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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 10:00
En vrac et en bref, quelques échos du dernier conseil municipal aixois (30/03).

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE BRUIT !
Lors de l'exposé du débat sur l'opération bouts de ficelle le plan de relance lancé par la mairie, l'ineffable Marina Ferrari a déploré que rien ne soit prévu pour les commerçants. Et l'adjointe au commerce de souligner par exemple "la nécessité d'une sonorisation de la ville". La nécessité de sonoriser la ville ? Pour diffuser des messages de propagande politique comme aux plus belles heures de l'occupation chinoise au Tibet ? Quoi qu'il en soit, on suggère aux habitants du centre ville de ne pas oublier de réclamer, si d'aventure cette sonorisation est mise en place, qu'un haut-parleur soit installé à proximité immédiate de l'appartement de l'adjointe au commerce. Afin qu'elle puisse elle aussi profiter pleinement des "bienfaits" de cette sonorisation. Comme si le bruit des moteurs ne suffisait pas !

MISE AUX NORMES DU CAMPING
Cherchez l'erreur ! D'un côté le maire ne cesse de clamer qu'il faut un "grand camping d'amélioration", et fait des pieds et des mains pour éradiquer celui du Sierroz, et de l'autre, le voila qui décide d'investir 33.500 euros dans la mise aux normes de ce même camping du Sierroz. Que faut-il comprendre ? Que finalement le maire renonce à son projet absurde de suppression de ce camping, ou bien qu'il raisonne à la petite semaine sans aucune vision à moyen terme ?

DES ETUDES POUR LA REFECTION DE LA TOITURE DU CENTRE DES CONGRES
Là aussi, cherchez l'erreur ! Le centre des congrès a été entièrement rénové lors du précédent mandat. Ce n'est pas le maire qui va dire le contraire : il nous en a assez rabattu les oreilles. Et voila que maintenant il faudrait déjà refaire la toiture !? Aurait-on raté un épisode de l'histoire ? Enfin, rassurons-nous (si on peut dire) : pour l'instant, il ne s'agit pas de refaire la toiture, mais de lancer (et de payer !) des études en vue de la dite réfection. Montant de l'addition : 50.000 euros. Inutile donc que les conseillers d'opposition s'emploient à renvoyer le maire à ses chères études : il s'en charge tout seul !

DORD, ENCORE UNE PHRASE QUI TUE
Répliquant à Thibaut Guigue sur le sujet du règlement intérieur, Dominique Dord a eu cette nouvelle phrase mémorable : "ce n'est pas six mois, mais bien vingt ans, même plus, qui sont rattrapés car le conseil municipal d'Aix n'a jamais eu de règlement intérieur". L'air de dire "et c'est grâce à moi que ce manquement est enfin rattrapé". Tout en oubliant que sur les vingt ans de retard évoqués, huit sont de sa responsabilité pleine et entière.

PLUS DE BIO DANS LES RESTAURANTS SCOLAIRES ?
Les restaurants scolaires aixois servent un repas bio par semaine aux enfants des écoles. Robert Bruyère (tiens, il ne devait pas démissionner au bout d'un an ?), adjoint aux affaires scolaires, ne veut pas aller plus loin, en raison de difficultés d'approvisionnement. Ce à quoi Hervé Boileau, conseiller municipal Aix Avenir rétorque fort à propos : "puisque nous avons la demande, qu'est-ce qui nous empêche de créer l'offre ?". Et l'élu de poursuivre en suggérant dans lancer un appel d'offres revu et corrigé pour le marché public de la livraison des repas, lequel porte sur une durée de 4 ans à raison de 105.000 à 165.000 repas annuels.

Une idée tout sauf stupide. Qui pourrait d'ailleurs être couplée avec l'idée de créer (recréer) une cuisine centrale à Aix les Bains, chargée de préparer les repas des écoles aixoises mais aussi des autres communes de la CALB, et qui travaillerait au maximum avec des produits locaux (si tant est que Monsieur Dord veuille bien laisser quelques m² disponibles pour l'agriculture, ou lien de vouloir continuer à tout bétonner).
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 12:08
Quand la mairie s'inquiète de savoir si l'argent des subventions qu'elle vers à la MJC est bien utilisé, c'est de la bonne gestion, et une pratique aussi normale que saine. Postulat avec lequel nous sommes au demeurant assez en accord.

