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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 07:45

La société Valvital, dont le PDG est Bernard Riac, vient de s’offrir les thermes ex-publics d’Aix les Bains. Le montant de la transaction est tenu secret (bonjour la transparence). Mais d’après les informations qui circulent, Valvital aurait réalisé une bonne affaire. Et même une très bonne affaire. Nous y reviendrons en temps et en heure. Pour l’instant intéressons nous aux projets de Bernard Riac pour le thermalisme aixois.

 

Le premier projet concerne l’agrandissement de l’espace bien-être. Qui devrait se voir doté de 800 m² supplémentaires. Un pari somme toute osé. On sait quel cinglant échec a essuyé Dominique Dord avec son précédent « virage du bien-être ». Qui plus est, Valvital devra faire face sur Aix les Bains à une concurrence fort bien implantée. Qu’il s’agisse de la villa Marlioz, de l’hôtel Adelphia ou de nombreuses autres structures disposant de spas, espaces de remise en forme, piscines, hammams, saunas, et proposant les services qui vont avec. Attention également au phénomène de mode. Les spas sont en plein boum en ce moment. Le revers de la médaille, c’est que leur fréquentation en hausse induit des espaces de plus en plus surchargés. Peut-on encore parler de détente, quand on ne dispose guère que d’un m² dans la piscine, quand il faut faire la queue pour avoir le droit à quelques minutes de jets de massage, ou quand il faut se serrer comme des sardines en boîte dans un hammam ? A trop aller chercher les clients, les spas pourraient bien se retrouver un jour victimes de leur propre succès. Ou plus exactement de leur propre politique commerciale. Et puis, c’est bien connu : les modes, ça passe.

 

Second projet de Valvital : construire une résidence 3* intégrée aux thermes Chevalley. Rien de bien nouveau dans le monde du thermalisme. En tout cas dans celui du thermalisme orienté vers le bien-être plutôt que vers le médical. De nombreuses autres stations proposent déjà, certaines depuis longtemps, ce type de résidence, qui permet au curiste de vivre quasiment en vase clos au sein de l’établissement. L’idée n’est pas nouvelle à Aix. Sauf que les gestionnaires des défunts thermes nationaux ont préféré ne pas la développer. Sans doute un peu freinés par le lobby des hôteliers et des loueurs en meublés aixois. Lesquels ont forcément du souci à se faire. Quoi qu'en dise le PDG de Valvital, les 200 nouveaux appartements que Valvital projette de construire sur le site même de Chevalley vont forcément faire de la concurrence aux hébergeurs actuels. S’en trouvera-t-il certains pour regretter d’avoir un peu trop « vécu sur la bête » ? Autrement dit, avoir pris les curistes pour des vaches à lait, en leur louant au prix fort des hébergements où la qualité n’était pas forcément au rendez-vous.

 

Troisième projet : implanter à Aix et à court terme (d’ici un an ?) les services fonctionnels de Valvital (marketing, juridique, technique, informatique). L’idée de Bernard Riac est d’aménager la villa Chevalley. Avouez que c’est séduisant : de nouveaux emplois sur Aix doublés de la rénovation d’un élément du patrimoine aixois qui tombe en ruine (comme bien d’autres éléments de ce patrimoine d’ailleurs). Il faut néanmoins savoir rester prudent. Souvenons-nous en effet qu’en 2001, le fraichement élu nouveau maire d’Aix les Bains nous promettait monts et merveilles sur les prés du Bois Vidal, cédés au privé pour un prix dérisoire, avec promesse que bientôt s’y dresseraient un hôtel 3*, un centre de balnéothérapie, des restaurants, des commerces, des services … etc. Avec au bas mot 150 nouveaux emplois à la clé. 10 plus tard, rien de tout ceci ne s’est réalisé, et au lieu de 150 emplois en plus, le thermalisme aixois en a perdu plus de 300.

 

Dernier projet enfin, ou plus exactement dernier vœu de Bernard Riac : qu’Aix les Bains redevienne le premier établissement thermal de France. Vous noterez la subtilité de langage : ce n'est pas Aix qui doit redevenir la première station thermale de France. C’est bien l’établissement de Monsieur Riac qui doit gagner ce statut. Une formulation qui semble en dire long sur les intérêts que défendra en priorité le PDG de Valvital. Entre ceux de sa société, et ceux de la ville, son choix sera vite fait. Difficile de lui en tenir grief d’ailleurs. Il est le patron privé d’une société privée, on ne voit pas pourquoi il devrait se soucier d’autre chose. S’il y a des griefs à formuler, il faut plutôt les adresser à ceux qui ont permis, ou qui ont tout fait pour que les thermes publics soient privatisés.

