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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:45

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information. 

 

La revue de presse d'Aix Hebdo ? Parce que vous le valez bien !

 

SavoieMagdec2011.jpgSavoie Mag n°10 de décembre 2011

Fichtre ! Nous sommes en avril 2012, alors pourquoi diable évoquer dans cette revue de presse le magazine du Conseil Général sorti il y a quatre mois ? Parce qu’il éclaire sous un angle intéressant un récent petit évènement aixois. Le 19 mars dernier, toute une brochette d’élus inaugurait les nouveaux locaux du centre polyvalent d'action sociale (CPAS) dans le quartier du Sierroz (lire par ailleurs). Parmi eux deux députés sortants en campagne pour leur réélection en juin prochain. Dont l’un flanqué de son suppléant. Qui, en période électorale, semble être aussi attaché à aux basques de son titulaire que la merde de chien peut l’être aux semelles des promeneurs de la rue de Genève. Et alors ? Et alors, comme on peut le lire dans ce Savoie Mag n°10 de décembre 2011, le personnel du CPAS avait emménagé dans ses nouveaux locaux depuis plusieurs mois. Voila qui est extraordinaire : pendant plus de trois mois, Dord et Gaymard n’ont pas trouvé un seul moment dans leurs agendas respectifs pour venir inaugurer ces locaux. Et là soudainement, voila qu’une date se présente. Et même deux. Puisqu’une semaine avant, les deux compères avaient déjà « inauguré » des logements HLM dans lesquels les premiers locataires avaient emménagés en mars … 2011. Toute proximité de ces inaugurations bidonnées avec les entrées en campagne des intéressés n’est sûrement pas fortuite. Servir ou se servir, ce n’est plus la question …

 

 

Essor5avr2012.jpgL’Essor Savoyard du 5 avril

Négociations serrées, analyse large

L’Essor revient longuement sur les négociations, qu’il qualifie de serrées, entre Valvital et la ville, pour la vente de divers éléments de l’ancien patrimoine public cédé à la société de Bernard Riac en même temps que les thermes Chevalley l’an dernier. Une petite précision à l’intention des lecteurs de cet hebdomadaire : Valvital a racheté le patrimoine des thermes pour 3 M€ (la construction de Chevalley a couté à elle seule plus de 40 M€ il y a 15 ans seulement). Et sa clientèle pour 6 M€ (pour un chiffre d’affaire généré de l’ordre de 15 M€/an …). Au total, cela fait bien 9 M€ comme l’indique l’Essor, mais autant mettre les bons chiffres sur les bonnes choses. Et autant mettre aussi les bons mots sur les bonnes choses. Et là, une fois de plus, l’Essor s’abstient de relever que si la ville est aujourd’hui contrainte de négocier serré avec Valvital, c’est parce que la privatisation a été menée en dépit du bon sens.

L’Etat, donc nous tous citoyens français, était propriétaire de tout le patrimoine public des thermes. Parmi ce patrimoine, une partie n’était d’aucune utilité pour la poursuite de l’exploitation thermale par Valvital. Et c’est précisément cette partie que la ville doit maintenant racheter au prix fort. Alors qu’il aurait été tout a fait possible, au moment de la privatisation, de céder cette partie du patrimoine directement à la ville. Pour l’euro symbolique. « L’Etat n’a pas voulu faire ainsi » explique Dominique Dord. Mais alors ça sert à quoi d’avoir un député-maire avec des appuis au plus haut niveau de l’Etat s’il n’est même pas capable d’obtenir une chose aussi simple ?

En attendant, la situation devient ubuesque. Exemple avec les kiosques qui bordent le parc de Verdure. Jusqu’en février dernier, ils appartenaient à l’Etat. Puis leur propriété a été transférée à Valvital. Qui aujourd’hui les revend à la ville. Qui va les louer à des privés, dont un à Valvital (à un tarif d’ailleurs préférentiel d’après nos confrères du Journal d’Aix les Bains). C’est ce qui s’appelle marcher sur la tête.

 

L’Université de Savoie est-elle soluble dans le plan gouvernemental pour l’enseignement supérieur ?

A cette question, le MRS (Mouvement Région Savoie, rien à voir avec les indépendantistes savoisiens ou autres) répond oui. L’actuel président de l’université, Gilbert Angénieux, répond non pour sa part. Et argue notamment de la bonne qualité des formations proposées. Une qualité reconnue et soulignée par l’AERES (agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Il n’a pas tort. Mais pas sûr que cela suffise. Allez savoir pourquoi, mais le gouvernement et son président rêve de grandeur pour la France. Une grandeur qu’en matière universitaire, ils ne conçoivent qu’au travers de grandes universités au rayonnement international. Ce qui condamne par la force des choses les « petites » universités comme celle de Savoie. Pas assez « visibles ». Or la vision finale du gouvernement, c’est en gros de faire subsister une dizaine de mastodontes universitaires. Si les élections à venir reconduisent l’actuelle majorité aux affaires, il y a fort à craindre que les jours de l’université de Savoie en tant qu’université indépendante soient comptés. Ce qui, on l’espère, ne changera rien à la qualité des formations qu’elle continuera néanmoins à dispenser. Car, entre voir leur université promouvoir la grandeur de la France et rayonner à l’international, et recevoir une formation de qualité, on imagine que la priorité des étudiants va plutôt au second point.

 

 

LogoHDS.jpgL’Hebdo des Savoie du 5 avril

Aménagements cyclables : auto vélo-satisfaction ?

Tout va pour le mieux dans le petit monde du vélo aixois. Les représentants rhônalpins de l’AF3V (association française des véloroutes et des voies vertes) ont parait-il été subjugués par leur visite sur les rives du lac du Bourget. Il faut dire que la municipalité aixoise avait su leur concocter un programme aux petits oignons. Avec un parcours démarrant le long de l’avenue De Lattre de Tassigny pour rejoindre les bords du lac et son chemin lacustre. Lequel, faut-il le rappeler, n’est pas une piste cyclable. Et qu’il est impossible d’emprunter à vélo à la belle saison, même à faible vitesse. Il s’agirait pourtant, parait-il d’un aménagement pilote au niveau national. Bien ! Avis donc aux cyclistes qui fréquentent la rue de Genève : ils n’ont qu’à emprunter les trottoirs. Ce sera exactement pareil ! On suggère aux délégués de l’AF3V de revenir à Aix et d’y déambuler librement à vélo, sans se cantonner à un parcours préétabli. Quelques idées quand même pour les guider dans leur découverte. Les nids de poules du secteur de la gare. Les pavés glissants des ronds-points la rue de Genève. Ou encore trois parcours très « ludiques » : rejoindre le centre ville à vélo depuis Saint-Simond, Marlioz ou encore Lafin. Un vrai bonheur. Quant aux élus de la majorité municipale, ils doivent être croyants mais pas pratiquants. Combien se déplacent régulièrement à vélo sur ces aménagements qui pourtant subjuguent ? Zéro semble être un bon chiffre pour répondre à cette question.

 

Gaz de schiste : Rumilly dit oui, Aix les Bains dit ne pas être concernée ...

Il y a des infos comme celle-ci qui donnent vraiment l’impression qu’Aix les Bains, et plus particulièrement sa municipalité, se trouve sur une autre planète. Lors de leur dernière réunion, le 29 mars, les élus rumilliens se sont unanimement déclarés opposés à toute exploitation, recherche ou exploitation de gaz de schiste, y compris à titre d’expérimentation, sur le territoire de la commune et plus généralement sur l’ensemble du territoire français. Et ce après que le maire en personne, Pierre Béchet, ait rappelé les impacts irréversibles de l’exploitation des gaz de schiste sur l’environnement.

 

A Aix les Bains, il a fallu la persévérance de l’opposition, emmenée par Christian Serra, pour que les élus soient appelés à se prononcer sur un vœu sur le même sujet. Vœu qui semble n’avoir obtenu que 8 voix en sa faveur. Le maire ayant même tout fait pour éviter un vote, en ergotant sur la forme du texte proposé par Aix Avenir. Et en affirmant, sans rire, qu’Aix les Bains ne serait en rien concernée. La commune figure pourtant sur le territoire couvert par les permis d’exploration. Qui plus est, un peu de solidarité avec les communes voisines n’aurait pas fait de mal sur un tel sujet. Surtout quand dans les communes en question se dégage un consensus contre l’exploitation des gaz de schiste. Une exploitation dévastatrice pour l’environnement, ce qui ne semble guère inquiéter ce grand élu vert que Dord prétend être.

 

La solidarité de la municipalité aixoise se cantonnerait-elle à aller chercher chez les autres les impôts qu’elle ne veut pas prélever chez elle ?