Quand les élus des minorités, ou même de simple citoyens, s'inquiètent de savoir si l'argent des leurs impôts locaux qu'ils versent à la municipalité est bien employé, c'est ... du harcèlement insupportable et une suspicion inacceptable.


Ainsi va la sémantique selon Dord : d'un côté un travail légitime, de l'autre une suspicion inadmissible.


On comprend mieux pourquoi le dit Dord n'a pas siégé longtemps dans les rangs de l'opposition municipale chambérienne(1) : il ne voulait sûrement pas se transformer en harceleur insupportable !



(1) Outre le fait que les sirènes de l'argent et du pouvoir sonnent bien plus fort que celle du rôle ingrat de conseiller municipal d'opposition
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 07:55
"Le mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes".



Pour ce qui concerne l'alliance entre le Modem et l'UMP à Aix, on a les deux. Aux élus la corne d'abondance, et aux électeurs les cornes ...


Mais faut-il s'en étonner ? D'après la cheftaine de file du Modem aixois, Marina Ferrari, cette alliance s'est faite sur un projet, et non sur de basses considérations électoralistes. Marina Ferrari qui ajoute que le Modem aixois aurait aussi bien pu s'allier à la gauche représentée par Aix Avenir, si leurs projets respectifs avaient trouvé des concordances.

Le premier hic, c'est qu'à relire les projets présentés fin 2007, au moment où le Modem et l'UMP ont conclu leur alliance, on trouve bien plus de convergences entre le projet d'Aix Avenir et celui du Modem, qu'entre celui de l'UMP (qui n'en n'avait d'ailleurs pas vraiment) et celui du Modem.

Le second hic, c'est que le Modem aixois n'a même pas pris la peine de rencontrer les représentants d'Aix Avenir pour évoquer ensemble leurs projets respectifs. Difficile de savoir si les dits projets convergent, si on ne prend pas le temps d'en discuter.

Patrick Mignola, ex-président du Modem de Savoie avait lui au moins le mérite de l'honnêteté. La stratégie du Modem 73 pour les municipales 2008 était claire : avoir des élus ... quel que soit le "prix" à payer.
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:16

Voila ce qui arrive quand l'ordre du jour d'une séance du conseil municipal est trop chargé : à la longue, les élus sont moins attentifs, et avec eux le public et la presse. Résultat inévitable, les derniers points traités le sont dans une demi-somnolence, et avec un intérêt comme qui dirait légèrement sur le déclin.

Il arrive même que certains points passent totalement inaperçus. Ou soient expédiés en deux coups de cuillères à pot. C'est d'ailleurs pour ça que la plupart du temps, les points qui dérangent la majorité en place sont relégués en fin de conseil. Une pratique qui n'est, hélas, pas l'apanage de la municipalité aixoise.

C'est donc probablement ce qui s'est passé lors de la séance du 30 mars. Parmi les derniers points examinés figurait en effet une demande du groupe Aix Avenir, visant à faire appel au référendum d'initiative locale pour savoir si les aixois préféreraient que l'on change les horodateurs de la ville ou que l'on déménage la bibliothèque au 3ème étage des anciens thermes, tout en la modernisant.

Une suggestion fort pertinente, puisque ces deux projets ont des budgets sensiblement égaux, tous deux de l'ordre du million d'euros. La pertinence de la suggestion est d'ailleurs renforcée par le fait que le projet concernant la bibliothèque est (était ?) une promesse de campagne de l'équipe Dord, qui l'avait même fait figurer en 22ème position sur sa liste de « chantiers prioritaires ».

Et bien, malgré l'heure tardive de son examen, et malgré les esprits déjà un peu endormis, la pertinence de cette suggestion n'a pas échappé au maire ni à sa majorité, qui l'ont accueilli avec force approbation, la trouvant excellente. Et c'est ainsi que le conseil municipal, dans une belle unanimité, a voté favorablement ce point. Un référendum d'initiative locale sera donc organisé en juin prochain (en même temps que les élections européennes histoire de ne pas engendrer de frais d'organisation trop élevés), et ce sont les aixois qui trancheront la question.

Qui a dit qu'à Aix les Bains le conseil municipal ne sert à rien, que les minorités n'ont pas la parole, et que la démocratie participative n'y est qu'un concept très flou ?