 

Pour que son établissement devienne le premier de France, Bernard Riac entend lui faire passer la barre des 30.000 curistes par an. Voila une annonce qui risque de sonner creux, tant elle traduit un projet manquant totalement d’ambition. Le temps où Dominique Dord promettait aux aixois de faire venir plus de 40.000 curistes par an dans la ville est-il donc si lointain ? Non, c’était hier encore. Alors franchement, Monsieur Riac, 30.000 curistes, ce n’est pas sérieux. En affichant une telle ambition, vous faites sombrer le député-maire de la ville dans le ridicule le plus complet. Ce qui n’est pas très sport vis-à-vis d’un homme à qui vous devez en grande partie d’avoir pu vous offrir les thermes aixois. Ajoutons qu’avec 30.000 curistes, Aix ne serait pas la première station française. Mais la 3ème, derrière Dax et Balaruc.

 

Et puisqu’on parle de Balaruc, reposons une fois de plus la question qui fâche. Pourquoi ce qui a été possible dans cette modeste commune (maintien et même développement d’un thermalisme public) ne l’a-t-il pas été à Aix les Bains ? Ou plus exactement, qui a fait que cela ne soit pas possible ?

 

Le plus surprenant, c’est que tout le monde connait la réponse à cette question, mais que tout le monde ou presque s’en moque. Et c’est ainsi que, dans l’indifférence quasi générale, le plus bel établissement thermal d’Europe (dixit Dominique Dord), ses terrains, ses parkings, ses sources, sa blanchisserie, ses parcs, ses curistes, son chiffre d’affaire … etc, tous achetés, entretenus, rénovés sur fonds publics, viennent d’être cédés pour pas grand-chose à une société privée.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 07:45

Depuis 2006, l’école privée Peyrefitte occupe 1.000 m² de l’aile sud des anciens thermes. Pour un loyer dont la modicité ne cesse de surprendre : 5.000 euros par an (pas par mois, par an !) les premières années, puis 10.000 euros par an depuis 2010.

 

Le cas de l’école Peyrefitte pose des tas de question. Comment se fait-il qu’une société privée bénéficie ainsi d’un tarif aussi bas, sans le moindre rapport avec les prix de l’immobilier commercial sur Aix les Bains ? Comment se fait-il que cette école privée ait été autorisée à s’installer dans les anciens thermes, alors propriété de l’état, alors que seule la ville d’Aix les Bains bénéficiait d’une convention d’occupation ? Comment se fait-il que depuis que le conseil municipal a décidé d’user de son droit de priorité pour acquérir les anciens thermes (délibération du 28 juin 2010), le devenir de l’école Peyrefitte en ces lieux n’ait pas été évoqué ? Faut-il en déduire que cette société privée va continuer à bénéficier de ce tarif de faveur, pour occuper des locaux qui appartiennent désormais aux contribuables aixois ?

 

Autant de question sans réponses à ce jour. Et la situation risque de se corser encore un peu plus. Dans quelques jours, ou tout ou plus quelques semaines, la Compagnie Européenne des Bains (Valvital) va devenir l’heureuse propriétaire des thermes aixois. Pour la modique somme de 6 millions d’euros, cette société privée s’est offert un joli panier garni. Dans lequel on trouve :

 

- le fond de commerce des thermes (25.000 curistes plus la clientèle de l’espace bien-être)

- les marques commerciales et leurs produits dérivés

- les thermes Chevalley, inaugurés il y a une dizaine d’années, entièrement payés par les contribuables

- le parking souterrain des thermes Chevalley, sur 3 niveaux, avec ses 350 places

- 3 hectares de terrains constructibles à proximité immédiate du centre ville, bénéficiant d’une bonne exposition et d’une vue magnifique

- les sources thermales et leur usage exclusif

- une blanchisserie industrielle en parfait état de fonctionnement, implantée sur plus de 5.000 m² de terrain

- une centaine de places de parking idéalement situées en plein centre ville

- les 3 hectares du parc de Verdure, accompagnés de leur théâtre et de leurs kiosques

 

On a beau savoir que les thermes nationaux n’étaient pas en bonne santé financière (la faute à qui ?1), on a quand même bien du mal à croire qu’une société en plein redressement (dixit le tandem Dord-Plat) avec tout son patrimoine matériel et immatériel, ne vale pas plus de 6 millions d’euros.

 

 

ThermesAdm.jpgMais si on dit que la situation risque de se corser, c’est parce que pour exercer leur activité, feux les thermes nationaux utilisaient, en sus de leur patrimoine propre déjà important, quelques milliers de m² de bureaux situés dans les anciens thermes, en centre ville, face à la mairie. L’accueil, la réservation, le marketing, la boutique, l’informatique, la direction : tous ces services ont leurs locaux dans les anciens thermes. Des locaux qui ont été refaits entièrement à neuf il y a quelques années à peine. Et dont les travaux de rénovation ont été entièrement payés par les contribuables, puisqu’il s’agissait exclusivement d’argent public.

 

On voit mal comment Valvital pourrait du jour au lendemain déménager l’ensemble de ces services dans les bâtiments de Chevalley qui lui appartiendront bientôt en propre. L’exploitant privé va donc devoir continuer à occuper plusieurs milliers de m² dans les anciens thermes. Donc dans des locaux appartenant à la ville d’Aix les Bains, et dont les travaux de réfection (plusieurs millions d’euros) ont été payés sur fonds publics.

