’une réduction très sensible du déficit ». Apparemment et peut-être sont à l’évidence les nouveaux mots à la mode dans la communication dordienne. Mots que la prudence, mère de sûreté, recommande de doubler de l’usage du conditionnel.

A la lecture des ces belles déclarations, l’ami Coluche n’aurait sans doute pas hésité à dire que quand on en sait aussi peu, on n’a qu’à fermer sa gueule ! Pour ce qui nous concerne, on se contentera de dire que ces propos plus que prudents établissent clairement que toutes les belles promesses passées de Dord à propos des thermes n'étaient que du vent. 

 




LE MOT DE LA FIN
D’après Dord, l’hypothétique augmentation de la clientèle qu’on verra peut-être cette année serait une première depuis 25 ans. Ah bon ? Ce n’est pas ce que dit la courbe de fréquentation publiée par l’Hebdo des Savoie (décidément un journal indispensable) en février 2007. On y voit clairement qu’en 1997 et en 1999, la fréquentation était repartie deux années de suite à la hausse (+2% chaque année). C’était il y a 12 ans. Mais c’est promis juré craché par Dord (la vérité si je mens !), on n’a pas vu d’augmentation de la clientèle aux thermes depuis 25 ans !

 




1 Matthieu 10.16
2 « leur fruit » au singulier dans l’article de l’Hebdo des Savoie. A la fois coquille savoureuse et lapsus révélateur !

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:45

« Même s’il est encore trop tôt pour en apprécier les résultats, il semble que la nouvelle dynamique porte ses fruits. Au mois de mai, le nombre de curistes était en hausse de 700 et le nombre de clients « bien-être » avait doublé par rapport à la même période de l’année précédente ». C’est ce qu’on peut lire dans une parution municipale, dont un article parle des thermes nationaux et de leur nouveau directeur.

Voila un beau discours qui devrait vous rappeler les termes employés il y a quelques semaines à peine par le Dauphiné Libéré. Dont la rédaction aixoise n’hésitait pas à écrire fin août « qu’aux thermes nationaux d’Aix les Bains, on commence à recueillir quelques fruits ». Et ceci bien évidemment grâce à la nouvelle dynamique mise en place par le nouveau directeur, Philippe Plat. Le texte qui introduit cet article vient donc confirmer les propos du Dauphiné, propos auxquels on avait bien du mal à accorder du crédit. Autant pour nous. Nous nous sommes trompés. Nous faisons donc amende honorable. Enfin … presque !

Presque car, si le texte introductif de notre article est bien extrait d’un article d’une publication municipale évoquant les thermes et leur nouveau directeur, il s’agit du journal municipal d’information n°104, datant de juin 2005. Comme le temps passe … Et pourtant, déjà à cette époque, la nouvelle dynamique insufflée par le nouveau directeur de l’époque1 commençait à porter ses fruits. Des fruits qui ont rapidement du pourrir, car en fait de nouvelle dynamique, la dégringolade des thermes n’a cessé de s’accélérer : déficit se creusant d’année en année et fréquentation en chute libre, passant sous la barre des 23.000 curistes en 2009 (contre plus de 35.000 à l’arrivée de Dord).

L’histoire est un éternel recommencement. La désinformation politique aussi.

 

Ci-dessous un extrait du journal municipal de juin 2005. Avec sa fréquentation prometteuse annonciatrice de lendemains qui devaient chanter ... Petit rappel, le directeur de la publication de ce magazine n'est autre que Dominique Dord lui-même.
Thermes2005.jpg

 

 

A lire bientôt, les dernières déclarations de Dord à propos des thermes. Un grand moment !

 


1 Jean-François Michel, ex député du même bord politique que Dord, n’ayant aucune expérience du thermalisme, mais à qui il fallait bien trouver du boulot

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 07:44

Si l’on en croit les propos de Dord rapportés par le Canard Enchaîné du 8 septembre, la chambre régionale des comptes n’a jamais eu un mot sur les opérations immobilières réalisées par la ville sous la haute présidence de l’intéressé. Pas un seul mot ? Tiens, ce n’est pas exactement ce qu’il nous semblait.

