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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 07:45

AvenueItaliePanneau.jpgQuelle différence y a-t-il entre l’avenue d’Italie, dans le quartier de la Liberté, et le chemin des Marmillons, dans le quartier de Lafin ? De prime abord, en consultant un plan d’Aix les Bains, on se dit qu’il ne devrait pas y en avoir. L’avenue d’Italie n’ayant d’avenue que le nom, tout comme le chemin des Marmillons n’a de chemin que le nom. Voila donc deux rues dont la vocation semble être la même. A savoir desservir les quartiers où elles se situent. Pourtant, la municipalité leur réserve deux sorts bien différents.

 

AvenueItalieVue.jpgCommençons par l’avenue d’Italie. Cela fait des années que les riverains font part de leurs griefs concernant la circulation dans cette rue. Et dénoncent notamment une vitesse excessive. Et réclament donc la mise en place d’aménagements. Et depuis des années, la réponse de la municipalité est la même. C’est un problème de manque de civisme, on ne peut pas mettre des ralentisseurs partout, ça couterait cher … etc. Le même discours que Dord sert un peu partout dans les quartiers, quand il n’a pas envie de faire des aménagements routiers. Lesquels ne sont d’ailleurs pas si nombreux que cela en ville. Et ne coûtent pas non plus si cher que cela.

 

En tout cas bien que tout un tas de choses inutiles pour lesquelles l’équipe Dord ne regarde pas à la dépense.

 

 

 

Passons maintenant au chemin des Marmillons. Tout comme ceux de l’avenue d’Italie, les riverains de cette rue se plaignaient des problèmes liés à la circulation. Et notamment de la vitesse excessive. Là aussi, à juste titre. Mêmes maux, même absence de remède ? Non. Visiblement pour le chemin des Marmillons rien n’est trop beau. Ni trop cher. Pour cette rue, la municipalité n’a pas hésité à :

 

- ouvrir une nouvelle rue parallèle (1 M€)

- démolir un rond-point qui venait juste d’être aménagé

- déplacer les problèmes sur les rues voisines

 

C’était il y a six ans. Depuis, les riverains du chemin des Marmillons (et dans la suite de la rue du Colonel Rollet) s’en portent mieux. Leurs voisins de la rue Mottet et des Généraux Forestier ne peuvent pas en dire autant : ils ont hérité de leurs problèmes. Et ont vu toutes les belles promesses faites par Dord en 2005 partir en fumée. En même temps que leur tranquillité et leur qualité de vie.

 

Comme quoi, quand la mairie veut faire des aménagements, elle sait les faire. Reste à savoir pourquoi elle en fait a certains endroits et pas à d’autres. Pour avoir la réponse à cette épineuse question, il suffit souvent de se pencher sur la qualité des riverains des rues concernées. A l’évidence, la présence d’amis ou de relations proches du maire ou de son cercle d’influence constitue un facteur déterminant. Une situation qui, hélas, ne remonte pas à l’arrivée de Dord à la mairie aixoise. Mais qui perdure quand même.

 

LafinCarrefourBis.jpgDeux bananes et des quilles à gogo. A ce carrefour, la ville n'a pas regardé à la dépense. D'autant moins

que ces aménagements sont venus remplacer un rond-point construit quelques mois avant seulement.

 

 

 

LE MOT DE LA FIN

Récemment, les riverains d’un petit chemin privé situé au bout du chemin des Marmillons, ont réussi à obtenir de la ville l’installation de quilles (photo ci-dessous). Ils n’arrivaient, parait-il, plus à sortir de chez eux, à cause des voitures qui coupaient le virage au carrefour. Vu la configuration du plan de circulation du quartier, il n’y a guère que les riverains eux-mêmes pour emprunter cette rue. Où le trafic automobile est plus que réduit. On a donc bien du mal à croire que les habitants voisins de ce carrefour n’arrivaient plus à sortir de chez eux. Mais là où ça devient grotesque, c’est que ce carrefour est un passage obligatoire pour les bus scolaires arrivant de l’école de Lafin. Et avec les quilles mises en place, il leur est désormais très difficile, pour ne pas dire impossible, de prendre le virage à droite qui les ramène dans la rue de Lafin. Et voila comment, par souci de plaire à untel, on en arrive à des aberrations de ce genre.

 

Soyez rassurés braves gens. Tout comme la ville n’a pas hésité il y a quelques années à construire puis détruire un rond-point à quelques hectomètres de là, elle n’hésitera pas à défaire ce qui vient d’être fait pour le refaire autrement. Faire et défaire, c’est toujours travailler. Et puis ça ne coûte rien. Enfin, sauf aux contribuables aixois.