 

Pour ce faire, Valvital va-t-elle bénéficier du même tarif très avantageux (10 euros par an et par m²) que sa future voisine l’école Peyrefitte ? Si oui, les contribuables aixois et savoyards seront en droit de se demander une seconde fois pourquoi ils paient de leur poche pour le compte de sociétés privées. Et si non, ce sont les dirigeants de Valvital qui pourraient demander au maire de la ville pourquoi il ne leur accorde pas ce qu’il accorde à d’autres.

 

Affaire à suivre quoi qu’il en soit.

 

 

1 Jusqu’en 2000, les thermes gagnaient de l’argent. Ensuite est venu le thermalisme à paillettes, l’EPIC, un directeur engagé parce qu’il venait de se faire virer par les électeurs de sa fonction de député, la transformation en SA, et enfin la privatisation. On vous laisse deviner quel est le facteur commun à tous ces éléments. Un indice, c’est un homme politique mais ce n’est pas Oliver Besancenot !

 

ThermesAccueil.jpg

Au rez-de-chaussée, le service accueil ...

 

ThermesBoutique.jpg

... et la boutique de vente des produits dérivés.

 

ThermesAdm2.jpgAu 1er étage on trouve : la direction communication et développement, le service

communication, les réservations, le courrier et le service informatique

 

ThermesEspaceCuristes.jpg

Sans oublier l'espace curistes pour clore le bal.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 14:26

Chevalley.jpgL’Hebdo des Savoie du 17 février consacre une pleine page d’interview à celui que le journal appelle « le nouveau visage du thermalisme aixois ». Il s’agit bien évidemment de Bernard Riac, patron de la Compagnie Européenne des Bains (Valvital). Société qui vient de s’offrir les thermes d’Aix les Bains pour semble-t-il pas grand-chose. Mais pour combien exactement ?

 

« La transaction s’est élevée à combien ? ». Une question aussi simple qu’intéressante, à laquelle le journaliste de l’Hebdo des Savoie a fort légitimement voulu avoir une réponse. Réponse de Bernard Riac : « C’est confidentiel. On nous a demandé de ne pas en parler ».

 

C’est proprement ahurissant ! Pendant des décennies, les thermes d’Aix les Bains ont été un établissement public. Après leur privatisation début 2010, ils sont restés entièrement dans le giron de l’état, seul et unique actionnaire de la société anonyme des thermes. C’est avec de l’argent public (celui des contribuables) que ce soit celui de l’état ou celui des collectivités (région, département, ville) que les thermes ont été construits, entretenus, rénovés, agrandis. C’est grâce à cet argent public que Bernard Riac trouve aujourd’hui dans sa corbeille de marié quelques 25.000 curistes annuels, un établissement thermal « le plus moderne d’Europe » (dixit Dord) et quasi neuf, des sources, des propriétés foncières, une blanchisserie … etc.

 

Et on voudrait nous faire croire aux citoyens qu’ils n’ont pas le droit de savoir à quel prix tout ce patrimoine qui leur appartenait a été vendu !

 

A votre avis, si le prix en question était correct, en rapport avec le prix qu’on est en droit d’attendre pour un tel ensemble, pensez-vous que la chose serait tenue confidentielle et secrète ?

 

 

Bernard Riac a quand même laché un chiffre : 7 millions d’euros. C’est d’après lui le montant de la dette de la SA des Thermes. Dette que Valvital reprend à son compte.

 

Si les informations du Journal d’Aix les Bains sont exactes (et elles le sont généralement), le montant de la transaction s’est élevé à environ 6 millions d’euros. Avec un passif de l’ordre de 7 millions d’euros, cela signifie donc que l’actif des thermes a été évalué à 13 millions d’euros. Même pas le chiffre d’affaire d’une année !

 

13 millions d’euros pour les thermes Chevalley (établissement thermal le plus moderne d’Europe – re-sic), leur blanchisserie, plusieurs hectares de terrains, les sources thermales, la blanchisserie … etc. On comprend mieux pourquoi l’état et les politiques locaux veulent entourer cette transaction du secret le plus absolu.

 

 

Le mot de la fin

Valvital annonce son intention d’agrandir l’espace bien-être en lui ajoutant 800 m² supplémentaires. Pour un investissement de 2,4 millions d’euros. Les bâtiments des thermes Chevalley, c’est 12.000 m² sur 2 niveaux. Sans compter les sous-sols techniques et les 3 niveaux du parking souterrain. Une simple règle de trois permet d’évaluer le coût des seuls bâtiments de Chevalley à … 72 millions d’euros ! Ca donne à réfléchir non ?

