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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 07:45

13.424, mais 13.424 quoi ? Pour l’Essor Savoyard, c’était le chiffre de la semaine dernière (édition du 1er mars). 13.424, c’est donc le nombre de connexions à internet établies sur les deux sites de wifi public de la ville. Le service ayant ouvert ses portes le 1er octobre 2009, cela fait donc une moyenne de l’ordre de 15 connexions par jour. C’est à ce chiffre que l’on mesure toute l’importance, et même le caractère vital, de ce service public. Plus sérieusement, voila une chiffre qui démontre à l’évidence que les aixois n’en n’ont pas grand-chose à secouer de ce wifi public. Et que ce service ne répond en rien à un quelconque besoin de la population, ni des touristes.

 

Pour la petite histoire, on rappellera que la mise en place du wifi public faisait partie des exigences (sic) imposées par le Modem local dans le cadre de son accord électoral avec Dord. On comprend que ce dernier n’ait eu aucun mal à céder face à une telle exigence (re-sic). Le prix à payer était bien faible, pour en contrepartie récupérer un petit millier de voix, et jouer un tour de cochon à son ex-mentor Gratien Ferrari.

 

Voila comment Dord s’y prend pour rallier du monde à lui. En donnant des os à ronger, ou en distribuant des joujoux. Comme ce wifi public. Ou comme le jardin vagabond. De quoi sourire, mais jaune. Car c’est tout de même avec l’argent public que ça se fait !

 

 

 

 

LE MOT DE LA FIN

Bonne nouvelle pour les rares internautes adeptes de l’usage du wifi public aixois. En cas de problèmes de connexion, ils peuvent bénéficier d’une assistance en écrivant à l’adresse hotline@internet-ici.net. Mais comment faire pour envoyer un mail pour dire qu’on n’arrive pas à se connecter si précisément on n’arrive pas à se connecter ?

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 07:45

On a beau savoir que le DL d’Aix les Bains est particulièrement inféodé au pouvoir local en place, on ne se lassera jamais de voir quels trésors d’imagination sa rédaction est capable de déployer pour plaire au maitre de la place Mollard. La dernière idée en date : mesurer la popularité de la ville sur internet.

 

 

Une popularité toute relative

Pour cela, le DL s’est appuyé sur les statistiques fournies par le moteur de recherche Google. Les mesures correspondantes fournissent donc un aperçu très relatif de la popularité de la ville (quelle qu’elle soit d’ailleurs). Seules les recherches effectuées via Google sont prises en compte. Ce moteur a beau être un des plus populaires, il ne saurait pour autant prétendre fournir une vision exhaustive des recherches effectuées de part le monde sur l’ensemble des moteurs disponibles.

 

Par ailleurs, mesurer la popularité d’une ville sur la foi du nombre de recherches effectuées sur son nom parait pour le moins hasardeux. Toute recherche pouvant être effectuée tant avec une approche « positive » (chercher un hébergement pour ses vacances par exemple) qu’avec une approche négative (chercher par exemple si la délinquance est en hausse). D’autre part la mesure du nombre de recherches ne fournit aucune valeur sur l’exploitation faite par les internautes des résultats renvoyés par Google.

 

 

Aix gagne en popularité (enfin presque)

AixGoogleDL25jan2011.jpgMais faisant fi de tout cela et suivons le DL dans son raisonnement. Pour lui, pas de doute possible : Aix gagne en popularité. C’est d’ailleurs le gros titre de l’article publié le 25 janvier dernier. La logique qui conduit le DL à user de ce titre est cependant un rien capillotractée (tirée par les cheveux au cas où il y se trouverait des encartés UMP qui liraient cet article). Pour conclure à un gain de popularité d’Aix les Bains dans les recherches sur Google, le DL convoque en effet l’année 2004. Première année à partir de laquelle le géant californien a mis en place son système de suivi. Et donc ainsi, d’après le DL, alors que le score aixois était de 55 (sur 100) en moyenne sur 2004, il est en progression puisqu’il atteint 62 en 2010. Ce que le DL n’oublie pas de dire, mais qu’il n’écrit qu’en tout petit, c’est que le score aixois est en régression par rapport à 2009 (67).