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:45

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.  

 

La revue de presse d'Aix Hebdo ? Parce que vous le valez bien !

 

 

ExpansionAvril2012.jpgL’Expansion d’avril 2012

Ceux qui ont le pouvoir à Aix les Bains

Depuis que le député du coin (le notre !) a eu son quart d’heure de gloire nationale en devenant trésorier de l’UMP, le groupe Express-Roularta semble porter une attention toute particulière à Aix les Bains. On a déjà eu le droit de la part des journaux du groupe à un encart spécial consacré au « système Dord ». Cette fois-ci c’est l’Expansion qui s’y colle avec 8 pages consacrées à Ceux qui ont le pouvoir à Aix les Bains. N’ayant pas encore pu nous procurer l’opus en question, on se contente pour le moment de la pub qui s’affiche devant les étals des revendeurs de presse. Et on vous propose un petit jeu, à faire en famille, entre amis, ou encore entre collègues de travail. Parmi les 34 personnes retenues par l’Expansion, lesquelles connaissez-vous ? Sur quels visages êtes-vous capable de mettre un nom ? Pour ce qui nous concerne, bien que spectateurs attentifs de la vie aixoise depuis maintenant quatre ans, notre score n’est que de 9/34. Et encore sur les 9 en question, 4 n’ont pas vraiment de pouvoir. Pour ne pas dire aucun. Signe qu’à Aix les Bains le pouvoir s’exerce avant tout dans l’ombre, et que c’est en coulisse, à l’abri des regards, que se tirent vraiment les ficelles ? A suivre …

 

ExpansionPhotosPouvoirAix.jpg 

 

 

 

Essor29mar2012L’Essor Savoyard du 29 mars

Vidéosurveillance : l'Essor ne craint pas de ne pas s'interroger

Revenant sur le débat sur la vidéosurveillance lors du dernier conseil municipal, l'Essor écrit « C'est que l'aspect sécurité routière figure dans la délibération, de même que la régulation du trafic ». Avant d’enchainer aussitôt sur ce rappel : « La municipalité souhaite choisir un système passif, sans opérateur permanent ». Puis de préciser à ses lecteurs que les images ne seront visionnées qu’en cas d’agression ou d’incivilité. Ou plus exactement sur requête judiciaire, donc dans le cadre d’un dépôt de plainte. Arrivés à ce stade de leur lecture, tous les lecteurs de l’Essor ont du se poser la même question : comment des caméras dont personne ne visionne les images vont-elles permettre d’améliorer la sécurité routière et aider à la régulation du trafic ? Hélas pour eux, il semblerait que l’auteur de l’article ne se soit pas posé la question. Question d’ailleurs posée par une conseillère d’opposition, de façon très claire, lors du conseil de lundi dernier. Question restée là aussi sans réponse. Pour sa défense, l’Essor pourra toujours arguer qu’il a pris soin de ne pas se poser une question à laquelle ni le premier adjoint ni le maire ne veulent répondre quand on la leur pose.

 

Ceci étant, on ne voit que deux réponses possibles à la question ci-dessus.

1° la municipalité a déjà prévu le passage d’un système passif à un système actif, avec centre de visionnage des images en permanence,

2° il va y avoir du rab de flan à la cantine de la mairie pendant quelques semaines

 

 

11.897 étudiants … et nous et nous et nous !

11.897. C’est le nombre d’étudiants inscrits à l’université de Savoie pour l’année 2011-2012. Tous sites confondus : Annecy, Le Bourget du Lac et Jacob-Bellecombette (dont les habitantes portent le charmant gentilé de bellecombaises, ça ne s’invente pas). L’Essor reprend ensuite tout un tas d’autres chiffres émanants de l’université. Il y manque hélas une statistique intéressante. A savoir le nombre de ces étudiants qui résident à Aix. Dord avait promis qu’il y en aurait au moins 1.000 d’ici à la fin de ce mandat. On aurait bien aimé savoir à combien on en est.

 

 

Préparez vos chemises

« Roselyne Bachelot de passage à Aix » titre l’Essor au-dessus de sa photo de la semaine. Le 17 avril prochain, c’est François Fillon qui investira le centre des congrès, pour une soirée électorale. Il est possible que la ministre soit à nouveau du voyage en terre dordienne. Auquel cas l’Essor pourra alors titrer « Roselyne Bachelot de re-passage à Aix ». Préparez vos chemises, caleçons, mouchoirs … etc. Demain, à défaut de raser gratis, Roselyne s’occupe de votre petit linge. Remarquez, vu les frais de déplacement des ministres, on ne peut pas dire que ce sera gratis.

 

 

 

Hebdo29mars2012.jpgL’Hebdo des Savoie du 29 mars

Légende urbaine et notoriété au jasmin

Parmi les légendes urbaines entretenues à propos d’Aix les Bains, il y a celle de ses liens particuliers avec le Japon. Liens qui peuvent se résumer à l’accueil de l’équipe nationale lors de la coupe de monde de football en … 1998 (14 ans), et à la création dans la foulée d’un petit bout de jardin japonais en centre ville. Lieu au demeurant on ne peut moins adapté à la méditation, bruits de la circulation obligeant. Depuis, plus grand-chose. Pour ne pas dire plus rien. Ce que l’Hebdo traduit pudiquement par « les liens se sont un peu essoufflés ». Essoufflés à tel point que la simple visite aux thermes Chevalley d’une universitaire japonaise et de son assistante se trouve transformée en évènement de portée internationale. Puisque comme l’écrit l’Hebdo « cette venue met plus que jamais en avant la notoriété de l’établissement aixois ». Si la notoriété du thermalisme aixois est plus que jamais mise en avant par la brève visite de deux inconnues, c’est que la notoriété en question doit être tombée bien bas. Une nouvelle nippone … ni mauvaise.

 

Au fait, à votre avis, après leur passage éclair à Aix, les deux visiteuses japonaises sont reparties directement dans leur pays, ou bien elles ont pris le temps d’aller à la rencontre d’autres établissements thermaux dans d’autres stations ?

 

 

Beretti, l’enfant de la balle

L’article que l’Hebdo consacre au débat du conseil municipal de lundi dernier sur la vidéosurveillance se borne à rapporter les propos de chacun. C’est honnête. D’autant que la part accordée par le journal aux positions de l’opposition est quasi équivalente à celle qu’il accorde aux positions de la municipalité. L’Hebdo se distingue ainsi une nouvelle fois, et positivement, de son concurrent l’Essor. Reste qu’on se demande quand même comment un journal, fut-il local, s’arrange avec les contradictions qu’il publie sans même les relever à l’intention de ses lecteurs. Reprenant les propos du premier adjoint Renaud Beretti, l’Hebdo rappelle que ce dernier aurait lui aussi « préféré l’humain aux machines », mais que « l’augmentation des effectifs de la police municipale entrainerait des coûts non négligeables sur le budget dont la ville ne peut pas se permettre pour l’instant » (sic). On peut ensuite lire dans l’article que le coût de la vidéosurveillance n’est pas défini. Ce à quoi on peut ajouter, mais ça Beretti ne le dit pas, qu'il ne sera pas négligeable pour le budget.

 

Et revoila notre Beretti enfant de la balle, équilibriste, funambule, acrobate. Qui ne craint pas de faire le grand écart. D’un côté la ville n’a pas les moyens d’une augmentation d’effectifs dont on ne connaît pas le coût. Et de l’autre elle a les moyens d’installer un système de caméras … dont on ne connaît pas le coût. Pour ne pas être en reste, Dord a rejoint son premier adjoint pour un joli n° de duo. Précisant « qu’il ne fallait pas hésiter une seule seconde ». C’est vrai quoi, entre quelque chose dont on ne sait pas grand-chose et une autre chose dont on ne sait à peu près rien, pourquoi hésiter ?

 

 

Ne pas hésiter une seule seconde, mais plutôt 71.625.600 …

Vidéosurveillance encore. « Il ne fallait pas hésiter une seule seconde » a donc dit Dominique Dord. L’installation de la vidéosurveillance à Aix a fait sa première entrée officielle au conseil municipal le 18 décembre 2009. Pour une décision le 26 mars 2012. Entre les deux, 829 jours, 19.896 heures, 1.193.760 minutes. Et donc 71.625.600 secondes sans la moindre hésitation. Et pour encore moins hésiter, Dord et Beretti n’ont pas hésité (!) à commander une étude à quelques dizaines de milliers d’euros. Juste pour savoir s’il fallait ou non mettre des caméras. Prochaine étape ? On vous le donne en mille : une autre étude sur le sujet. Et encore quelques dizaines de milliers d’euros dépensés. Sans hésitation bien évidemment ! On espère que les caméras n’existent pas en plusieurs coloris. Sinon c’est sûr, les élus vont hésiter. On leur suggère le jaune cocu. La couleur devrait être parlante pour les contribuables aixois.