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 07:47

TNAB.jpgIl se trouvera peut-être parmi les visiteurs de ce site, quelques personnes à qui les mots « voici venu le temps des rires et des chants » évoquera vaguement quelque chose. En l’occurrence les paroles de la chanson du générique d’une vieille émission de télé destinée aux plus jeunes : l’île aux enfants. Un monde merveilleux où tout était beau et parfait. Un peu comme Aix les Bains en quelque sorte …

 

Les paroles complètes du refrain de la chanson du générique étaient les suivantes :

 

Voici venu le temps des rires et des chants

Dans l'île aux enfants

C'est tous les jours le printemps

C'est le pays joyeux des enfants heureux

Des monstres gentils

Oui c'est un paradis

 

Des paroles qui collent parfaitement à la ville d’Aix les Bains. Où c’est tous les jours le printemps … et son renouveau. Aix les Bains, pays joyeux des (grands) enfants heureux qui croient naïvement toutes les balivernes que leur sert leur municipalité. Aix les Bains, pays joyeux des politiciens gentils. Aix les Bains, un vrai paradis (ce qui, par certains aspects, n’est pas totalement faux).

 

Incessamment sous peu, si ce n’est aujourd’hui même, vous pourrez lire dans vos journaux préférés, sur le site internet de la ville, dans les parutions municipales (gageons qu’un numéro spécial de la Lettre d’Aix les Bains devrait sortir), que le rachat des thermes (bien dire « rachat » et en aucun cas « privatisation ») est une nouvelle chance pour le thermalisme aixois, qu’il marque son renouveau (ou sa renaissance ou tout autre terme du même tonneau). Combien de fois Dord et ses acolytes nous ont-ils déjà servi le plat du renouveau du thermalisme aixois ? Les doigts des deux mains ne suffisent plus à en faire le compte. Et en quoi consiste donc cette « nouvelle chance », ce nouveau « renouveau » dont ils vont cette fois nous chanter les louanges, en même temps que celle de la « réussite » de leur politique ?

 

Rappelons brièvement et pêle-mêle en quoi consiste cette « réussite » : la fermeture des anciens thermes, dans lesquels la ville et le département ont pourtant investis des millions d’euros ces dernières années. Des effectifs divisés par deux (donc autant d’emplois en moins). Une perte cumulée de 70.000 à 80.000 curistes, soit au bas mot 100 millions d’euros en moins injectés dans l’économie locale. Les thermes Chevalley privatisés (pardon, rachetés !) pour une valeur dérisoire, sans rapport avec la valeur du patrimoine foncier et immobilier qu’ils représentent.

 

Oui, la voila la « réussite » des ces 10 dernières années, qui débouche aujourd’hui sur cette « nouvelle chance ». Franchement, vous êtes encore dupes ?

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 07:45

MetamorphoseThermale.jpgMétamorphose : n.f. Changement profond de l’aspect ou du caractère d’une personne ou d’une chose. La métamorphose thermale d’Aix les Bains, ce n’est ni plus ni moins ce que promettait le candidat Dord aux élections législatives de 2002. Une métamorphose thermale. L’expression est presque poétique. On imagine le nouvel âge du thermalisme sortir de sa chrysalide pour se transformer en un magnifique papillon à paillettes, et prendre son envol vers un ciel d’azur dépourvu de tout nuage, où brille à jamais le soleil radieux de la réussite économique.

 

Voila pour l’image d’Epinal. Ou plus exactement pour les promesses électorales de Dominique Dord en 2002. Des promesses en forme de bilan (lire ci-dessous) que l’on peut résumer ainsi : des résultats obtenus en quelques mois qui sont sans précédent, le thermalisme plus gros chantier de la ville pour les 5 ans à venir, une fréquentation qui s’annonce à la hausse, l’engagement sur la voie du thermalisme de demain. Bref, une longue liste de sujets de satisfaction, comme il est écrit dans le document de campagne de Dord.

 

ThermesDordBilan2002.JPG

 

Avant de comparer ce portrait idyllique à la réalité, arrêtons-nous un instant sur un fait qui n’est pas inintéressant. Pour qu’un député-maire, candidat à sa propre succession, évoque ces résultats sans précédent (sic) et toutes ces autres choses concernant les thermes dans ses documents de propagande électorale, c’est forcément qu’il estime y être pour quelque chose. Qu’il l’estime, et même qu’il le revendique. Le doute n’est pas permis puisqu’il affirmait alors que le thermalisme allait être le plus gros chantier de la ville pour les 5 années suivantes. 5 ans plus tard, devant le fiasco de sa politique thermale, Dominique Dord changeait radicalement de discours : cette fois-ci, les thermes n’étaient plus de sa responsabilité, ni même de celle de la ville. Non, tout ce qui se passait aux thermes, tout ce qui s’y décidait, échappait totalement à son contrôle, et était du seul ressort de l’état. Ben voyons !