 

LafinCarrefour.jpg

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 07:45

Il s’est sûrement trouvé des aixois qui étaient présents à l’école de Choudy à la fois le 26 octobre et le 3 novembre dernier. Le 26 octobre, c’était pour une réunion d’information de la CALB sur son chantier du Tillet. Le 3 novembre, c’était pour la réunion de quartier de la municipalité. Dans les deux cas, l’intervenant principal était le même, Dominique Dord. Une fois avec sa casquette de président de la CALB. Une fois avec sa casquette de député-maire. Dans les deux cas, il a beaucoup été question de problèmes de circulation. Déjà existants dans le quartier, ou à venir suite aux modifications envisagées dans le cadre du chantier du Tillet.

 

S’il y avait bien des aixois présents à ces deux réunions, ils ont alors pu entendre de leurs propres oreilles deux discours bien différents.

 

Dord le 26 octobre : l’idée est de couper la circulation entre l’avenue du Petit Port et le boulevard Barrier, et de faire du boulevard Garibaldi l’axe naturel de desserte du front de lac.

 

Dord le 3 novembre : il faut faire attention à ne pas concentrer toute la circulation sur le boulevard Garibaldi.

 

Deux dates à sept jours d’intervalle seulement. Et deux discours opposés. Belle leçon de « diplomatie politique ». Ou comment servir à son auditoire d’un soir la soupe qu’il veut entendre pour qu’il ne vous souffle pas trop dans les bronches. Quitte à raconter le contraire de ce qu'on avait dit une semaine plus tôt.


BdGaribaldi.jpg

Le boulevard Garibaldi à hauteur de l'école de Choudy

 

Note aux benêts

Si la circulation est bien coupée entre l’avenue du Petit Port et le boulevard Barrier, comme Dord le veut, il n’y aura pas à tortiller : la circulation sur ce secteur va forcément se retrouver concentrée sur le seul boulevard Garibaldi. Et ensuite sur les voies perpendiculaires qui desservent le front de lac lui-même.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 07:45

EssorUne20octobre.jpg« Le stationnement gratuit, c’est fini » titrait l’Essor Savoyard le 20 octobre dernier. Pour le coup, l’hebdo local n’apprenait rien aux aixois. Enfin du moins à ceux qui utilisent leur voiture pour aller en ville, ou à ceux qui sont désormais contraints de mettre la main au porte-monnaie pour stationner à proximité de leur lieu d’habitation.

 

Mais en pages intérieures, on apprenait de la bouche de Renaud Beretti que la ville entendait bien récupérer les parkings de la rue Jean Monard et de la rue du Bain Henri IV (entre les thermes Chevalley et les anciens thermes). Récupérer, c'est-à-dire … racheter.

 

On a du mal comprendre. En 2008, dans leur programme de campagne, Dord et ses acolytes avaient inscrits au titre de leurs chantiers prioritaires la création d’un nouveau grand parking de centre ville. Puis fin 2008, ils avaient annoncé que c’était inutile, une étude ayant démontré qu’Aix les Bains comptait suffisamment de places de stationnement. On ne peut faire autrement que de noter au passage que le programme en question comportait donc des promesses sans rapport avec les besoins de la ville et de ses habitants. Ce qui dénote une méconnaissance de ceux-ci, surprenante de la part d’un maire en poste depuis 7 ans à l’époque. Sans doute passe-t-il trop de temps ailleurs qu’à Aix les Bains. Parenthèse refermée.

 

Alors, si la ville dispose de suffisamment de places de stationnement, pourquoi diable vouloir racheter les deux parkings cités plus haut ? Des parkings qui, depuis la privatisation (doublée d’un bradage) des thermes et leur vente à Valvital, sont la propriété de cette dernière. Qui n’en n’a pas franchement l’usage. Les 3 niveaux de parking souterrain de Chevalley suffisent amplement pour les curistes qui fréquentent l’établissement. Pour Bernard Riac, PDG de Valvital, voila une occasion supplémentaire de parfaire la très très bonne affaire qu’il a réalisée en rachetant les thermes et leur patrimoine pour 3 petits millions d’euros. Le voila maintenant qui va pouvoir revendre à des collectivités publiques, et au prix fort sans doute, des biens qui ne lui servent à rien et qu’il y a peu étaient encore la propriété de l’Etat.