 

 

Le petit Thibaut fait la lecture

Lors du dernier conseil municipal, le rapport de synthèse sur la reconversion des bâtiments des anciens thermes a été lu par Thibaut Guigue. Preuve, pour l’Hebdo, du « rapprochement de ce dernier avec la majorité et son acceptation par Dominique Dord ». Preuve surtout d’un curieux fonctionnement de la démocratie. Les conseillers municipaux des minorités sont-ils une espèce à part pour être ainsi privés de lecture ? Dans le cas présent, la délibération a été adoptée à l’unanimité. On ne voit donc pas très bien en quoi le rapport correspondant n’aurait pas pu être lu par un conseiller de la liste Aix Avenir. Et quand bien même un élu ne serait pas en accord avec un point de l’ordre du jour, cela l’empêche-t-il d’en faire la lecture ? A quand le retour des bons points et des images au conseil municipal ?

 

 

Asie encore, mais Asie mineure ...

Il n’y a pas que deux quidams japonaises à venir à Aix les Bains (lire ci-dessus Légende urbaine et notoriété au jasmin). Depuis 2004, l’établissement aixois d’AREVA T&D comptait dans ses effectifs une jeune chinoise, diplômée de l’INSA. Après 8 ans à Aix, la shanghaienne d’origine va rejoindre le siège d’Alstom en région parisienne nous dit l’Hebdo. Quoi !? Et personne à la mairie n’a songé à exploiter l’info pour vanter les liens particuliers unissant la ville à la Chine ? Qui n'est pourtant pas en Asie mineure que l'on sache. Hé ho du bateau, réveillez-vous là-dedans ! Ce n’est pas le moment de s’endormir du côté du service comm’ de la mairie. C’est que le boss est en pleine campagne électorale pour sa pomme. Et un candidat en campagne, même s’il ne s’appelle pas Popaul, il ne faut pas laisser passer les bonnes occasions de le faire mousser !

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 07:44

Aix Elan est une association politique aixoise qui soutient les élus du Modem de la majorité Dord. Vous savez, ces élus non béni-oui-oui. Des béni-non-non ? Bref, Aix Elan dispose d’un blog. A l’activité épisodique et aléatoire. Mais avec une belle constance dans l’art de surtout n’émettre aucune critique à l’encontre du pouvoir local. Les perroquets arborent souvent des couleurs vives. Orange, entre autres …

 

Quelques exemples parmi les derniers articles en date.

 

AixElan8mars2012Internet.jpg

Gloire, gloire, alléluia ! Ce wifi, qui était une des « revendications » du Modem en contrepartie de son ralliement à Dord, fonctionne à plein régime. C'est-à-dire à une moyenne de 15 connexions par jour. C’est dire si ce service était attendu avec impatience par une foule aixoise en délire !

 

AixElan8mars2012Thermes.jpg

Hardi les gars, effectivement ! Encore une petite trentaine d’années à ce rythme et les thermes (ce qu’il en reste) auront retrouvé leur fréquentation de 2000, avant que Dord n’arrive aux manettes.

 

AixElan24mars2012Thermes.jpg

Et c’est tout ? Rien sur les loyers dérisoires accordés à Valvital et Peyrefitte. Rien sur les millions de dépenses que la ville va devoir faire pour rendre les lieux utilisables. Rien sur l’énormité du prix payé (1,2 M€) en regard des 2 M€ payés par Valvital pour Chevalley, établissement thermal le plus moderne d'Europe, avec plus de 30.000 m² et 3 unités de soins en parfait état de fonctionnement. Quant au rachat du parc de Verdure pour l’euro symbolique, il eut été honnête de rappeler que Valvital l’a eu pour zéro euro. Voila un « cadeau » qui ne lui coûte pas cher. Et au fait, du coup, qui est désormais propriétaire des sources thermales sises dans le parc ? Article 552 du Code Civil : la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous. Logiquement c’est donc la ville qui est propriétaire des sources. Donc de l’eau thermale. Allez, les aixois veulent bien être généreux. Et céder le droit d’usage de cette eau à Valvital pour un euro symbolique. Un euro le m3, bien évidemment. N’est-ce pas le prix payé par la SEAB pour l’eau de la source de Mémard ?

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 07:45

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.  

 

Essor22mar2012.jpgL’Essor Savoyard du 22 mars

A la Chambotte, tout va très bien Madame la marquise !

Au fil des épisodes de ce dossier de la Chambotte, tels qu’on peut les lire dans la presse locale, on a de plus en plus l’impression que la chanson du moment à la CALB, c’est « ‘Tout va très bien, Madame la marquise ». Une chanson qui sied d’ailleurs fort bien à ce dossier depuis son début. Quand en 2007 des voix faisaient valoir que la légitimité de la CALB à acheter un site hors de son territoire pourrait être contestée, « on » leur répondait « Mais non, mais non, rassurez-vous, tout va bien ». Quand un peu plus tard ces mêmes voix évoquaient la perspective d’un recours devant le tribunal administratif, « on » leur répondait encore sur un ton aussi condescendant que rassurant, « Jamais de la vie, on ne craint rien ». Quand se dessinait le début des travaux et que des voix faisaient valoir qu’il serait peut-être plus prudent d’attendre la décision du tribunal administratif, attendue sous peu, « on » les renvoyait dans les cordes, arguant cette fois que la décision serait favorable à la CALB et que tout allait très bien. Puis quand la décision est tombée, défavorable à la CALB, « on » a entendu dire que ça ne changeait rien, et que l’affaire s’arrêtait là, à un simple « détail » administratif. Ensuite quand la perspective d’un recours devant le tribunal de grande instance s’est précisée, « on » nous a dit « Pensez-donc, mais ce n’est pas grave ». Et c’est là qu’on en est aujourd’hui. Dans une interview publiée par l’Essor, Dord n’y va pas par quatre chemins. Et se veut on ne peut plus rassurant. Si le TGI annule la vente, dit-il en substance, ce la n’aura aucune conséquence financière pour la CALB. Car explique-t-il, au moment de la décision, le chantier aura été terminé et le propriétaire rétabli dans ses droits devra alors rembourser la totalité des travaux à la CALB.

 

Notez au passage qu’il y a une semaine encore, Dord affirmait que la décision du tribunal administratif ne changeait rien. Le voila qui admet aujourd’hui que, dans un avenir proche, la CALB pourrait bien ne plus se retrouver propriétaire de quoi que ce soit à la Chambotte. Si une telle situation échoie, il faut bien avouer que cela consituerait un sacré changement. Et ce d’autant plus, on le rappelle, que Dord justifie le rachat par la Chambotte par la nécessité impérieuse de sauver le site de la privatisation. Or si la vente à la CALB est annulée, le site redeviendra une propriété privée. Son sauvetage de la privatisation (sic) serait alors un fiasco total.

 

Quant à l’absence de conséquences financières pour la CALB, on trouve son président un peu trop sûr de son coup dans ses propos. Il serait sans doute avisé de se souvenir que, dans ce dossier, les juristes de la CALB (et avec eux les élus, dont Dord, qui ont avalisé le projet) se sont déjà trompés à deux reprises. La première en validant la légitimité de la CALB a racheté un site hors de son territoire. Le 8 mars dernier, le tribunal administratif de Grenoble a jugé exactement le contraire. La deuxième fois en avançant que le recours déposé devant le dit tribunal administratif ne pourrait aboutir, faute d’un intérêt à agir du requérant. Là encore, le tribunal en a jugé autrement. Alors on ne voudrait pas porter la poisse à la CALB, mais chacun connaît l’adage : jamais deux sans trois …

 

L’esplanade se refait une beauté avant Musilac

Voila une bien étrange façon de présenter les petits travaux en cours sur l’esplanade du lac. A savoir le remplacement des barrières et la remise en état de la pelouse. Des travaux parait-il sans lien avec Musilac, précise l’Essor, reprenant les propose de Claudie Fraysse, conseillère municipale en charge des l’animation, des spectacles et des festivals. Donc, si on comprend bien, pour évoquer des travaux sans lien avec le festival Musilac, l’Essor est précisément allé chercher l’élue en charge … des festivals. Et non celle en charge des travaux. Logique non ?