 

Mais venons-en à présent à la réalité de cette métamorphose thermale. Car métamorphose il y a bien eu sous l’impulsion du député-maire vice-président du conseil d’administration des thermes. 37.000 curistes au début de la décennie, 25.000 à la fin. 32% de fréquentation en moins, et entre 70.000 et 80.000 curistes cumulés perdus en 10 ans. On est bien loin de la fréquentation « qui s’annonce en légère progression ». Sur la base de la fréquentation actuelle, il faudrait que les thermes ferment totalement prendant 3 années consécutives pour arriver à la même perte de fréquentation cumulée.

 

Des millions investis dans les thermes Pellegrini pour aboutir à … leur fermeture. 600 salariés à l’aube de ce siècle, 285 « survivants » en 2010, soit plus de la moitié des emplois perdus. Et autant d’hommes et de femmes, saisonniers ou permanents, laissés sur le carreau. Une transformation en EPIC, soit disant attendue comme le messie, et qui ne se solde par rien, si ce n’est une nouvelle fuite en avant vers la privatisation, elle aussi annoncée comme la solution salvatrice. Quand les choses empirent, un « sauveur » en pousse un autre. Et pour couronner le tout (mais pas de succès), un plan de redressement initié en 2009 qui tourne le dos à ce fameux « thermalisme de demain » tant vanté par Dord, pour se recentrer sur le bon vieux thermalisme médicalisé « à la papa ».

 

Il faudrait encore ajouter à ce tableau déjà bien sombre, mais réaliste, les dizaines de millions d’euros perdus pour l’économie de la ville. Et tout ça pendant que d’autres stations thermales exerçant la même spécialité qu’Aix les Bains, comme Balaruc, voyaient elles leur fréquentation rester effectivement stable voir augmenter plus que sensiblement.

 

Oui, voila la triste réalité de la métamorphose thermale impulsée par Dord. Une métamorphose thermale qui fait mal.


ThermesDordHausse2002.JPG

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 07:45

TNAB.jpgIl y a deux mois de cela, Dominique Dord et Philippe Plat s’étaient livrés à un joli numéro de duettistes. Nous chantant en chœur que 2010 allait marquer la première augmentation de fréquentation aux thermes d’Aix les Bains depuis un quart de siècle. Une chanson reprise à l’unisson par la presse locale, sans se poser de question.

 

Nous avions montré, chiffres et graphiques à l’appui (lire par ailleurs Non Monsieur Plat, en 2009 les thermes n’ont pas dépassé leur objectif de fréquentation !), qu’il n’en n’était rien, la précédente augmentation remontant à 1998, soit seulement 12 ans en arrière (à peine un huitième de siècle donc). A l’annonce des chiffres de la fréquentation de 2010, la presse écrite semble se montrer plus prudente. Dans un bref article mis en ligne sur internet, l’Essor Savoyard fait cette fois-ci mention de l’augmentation de 1998. Un peu de clairvoyance, dont en toute immodestie, on revendique la paternité.

 

Il n’en demeure pas moins que pour évoquer l’augmentation de 1998 à 1999, l’Essor Savoyard parle d’un très léger sursaut (sic). Dans le même temps, le journal qualifie l’augmentation 2009-2010 de spectaculaire (re-sic). Il est vrai que +8,75% (chiffre rapporté par l’Essor Savoyard), c’est un taux de croissance assez important. Surtout si on le compare aux quelques +3,34% de l’augmentation 1998-1999. Qualifier un taux de +8,75% de spectaculaire tout en qualifiant un taux de +3,34% de très léger sursaut, voila qui ne manque pas d’incohérence. Ah, cette volonté sans faille de toujours enjoliver la réalité de l’ère Dord tout en rabaissant le temps d’avant lui-même …

 

Et si on s’intéresse au volume de curistes plutôt qu’au taux, la comparaison est encore moins flatteuse. En gros +1.200 pour 1998-1999 et +2.100 pour 2009-2010 (toujours d’après les chiffres rapportés par la presse locale). Conclusion toute simple : un résultat spectaculaire n’est même pas deux fois supérieur à un très léger sursaut (en données corrigées des variations saisonnières mesurées sur l’échelle de Richter de Dord !

 

Allez, il ne reste plus que +52% de croissance à faire pour qu’enfin les 40.000 curistes annuels promis par Dord pour 2005 deviennent une réalité. Si les thermes réussissent l’exploit de maintenir dans les années à venir leur taux de croissance spectaculaire (re-re-re-sic) de 2010, ce devrait être chose faite en … 2018. On ne va tout de même pas chipoter pour treize malheureuses petites années de retard …

 

 

Le mot de la fin

On rappelle par ailleurs que la fréquentation de 2010, tout en hausse qu'elle soit par rapport à celle 2009, se trouve néanmoins être en recul par rapport à celle de l'année où Philippe Plat, l'actuel directeur, a pris ses fonctions. Le bilan de cet éminent personnage se solde donc pour l'instant par une perte sèche de l'ordre de 2.200 curistes depuis son entrée en fonction. Faut-il parler de baisse à la hausse, ou bien de redressement à la baisse ?