Note aux benêts
Une bonne partie de ce qui précède est bien évidemment faux, et sûrement pas sans rapport avec la date du jour (1er avril). Et pourtant, c'est bel et bien vrai que le remplacement des horodateurs et la transformation de la bibliothèque en médiathèque couteraient à peu près le même prix aux aixois. Tout comme il est vrai que le projet concernant la bibliothèque est (était ?) le chantier prioritaire de la liste Dord, alors que les membres de cette même liste n'ont jamais parlé de dépenser un million d'euros pour changer des horodateurs lors de la campagne électorale de 2008.

Et si le groupe Aix Avenir n'a pas appelé la municipalité à recourir au référendum local, c'est simplement parce que lors de cette séance du conseil, elle n'avait toujours par la possibilité de soumettre des « questions diverses » non inscrites à l'ordre du jour. Et pour cause, le règlement intérieur qui doit permettre aux élus d'exercer ce droit légitime n'était toujours pas adopté, plus d'un an après l'installation du conseil, alors que la loi impose de le faire dans les six mois qui suivent cette installation.


Pour ce qui est d'un référendum local et de la démocratie participative, il faudra encore prendre votre mal en patience.


Réveillez-vous habitants d'Aix les Bains ! Il est plus que temps d'apprendre à démasquer les gros poissons qui se sont fait une spécialité de la pêche aux voix

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 07:56

« Si vous ne cumulez pas les mandats, vous ne pouvez pas être au fait de tout ». C'est ce que déclare Dominique Dord dans une interview à l'Hebdo des Savoie (édition du 26 mars, page 5). Il est vrai qu'en matière de cumul de mandats et de fonctions, le député-maire aixois, président de la CALB, et de plein d'autres choses, en connait un rayon.

Faut-il pour autant accord du crédit à cet avis de « spécialiste » de la question ?

C'est un peu difficile. D'abord parce qu'il est juge et partie, ce qui n'est jamais bon.

Ensuite parce que les « arguments » exposés par Dord à l'appui de cette affirmation semblent bien peu solides. Par exemple quand il explique que pendant qu'il est à Paris (le mardi et le mercredi) pour ses fonctions à l'Assemblée Nationale, il continue de gérer les affaires aixoises en étant en relation permanente par téléphone et par internet.

On imagine mal un député, quel qu'il soit, traiter par téléphone ou par internet des affaires de sa commune tout en siégeant à une séance de l'assemblée, ou en participant à une réunion de commission. Ou alors c'est qu'il fait bien peu de cas des affaires nationales dont il est censé s'occuper pendant ce temps !

Il faut en tout cas espérer que notre belle jeunesse ne s'avisera pas de lire cette interview de Dominique Dord. Sinon, ça risque de grincer des dents dans les établissements scolaires, quand les élèves expliqueront à leurs professeurs qu'ils peuvent en même temps suivre le cours et téléphoner à un copain tout en surfant sur internet pour savoir où sortir ce week-end !

Quant à l'affirmation de Dominique Dord, il convient sans doute de la rapprocher d'une déclaration antérieure (mais toute récente), faite par ses « collègues » de la CALB : « Il est trop souvent absent, et il ne connaît pas les dossiers(1) ». C'est ce qui s'appelle être descendu en plein vol. Ou encore pulvérisé par les faits.

Mais hélas, le non cumul des mandats, c'est comme le scrutin proportionnel : cela va à l'encontre des intérêts partisans des deux grandes tendances politiques qui se partagent le pouvoir depuis 30 ans en France, à savoir l'UMP(2) à droite et le PS à gauche. Et ces deux là ne sont pas prêts de lâcher le morceau : la défense de leurs intérêts partisans passe sur ce point bien avant la défense de l'intérêt général.


(1) Lire par ailleurs  22/03 - CA GRONDE A LA CALB

(2) Et ses prédécesseurs. Autres noms, mais même parti.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 07:54
Parmi les nombreux points de l'ordre du jour chargé du conseil municipal du 30 mars, figure la création de la commission extra-municipale de la culture. Sa création et ... la désignation de ses membres.

Bon d'accord, d'un point de vue légal, le maire a tout pouvoir pour désigner les membres de ces commissions. Mais leur objectif n'est-il pas, a priori et du fait de leur caractère "extra-municipal", d'intégrer des membres sans lien avec les élus en place (quel que soit leur bord), ni même avec les personnels municipaux.