 

Mais regardons d’un peu plus près la nature des travaux en question. Tout d’abord la réfection de la pelouse, avec une mise à niveau et la mise en place d’un drainage. De mémoire d’aixois, cela faisait belle lurette que la pelouse était de niveau inégal, avec des cuvettes. Et tout aussi longtemps qu’aucun drainage n’était en place. Le tout sans que cela pose le moindre problème pouvant justifier des travaux entrepris ces temps. Ce qui a changé entre temps, c’est qu’il a beaucoup plus avant l’édition 2011 de Musilac. Et que plusieurs jours continus de travaux puis de festival ont transformé la pelouse en bourbier, la laissant en piteux état (lire par ailleurs). C’est sans nul doute cet épisode de l’été dernier qui est à l’origine de la décision d’entreprendre ces travaux. Dire que Musilac n’y est pour rien, c’est prendre les aixois pour des truffes. Quant aux nouvelles barrières qui sont en cours d’installation, Claudie Fraysse explique « qu’il s’agit d’implanter des issues de secours démontables pour faciliter l’accès des sapeurs-pompiers, quel que soit l’évènement organisé. ». Quel que soit l’évènement organisé, elle est bien bonne celle-là ! Car en dehors de Musilac, quel évènement organisé sur les bords du lac entraine la fermeture complète du site ? Aucun. Musilac est le seul évènement qui, de ce fait, nécessite la création de nouveaux accès de secours. En résumé, voila encore des travaux réalisés aux frais des contribuables aixois pour Musilac. Festival dont on est prié de continuer à croire qu’il ne ferait que rapporter de l’argent à la ville.

 

Moux’stock, festival propre

C’est avant-hier, samedi 24, que s’est déroulée à Mouxy la 2ème édition du festival Moux’Stock (bravo aux organisateurs pour le jeu de mots !). L’Essor annonçait l’évènement dans son édition du 22 mars, avec une interview de deux des quatre jeunes organisateurs. Bien plus modeste que Musilac, Moux’Stock se démarque également de son grand frère par son aspect non mercantile. L’accès aux concerts est en effet totalement gratuit. Il fait aussi la part belle aux groupes de la région : quatre sur les sept de cette année. Et enfin, et le parallèle est à faire avec ce qui précède, les organisateurs rendent le terrain dans l’état où ils l’ont trouvé, aussi propre. Quand Musilac fait nettoyer ses déchets et remettre le terrain en état aux frais de la collectivité …

 

 

Hebdo22mar2012.jpgL'Hebdo des Savoie du 22 mars

La MJC en difficulté financière

Relatant l’AG de la MJC aixoise, l’Hebdo parle de finances dans le rouge. Pour cause de déficit de 16.000 euros pour l’année 2011. Mais 16.000 euros sur un budget de combien ? Ca, le journal ne le dit pas. Dommage. A l’en croire, ce déficit serait la résultante de charges exceptionnelles enregistrées ces dernières années. Donc a priori rien d’alarmant pour l’avenir, les charges exceptionnelles n’étant, par nature, pas appelées à être reconduites sur les années à venir. Et puis quand bien même serait-ce le cas que ce ne serait pas grave. Que diable, la MJC doit bien pouvoir compter sur sa municipalité pour combler ce petit trou. Ben oui quoi, la dite municipalité n’hésite pas à refiler chaque année à une société privée des centaines de milliers d’euros, assortis de conséquentes aides en nature, pour l’organisation d’un évènement qui ne dure que trois jours. Alors elle doit bien pouvoir se fendre de 16.000 euros pour sa MJC …

 

Il va falloir élargir la rue de Genève

Dord a beau clamer haut et fort que sa succession à la mairie n’est pas ouverte, ça commence à se bousculer sur la ligne de départ. Oh bien sûr pas forcément au grand jour. Jusqu’alors, on n’a pas encore entendu untel ou unetelle s’écrier « je serai candidat(e) ». Mais discrètement, en sous-main, parfois dans l’ombre, chacun avance ses pions. Les prétendants sont de plus en plus nombreux. A tel point que pour les accueillir tous en 2014, si la course à la mairie partait du bas de la rue de Genève, il faudrait élargir cette dernière afin de tous les placer sur un pied d’égalité. Le dernier arrivé en date, c’est Alain Gabriel. Un homme qui se dit « proche des citoyens ». Faites le test autour de vous, et voyez qui connait cet homme et quelles fonctions il occupe. En dehors de la très petite minorité d’aixois qui suit de près la vie municipale, pas grand monde. L’intéressé a donc du pain sur la planche s’il veut être reconnu en 2014. Année d’élections municipales, dont il n’exclut pas d’être de la partie. Mais pas en tant que maire avance-t-il dans les colonnes de l’Hebdo. On verra. 2014, c’est loin.

 

 

LaVieNouvelle22mar2012.jpgLa Vie Nouvelle du 22 mars

Illustration parfaite de deux visions de l’information. La Vie Nouvelle publie quasiment la même photo que celle publiée par le DL le 19 mars dernier. La légende du DL parlait des élus en charge de l’action sociale, lesquels étaient précisément absents (lire par ailleurs Quand les élus inaugurent, le DL informe). L’hebdomadaire chambérien légende lui sa photo avec les noms et fonctions des principaux élus. Bien moins hypocrite. Ce qui au final ne change rien à la finalité de cette inauguration en présence de tout ce « beau monde ». A savoir se montrer et faire parler de soi en période de campagne électorale. Ce ne sont ni Dord, ni Giroud son suppléant, ni Gaymard, candidats à la propre succession, qui pourront dire le contraire.

LaVieNouvelle22mar2012Inauguration.jpg

 

LaVieNouvelle22mar2012Nettoyeur.jpg

 

Et enfin pour terminer cette revue de presse, ce communiqué de la mairie d’Aix extrait de La Vie Nouvelle. On peine à croire que l’achat d’un nettoyeur haute pression par la municipalité puisse être qualifié « d’information ». Il faut croire que si. Au moins pour le service comm’ de la mairie …

 

Le prochain renouvellement du parc de balais devrait faire l'objet d'un symposium au Centre des Congrès. Quant au remplacement des pelles et des pioches du service des parcs & jardins, il fera l'objet d'une cérémonie en grande pompe sur la place de la mairie, en présence du député-maire, flanqué de son suppléant, du préfet, du président du conseil général. Et peut-être même d'un ministre ou deux. Diable, il faut bien être à la hauteur de l'évènement !


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 07:44

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.

 

Essor15mar2012.jpgL’Essor Savoyard du 15 mars

Quand l’argent publique (orthographié tel quel dans l’Essor, voir ci-dessous) fait grincer des dents

Etonnant. A en croire l’Essor, il y aurait donc à Aix les Bains des dépenses publiques très controversées. Et qui feraient grincer des dents les contribuables. Dans l’absolu, rien d’étonnant à cela. Ce qui est étonnant, c’est de lire ce constat dans la presse locale, après des années et des années d’un silence complaisant à l’égard du pouvoir en place. Pêle-mêle, l’hebdomadaire dénonce les ratés du parvis de la gare, au résultat « pour le moins douteux ». Les deux millions d’euros de budget annuel du fleurissement qui, mais ça l’Essor ne le souligne pas, ignore royalement une très grande partie du territoire communal. Les futurs nouveaux bancs du Grand Port, dont la ville ne veut pas communiquer le prix, mais qui parait-il ne seront pas bling-bling à en croire Sylvie Cochet. L’adjointe à l’urbanisme avait pourtant dit un peu le contraire il y a quelques semaines, en parlant d’un mobilier design et hors du commun. La rue de Genève, ses ronds-points mal pratiques à souhait, ses trottoirs et ses passages pavés qui se transforment en savonnettes dès qu’il pleut. Le jardin soit disant vagabond, où on laisse parait-il faire la nature. Mais pour 10.000 euros d’entretien annuel et … 100.000 euros de travaux à venir. La statue de la Dame à la musique et ses 50.000 euros. Sans oublier bien sûr les 2,5 millions de la Chambotte. Mais en oubliant les 3 M€ du Revard, les futurs 5 M€ du Tillet, les 360 K€ des WC de Mémard, les 300 K€ pour le déplacement du kiosque du Grand Port … etc. Il est vrai que la liste est tellement longue que pour tout citer, l’Essor aurait du se fendre d’un n° spécial.