Et pour vérifier nous avons relu le rapport du 19 octobre 2005 de la chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes. On y trouve pas moins de trois pages entièrement consacrées aux opérations immobilières. Pages en introduction desquelles la CRC relève non seulement des anomalies ponctuelles s’attachant chacune à une opération précise, mais aussi d’autres anomalies à caractère répétitif.

 

Trois pages (sur les douze que compte le rapport) consacrées à des anomalies ponctuelles et répétitives sur les opérations immobilières de la ville, c’est ce que Dord appelle « pas un mot ». Sacré Dédé, toujours le mot pour rire !



POUR LE FUN
Selon Dord, la chambre régionale des comptes l’a « passé au scanner ». Quel scanner ? Celui qu’il promet depuis des années aux aixois pour leur hôpital, mais dont ils n’ont pas encore vu le bout du nez ?

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:45

«  A l’image de la rue de Genève, rénovation et embellissement d’une grande artère par an (notamment dans le quartier de la Liberté, de Franklin, du Rondeau, de Saint-Simond, du Grand-Port ou du centre ville …) ». Voici mot pour mot le chantier prioritaire de Dominique Dord et de son équipe tel qu’il était libellé dans leur document de campagne de 2008.

Promesse pour le moment tenue. Au moins en partie. En 2009, c’est la place du Rondeau qui a été refaite. Sans pour autant toucher aux rues avoisinantes, dont certaines avaient (et ont encore) bien besoin d’aménagements de circulation. En 2010, ça a été le tour de l’avenue de Chambéry. Promesse tenue donc pour le quartier du Rondeau et pour le centre-ville. Reste que rien n’a été fait de tel en 2008 (ou alors ça nous a échappé). Ca va donc être chaud pour la suite du programme qui, dans les trois ans et quelques qui restent jusqu’aux prochaines élections, devra voir rénover et embellir une grande artère dans le quartier de la Liberté, dans celui de Franklin, dans Saint-Simond et dans celui du Grand-Port. Soit quatre chantiers en moins de quatre ans … à raison d’un par an. Sans parler de tous les autres, ceux que l’on devine dans les points de suspension, et dans le « notamment » du document rédigé par Dord. Des points de suspension et un « notamment » qui n’étaient là que pour tromper les électeurs, en laissant penser qu’il y aurait des aménagements ailleurs que dans les quartiers cités. Sauf que, il y six quartiers cités, qu’un mandat municipal dure six ans, et que la promesse c’était un chantier par an.

Au-delà de son caractère fallacieux, on peut aussi se demander à quoi rime cette promesse. Le Journal d’Aix les Bains ironisait récemment sur l’état de la voirie aixoise, où nids de poules (voir de plus grosses bêtes) et autres fissures fleurissent gaillardement. Un état qui, d’après les informations de nos confrères, serait essentiellement imputable à l’insuffisance des crédits accordés aux services municipaux pour assurer un entretien correct des chaussées et trottoirs de la ville. A la lueur de ces données, et à celle du constat que chacun peut faire en arpentant Aix les Bains, ces « grandes opérations de voirie » (sic), qui monopolisent donc les capacités financières de la ville en ce domaine, apparaissent comme de grandes opérations « poudre aux yeux », destinées à éblouir les aixois et les visiteurs pour éviter qu’ils regardent ailleurs. Des opérations de « prestige », que l’équipe Dord peut présenter en bombant le torse de fierté lors des réunions de quartier, mais qui dans le fond n’améliorent pas vraiment la vie quotidienne de la majorité des habitants. Ce qui semble être une des constantes de la ligne directrice de l’action municipale depuis 2001. Laquelle s’apparente plus au parcours d’un manager d’entreprise (on emploie le mot anglais à dessein) qu’à celui d’un élu chargé d’administrer une ville au service de ses habitants.

A noter que toutes ces « grandes opérations de voirie », y compris celles réalisées au cours du 1er mandat, « bénéficient » toutes d’une constante : celle de l’absence de réalisations permettant de favoriser le passage des transports en commun, de façon à les rendre plus compétitifs face aux véhicules individuels. A vrai dire, on se demande même si une réflexion a été engagée sur le sujet. Au vu du résultat, il est permis d’en douter.