 

On veut bien suivre le DL dans ce raisonnement un peu biaisé qui consiste à mettre en avant la progression par rapport à 2004 plutôt que la régression par rapport à 2009. Mais non sans se demander pourquoi le DL n’a pas fait usage de la même méthode pour évoquer il y a quelque temps l’évolution de la fréquentation des thermes. Dans son article du 18 janvier, le DL n’hésitait pas en effet à mettre en avant une progression spectaculaire (ou en tout cas qualifiée de spectaculaire) de la fréquentation, en hausse de +8,75% de 2009 à 2010. Mais dans cet article, aucune trace d’une comparaison avec la fréquentation de 2004. Sans doute parce que la comparaison n’est guère flatteuse. Et pour cause, tout en hausse qu’elle soit par rapport à 2009, la fréquentation de 2010 reste en nette régression de -16% par rapport à celle de 2004. Et de -30% par rapport à 2000, dernière année avant que Dord ne prennent les choses en main. Des chiffres à ne surtout pas ébruiter, de peur d’effrayer le bon peuple. Mieux vaut continuer à le bercer d’illusions, avec des progressions qui n’en sont pas vraiment.

 

Quant aux 90% de progression pour les thermes évoqués dans le titre de cet article, vous aurez compris qu’ils ne concernent en rien leur fréquentation, mais uniquement les recherches sur Google. Et savez-vous à quoi le DL attribue cette spectaculaire augmentation ? Au rachat des thermes. Si si, on dit bien au rachat. Pour autant que l’on sache, en 2010, les thermes n’ont pourtant été rachetés par personne. Ils ont simplement été mis en vente. Pour ne pas dire en braderie. Mais là encore, le DL sait trouver les mots pour ne pas effrayer le bon peuple. Et aussi pour éviter de parler de privatisation (hou le vilain mot !). Ben oui, des fois que sinon (passez nous la tournure !) le bon peuple en question pourrait commencer à se demander ce que deviennent les dizaines de millions d’argent public mis dans les thermes tout au long de ces dernières années.

 

 

Entre léger recul et progression spectaculaire, il n’y a qu’un cheveu

Autre élément de comparaison amusant : le vocabulaire dont use le DL. Pour parler de la hausse de la fréquentation de l’établissement thermal, le DL parle « progression spectaculaire ». Et pour parler de la baisse de la popularité d’Aix les Bains sur Google, le DL parle cette fois de « légère régression ». Pourtant, en valeur absolue, les deux sont quasiment identiques : +8,75% d’un côté, et -7,5% de l’autre.

 

Comme quoi, en choisissant bien ses éléments de comparaison et son vocabulaire, on peut vraiment faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Et on peut sans mal transformer un petit pas grand-chose en grand succès, et à l’inverse faire passer un échec patent pour une petite broutille.

 

 

Et Balaruc dans tout ça ?

Allez savoir pourquoi, mais suite à la parution de l’article du DL, nous avons eu l’idée d’aller nous aussi consulter les statistiques de Google. Première surprise : on ne retrouve pas les mêmes chiffres que ceux du DL. Deuxième surprise : on peine à retrouver les mêmes valeurs entre les graphiques fournis par Google et les données exportables fournies par ce même site. Au milieu de ces incertitudes, une constante se dégage malgré tout : la station thermale de Balaruc fait mieux qu’Aix les Bains, en se hissant quasiment au même niveau de popularité sur Google, mais surtout en doublant sa cote par rapport à 2004 !. Rappelons que les 2 stations ont la même orientation thérapeutique, à savoir la rhumatologie. La comparaison s’arrêtant là car, quand Dord fait jouer (et perdre) à « sa » ville la carte du thermalisme à paillettes et de la privatisation, Balaruc mise pour sa part sur le thermalisme médicalisé traditionnel et public (avec la création d’une société d’économie mixte –SEM– réclamée par certains à Aix depuis des années).

 

Et les résultats sont visibles sur le terrain. A Aix les Bains une dégringolade de la fréquentation, et un établissement thermal bradé au privé. A Balaruc, une fréquentation en hausse et un établissement thermal public en bonne forme financière.