Essor15mar2012-copie-1.jpg

 

Rachat des anciens thermes par la ville

Il y avait foule en mairie pour la cérémonie de signature de l’acte de rachat des anciens thermes par la ville. Enfin, quand on dit foule … disons que ça se pressait surtout du côté des « personnalités ». Sur la photo publiée par l’Essor, devinez qui on voit aux premières loges. Dord bien sûr, mais c’est normal, c’est lui qui signe. Mais deux places plus loin, Bernard Riac, PDG de Valvital. Que vient-il donc faire là ? Débarqué il y a un an en ville, Valvital n’est pas partie prenante dans ce rachat. Elle peu difficilement se targuer d’une quelconque présence dans l’Histoire du thermalisme aixois. Bref. Ce qui retient l’attention dans l’article de l’Essor, c’est une nouvelle fois un silence. Le silence fait autour du prix de l’opération. Si le journal cite bien le montant (1,2 M€), à aucun moment il ne s’en étonne. Il y a pourtant de quoi. Sur les 50.000 m² de surface des bâtiments, seuls les ¾ sont réellement utilisables. Soit peu ou prou la même surface que les thermes Chevalley. Vendus par l’Etat à Valvital il y a un an pour environ 2 M€1. Comment peut-on imaginer que l’établissement thermal le plus moderne d’Europe, en parfait état de marche, ne nécessitant pas le moindre aménagement ni la moindre réfection, puisse ne pas valoir plus en comparaison des 1,2 M€ des anciens thermes ? Des anciens thermes dans lesquels tout ou presque est à faire ou à refaire. Et où les travaux des prochaines années vont se chiffrer en millions, voire en dizaines de millions.

 

1 Le montant total de la transaction était de 3 M€. Mais celle-ci ne se limitait pas aux seuls thermes Chevalley. Une fois déduite la valeur des autres actifs cédés à Valvital (terrains, sources thermales, parkings, blanchisserie), on peut estimer que l’établissement de Chevalley lui-même n’a été vendu que pour 2 M€.

 

 

Hebdo15mar2012.jpgL’Hebdo des Savoie du 15 mars

Découvrez la nature à … l’école maternelle du centre

Dans un article non signé, qui sent à plein nez le communiqué venu en droite ligne du service comm’ de la mairie, l’Hebdo évoque la plantation de 4 arbres dans la très minérale cour de récréation de l’école maternelle du centre, rénovée en 2011. Une rénovation parait-il « saluée par tous », écrit le journal. Qui feint donc d’ignorer que parmi les parents d’élèves, il s’en trouve plus d’un pour ne pas saluer cette rénovation. Quant aux arbres plantés, ils permettront aux écoliers, d’après la mairie, « de mieux apprécier le rythme de la nature ». Il suffit de se rendre à l’école pour constater que la place qui y a été faite à la nature se résume à une portion plus que congrue.

 

Anciens thermes : l’Histoire avec une grande tache !

Comme son confrère l’Essor, l’Hebdo revient lui aussi sur la cérémonie de signature de la vente des anciens thermes étatiques à la ville. Et rappelle lui aussi l’unanimité des personnalités présentes, Dord et Gaymard en tête, pour souligner le caractère historique de ce rachat. Quel dommage que nos canards locaux ne prennent pas un peu de recul par rapport à cet évènement. Qu’a-t-il donc de si historique ? En réalité, rien. Ce qui en revanche a vraiment été historique, c’est l’arrêt de l’activité thermale dans les bâtiments du centre ville fin 2009. C’est aussi la privatisation de l’activité thermale début 2011. Deux premières historiques dans l’ère moderne du thermalisme aixois, qui remonte à plus de trois siècles. Pourtant, ces premières là n’ont pas fait la une des journaux. Aucune personnalité n'a tenue à être présente pour marquer le coup. Nulle cérémonie en grande pompe n’a été organisée. Concernant la privatisation, c’est même tout le contraire. Elle s’est faite à huis clos. Et ce pseudo moment historique qu’est le rachat des anciens thermes par la ville ne suffit pas à effacer de l’histoire thermale d’Aix la grande tache de la privatisation.

 

Peyrefitte et Valvital occupent les anciens thermes grâce à une nouvelle convention

Tant que l’Etat était propriétaire des anciens thermes, Peyrefitte bénéficiait d’une convention d’occupation passée avec la ville. Elle-même bénéficiant d’une convention avec l’Etat. Quant à Valvital, son PDG affirmait payer un loyer à l’Etat pour l’occupation des lieux dans les anciens thermes. Avec le rachat de ceux-ci par la ville, ces titres d’occupation sont devenus caduques. L’Hebdo rapporte que de nouvelles conventions d’occupation ont été signées entre la ville et les locataires, Peyrefitte et Valvital. Voila qui soulève une question intéressante : à quel titre le maire a-t-il signé ces conventions ? En effet, la délibération prise le 28 juin 2010 par le conseil municipal, autorisant le rachat des anciens thermes, ne conférait nullement au maire le droit de signer des conventions d’occupation (voir ci-dessous le texte de la décision). Encore moins d’en définir seul les conditions, notamment financières. Alors, encore des conventions à côté de la loi ? Cerise sur le gâteau, on rappellera que la convention passée précédemment entre la ville et Peyrefitte prévoyait expressément la transformation en bail commercial lorsque la ville deviendrait propriétaire des lieux. Ce qui vient d’être fait, mais visiblement sans que le moindre bail commercial ne soit signé.

CM28062010-DecisionAnciensThermes.jpg

La délibération du 28 juin 2010 n'autorise pas le maire à signer des

conventions pour l'occupation des anciens thermes par des tiers.

 

L’attractivité du jardin vagabond sera renforcée en 2012

Voila un titre qui ne manquera pas de faire sourire les aixois et les visiteurs qui, en 2011, sont passés à proximité de ce fameux jardin vagabond. Et qui, pour la plupart, n’y auront vu qu’une prairie comme une autre, quand ce n’est pas un simple terrain vague. Pour pouvoir parler d’attractivité renforcée à propos de ce terrain, encore eut-il fallu qu’il ait au préalable la moindre attractivité ! Mais il est vrai qu’en partant de zéro, et en injectant 100.000 euros d’argent public dans l’histoire (sans compter les 10.000 euros de subvention annuelle), on ne peut qu’espérer que l’attractivité sera renforcée. A vrai dire, le contraire parait tout bonnement impossible.

 

 

JournalMuncipalEte2011.jpgMais où est passé le journal municipal ?

Sauf erreur de notre part, voila plusieurs mois que la municipalité laisse ses administrés orphelins de leur journal municipal. A notre connaissance, le dernier n° publié date de l’été 2011. Ce n’est pas que le dit journal leur manque vraiment, mais certains de nos lecteurs s’interrogent sur les raisons de cette disparition brutale. On leur propose cette explication : déjà bien empêtré dans ses histoires de voiture de fonction, qui pourraient bien lui coûter son job de député s’il est réélu, Dominique Dord ne veut pas en rajouter une couche en continuant à utiliser le journal municipal, et donc l’argent public, pour faire sa promo de candidat. Si quelqu’un a une autre explication …

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 07:45

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.

 

 

Hebdo8mars2012.jpgL’Hebdo des Savoie du 8 mars

« Quel avenir pour le commerce aixois ? » s’interroge l’hebdo en une. Le journal revient sur l’assemblée générale de la FAAC (fédération aixoise des artisans et des commerçants). Une AG où la nouvelle équipe a eu bien du mal à mobiliser les commerçants. Et ce malgré la présence et le soutien du maire, de son premier et de son cinquième adjoint. Malgré, ou peut-être à cause. Chat aixois échaudé craint l’eau thermale froide. Les adhérents de la FAAC ont sans doute en mémoire la façon dont leurs homologues hébergeurs et professionnels de santé se sont faits menés en bateau par Dord pour le rachat des thermes l’an dernier. Et ils ont sûrement l’impression qu’il en va un peu de même pour eux. Avec un maire qui d’un côté autorise voire encourage la création de zones commerciales en périphérie de la ville, et de l’autre le même maire qui vient leur dire que ça suffit et qu’il va mettre les deux pieds sur le frein. Façon ne regardez pas ce que fait ma main droite, ne vous occupez que de ce que vous promet la gauche.

 

« Notre priorité est de répondre vraiment aux besoins réels des jeunes ». L’hebdo rapporte ici les propos de Renaud Beretti. Non en qualité de premier adjoint, mais en qualité de président de l’association Avenir … Jeunes. Si Beretti avait dit à l’occasion « notre priorité est de répondre vraiment aux besoins réels des personnes âgées », il serait passé pour une truffe. Idem s’il s’était laissé aller à déclarer « Notre priorité n’est pas de répondre vraiment aux besoins réels des jeunes ». Bref, vous l’aurez compris, avec cette belle déclaration, Renaud Beretti marque des points et remonte dans le classement du meilleur enfonceur de portes ouvertes.

 

L’hebdo consacre enfin 1/3 de page à ce non évènement qu’a été le lancement officiel de la campagne de Dominique Dord pour les législatives à venir. Un article qui fleure bon la reprise quasi intégrale du communiqué rédigé par l’équipe du candidat. Dord et Giroud, son suppléant, y revendiquent « une très bonne connaissance du terrain » (sic). La preuve, cet article mis en ligne sur le blog du député. Dord y annonce une permanence dans le canton d’Albens … à Yenne ! Mais pourquoi se gêner, c’est bien connu, là où il y a de la Yenne, il n’y a pas de plaisir.