A PROPOS DE L’AMENAGEMENT DU RONDEAU

Un des objectifs des aménagements réalisés place du Rondeau, sur l’avenue du Grand Port, était parait-il de sécuriser la circulation des cyclistes. Voici ce que ça donne en pratique. En arrivant du rond-point de l’hôpital, un cycliste doit abandonner la chaussée un peu avant la pharmacie pour rouler sur le trottoir, qu’il doit partager avec des piétons (y compris ceux qui montent ou descendent du bus), des voitures en stationnement, des voitures qui entrent ou sortent du petit parking de la pharmacie. Ca fait pas mal de monde à surveiller tout ça. Arrivé à hauteur du rond-point, il doit se réengager sur la chaussée, en cédant le passage aux voitures venant de sa gauche, tout en ne perdant pas de vue le passage piéton juste à sa droite, ni la circulation des véhicules sur le rond-point. Une fois ce dernier franchi, rebelote pour une nouvelle montée sur le trottoir. Heureusement cette fois-ci plus de parking ni d’arrêt de bus. Mais une dernière surprise attend le valeureux cycliste. Car il va devoir à nouveau se réengager sur la chaussée, toujours en cédant le passage, mais avec cette fois-ci un nouvel obstacle supplémentaire : un panneau publicitaire qui lui masque totalement la circulation sur l’avenue du Grand-Port !

 

Rondeau1.jpg   Rondeau2.jpg

Illustration en deux photos. A gauche, notre cycliste arrive à la fin de la bande cyclable
sur le trottoir, et doit reprendre l'avenue du Grand Port. A droite, on voit clairement que
depuis la bande cyclable, le panneau publicitaire masque la circulation. Bien pensé non ?

 

 

Les voitures, quant à elles, bénéficient d’une chaussée quasiment strictement rectiligne d’un bout à l’autre de l’aménagement. Autant vous dire que le respect de la limitation de vitesse à 30 km/ est le cadet des soucis des automobilistes. Et qu’ils ne se soucient guère plus des « rentrées » de cyclistes. A leur décharge, il faut bien reconnaître que quand ces « rentrées » s’effectuent derrière des panneaux publicitaires qui les masquent à votre vue, il est bien difficile de les voir venir. Et l’on ne vous parle ici que de voitures. Mais il ne faudrait pas oublier les très nombreux camions qui empruntent quotidiennement l’avenue du Grand Port, et donc la place du Rondeau. Vous savez, ces camions à propos desquels un candidat à la mairie en 2001 nous avait promis qu’il les ferait disparaître de la ville. Ah zut, comment s’appelait-il déjà ce candidat ? Ah oui, ça nous revient, Dominique Dord. Quel dommage qu’il n’ait pas été élu pour pouvoir mener à bien son programme …

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 07:44

Tout vient à point à qui sait attendre. Dans son interview de rentrée (lire l’Hebdo des Savoie du 9 septembre), Dord avoue être conscient de son cumul de charges et qu’il ne peut pas tout faire en même temps. Depuis le temps qu’on le dit et qu’on le répète, ça fait plaisir de voir ainsi l’intéressé confirmer nos propos.

Là où cela fait moins plaisir, c’est de voir quelles conséquences Dord entend tirer du constat qu’il fait (tardivement) aujourd’hui. On pouvait légitimement espérer qu’il renonce à l’un de ses mandats électoraux (député, maire ou président de l’agglomération). Que nenni ! Faut pas déconner tout de même, c’est que ça rapporte ces bêtes là ! Non, Dord devrait donc se contenter d’élaguer un certain nombre de postes d’administrateur, tant au plan national que local (sic). Et devrait aussi abandonner la présidence départementale de l’UMP.

Du coup, on n’est plus très sûrs de bien comprendre. Hier encore, avant qu’il ne soit nommé trésorier de l’UMP, le cumul de tous ses mandats et des toutes ses fonctions ne posait aucun problème à Dord. Et là, brusquement, voila que ça coince. Etre trésorier de l’UMP est donc une fonction si chronophage que cela, pour qu’elle justifie à elle seule que Dord doive abandonner plusieurs autres fonctions dont il s’accommodait fort bien jusqu’alors ?