 

Reste à savoir si la hausse de popularité de Balaruc sur Google est un effet de sa réussite thermale, ou si elle en est une cause …

 

 

Le mot de la fin

Et puisqu’on parle de statistiques, nous sommes heureux de vous informer que la fréquentation 2010 d’Aix Hebdo est en augmentation de +42% par rapport à 2009 (le site ayant ouvert ses portes en septembre 2008). Et si on vous raconte ça, ce n’est pas pour se faire mousser, mais pour l’intérêt collectif. Car ça vous fait une belle jambe que notre fréquentation ait augmentée de +42%. Et comme ça vous fait une belle jambe, vous serez toutes et tous plus agréables à regarder quand les beaux jours reviendront, que les shorts seront de sortie et que les jupes auront raccourci !

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 07:45

Le 14 janvier dernier, l’association française des villes internet (si si, ça existe !) a décerné ses labels 2011. Pour sa première candidature, Aix les Bains a décroché un label @@. La municipalité, à l’origine de la candidature, s’est bien évidemment félicitée de cette labellisation qui, on cite, constitue d’après elle à la fois « une récompense pour la politique de la commune en matière de démocratisation des technologies de l’information et de la communication (T.I.C.) et de ses usages citoyens » et « une véritable reconnaissance pour l’engagement pris par la municipalité en matière de nouvelles technologies et récompense ainsi le travail de l’équipe municipale » (voir ci-dessous annonce mise en ligne sur le site de la mairie le 18 janvier).

 

AixVilleInternet2011.jpg

 

Au-delà de cette autosatisfaction bien compréhensible et sans surprise, il convient cependant de replacer cette labellisation dans son contexte. C’est ce que nous vous proposons dans les lignes ci-dessous.

 

Comment obtenir le label « ville internet » ?

La labellisation est ouverte aux communes, mais aussi aux intercommunalités, ainsi qu’à des collectivités étrangères francophones. Pour prétendre à une labellisation, la collectivité doit déposer un dossier de candidature, qui repose entièrement sur une auto-évaluation de sa politique et de ses actions en faveur du développement de l’internet et des TIC. C’est sur la base de ce dossier, complété le cas échéant par une visite du ou des sites internet de la collectivité que le jury de l’association en charge du label se prononce. Pas de visite sur place, comme pour le label des villes fleuries. Et donc pas non plus d’entretien avec les élus, les services municipaux. Et a fortiori encore moins avec les habitants.

 

 

Un label qui ne mobilise pas

Depuis la création du label en 2000, ce sont en tout 2.258 candidatures qui ont été adressées à l’association des villes internet. Soit une moyenne de 205 candidatures par an. En gros moins de 0,5% des collectivités locales (communes et intercommunalités) de France. Visiblement ce label peine à mobiliser les élus et les communes. Il faut dire qu’en pratique il n’apporte pas vraiment grand-chose à la collectivité. Si on peut imaginer que des visiteurs puissent être attirés par un label de ville fleurie, en revanche on peine à croire que le label ville internet puisse faire de même. Et avec ou sans label, les services internet mis à disposition des habitants et les actions menées restent les mêmes. Reste donc la satisfaction (l’autosatisfaction) de la récompense pour les élus et les services municipaux. Et là, de toute évidence, il ne se trouve qu’une petite minorité d’élus pour partir à la quête de cette récompense.

 

 

Les critères de labellisation

Comme on l’a vu plus haut, le label s’obtient sur la base d’un dossier de candidature entièrement monté par la collectivité requérante. Le jury de l’association présuppose que toutes les informations qui y figurent sont vraies, et que toutes les déclarations d’actions ont été faites de bonne foi. Sans chercher à jeter le discrédit sur quoi que ce soit, avouez qu’il doit parfois être tentant d’en rajouter un peu, et d’enjoliver sur les bords. C’est d’autant plus tentant que les dossiers de candidature ne sont pas rendus publics. Impossible donc à qui que ce soit, et notamment aux habitants, de vérifier l’exactitude et la véracité des informations qui y sont portées.