DordPermanenceYenne.jpg

 

 

 

Essor8mars2012.jpgL’Essor Savoyard du 8 mars

L’autre hebdo aixois a décidément le chic pour dégoter des sujets « inédits », et pour les monter en épingle. « Mini-Miss, maxi-polémique » titre-t-il en gros caractères en une. D’après le journal, la polémique ferait rage dans la cité thermale, autour de l’organisation du concours Graines de Miss qui aura lieu en avril. Ah bon ? La polémique fait rage ? Mais entre qui et qui au juste ? Bon, comme ça, pendant ce temps là, ça évite d’avoir à parler d’autres sujets qui, sans forcément faire polémique, mériteraient pour le moins un vrai débat. Et quoi de mieux que la presse pour susciter le débat ? Mais encore faut-il qu’elle ne soit pas inféodée au pouvoir en place.

 

La photo de la semaine de l’Essor vaut le détour. Pour évoquer la prochaine fin des travaux de « mise en charme » (sic) de la place Edouard Herriot au Grand Port, le journal propose à ses lecteurs la photo d’un tas de gravas et autres restes de la démolition du kiosque (ci-dessous). Humour involontaire ou tentative assumée de sabotage de la comm’ officielle de la mairie ? Une chose est sûre, une fois place nette faite, et une fois le nouveau kiosque achevé, chacun pourra voir qu’il gêne tout autant (ou tout aussi peu) la vue sur le lac que son prédécesseur. Dont il n’est distant que de quelques mètres. Et dire que c’est pour ne plus masquer la vue sur le lac que la municipalité a choisi de dépenser plusieurs centaines de milliers d’euros des deniers des contribuables aixois.

EssorMiseEnCharmeGrandPort.jpg

 

Retour également sur les vacances à la ferme de Dominique Dord, et l’annonce (quelle surprise !) de sa candidature. Avec cette précision d’importance, apporté par Dord lui-même : depuis 2007, nous avons tenu 85% de nos engagements au plan national. Voila qui va bien amuser les plus de 4,5 millions de chômeurs du pays. Niveau record depuis 1999. Avec une hausse de +35% depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Les 60 millions de français qui ont vu le soit disant président du pouvoir d’achat faire reculer le leur mais progresser le sien seront sans doute tout aussi étonnés de cet auto satisfécit exprimé par Dord. Rien à voir, mais à quand l’égalité entre les candidats ? Dans la première circonscription de Savoie, les adversaires de Dord vont devoir se débrouiller pour mener de front vie professionnelle et campagne électorale. Avec des moyens financiers réduits. De son côté Dord va pouvoir se consacrer pleinement à sa campagne, tout en continuant à percevoir ses indemnités de député. Y compris celles relatives à des frais qu’il n’engage pas !

 

Passons du bruit médiatique au bruit tout court. La municipalité qui se vante régulièrement d’en faire « toujours plus pour moins de bruit », se fait épingler pour ses chaudières du service des parcs et jardins, dont le bruit exaspère sérieusement les riverains, et dépasse les limites autorisées par la loi. En 2011, ceux-ci ont obtenu que la ville installe un « piège à sons » (sans jeu de mot) sur la cheminée de la chaudière à bois. Mais la chaudière à gaz, qui à en croire les riverains fait autant si ce n’est plus de bruit, n’a pas eu le droit aux mêmes égards. Plus de sous dans les caisses pour mener les deux de front ? Patients et conciliants, les riverains demandent que la mairie mettent fin à ce raffut avant la prochaine saison de chauffe. Ici, pas besoin de caméras à 30.000 euros pièce pour identifier les auteurs de tapage autant nocturne que diurne. Mais ils s’en moquent, ils ne sont pas poursuivis pour autant.

 

Terminons ce tour d’horizon de l’Essor avec une bonne nouvelle : l’annonce de la disparation de la verrue des Mottets. On veut parler du restaurant des Cistudes, victime d’un incendie en 2007, et resté en l’état depuis, dans l’attente des conclusions des assurances. Il devrait être rasé avant l’été. Pour laisser la place à des bungalows de commerces saisonniers. Parce que, entre autres, « le rôle du Conseil Général n’est pas de faire fonctionner des restaurants » explique le directeur général des services du dit conseil, Yves Saran. Hervé Gaymard, son président, devrait en toucher un mot à son pote Dominique Dord. Lui qui en tant qu’élu de la CALB a voté pour le rachat par celle-ci du restaurant de la Chambotte. Lui qui en tant que président de la CALB a décidé de raser le dit restaurant, juste avant qu’une décision du tribunal administratif n’annule les délibérations relatives à ce rachat. Plaçant la CALB, et surtout ses contribuables, en fâcheuse posture. Oui, il a raison Yves Saran, le rôle d’une collectivité n’est pas de faire fonctionner des restaurants. Reste à comprendre pourquoi ce qui est valable aux Mottets pour le Conseil Général ne l’est pas à la Chambotte pour la CALB.

 

Oups, on a failli oublié. En dernière page, l'Essor propose une interview-vérité de Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée Nationale pour encore quelques semaines. On vous rassure, la tradition est respectée. La dite interview-vérité n'a de vérité que l'appellation.

 

 

DL10mars2012.jpgLe Dauphiné Libéré du 10 mars

Le DL, dans ses pages aixoises, revient sur la décision du tribunal administratif de Grenoble, annulant les délibérations de la CALB et de la CCCA pour le rachat du belvédère de la Chambotte. Si l’intention est louable, ce qui frappe à la lecture de l’article, ce sont les nombreux non-dits. Mais aussi l’absence de tout regard critique. Le DL s’abstient par exemple de faire remarquer que la piste de la reprise du dossier par le Conseil Général, évoquée par Dord, est totalement farfelue. Puisque, la semaine dernière, ce même Conseil Général faisait savoir, pour expliquer qu’il ne reconstruirait pas le restaurant des Cistudes aux Mottets, qu’il n’a pas vocation à faire fonctionner des restaurants.

 

Concernant la remarque de Dord à propos du fait que la décision du tribunal porte sur la forme, et non sur le fond, il eut été honnête de la part du quotidien de préciser à ses lecteurs qu’il ne pouvait en être autrement. Le tribunal n’était en effet saisi que sur la forme, en l’espèce l’acquisition par la CALB d’un site hors de son périmètre administratif. Les magistrats ne pouvaient donc se prononcer que sur cet aspect. Leur décision ne constitue pas pour autant une approbation sur le fond. Quant à laisser dire à Dord que « personne ne remet en cause le fait que ce site touristique très important pour le bassin aixois soit porté par une collectivité publique », c’est aller un peu vite en besogne. Non seulement il existe des personnes, dont des élus, qui le remettent en cause. Mais de plus le caractère très important du site (sic) pour le bassin aixois est loin d’être démontré. Pour autant que l’on sache, sa fermeture pendant plusieurs années n’a pas mis en péril l’économie du dit bassin.

 

Pas la moindre interrogation de la part du DL sur l’intérêt général revendiqué par Dord. Pas d’interrogation non plus sur le prix payé par les collectivités (1,2 M€) pour racheter un bâtiment tout juste bon à être démoli. Dont la valeur peut donc, logiquement, se résumer à celle de son terrain. Lequel tombant sous le coup de la loi littoral, n’est pas ouvert à tout type de construction. En retenant le prix consenti en juin 2006 par Dord à la famille Garancini, pour la cession par la ville d’Aix de 3 hectares de terrain à proximité immédiate du centre ville, le terrain de la Chambotte vaudrait 95.370 euros (6.358 m² x 15 euros). On est bien loin des 1,2 M€ payés par la CALB. Et ce alors même qu’aucun autre repreneur ne se présentait si on en croit la collectivité.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 07:45

Dire que le site internet de la CALB n’était pas très attractif relève du doux euphémisme. Mis à jour avec une irrégularité qui n’était pas sans rappeler celle des TER, il ne présentait en sus pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les derniers comptes et rapport d’activité publiés, par exemple, remontaient déjà à plusieurs années. Mais ça, c’était avant. Car le site internet de la CALB vient de faire peau neuve.

 

Le look se veut résolument plus moderne, plus attractif. Photos et pictogrammes y règnent en maitres. Sauf que les concepteurs du site semblent avoir oublié qu’Internet Explorer n’est pas le seul navigateur utilisé au monde, loin s’en faut. Du coup, le look tout neuf du nouveau site de la CALB prend un sérieux coup de vieux pour les internautes adeptes de Firefox. Voir ci-dessous à gauche la page d’accueil sous Internet Explorer, et à droite la même avec Firefox. De quoi repousser immédiatement les utilisateurs du second.