Il nous semble que tel devrait être le cas. La raison d'être des commissions extra-municipales nous semble devoir relever de l'intégration des citoyens à la vie de leur ville. Ce que l'on désigne aujourd'hui par l'expression "démocratie participative".

A priori, tout le monde devrait être d'accord avec ce bon principe.

Oui mais voila. On a beau éplucher consciencieusement la presse locale et le site internet de la ville, on n'a pas le souvenir d'avoir vu ces derniers semaines ni ces derniers mois un article évoquant la future création de cette commission extra-municipale de la culture. Et encore moins un article appelant les aixois à faire acte de candidature.

Voila donc une démocratie participative à laquelle les citoyens ne sont pas invités à participer ? Curieux non ?

Mais peut-être sommes-nous exagérément pessimistes. Peut-être "l'appel au peuple" sera-t-il lancé une fois la commission officiellement installée suite au conseil de ce soir. C'est ainsi que cela s'est passé pour d'autres commissions. Il devrait donc en être de même cette fois encore.

Alors si d'aventure l'envie vous prend de vouloir intégrer cette commission, sachez une chose : les commissions extra-municipales sont là pour appliquer la politique du maire. Pas pour autre chose. Et si leurs membres ont par inadvertance des velléités de s'écarter du chemin tout tracé, les élus de plus haut rang siégeant au sein des commissions se chargent de leur rappeler séance tenante.
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 07:55
Etre un maire à temps partiel ne présente pas que des inconvénients. C'est tout du moins ce que voudraient nous faire croire les cumulards de tout bord. Celles et ceux qui collectionnent les mandats électifs et autres fonctions plus ou moins honorifiques comme d'autres collectionnent les capsules de bière ou les boîtes de camembert.

Vous avez des doutes ? Nous aussi. Et pourtant ...


Certes cela fait enrager de voir un maire ne consacrer qu'un jour par semaine à sa fonction (voir le chapitre VII - Une semaine type, dans le livre commandé par Dominique Dord à Ahcène Madani en 2007).

Certes encore, cela fait enrager de voir un maire aussi souvent absent, et aussi peu au courant des dossiers (voir plus récemment les récriminations des membres de la CALB à son encontre 22/03 - CA GRONDE A LA CALB).

Certes, encore et toujours, cela fait enrager de voir des dossiers expédiés en cinq minutes et des décisions prises à la hâte parce qu'un maire est trop occupé ailleurs pour y consacrer le temps que cela mériterait.

Certes. Mais il y a au moins une contrepartie. En effet, grâce à cette présence réduite à une portion plus que congrue, la municipalité peut économiser un 7ème des pages de l'agenda du maire, en se contentant d'utiliser celles du lundi. Les pages des autres jours peuvent ainsi être utilisées à d'autres fins. C'est même un coup double : économies d'un côté, et geste pour l'environnement de l'autre, avec moins de papier utilisé !

Si ça ce n'est pas être un "maire d'avance", on veut bien manger notre chapeau !

Et si le maire et les autres élus jouaient la transparence ?
Après tout, Monsieur Dord compare la ville d'Aix les Bains à une PME de 800 personnes, dont il ne faut pas confier les rênes au premier attelage venu. On serait tenté de lui répondre que le premier attelage venu peut parfois valoir mieux qu'un attelage précédé de sa réputation mais qui brille surtout pas ses absences.

Mais on est surtout tenté de lui dire que dans bon nombre de PME, l'agenda des dirigeants est consultable par l'ensemble du personnel. Parce que c'est pratique pour travailler ensemble, organiser des réunions, prendre des rendez-vous ... etc.

Et si nos élus faisaient de même ? En partageant leurs agendas avec tout le personnel de la mairie et même, soyons fous, avec l'ensemble des habitants de la ville !