 

Bref, c’est donc sur la base du dossier fourni par la collectivité requérante que le jury se prononce. L'objet de son évaluation est la politique globale d'une collectivité en matière d'internet citoyen. Le label n'est en aucun cas un « concours du plus beau site internet ». Trois grands axes sont étudiés :

- l'accès public aux TIC et à leurs usages : déploiement de points d'accès, qualité de l'accompagnement, implication des usagers

- l'administration au service du public : l'utilisation des TIC pour aller au-delà d'une dématérialisation simple et réorganiser le service public du point de vue de l'habitant

- la démocratie locale : les usages des outils numériques en réseaux pour accentuer la participation des habitants à la vie locale

 

 

Aix les Bains et son label @@

Aix les Bains a donc obtenu un label @@. Sachant que le label compte six degrés, de la simple mention au label @@@@@, on voit qu’Aix se situe dans la queue de peloton parmi les 303 villes ayant déposé un dossier en 2010 (pour l’obtention des labels 2011). A regarder les axes d’évaluation cités plus haut, on comprend sans trop de mal pourquoi. Car si un effort a été fait pour l’utilisation des TIC (le 2ème axe), avec la mise en place de plusieurs démarches en ligne (notamment pour l’état-civil), pour le reste, c’est beaucoup plus léger. Par exemple en matière de points d’accès publics, qui restent rarissimes. A ce jour, la ville ne compte par exemple aucun véritable EPN (Espace Public Numérique). Quant aux usages des outils numériques en réseaux pour accentuer la participation des habitants à la vie locale (le 3ème axe), leur valeur est une véritable récompense pour les mathématiciens arabes inventeurs du zéro : dans leurs tombes, ils ont ainsi la certitude de ne pas avoir travaillé pour rien.

 

Fait notoire, les 303 collectivités candidates aux labels 2011 se sont toutes vues décerner un label. 24 villes ont obtenus le label @@@@@. 28 ont eu un label @@@@, 108 un label @@@, 97 (dont Aix) un label @@ et 46 un label @. Aucune ville n’est repartie avec une simple mention. Ce qui confirme bien la position d’Aix les Bains : en queue de peloton !

 

 

Et maintenant ?

Il reste désormais à transformer l’essai. C'est-à-dire à ne pas s’endormir sur de bien maigres lauriers. Et à enclencher la surmultipliée pour faire en sorte que ce label ne soit pas un simple label d’opérette. Ce qui, soit dit en passant, n’a rien de surprenant dans une ville qui organise justement un festival d’opérettes. A suivre donc dans les prochaines années, histoire de voir comment tout ceci évolue, et si ce label est autre chose qu’un peu de poudre aux yeux.

 

D’ici là, on (re)glisse quelques idées à développer en matière d’internet citoyen, afin de favoriser l’accès à l’information mais aussi la participation des habitants à la vie de la cité et à sa gestion :

- mettre en ligne sur le site internet de la ville tous les dossiers d’enquêtes publiques, ainsi que les rapports, afin qu’ils soient accessibles à tout le monde et à toute heure

- mettre en place des forums de discussion sur le site de la ville

- donner un espace d’expression aux groupes d’élus sur le site de la ville

- publier sur le site de la ville le répertoire des documents administratifs (obligation légale que la ville ne respecte toujours pas) ainsi que les documents en question (dans l’actualité récente on pense par exemple au contrat de l’éclairage public et à ses nombreuses annexes, ainsi qu’à l’étude sur l’état actuel de notre éclairage public)

- permettre aux citoyens d’assister aux séances du conseil via internet, tant en direct qu’en différé (le contrat de développement du nouveau site internet de la ville le prévoyait, il suffit de le mettre en place)

- d’une façon plus générale, mettre à disposition du public, via internet, tout document ayant trait à la gestion de la ville ou tout simplement à la vie de la cité, comme cela se fait dans les pays nordiques

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 07:44

Surprise en parcourant les pages du site internet de l’association des « villes internet », gestionnaire du label éponyme : on y apprend en effet que la ville d’Aix les Bains utilise des logiciels libres.

Rappelons qu’un logiciel libre est un logiciel libre de droits d’utilisation, donc gratuit. Par opposition aux logiciels commerciaux, dont l’usage est subordonné à l’acquisition ou à la location d’une licence d’exploitation.

Ce qui tire l’œil dans la fiche complétée par la webmaster de la mairie (mais sans nul doute sur des instructions venues d’en haut), c’est qu’on a l’impression, telle que la phrase est tournée, que la ville d’Aix les Bains n’utilise exclusivement que des logiciels libres. Puisqu’aucune mention n’est faite de l’usage de logiciels commerciaux. Et pourtant, ce n’est pas ce qui manque sur les serveurs et les ordinateurs de la mairie. Lesquels fonctionnent quasiment tous avec Windows, système d’exploitation payant de Microsoft. Quant à la partie bureautique, Microsoft y règne là aussi en maître incontesté avec sa suite Office (Word, Excel, Powerpoint). Et pour ce qui est de la messagerie, c’est encore Microsoft qui s’y colle avec un serveur Exchange et l’utilisation d’Outlook sur les postes de travail.