 

CalbNouveauSiteAccueilIE.jpg  CalbNouveauSiteAccueilFF.jpg

 

Reste le contenu. Avec ce nouveau contenant, plus beau, plus moderne, plus tape à l’œil (?), on pouvait espérer que le contenu soit à la hauteur. Et espérer par exemple pouvoir enfin accéder aux comptes-rendus des séances du conseil intercommunautaire, à l’annonce des séances à venir avec leur ordre du jour, au répertoire des documents administratifs (document qui doit obligatoirement être tenu à jour et mis en ligne par les collectivités), aux comptes détaillés de l’agglomération ou encore à ses rapports d’activité récents. Espoirs déçus. Toujours rien de tout ça en vue. Pour la transparence, on est prié de repasser à une date ultérieure. Pire, certains documents anciens, comme les derniers comptes publiés (ceux de 2007 !) sur l’ancien site, n’ont même pas été repris sur le nouveau.

 

Un nouveau site qui, vous vous en doutez bien, n’a pas été réalisé gratuitement. Mais qui, hormis le look, n’apporte pourtant rien de plus (ce serait plutôt moins) aux habitants par rapport à l’ancien. D’où cette question : à quoi a servi l’argent dépensé, à part à permettre à quelques uns de se gargariser à l’eau tiède ?

 

CalbExtraitOrganigramme.jpgA en juger par le nombre de pages vides, de liens qui ne pointent vers rien, ou encore de fautes en tous genres (d’orthographe, de frappe, d’accord, de syntaxe …), on se dit que le lancement de ce nouveau site s’est fait dans la précipitation. Sans que rien ne soit vraiment prêt ni terminé. Et là, impossible de ne pas faire le rapprochement avec la proximité des élections législatives. Auxquelles le président de la CALB, également député sortant du coin, sera à nouveau candidat. Dame, il faut bien qu’il ait un bilan à présenter en tant que président de la CALB depuis 2008. Avec cette réalisation (!), il peut au moins y inscrire un point. Voila un angle de vue qui offre l’avantage de proposer une réponse à la question ci-dessus. Tout en ne vous coûtant pas un centime.

 

Mais peut-être faut-il chercher l’explication de ce joyeux bordel ailleurs. Comme par exemple dans le fait que l’organigramme de la CALB, par ailleurs bien fourni en direction et services divers et variés, ne compte pas de service informatique (voir ci-contre extrait de l’organigramme de la CALB, pour la partie concernant les ressources internes). La faute à pas de chance. Ou à la méfiance que le président de l’agglo semble nourrir, à tort, à l’encontre des informaticiens.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 07:45

gay_friendly_logo.jpg« Pourquoi les gays aiment tant la ville ». Tel est le titre que les lecteurs de l’Essor Savoyard ont pu découvrir à la une de leur hebdomadaire préféré jeudi dernier. Voila qui a du jeter un trouble parmi la population bien-pensante et Dord-votante de la cité plus ou moins encore thermale. Dame ! Drame ? Eux qui pensaient vivre dans une petite ville tranquille de province, les voila qui coup sur coup apprennent que la délinquance y prend des proportions inquiétantes, et que la ville est une destination privilégiée des touristes gays ! Ca fait beaucoup en même temps.

 

On laisse à l’Essor l’entière responsabilité de ses propos concernant le caractère supposé gay-friendly d’Aix les Bains. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’a encore jamais entendu la municipalité revendiquer quoi que ce soit à propos du développement du tourisme gay. Pour tout dire, on devine même les élus de la majorité un brin gênés aux entournures. Le premier d’entre eux en tête. En se remémorant ses interventions peu glorieuses sur le PACS lors des débats à l’assemblée en 1999, on doute qu’il accueille cette nouvelle avec bienveillance. Et pourtant …

 

Et pourtant ces mêmes élus sont friands des labellisations à tout va. Aix les Bains ville truc, Aix les Bains ville machin, Aix les Bains ville bidule chouette … etc. on a l’impression que la majorité municipale se précipite sur le moindre label. Parfois, il y a vraiment quelque chose derrière. Comme par exemple pour le label de ville fleurie. Aix les Bains vient de se voir décerner la fleur d’or, fruit d’un travail de longue haleine conduit depuis plusieurs décennies. Mais parfois, c’est le vide intersidéral. Ou quasiment. Alors on s’étonne que nos grands chasseurs de labels ne sautent pas immédiatement sur l’occasion de faire officiellement labelliser la ville gay-friendly. Sachant que certains hébergeurs estiment que 10 à 15% de leur clientèle est une clientèle gay, il y aurait pourtant un intérêt économique à essayer de développer ce secteur touristique.

 

Serait-ce à dire que, pour une fois, la morale (!) s’invite dans les affaires municipales ? Dommage, ça aurait de la gueule la photo de la cérémonie de remise de la médaille d’or à Dord et Beretti réunis !

 

Il y a quelque temps de cela, la municipalité aixoise affirmait sans rire qu'on voyait de plus en plus de clients étrangers à la ville dans les commerces aixois. Une affirmation qui ne reposait sur aucun élément statistique. Une sorte d'impression, ou d'intuition, qu'aucun chiffre ne venait corroborer. Mais peu importait à la municipalité que ce soit la vérité ou pas. L'important était de le dire et de le faire croire. Histoire de vanter une nouvelle fois le renouveau présumé d'Aix les Bains. Dans le cas présent, on se demande bien quelles sont les bases qui permettent à l'Essor d'affirmer qu'Aix serait une destination privilégiée des touristes homosexuels. Ils se reconnaissent au premier coup d'œil, tout comme les chalands venus d'autres communes ?


 

gay_friendly.jpg

 

LE MOT DE LA FIN

Gay-friendly. Encore une expression directement empruntée à l’anglais. Ou plutôt à l’américain. De gay, homosexuel, et friendly¸amical. Littéralement, amical avec les homosexuels. Sans que ce caractère amical n’implique ni lien direct, ni solidarité, ni militantisme. Il existe un équivalent français qui veut dire exactement la même chose, et en aussi peu de syllabes : homophile. Alors encore une fois pourquoi user de l’anglais ? Parce que ça fait mieux ? Ou peut-être, dans le cas présent, moins peur.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:44

 

Nota : vous pouvez cliquer sur toutes les photos de cet article pour les voir en plus grand.

 

 

Free.jpg

Les « divers équipements » de Free Mobile

Vu sur le panneau d’affichage en mairie, ce récépissé de déclaration préalable à travaux de Free Mobile pour l’implantation de « divers équipements ». Une jolie formule qui permet de dissimuler une future nouvelle antenne-relais sans effrayer les ni alerter les riverains ? Vu le lieu d’implantation (les anciens thermes), il y a fort à parier que ces « divers équipements » soient bien de nouvelles cellules d’antenne-relais. Alors pourquoi ne pas les nommer ainsi ?

 

 

 

 

Tramway.jpgLe tramway fantôme

Plus fort que le train fantôme, voici le tramway fantôme. Nouvelle attraction aixoise, unique au monde. Ce projet d’ensemble immobilier à usage d’habitation (sic) est en effet annoncé sur les parcelles BP 403 et BP 405. Cette dernière est inconnue des services cadastraux de l’Etat. Quand à la rue, à savoir l’allée de la compagnie des tramways, elle est inconnue tout court. Espérons qu’il ne s’agit pas là d’un nouveau projet immobilier fantôme.

 

 

 

 

Shon5000.jpgComment éviter de devoir faire 20% de logements sociaux

La ville impose parait-il 20% de logements sociaux dans tous les projets immobiliers collectifs. Nuance, cette obligation ne s’impose, depuis 2007, qu’à partir de 5.000 m² de SHON (surface hors d’œuvre nette). Pour y échapper, il suffit de faire un peu moins. Ce que nombre de promoteurs ont bien compris. Dernier exemple en date, la future résidence sénior dans le secteur de Petit Port : SHON de 4.810 m². A noter que dans ce secteur, aucune des réalisations récentes ne comporte le moindre logement social.

 

 

 

Une rénovation réussie ?

En voyant les photos ci-dessous, prises dans l’école maternelle du centre, récemment rénovée, vous diriez :

 

1. que les extérieurs ont été rénovés avec comme souci principal la sécurité et le plaisir des enfants qui la fréquentent

2. que les responsables du projet se sont fait plaisir avec une réalisation tape-à-l’œil

 

Un indice : le revêtement de la cour de récréation (?) est constitué de graviers aux arêtes vives, noyés dans du béton. Ecorchures aux coudes et aux genoux et déchirures des vêtements garanties à la moindre chute.