 

Traduction : les contribuables vont devoir racheter, cher, des biens qui leur appartenaient il y a un an de cela, et qui ont depuis été bradés à une société privée. Cerise sur le gâteau : les parkings en question, une fois rachetés par la ville, deviendront très certainement payants. Non contents d’avoir du racheter ce qui leur appartenait plus cher que cela n’a été vendu, les contribuables devront en plus payer pour pouvoir en user !

 

Moralité (si on peut dire) : à Aix les Bains, mieux vaut être le riche patron d’une société thermale privée que modeste habitant contribuable.

 

 

LE MOT DE LA FIN

Le ton de cet article peut vous paraitre léger. Pourtant, il parle de choses graves. Graves et qui semblent laisser les aixois totalement indifférents. Depuis une quinzaine d’années, les collectivités publiques (état, région, département, ville) ont investis plusieurs dizaines de millions d’euros dans les thermes : construction de Chevalley, rénovation des anciens thermes … etc.

 

En 2011, les thermes Chevalley, des terrains, des parkings, une blanchisserie, les sources thermales … etc, on été bradés à Valvital pour … 3 millions d’euros ! C’est déjà suffisamment grave. Mais il faut croire que les décideurs ont décidé (!) de nous faire boire le calice jusqu’à la lie. Car maintenant que ce patrimoine public a été bradé au privé, voila qu’il faut le racheter en partie.

 

Payez braves gens, payez ! Plutôt trois fois qu'une. Et surtout n’oubliez pas de continuer à voter pour Dord : il ressemble tellement au portrait qu’on se fait du gendre idéal.

 

ParkingThermesHenriIV.jpg

Le parking de la rue du bain Henri IV était il y a encore quelques mois la propriété de l’état, donc des contribuables. Intégré au paquet bradé à Valvital pour 3 M€, il devrait bientôt être vendu par cette dernière, et donc racheté par … les contribuables ! Ce n’est ni un rêve, ni un cauchemar : ce n’est que la réalité d’une privatisation dont Dord se félicite, mais dans laquelle les contribuables, aixois et autres, ont laissé des dizaines de millions d’euros. Et visiblement ce n’est pas fini …

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 07:45

EssorBerettiStationnement.jpgAmusante l’interview du 1er adjoint Renaud Beretti sur le stationnement dans l’Essor Savoyard du 20 octobre. Comme d’habitude, on n’y apprend pas grand-chose. Quelques banalités étalées. Et les désormais célèbres formules « la ville réfléchit à ça » ou « c’est à l’étude ». Rien de bien nouveau. Et pas de quoi se fendre la poire non plus.

 

Là où ça devient plus souriant, c’est quand on examine à la loupe les formules employées. Genre « Il faut laisser des poches de gratuité en ville ». Phrase dont on se demande bien ce qu’elle veut dire. Surtout dans la bouche du maitre d’œuvre de la généralisation du stationnement payant en ville.

 

Autre formule amusante : « un horodateur coûte 4.369 euros hors taxes ». Pourquoi diable donner un prix HT ? Ben pour que ça paraisse moins cher tiens, c’te bonne blague ! Sauf que comme la ville ne récupère pas la TVA, ce ne sont pas 4.369 mais 5.225 euros que les contribuables aixois ont du débourser pour chacun des 110 nouveaux horodateurs installés depuis 2009. Ajoutez-y les frais d’installation, de raccordement et tutti quanti, et vous dépassez le million d’euros. Sans compter les frais annuels de maintenance.

 

On vous a gardé le meilleur pour la fin. A la question « Allez-vous créer d’autres parkings ? », Beretti répond sans ciller « Autour de la gare, sous l’immeuble en construction le Revard, il y aura des emplacements ». On savait que les politiciens avaient la mémoire courte. Surtout les politiciens professionnels. On ne savait pas que Renaud Beretti se rangeait dans cette catégorie là. Peut-être n’est-ce pas le cas. Mais toujours est-il qu’il a lui aussi la mémoire bien courte. Car à l’emplacement de l’immeuble en construction le Revard, il y avait encore peu un parking public gratuit d’environ 200 places. Qui va être remplacé par un parking payant de 87 places. C’est ce que Beretti appelle créer un nouveau parking ! Quel transformiste ce 1er adjoint !