Cet article se base sur les "informations" délivrées par D.Dord dans son livre paru en 2007. Les choses ont peut-être évoluées depuis. Mais si tel est le cas, ça ne peut être qu'en pire, puisque depuis le printemps 2008, il cumule une fonction de plus : celle de président de la CALB. Soit au bas mot trois jobs à temps plein, plus toute une kyrielle d'autres fonctions annexes.
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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 07:56

« Dominique Dord est un homme pressé. Pressé par son agenda, chargé ». « Le député-maire aixois n'a pas une minute à lui ». « Les rendez-vous sont nombreux du lundi au dimanche midi ». Voila ce qu'on peut lire dans un livre publié à la gloire du premier édile aixois. Ce qui vient confirmer les propos tenus par certains membres de la CALB, se plaignant des absences de leur président et de sa méconnaissance des dossiers (lire par ailleurs  22/03 - CA GRONDE A LA CALB).

D'autant plus que le livre en question date du printemps 2007. C'est-à-dire à un moment où Dord n'était « que » député-maire d'Aix les Bains, et pas encore président de la CALB.

Ce qui ne l'empêchait pas de n'avoir déjà pas une minute à lui. Et des semaines chargées qui, nous dit l'auteur de ce livre sur commande, se suivent et se ressemblent :

- le lundi en mairie d'Aix les Bains(1)
- le mardi et le mercredi à Paris
- le jeudi partagé entre ses permanences de député UMP à Aix et à Chambéry
- le vendredi, le samedi et le dimanche matin « au service de ses concitoyens »

Comme nous ne voyons pas de raisons de mettre en doute la réalité de ce planning effectivement très chargé(2), on se pose dès lors cette question : à quel endroit de son planning le député-maire aixois a-t-il bien pu insérer sa nouvelle charge de travail de président de la CALB ? Rappelons que cette fonction est (théoriquement) une fonction à plein temps, autrement dit un bon mi-temps pour qui prétend faire des semaines de 70 heures.

Quelqu'un verrait-il un créneau de 35 heures dans ce planning déjà totalement surchargé du lundi au dimanche midi ?

Quiconque saura apporter une réponse pertinente à ces questions remportera une tringle à rideaux en vrais poils de marmotte du Revard(3) !


(1) Un seul jour par semaine consacré à sa fonction de maire ! On croit rêver, mais c'est bel et bien la réalité. Ce qui n'empêchera pas Dord de revendiquer pendant la campagne des municipales 2008 d'être maire jusqu'à la dernière minute. Une erreur de plume sans doute, il fallait lire enfin maire à la dernière minute.

(2) surtout que n'y figurent pas les autres activités du député-maire, comme celle de vice-président des TNAB, président de la fédération Rhône-Alpes thermal, président de l'UMP de Savoie, président du centre hospitalier, président de l'OTT ... etc.

(3) Les réponses reçues avant le 31/03/2009 minuit (cachet d'aspirine de la Poste faisant mal au foie) gagneront en sus un magnifique ouvrage rélié en cuir du même animal, intitulé (l'ouvrage pas l'animal !) Comment privatiser les thermes en huit ans sans avoir l'air d'y toucher.

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 15:00
"Il est trop souvent absent et il ne connait pas les dossiers". Qui s'expriment ainsi ? Les membres de la CALB. Et de qui parlent-ils en ces termes peu flatteurs ? Du président de leur collectivité, Dominique Dord. L'heure de la révolte aurait-elle sonnée au sein de cette collectivité ?

En tout cas, un qui doit boire son petit lait à l'heure qui l'est, c'est André Quay-Thévenon, ex-président de la CALB, ex-maire de Drumettaz, qui au printemps 2008 avait déclaré "le président de la CALB ne doit pas être le maire de la ville centre. Cette fonction ne laisse pas suffisamment de temps disponible à son titulaire pour assurer correctement un mandat de présidence de la CALB".

Et que dire alors d'un maire de la ville centre (Aix les Bains) qui cumulerait en plus une fonction de député, et toute une kyrielle de mandats divers et variés, soit au total de quoi l'occuper entre trois et quatre temps pleins.

Ah elle devait être jolie la chanson que Dord a chanté à ses confrères de la CALB, pour qu'ils l'élisent à la présidence ! A moins qu'ils n'aient simplement cédés aux sirènes d'une vice-présidence de ci de là. Ou peut-être étaient-ils aussi crédules qu'un enfant de deux ans.

Car ce n'est pas faute d'avoir été prévenus, avertis. Mais non, ils ont trouvé tout à fait normal que Dord organise des réunions à huis clos, avec des scrutins à blanc, jusqu'à ce que les résultats des dits scrutins lui soient favorables. Ben quoi, c'est tout ce qu'il y a de plus normal en démocratie ce genre de pratique. Même que ça s'appelle les "pressions amicales".