Mais, et ça devient une (mauvaise) habitude, la mairie préfère une nouvelle fois dire la vérité, mais pas toute la vérité. C’est tellement pratique pour enjoliver les choses.

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 07:47

Voila un bon mois déjà que le site internet de la ville d’Aix les Bains est classé comme étant « malveillant » par Google. Un mois, ça commence à faire long. Surtout pour une ville qui prétend mériter le label de « ville internet ».

 

PageMalveillante

 

Un mois, ça fait vraiment très long pour des internautes qui n’ont aucune idée des raisons justifiant ce classement, ni des risques encourus lorsqu’ils ont surfé sur les pages de la ville d’Aix les Bains avant que Google ne repère le danger et ne le signale. Potentiellement, ce sont donc des milliers d’internautes qui, parce qu’ils sont venus consulter des pages sur le site d’Aix les Bains, sont susceptibles de se retrouver aujourd’hui avec un ordinateur infecté par un ou plusieurs programmes malveillants dont ils ignorent totalement la nature et les actions (comme par exemple capturer leurs mots de passe, leurs n° de cartes bancaires … etc).

Sur ce sujet, qui mérite pourtant communication, la mairie a choisi de garder le silence complet et absolu. Techniquement parlant, il était pourtant très simple de mettre en place, dès le début de l’alerte, une redirection des internautes vers un nouveau site, non infecté. Quitte à ce que ce site ne se compose que d’une seule page qui aurait expliqué que la ville était victime d’une attaque de cyberpirates, et qui aurait renseigné les internautes de façon précise sur la nature exacte des programmes malveillants détectés et sur leurs conséquences potentielles. En lieu et place de quoi, pas un mot. Pas un seul. En revanche, le député-maire n’a pas hésité un seul instant, aussitôt après sa partie de tennis qui lui a valu une rupture du tendon d’Achille, à se précipiter sur son téléphone pour « informer » la presse locale de l’évènement.

Entre informer les citoyens et les internautes sur un véritable problème qui le concerne et qui peut représenter une menace réelle pour eux, et faire parler de lui en occupant les pages  « people », Dord a choisi. Mine de rien, ça en dit long sur son sens des priorités.

 


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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 18:48

Nous avions déjà attiré votre attention sur le récent classement en site malveillant du site internet de la ville d'Aix les Bains (lire par ailleurs www.aixlesbains.fr : attention danger !). Trois jours plus tard, rien n'a changé. Voici les explications détaillées fournies par Google pour justifier ce classement peu glorieux (cliquez sur l'image ci-dessous pour l'agrandir).

 

D'après le géant américain, au cours des 90 derniers jours, 13 des 22 pages testées sur le site d'Aix les Bains ont générés le téléchargement et l'installation de programmes malveillants sans l'autorisation des internautes.

 

Des internautes à qui la ville d'Aix les Bains doit désormais des explications claires, nettes et précises. Quels sont les programmes malveillants en question ? Quelles pages infectent-ils (ou infectaient-ils) ? Quels sont leurs effets potentiels sur les ordinateurs des internautes ayant consulté les pages infectées ? Comment ces programmes malveillants sont-ils arrivés sur le site de la ville ? Transparence totale obligatoire : on attend ...

 

AixMalveillant24072010.jpg

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 07:43

Après de nombreux déboires en mai et en juin, mois pendant lesquels le site internet de la ville d’Aix les Bains est resté plusieurs jours durant inaccessible au public, voila maintenant que ce site est référencé comme … malveillant !

Voici en effet ce que les utilisateurs du navigateur Firefox voyaient s’afficher hier lorsqu’ils cherchaient à consulter le site www.aixlesbains.fr :


PageMalveillante.jpg
Tout comme pour les « incidents » de mai et juin, il est peu probable que la municipalité fasse mention de cette épisode de « malveillance » dans son dossier de candidature pour le label « Ville Internet » ! Ca ferait un peu trop désordre. Espérons que le jury chargé de l'examen de la candidature aixoise ne fasse pas des investigations trop poussées.