 

 

A lire bientôt : un retour sur la métamorphose thermale (encore et toujours sic) que nous promettait un certain Dominique D. en 2002. Parce qu'il est souvent intéressant de faire appel au passé (même récent) pour éclairer le présent.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 07:45

UneEssor7janvier.jpgCurieux titre que celui de l’Essor Savoyard du 7 janvier. L’hebdo aixois annonce en une à ses lecteurs qu’il va leur dévoiler la vérité sur l’avenir des anciens thermes. Bigre, rien que ça.

 

L’édition du 7 janvier étant toujours en vente chez les bons marchands de journaux (mais aussi chez les mauvais s’il en existe), on se gardera bien de vous narrer par le détail la vérité ainsi dévoilée dans l’article de l’Essor. Si vous voulez la connaitre, vous n’avez qu’à acheter ce journal. 1,30 euros pour connaitre la vérité sur l’avenir des anciens thermes, ça vaut bien ça non ?

 

Reste quand même une interrogation. La presse locale et la mairie n’en n’étant pas à leur première communication sur l’avenir des anciens thermes, si l’Essor prétend aujourd’hui dévoiler la vérité, c’est que jusque là tout ce qui nous a été raconté n’était donc pas … la vérité ! CQFD ?

 

 

Ceci étant dit, si on ne se permettra pas de vous dévoiler le contenu de l’article de l’Essor, pour les raisons exposées plus haut, rien ne nous empêche de vous dévoiler ce qui n’y figure pas.

 

Vous n’y trouverez par exemple rien sur deux promesses faites par Dord aux aixois en 2008 pour se faire réélire. Celle de déménager la bibliothèque au 3ème étage des anciens thermes, et d’en profiter pour la transformer en médiathèque. Et celle d’installer dans ces mêmes bâtiments un dojo départemental pour le judo. Deux promesses tombées à l’eau (thermale ?) avant même la fin de la 2ème année du second mandat. Et ce bien qu’elles aient fait toutes deux partie des « chantiers prioritaires de Dominique Dord et de son équipe ». Le goût de la vérité de l’Essor Savoyard ne va apparemment pas jusqu’à rappeler à ses lecteurs ces éléments factuels pourtant importants. Pour être tout à fait complet, le projet (?) de médiathèque est quand même évoqué dans l’article de l’Essor. Mais comme composante d’un projet de restructuration complète à 20 millions d’euros. Autrement dit une chimère qui fait très joli dans le PPDA 1 mais qui n’a aucune chance de déboucher sur quoi que ce soit.

 

Dans l’article de l’Essor, vous ne trouverez non plus aucune trace de l’avenir de l’école Peyrefitte. Laquelle occupe pourtant une partie des anciens thermes depuis 2006. Et qui est donc directement concernée par l’avenir des bâtiments. Pour le moment, cette occupation se fait par le biais d’une convention passée entre la ville d’Aix les Bains et l’école privée. La ville dispose en effet, de par la convention d’occupation qui la lie à l’état (actuel propriétaire), de la possibilité de consentir un droit de « sous-occupation » à des partenaires concourant à l’exercice d’une mission de service public. Concernant Peyrefitte, il est loin d’être évident que cet institut privé à but (très) lucratif 2 concoure à l’exercice d’une mission de service public. Rappelons que cette école forme des étudiantes aux métiers de l’esthétisme. Où est la mission de service public dans tout ça ? Sûrement pas dans les métiers concernés par les formations dispensées. Et si l’on considère qu’une école privée est un service public parce qu’elle dispense des formations, alors il faut appliquer la même logique aux auto-écoles, qui forment entre autres des chauffeurs de taxis, de bus et de poids lourds. Et on peut trouver d’autres exemples. Mais si on a choisi celui des auto-écoles, ce n’est pas au hasard.

 

Car des auto-écoles, ce n’est pas ce qui manque à Aix les Bains. Et d’après les critères appliqués par la mairie à l’école Peyrefitte, chacune d’entre elles serait totalement légitime à occuper elle aussi une partie des anciens thermes. Et donc à bénéficier des mêmes conditions financières très avantageuses pour cette occupation. Rappelons que durant les trois premières années, l’école Peyrefitte a du s’acquitter d’un loyer de seulement 5.000 euros par an, pour 1.000 m² de surface commerciale en plein centre ville. Loyer qui a doublé depuis 2009. Mais même à 10.000 euros par an, ça reste une affaire unique sur Aix les Bains. Une très bonne affaire ! Il est certes peu probable qu’une auto-école ait besoin de 1.000 m². Mais on en connait pas mal qui seraient preneuses de 100 m² dans les anciens thermes pour donc seulement 1.000 euros par an (moins de 85 euros par mois !).