Tout comme ils ont trouvés normal au printemps dernier d'élire à la présidence de la CALB une personne dont ils savaient parfaitement qu'elle ne pouvait matériellement pas avoir le temps d'exercer correctement sa fonction.

Alors pourquoi cette grogne un an après ? Et pourquoi faire comme si tout ceci était une découverte, une nouveauté, alors que c'était totalement prévisible(1) ?

L'heure de la révolte aurait-elle sonnée à la CALB ? Franchement, on en doute. Et on continuera d'en douter en l'absence d'action concrète de la part des "insurgés".

Du côté des autres élus de la CALB, l'action est pourtant simple à engager et à concrétiser : une simple motion de défiance suffirait à renvoyer le président "trop souvent absent et qui ne connait pas les dossiers" à ses chères études (ou plus exactement à ses deux autres mandats qu'il a déjà bien du mal à exercer  correctement). Et pour les amateurs d'actions plus spectaculaires, pourquoi pas une démission en masse de leurs fonctions à la CALB ?

Quoi qu'il en soit, pendant que les élus se perdent une fois de plus en atermoiements,  les personnels de la CALB vont eux, sans autre choix possible, continuer à devoir faire avec. Qu'ils se rassurent, leurs collègues de la municipalité aixoise ne sont guère mieux lotis.

Il n'y a pas de mystère : on ne peut pas être au four et au moulin, comme disait Himmler en visitant la Hollande(2).



(1) Et prévu par nombre de personnes, qualifiées une fois de plus à cette occasion de "calomniateurs" ou de "revanchards".
(2) A celles et ceux qui s'offusqueraient de cet humour noir, on opposera la phrase du regretté Pierre Desproges : "Je préfère rire d'Auschwitz avec un juif que jouer au scrabble avec Klaus Barbie".

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 04:00

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Ce n'est pas que « l'information » (peut-on vraiment appeler ça une information ?) nous ait échappé. Non, on l'avait volontairement zappée histoire de ne pas verser dans ce principe de base de la communication, à savoir une information (même une information à la noix) plus un démenti (ou un commentaire) égal deux occasions de faire parler de soi.


Mais comme nos confrères du Journal d'Aix les Bains se sont fendus ces jours d'un article sur le sujet et que, par conséquent, « le mal est fait », on ne voit plus de raison de nous taire.



« L'information » en question a été publiée la semaine dernière dans les deux hebdomadaires locaux que sont l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie. Peut-être aussi dans les pages aixoises du DL. A vrai dire, on ne sait pas, ne faisant plus les poubelles depuis longtemps.

A en croire les articles en question, la très politique association de soutien à Dominique Dord, et ses adhérents, seraient les victimes d'individus malfaisants. Porte du local de l'association forcée, mais sans que rien ne soit volé, appels téléphoniques anonymes ... etc. Les responsables de l'association vont même jusqu'à évoquer des attaques de virus informatiques, comme s'il s'agissait d'attaques directement et uniquement ciblées contre l'association.

Un petit détail qui sonne aussi faux que quand Raymond Barre entonnait la Marseillaise(1). Tant il est vrai que tout un chacun, particulier, association, entreprise, collectivité, est aujourd'hui inévitablement victime d'attaques de virus informatiques. L'association aixoise n'est donc en rien une exception, encore moins une victime ciblée, malgré ce que ses responsables voudraient faire croire.


Bref, tout ceci sent à plein nez l'opération de communication montée de toutes pièces
. Un sentiment renforcé par l'étrange similitude entre les deux articles publiés par l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie. Des articles tellement proches sur la forme et sur le « fond » (peut-on vraiment parler de fond ?) que de deux choses l'une. Soit les journalistes des deux hebdomadaires s'entendent sur le dos de leurs patrons respectifs en se refilant des articles entre eux, ce qui leur permet d'économiser sur leur temps de travail. Soit l'article en question n'émane en réalité d'aucun des journalistes en question, mais directement de l'association, qui s'est chargée de sa rédaction. Une sorte de communiqué publicitaire qui ne dit pas son nom. Pratique très en vigueur sur Aix les Bains ces derniers temps ... les mauvaises habitudes sont décidément bien difficiles à perdre.