 

MaternelleCentre1.jpg

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 07:45

Avertissement : cette revue de presse ne se prétend ni exhaustive, ni objective. Elle prétend juste vous aider à poser un autre regard sur l'actualité locale. Si vous voulez vous faire votre propre opinion, achetez les journaux cités, et lisez-les. Sans oublier de consulter également les sites d'information en ligne sur internet. La biodiversité sied aussi à l'information.

 

Hebdo23fev2012.jpgL’Hebdo des Savoie du 23 février

Alléluia, 30.000 curistes aux thermes !

« Les thermes sont programmés pour atteindre les 30.000 curistes ». C’est ce qu’affirme dans l’Hebdo Bernard Riac, l’ineffable patron de Valvital. Mais alors, où c’est-y qui sont-y passés les 40.000 curistes que le bon docteur Dord a promis aux aixois en 2001 ? Aux oubliettes, chers gogos électeurs, aux oubliettes. Où, soit dit en passant, on commence sérieusement à manquer de place, à force d’y empiler toutes ces belles annonces restées sans lendemain. A part ça on ne sait pas très bien ce que Riac veut dire par là. Ce qui est sûr, c’est que pour l’instant la fréquentation est encore loin des 30.000 curistes. D’après le boss de Valvital, elle a atteint le chiffre de 27.328 en 2011. Et comme Riac compte sur une progression de 2% en 2012, celle de l’année en cours devrait au mieux se situer encore en-dessous des 28.000. A ce rythme, il faudra attendre 2017 pour que les thermes repassent la barre de 30.000 curistes. Et attendre … 2032 pour qu’ils atteignent celle des 40.000 que Dord annonçait comme certaine pour 2005 tout au plus.

 

Le redressement des thermes ne doit rien à la privatisation

Toujours dans la même interview, le patron de Valvital confirme implicitement ce que nous avons déjà eu l’occasion d’écrire ici : le redressement (il serait plus juste de parler de léger mieux) des thermes ne doit rien à la privatisation. La fréquentation était déjà repartie à la hausse en 2010, avant la privatisation. Même courbe ascendante en 2011, année d’observation pour le nouveau maitre des thermes aixois. En clair, en 2011, Valvital a poursuivi la politique mise en place avant la privatisation par Philippe Plat. Lequel est d’ailleurs resté aux commandes toute l’année avant d’être viré comme un malpropre une fois la saison terminée. Bernard Riac précise même que sa société a profitée de la compétence et du savoir-faire aixois. Voila qui vient conforter dans leur idée ceux qui pensent que la privatisation n’était en rien indispensable. Que les thermes auraient pu continuer dans le giron du public. Ou encore qu’ils auraient très bien pu fonctionner dans le cadre d’une société d’économie mixte réunissant des socioprofessionnels (médecins, hébergeurs …) et des collectivités locales (ville, agglomération, département). A tous ceux-là, et aux contribuables locaux et nationaux, il ne reste que les yeux pour pleurer. Pleurer sur tout ce gâchis et sur les dizaines de millions d’euros d’investissements et de biens publics cédés pour seulement trois millions à Valvital. Il n’y a bien que le député-maire du coin pour se féliciter que les choses se soient passées ainsi. Il est vrai qu’il en un des principaux artisans.

 

A propos des thermes, lire aussi ce précédent article Le « cadeau » de Valvital à la ville

 

Le festival du livre de jeunesse prend de l’ampleur

L’association « Lire aux Aixclats » organise les 30 et 31 mars prochains, la troisième édition du festival du livre de jeunesse. Un festival dont le succès va grandissant nous dit l’Hebdo des Savoie. Rien d’étonnant dans une ville qui, aux dernières élections municipales, comptait plus de 7.000 grands enfants prêts à gober tout cru les jolis contes à dormir debout de l’Oncle Dominique et de sa bande de joyeux drilles.

 

Des jardins partagés à Albens

Initié il y a déjà quelque temps, le projet des jardins partagés d’Albens s’est enfin concrétisé. Plus de 2.500 m² de terrains municipaux sont désormais mis à disposition de l’association les Jardins de l’Albenche. Qui aura en charge leur aménagement en petits jardins (environ 80 m²) et leur gestion. Certains sont d’ores et déjà réservés pour l’EHPAD, l’école et l’ADACA. Une fort belle idée qui pourrait être transposée à Aix, en complément des jardins familiaux que l’on trouve dans certains quartiers. Le foncier n’est pas vraiment un problème. Même s’il est rare à Aix les Bains. De petites surfaces suffisent pour ce type de projet. Et beaucoup peuvent être gagnées sur la voirie, souvent inutilement large. Ce n’est qu’une question de volonté.

 

Pose de la première pierre du nouvel hôpital avant-hier

Samedi 25 février, c’est à un symbole fort que les élus locaux ont participé : la pose de la première pierre du nouvel hôpital. 120 lits, 5 niveaux, un établissement mêlant service public et praticiens privés … etc. De quoi permettre au secteur de conserver sa propre structure hospitalière pour les 50 années à venir. Bref, tout comme Dord avait promis. A ceci près que ce chantier qui débute n’est pas celui du pôle santé public/privé promis par Dord à Drumettaz. Non, ce chantier, c’est celui du nouvel hôpital de Rumilly. Les hôpitaux, c’est un peu comme les frites Mac Cain : il y a ceux qui en parlent, et ceux qui en font !

 

 

 

Essor23fev2012L’Essor Savoyard du 23 février

La ville où naissent les célébrités !

C’est le gros titre à la une de cette édition de l’Essor. Oui, Aix les Bains serait la ville où naissent les célébrités. L’hebdomadaire nous en propose six. En les découvrant, on sent qu’il a fallu faire les fonds de tiroirs pour essayer de donner un peu de corps à ce titre ronflant. Un rapide sondage effectué dans votre entourage vous permettra sans doute d’arriver à la même conclusion que nous : sur les six célébrités (sic) nées à Aix et présentées par l’Essor, cinq (plus rarement quatre) sont totalement inconnues de la plupart des gens. Mazette, quelles célébrités que voila ! Faites le test par vous-même, voici les six noms : Jean Mailland, Zdar, Hervé Renard, Christiane Legrand, Gilles Bernheim et Agnès Soral. Signalons quand même aux lecteurs de l'Essor, et par la même occasion à sa rédaction, que le titre comporte une erreur grossière. Il aurait en effet fallu écrire La ville où naissaient les célébrités. L'imparfait étant de rigueur, puisque depuis 18 mois environ la ville a perdu sa maternité. Mais tout comme on ne réveille pas une ville qui Dord, il ne faut pas non plus froisser son député-maire en pleine campagne électorale.

 

Su le même sujet lire aussi Aix les Bains, la nouvelle « ferme célébrités » ?

 

Mieux vaut tard que jamais

Dans notre revue de presse de la semaine dernière, nous déplorions que seul l’Hebdo des Savoie ait publié le communiqué de presse des élus d’Aix Avenir à propos de « l’affaire Guigue ». L’Essor rectifie le tir cette semaine en publiant le dit communiqué. Mieux vaut tard que jamais. Reste que la visibilité donnée à ce communiqué est bien moindre que celle donnée par l’Essor aux déclarations de Guigue et Dord sur le même sujet.

 

Une carte multiservices … mais pour quels services ?

La municipalité aixoise n’est pas peu fière de vous présenter son prochain nouveau-né : sa carte multiservices. Qui devrait permettre, bientôt, de supprimer les tickets de cantines ou ceux des centres de loisirs. Mais aussi, dans une futur plus lointain, d’emprunter des livres à la bibliothèque, de payer le stationnement, et servir de carte de fidélité auprès des commerçants. Bon, pour les deux premiers points, on veut bien. Encore que, le contact humain, ça a du bon non ? Mais pour le reste ! Payer son stationnement avec cette carte, la belle affaire. Surtout qu’il existe déjà pour ce faire une carte-ville tant vantée par la municipalité. Une carte de fidélité auprès des commerçants ? On attend de voir combien vont suivre le mouvement. Entre ceux qui disposent déjà de leur propre système et ceux qui ne voudront pas investir dans les matériels et les développements informatiques nécessaires, l’opération risque de ne pas rencontrer un franc succès. Sans parler des commerçants qui ne veulent tout simplement pas mettre en place un système de fidélité. Quant au fait de permettre l’emprunt de livres à la bibliothèque avec cette carte, on ne voit pas très bien où se situe le plus. Une certitude à propos de la bibliothèque : au lieu de la mise en place de ce gadget, les aixois préféreraient sans conteste que la municipalité mette en place une médiathèque, comme elle l’a promis en 2008 pour se faire élire.

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