 

Que va donc devenir l’école Peyrefitte une fois que la ville aura racheté les anciens thermes, et donc que la convention en cours sera devenue caduque ? L’Essor n’apporte aucune réponse à cette épineuse question. Peut-être parce que la réponse est un brin embarrassante pour le maire. Dans la convention initiale qu’il a signée avec Peyrefitte, il a en effet engagé la ville à continuer à héberger l’institut Peyrefitte dans les anciens thermes, aux mêmes conditions financières. Donc à 10.000 euros par an, toujours pour 1.000 m². Alors certes, une renégociation est toujours possible. Et dans le cas présent elle est même indispensable. Pour la bonne et simple raison que le loyer de l’école Peyrefitte est sans commune mesure avec les prix du marché immobilier aixois. Et qu’il n’y a aucune raison valable pour qu’une entreprise privée continue à bénéficier d’un tarif plus qu’avantageux pour occuper un bâtiment public qui va bientôt appartenir aux aixois.

 

En maintenant cette situation, la municipalité prendrait sans conteste un double risque. Celui de voir d’autres entreprises privées demander à bénéficier des mêmes conditions avantageuses. Et celui de voir des citoyens porter l’affaire en justice.

 

Alors, la vérité annoncée par l’Essor, est-ce bien la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ?

 

 

 

 

 

 

1 PPDA = paysage politique d’Aix les Bains !

2 Plus des 500.000 euros de bénéfice cumulé après seulement 4 ans d’existence, qui dit mieux ?

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 07:44

ThermesDL23dec2010.jpgLu dans le Dauphiné (pas encore) Libéré du 23 décembre dernier (voir ci-contre) : l'offre émise par les Aixois se situerait aux alentours de 2 millions d'euros. 50% de cette somme sera apportée par la ville (le maximum autorisé puisque l'état souhaite privatiser l'établissement).

 

Ah bon ? Si l'état souhaite effectivement vendre les thermes, à aucun moment il n'a fait part de son souhait de les privatiser. Il était donc tout à fait possible à la ville, mais aussi à la CALB, ou encore au département, de monter un projet sous la forme d'une société d'économie mixte (SEM), dans laquelle les collectivités auraient été majoritaires. Alors pourquoi diable le DL fait-il croire le contraire à ses lecteurs ? A part pour servir les intérêts de ceux qui veulent effectivement privatiser les thermes en affirmant qu'il n'y aurait pas eu d'autre choix, on ne voit pas !

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 07:43

Vous trouverez ci-dessous un communiqué d'Aix Avenir, suite au conseil municipal du 16 décembre dernier. Nous le diffusons tardivement, en raison de nos vacances de fin d'année.



Lors du dernier conseil municipal, le point 16 portait sur l'engagement de la ville dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'Etat en vue de la cession du capital des Thermes.

 

Cette délibération est un tournant historique pour notre ville car l'un des plus gros pourvoyeurs d'emplois directs et indirects de notre économie risque de passer entièrement dans des mains privées. Depuis près de deux ans nous réclamons un conseil municipal uniquement sur ce sujet en lien avec tous les acteurs du thermalisme aixois afin de peser toutes les conséquences. Le Maire l'a toujours refusé et s'est obstiné à en faire une affaire où il est le seul à décider. Il a fallu que nous allions à une réunion "semi-privée-secrète", pour connaître le périmètre du capital ouvert au rachat !

 

Cette délibération n°16 est l'ultime chance pour Aix-les-Bains de maîtriser le devenir des Thermes et de son patrimoine.


En effet depuis 2001 nous appelons à transformer le statut des Thermes en Société d'Economie Mixte (SEM) afin d'ouvrir son capital à des privés tout en gardant la maîtrise des décisions. Cette idée a toujours été balayée par le Maire pour qui l'économie collective est synonyme d'impôts supplémentaires. Ainsi, au fil des ans ponctués par des erreurs de stratégie de positionnement et de gestion, nous avons constaté une hémorragie du nombre de curistes. En 2008, l'Etat a exprimé le désir de se séparer de cet outil en commençant par une grosse partie de son personnel. Tout le monde se rappelle l'occupation de la mairie, courant janvier 2009, par les masseurs-physiothérapeutes d'État dont le sort actuellement oscille entre déprime et reclassement-formation bidon. La SEM aurait pu accompagner autrement la fin de cette profession. L'inaction du Député-Maire-Président, tant sur le point social et politique, a conduit l'Etat à transformer le statut des Thermes en Société Anonyme avec 100% des actions à l'Etat. Nous avions à plusieurs reprises demandé au Maire de défendre les nombreux investissements faits par les collectivités dans les nouveaux Thermes en obligeant l'Etat à les valoriser sous forme d'actions rétrocédées aux collectivités. Nous n’avons jamais eu de retour sur cette faisabilité ... 

 

Depuis le 6 octobre 2010, il s'agit maintenant pour l'Etat de céder les 100% de son capital. Le Maire refusant toujours d'enclencher une action municipale s'est vu contraint par un consortium, composé en partie de professionnels locaux du thermalisme aixois, à monter une proposition commune pour le rachat du capital sur le périmètre défini par l'Etat. Nous avons réclamé en vain le cahier de charges de cet "appel à manifestation d'intérêt" qui nous est refusé par le Maire sous prétexte d'un engagement de confidentialité sur la réponse à faire d'ici le 22/12, mais cela ne nous empêchera pas de le redemander le 23/12 !