Reste maintenant à comprendre les raisons de cette opération de communication. Simplement faire parler de soi ? Ou bien allumer un contre-feu en prévision de ceux dont les flammes pourraient bien venir chatouiller les mollets de quelques membres éminents de l'association ? La meilleure défense, c'est l'attaque, comme disait on ne sait plus qui(2).

Reste aussi cette question existentielle : qui veut la peau de Roger Raberetti, président de l'association ? Personne bien évidemment, c'était juste pour le bon mot.




(1) L'ancien premier ministre réussissait tout de même l'exploit d'arriver à ne pas chanter une seule note juste de notre hymne national. Et on ne vous parle pas du rythme.
(2) Non, ce n'est pas Raymond Domenech !



SOUVENIRS, SOUVENIRS ...
Pour la petite histoire, il convient sans nul doute de se rappeler que la presse locale était restée totalement muette sur les agissements d'individus non identifiés distribuant des enveloppes anonymes dont le contenu attaquait, bien peu dignement, l'ancien maire Gratien Ferrari. Tout comme cette même presse était restée muette concernant l'attaque informatique, celle-ci bien réelle et bien ciblée, dont ont été victimes nos confrères du Journal d'Aix les Bains. Attaque qui les avaient contraints au silence pendant plusieurs jours.

Ce qui ne fait que confirmer ce que tout le monde sait déjà : la presse locale est aux ordres du pouvoir en place.

Et ce qui amène une interrogation. Vu la répétition de ce type de faits, avérés ou supposés (pour ne pas dire revendiqués), y aurait-il un ou des corbeaux à Aix les Bains ? Enfin, tant qu'on ne parfumera pas le lac à l'eau de VologneTM, ça ne restera que de la basse politique politicienne (comprenne qui pourra).


SOUVENIRS, SOUVENIRS (bis)
Au fait, une porte forcée sans que rien ne soit dérobé, ça ne vous rappelle rien ? Nous si.

Un autre organisme aixois a parait-il déjà été « victime » de ce genre de « cambriolage à blanc ». Le cabinet d'architecture CHANEAC, auteur entre autres du projet immobilier sur les terrains de la Crémaillère, aurait en effet lui aussi reçu la visite de bien mystérieux « cambrioleurs », s'étant là aussi abstenus de dérober quoi que ce soit. 

Un « non évènement » qui avait à l'époque permis d'attirer l'attention loin des vraies questions concernant la Crémaillère, comme par exemple : pourquoi la ville a-t-elle vendue les terrains en juin 2006 au prix estimé en 2001, sur la base d'une évaluation des domaines caduque depuis fin 2002 ?

Ou encore pourquoi le maire, au moment de la signature en juin 2006, a-t-il de sa seule initiative et sans l'aval du conseil municipal, accordé gratuitement des servitudes de passage sur près de 25.000 m² de terrains du domaine communal ?

Ou bien encore pourquoi les principaux éléments du projet initial, qui auraient pu expliquer en partie le prix très bas accordé, ont-ils finalement disparus ?

Ou bien encore, pour terminer sans pour autant être exhaustif, pourquoi ce projet au sein duquel les structures dédiés au thermalisme devraient être prépondérantes (contrainte imposée par le PLU), se compose-t-il d'un petit espace de balnéothérapie et d'une immense résidence de tourisme ?
SUR LA PISTE DU CRIME ...
Entre deux élections, l'association politique dont il est ici question n'a pas grand-chose à faire, et ses activités se limitent donc à l'organisation de raouts aussi mondains que dispendieux.

L'un de ces raouts se déroulant en été et en plein air, et donnant lieu à force grillage de saucisses et autres denrées carnées consommées au milieu de force discussions, on suggère aux enquêteurs d'explorer la piste de voisins incommodés tant par les fumées des barbecues que par le tapage diurne des hôtes (le bruit et les odeurs en quelque sorte).

Mais qu'attendent donc les policiers pour pratiquer des tests ADN afin de démasquer les auteurs de ces actes ? On en pratique bien pour retrouver et confondre des voleurs de scooters. Enfin quand le scooter appartient au fils d'un personnage célèbre, pas encore président au moment des faits.

Mais peut-être certains redoutent-ils que si de tels moyens d'enquête étaient employés, ils révèleraient qu'il n'y a rien à révéler, et que tout a été inventé ...







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