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre. Comme le dit Dord lui-même, sa nouvelle fonction de trésorier de l’UMP n’est en rien reliée aux dossiers locaux aixois. Pourtant, c’est bien cette nouvelle mission qu’il a choisi de privilégier, en renonçant à d’autres, qu’il nous présentait pourtant jusqu’à ce jour comme étant d’intérêt public. Entre servir fidèlement son parti et le reste, Dord a donc choisi.

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 14:26

Nous attirons votre attention sur un article mis en ligne par le site Le Canard Social. A lire de toute urgence pour voir comment nos ministres disent la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité.

« La France n’a pris aucune mesure spécifique à l’encontre des Roms », a déclaré Eric Besson le jour même de l’adoption de la résolution du parlement européen demandant à la France de « suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms ». Les documents publiés par Le Canard Social montrent très exactement le contraire. Et ce sont des circulaires émanant du ministère de l’intérieur, celui d’Eric Besson précisément. Ce dernier a affirmé ce matin (toujours avec autant de sincérité), qu’il n’était pas au courant de l’existence de ces circulaires (notamment celle du 5 août).

Pas au courant ? Il est ministre de l’intérieur ou il faut juste du tourisme grassement rémunéré dans le ministère de la place Beauvau ?


A lire sur le site Le Canard Social :

Circulaires : l’épine dans le pied

Expulsions de Roms, un « mode d’emploi » explicite

 

Roms.jpg

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 12:15

lascaux.jpgC’est le 12 septembre 1940 que, pour la première fois depuis fort longtemps, des êtres humains ont posé leurs regards sur les peintures rupestres qui ornent les parois de la grotte de Lascaux. A l’occasion du 70ème anniversaire de cette découverte, le président de la République accompagné de son épouse, du ministre de la culture et quelques autres personnalités triées sur le volet ont eu le droit à une visite privée du lieu, fermé au public depuis 19631. L’occasion de quelques petites leçons d’histoire.

La première leçon, c’est que l’expression jeter de la confiture aux cochons a encore tout son sens dans notre monde d’aujourd’hui. Car faire visiter ce fleuron du patrimoine de l’humanité à un homme que ne jure que par le bling-blig, les Rolex, la presse people, la télé et Disneyland, c’est vraiment en faire un piètre usage. Comme par un fait exprès, Sarkozy a cru bon d’étaler sa science en parlant de « braves néandertaliens ». Manque de pot pour lui, ce ne sont pas des néandertaliens, mais des hommes de Cro-Magnon qui sont les auteurs des fresques2. La culture, c’est comme la confiture, plus on l’étale, moins il y en a !

La deuxième leçon, c’est que les privilèges n’ont pas été abolis en 1789. Et que, comme toujours, ce sont aux puissants qu’on accorde ce que l’on refuse au « tout-venant ». Et pour le prix du déplacement présidentiel en Dordogne (700 gendarmes mobilisés nous apprend Le Point sur son site internet), on aurait sûrement pu organiser le même voyage pour une centaine de familles modestes3, qui n’ont pas les moyens de faire du tourisme, ni même ceux de se cultiver au quotidien. Mais il faut bien réserver les privilèges … aux privilégiés !

La troisième leçon, c’est qu’il faut se souvenir que ces fresques sont l’œuvre de descendants d’émigrés venus d’Afrique. A une époque où, fort heureusement pour eux, l’UMP4 n’existait pas encore, pas plus que les centres de rétention administrative, les charters de retour au pays, les expulsions ou encore les reconduites à la frontière. Il est vrai qu’en ce temps là, c’était plutôt la guerre du feu que la guerre d’Hortefeux !



1 Un fac-similé de la grotte a été réalisé. C’est cette reproduction que le commun des mortels peut visiter, et ce depuis 1983.
2 Bon d’accord, d’autres que lui pourraient faire la même erreur. Mais quand on a le privilège de pouvoir visiter un lieu comme Lascaux, la moindre des choses c’est de se documenter un peu avant, histoire de ne pas raconter des conneries !

3 Sans leur faire visiter la grotte originale, à cause des problèmes de dégradations que cela génère.

4 Encore que, allez savoir. Peut-être y avait-il déjà un mouvement intitulé Union pour une Majorité Préhistorique ...

Partager cet article
Repost0