 

L'apparition de ce consortium de dernière minute, appuyé par cette délibération du 16/12 (pour une réponse finale le 22/12), est donc la dernière chance pour la collectivité d’être présente dans le nouveau capital des Thermes. En espérant que ce montage n’est pas une stratégie du Maire afin de se dédouaner des conséquences de la reprise du capital par un privé seul (Voyez nous avions fait une offre !). Pire encore, un cheval de Troie afin de torpiller l’offre de ces aixois sincères. En effet le Maire, que ce soit dans les réunions publiques ou par cette délibération, a dévoilé publiquement avant le 22/12 le contenu et la somme maximum que le montage aixois propose. De plus en modifiant le texte de la délibération en séance, en faisant passer la participation de la ville de 51% à 50%, devrait rendre impossible ce genre de montage si l’on se réfère à ce que reproche la Chambre Régionale des Comptes à la Ville concernant sa participation au capital de la SA du Cercle. « Les articles L.2253-2 et L.3231-6 du CGCT restreignent la détention d'actions par les communes et les départements aux sociétés d'économie mixte locales (SEML). Or, la SA du Cercle d'Aix-les-Bains n'est pas une société d'économie mixte locale. L'article L.2253-1 du CGCT nous semble rendre illégale la participation de la commune d'Aix-les-Bains dans une telle société ». (Extrait du rapport de la Chambre Régionale des Comptes en 2002). C’est pourquoi en séance nous avons posé notamment deux questions essentielles à savoir quel est le statut exact de la future société, le Maire à répondu une SA et non une SEML. Et existe-t-il des décrets du Conseil d’Etat autorisant une collectivité à participer d’une manière minoritaire au capital d’une SA, le Maire n’a pas donné d’exemple précis.

 

Néanmoins après avoir soutenu les amendements demandés par Thibaut Guigue et dont le contenu rejoignait nos questions posées en commission des finances par Fatiha Brunetti et Christian Serra, ou en séance par Hervé Boileau, nous avons voté à l'unanimité le texte amendé après avoir demandé une suspension de séance. Dans le but d’envoyer un signal fort à l’Etat sur la volonté unanime de la collectivité à être présente avec le consortium au capital de cette nouvelle société. Tout en n’étant pas dupe des difficultés financières et juridiques de l’offre aixoise.

 

Bien sûr nous avons aussi rappelé le rendez-vous raté avec la SEM en 2001 et tout l'enjeu que cela aura pour l'avenir d'Aix-les-Bains si l'offre conjointe de la ville et du consortium est retenue par l'Etat. Ce rappel a même été caractérisé par le Maire et sa fidèle collègue du Modem Marina Ferrari, de hors sujet. Comme si l'on était à l'oral d'un examen...

 

Vous pouvez écouter les débats dans la rubrique Conseils Municipaux et le conseil du 16 décembre sur le point 16.

 

http://aixavenir.free.fr/nv/html/conseils/20101216/20101216ARTICLE16Part1.mp3

http://aixavenir.free.fr/nv/html/conseils/20101216/20101216ARTICLE16Part2.mp3

Les différents rapports de la CRC concernant la ville d’Aix les Bains

2010
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC24/documents/ROD/RAR201023.pdf
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC24/documents/ROD/RAO201023-R.pdf

2005
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC24/documents/ROD/RAR200547.pdf
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC24/documents/ROD/RAO19100501.pdf 

2002
http://www.ccomptes.fr/fr/CRC24/documents/ROD/RAR200235.pdf





AIX AVENIR 
Maison des Associations
25 Bd des Anglais
73100 Aix les Bains
mail : aixavenir@hotmail.com
web : http://aixavenir.free.fr

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 07:45

"Tremblez braves gens, de peur ou ... de rire ?". C'est par ces termes que se conclut un article paru dans l'édition du 17 décembre dernier de l'Essor Savoyard. Article consacré à la soirée "publique" du 9 décembre au centre des congrès, organisée par les socio-pros pour présenter leur projet de rachat des thermes. Le titre choisi par la rédaction de l'Essor donne le ton : "Petits complots et grands mystères autour des Thermes : le nouveau polar aixois". La suite est somme toute assez délectable et, contrairement à Brassens, rien ne nous empêche de vous la livrer en l'état, puisqu'il y a belle lurette que cette édition de l'Essor n'est plus disponible à la vente dans les kiosques.

 

Un brin d'ironie moqueuse et quelques vérités bien senties : ah, qu'on aimerait que la rédaction de l'Essor fasse preuve de la même clairvoyance à l'égard des petits complots et des grands mystères du député-maire !

 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir (ou courez vous acheter une bonne loupe !)

ThermesEssor17dec2010.jpg

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