 

Enfin, quand on dit espérons, dans le fond, on s'en moque. Car en pratique, qu'apportera ce label aux aixois ? Des forums citoyens sur le site de la ville pour discuter librement et sereinement des affaires municipales ? Pas que l'on sache. Un accès facile et exhaustif aux documents publics qu'il est aujourd'hui quasiment impossible d'obtenir ? Pas plus ! La transformation de l'actuelle bibliothèque en véritable médiathèque (vous savez ce fameux chantier soit disant prioritaire n°22 abandonné moins de 6 mois après les élections) ? Toujours pas.

 

Autrement dit, la mesure de l’apport de l’éventuelle obtention du label « Ville Internet » devrait donner une valeur assez proche de celle de la longitude du méridien de Greenwich. Méridien que d’aucuns ont tendance à confondre avec la raie de leurs fesses, mais c’est une autre histoire.




BONUS : petite devinette à deux balles, « l’installation de caméras de vidéosurveillance aurait-elle permis d’éviter le piratage du site d’Aix les Bains par des individus malintentionnés ? »

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 08:00

Pour le site internet de la ville d’Aix les Bains, le mois de mai a été chaotique : un jour en fonction, un autre non. Problème technique ou bien volonté délibérée d’attirer l’attention sur la ville grâce à un site vitrine … clignotant ?

Le mois de juin ayant débuté sur le même mode, on pouvait se poser la question. Jusqu'au black-out complet de ces derniers jours. Plus d’une semaine pendant laquelle le site de la ville a été totalement inaccessible. Cette fois, plus de doute possible, il y avait bien un problème technique. On espère que vous aurez compris qu’on n’en n’avait jamais douté. Mais avouez que pour une municipalité adepte du m’as-tu vu et du bling-bling, un site vitrine clignotant, c’était tout indiqué !

Bref, retour en ligne depuis lundi pour le site de la ville. Mais retour encore partiel. Par exemple ce matin la rubrique « Ca se passe en ville » de la page d’accueil n’affiche … rien. Ne comptez pas sur nous pour dire que c’est le reflet de la réalité !

Ce « rien » est sans doute la dernière conséquence non résolue des problèmes techniques rencontrés depuis le moi de mai. Passons. Ce qui en revanche manque cruellement en page d’accueil, c’est un petit mot à destination des internautes. Un mot d’explication sur les soucis rencontrés. Un mot d’excuse pour l’indisponibilité prolongée du site. Ca ne mange pas de pain, et ça fait toujours plaisir.

La « ville d’avance » qui se veut à la pointe de la technologie internet aurait-elle du mal à faire preuve d’un peu d’humilité ?



Copie d’écran du site internet de la ville prise ce matin. La rubrique « ça se passe en ville » affiche un joli cadre vide …
SiteInternetAix16juin2010-08h00.jpg

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 07:45

label_ville_internet_2010.jpgFaire labelliser Aix les Bains comme « ville internet » est une des ambitions de l’équipe Dord. Si nos souvenirs sont bons, c’est même une de leurs promesses de campagne. Mais bon, les promesses électorales, comme on a pu s’en rendre compte, ça va, ça vient, et parfois ça s’évapore dans la nature en moins de temps qu’il n’en faut au tennisman Richard Gasquet pour sniffer l’ensemble des lignes du court central de Roland Garros.

Et puis d’abord c’est quoi une « ville internet » au sens du label éponyme ? Si on en croit l’association qui décerne ce label, une ville internet est une ville qui assure la promotion de l’internet citoyen. L’internet citoyen, mais c’est quoi ça ? Voici ce qu’en dit l’association en question :


Notre vision de l'Internet citoyen (extrait du site www.villes-internet.net)
Ces zones d'Internet où l'on est en confiance, qui sont publiques, neutres, et respectueuses des droits de chacun et de l'expression de tous. Elles sont créées par les "acteurs locaux" et les habitants pour vivre mieux autour de chez soi, dans son immeuble ou son quartier. Elles constituent une ressource en ligne pour mieux connaitre, profiter et développer les richesses de son territoire, de sa culture et de ses ressources.

Cet "Internet citoyen", nouvel espace public, se compose :
- des sites de villes pour être en relation avec sa municipalité et accéder aux données publiques ou aux services administratifs,
- des blogs citoyens pour réfléchir ensemble, des sites des associations locales qui donnent à agir,
- des réseaux sociaux numériques pour se connaitre et échanger,
- de certaines pages personnelles d'habitants dédiées à la création et au partage,
- et de tous les usages des outils numériques qui permettent de mieux vivre ensemble dans sa ville ou son village.




A la lecture de cette vision, chacun pourra mesurer quel chemin reste à parcourir à Aix les Bains pour mériter entièrement une éventuelle labellisation de ville internet. A moins que l’association gestionnaire du dit label ne soit pas très regardante, le chemin en question semble fort long.

Que dire par exemple du respect des droits de chacun et de l’expression de tous quand les groupes minoritaires du conseil ne dispose d’aucun espace d’expression sur le site internet de la ville ? Site internet où il n’existe par ailleurs aucun forum permettant à chaque citoyen de s’exprimer. Et où les citoyens ne trouvent que bien peu d’informations relatives aux affaires municipales. Où sont donc les transcriptions, orales ou écrites, des séances du conseil ? Où sont les questions de fin de séance et les réponses apportées par la municipalité ? Où sont les documents détaillés relatifs aux points examinés en séance du conseil ? Nulle part sur le site internet.

Quant aux blogs citoyens et autres sites d’associations locales qui donnent à agir, le moins que l’on puisse dire c’est que la municipalité est bien loin d’en assurer la promotion. Que celui qui a déjà trouvé une référence (ne parlons pas d’un lien) vers nos pages ou vers celles du Journal d’Aix les Bains, par exemple, dans un document de la mairie (papier ou sur internet) nous jette la première pierre ! Et pour ce qui est des associations à vocation politique, elles n’ont même pas le droit d’être référencées sur le site de la mairie dans la liste des associations de la ville.


Autant Aix les Bains mérite naturellement, et ce depuis longtemps, son label de ville fleurie, autant les labels auxquels aspire Dord semblent artificiels. Celui de ville santé de l’OMS par exemple reste à traduire concrètement sur le terrain. Non par des effets d’annonce, mais par des engagements et des réalisations concrètes et continues dans le temps. Pour ce qui est du label ville internet, ce n’est pas l’installation d’un wifi public en hyper centre ville qui peut suffire à elle seule à justifier son obtention.

Et puis, sans doute faudrait-il aussi faire en sorte que le site internet de la ville soit moins souvent en panne. Au mois de mai qui vient de se terminer, on a sérieusement eu l’impression que le site en question avait décidé de compenser l’absence des habituels jours fériés et ponts par d’incessantes et longues périodes d’indisponibilité. Le mois de juin qui début étant reparti sur les mêmes bases d'un fonctionnement intermittent.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 07:47

Le 1er octobre prochain, la mairie d’Aix les Bains et sa commission extra-municipale de l’administration électronique inaugureront en grande pompe le premier accès internet sans fil public de la ville.

A cette occasion, chacun est invité à se rendre place Maurice Mollard à partir de 17h30, avec son ordinateur portable (ou tout autre équipement Wifi), pour un test grandeur nature.

Test qui n’aura d’ailleurs de test que le nom, puisque qu’en pratique le réseau Wifi arrose déjà la place de la mairie ainsi qu’une partie du parc de verdure, comme nous avons pu le constater sur place avec un ordinateur portable allumé.

La question qui nous turlupine, c’est « que vient faire la commission extra-municipale de l’administration électronique » dans cette histoire ? Rappelons que cette commission est censée travailler sur la mise en place d’un « portail citoyen » (voir ci-dessous extrait du programme électoral 2008 de l’équipe Dord).

Et d’ailleurs, qui sont les membres de cette commission ? Est-elle vraiment composée d'un « rassemblement de ceux qui souhaitent apporter leur contribution » ? Ou bien est-elle à l’image d’autres commissions extra-municipales, un rassemblement de personnes triées sur le volet, et sélectionnées pour leurs affinités (ou plus) avec le député-maire aixois et sa politique ?

Pour le savoir, il suffira peut-être de se rendre à la dite inauguration. Puisqu’a priori la commission en question semble en être la co-organisatrice, on peut s’attendre à ce que ses membres soient présents. Une bonne occasion de lever le voile.

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