 

 

LE MOT DE LA FIN

De toute évidence les 200 places de l’ancien parking public gratuit du boulevard Wilson font défaut. Et les 87 places qui seront situées sous l’immeuble le Revard ne suffiront pas à les remplacer (!). La preuve : la municipalité qui depuis 2008 nous explique doctement qu’il n’y a pas de problème de stationnement à Aix et qu’il n’est pas nécessaire de créer un nouveau parking, a commencé à acheter des terrains boulevard de Russie pour … créer un nouveau parking.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 07:44

En ce moment, les automobilistes et autres cyclistes qui empruntent la route des bords du lac en venant de l’avenue de Lattre de Tassigny peuvent chaque matin constater cet étonnant phénomène : vers 7h40-7h45, entre les ronds-points de Cornin et de la piscine, l’éclairage public s’éteint brutalement. Plongeant le secteur dans une semi-pénombre qui n’est pas faite pour améliorer la sécurité routière. Et tout particulièrement celle des cyclistes et des piétons, à une heure où le trafic est particulièrement dense.

 

On ne sait si le même phénomène se reproduit un peu partout ailleurs en ville. Mais avouez que c’est pour le moins surprenant de voir ces lumières s’éteindre à un moment où il serait fort utile qu’elles soient allumées. Et ce alors même qu’elles ont brillé de mille feux pendant toute la nuit, avec de longues heures sans voir passer âme qui vive.

 

Il y a là une logique qui échappe à l’entendement du commun des mortels …

 

 

EclairageNuit.jpg

Photo prise quelques minutes avant l’extinction des feux. On ne peut pourtant pas dire qu’il fasse grand jour !

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 07:45

Ce n’est pas la première fois que nous évoquons l’absence de plan d’ensemble des aménagements cyclables sur Aix les Bains. Ni les nombreuses incohérences et autres aberrations qui les parsèment de ci de là. Illustration parfaite (!) avec le morceau de bande cyclable qui coure d’un seul côté de l’avenue de Marlioz, juste après la rue Doumer, le long du club de tennis.

 

Sur le plan officiel de la mairie (ci-dessous), ces quelques dizaines de mètres sont répertoriés comme étant une piste cyclable (trait continu vert). Les bandes cyclables en bordure des chaussées étant elles matérialisées par des traits continus rouge. En fait de piste cyclable, la voie en question n’est en réalité qu’un simple trottoir, très virtuellement coupé en deux par des pictogrammes peints au sol à intervalle régulier : d’un côté les piétons, de l’autre les vélos. L’étroitesse du trottoir rend la cohabitation, déjà peu aisée en temps normal à cause de la différence de vitesse de déplacement, assez dangereuse.

PisteCyclableMarlioz.jpg 

Au vu de la très courte distance couverte par cet aménagement, on peut réellement s’interroger sur sa raison d’être. D’autant que sur le trottoir d’en face, rien n’a été fait de similaire. Comme si à cet endroit, les voitures ne circulaient que dans un sens.

 

PanneauQuiMasque.jpgMais le pire, c’est qu’après avoir parcouru quelques dizaines de mètres « en sécurité » sur ce trottoir étroit, les cyclistes doivent reprendre la circulation sur la chaussée normale. Et donc se réinsérer dans le flot des voitures qui circulent à 50 km/h. Pas facile. D’autant moins que la route n’est pas large, que les voitures arrivent dans le dos des cyclistes qui doivent leur céder le passage. Et encore d’autant moins que pour leur faciliter les choses, la municipalité a fait installer un panneau publicitaire juste avant que la « piste cyclable » ne s’interrompe. Avec comme double conséquence de masquer les cyclistes aux yeux des automobilistes, et réciproquement (photo ci-contre). Mieux vaut rester sur la chaussée, quitte à bien occuper l’espace, plutôt que de devoir se livrer à cette rentrée périlleuse dans l’atmosphère urbaine des bagnoles.

 

Et si la finalité de tout ces aménagements foireux, ce n’était pas tout simplement de permettre à la municipalité d’ajouter quelques dizaines de mètres à son compteur d’aménagements cyclables réalisés ? Sans pour autant se soucier ni du côté fonctionnel des aménagements en question, ni de ce qu’ils apportent (ou pas) en matière de sécurité (ou d’insécurité).

 

 

LE MOT DE LA FIN

Une ou deux fois par an, la municipalité organise une balade à vélo à travers la ville. Histoire de vanter ses réalisations pour les cyclistes. Comme par enchantement, le parcours de cette promenade se cantonne à emprunter les rares aménagements dignes de ce nom. Et si à l’occasion de la prochaine, on amenait les élus sur les « chemins de traverse ». Sur toutes ces voies mal fichues, ces carrefours dangereux et autres joyeusetés que la ville offre aux adeptes du vélo ?

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 07:45

logolabelvelotouristiqueNous l’avions annoncé officieusement dans nos pages le 20 septembre dernier. L’annonce officielle date elle du 21. Aix les Bains a donc obtenu le label de « ville vélotouristique ». Ce n’est, à vrai dire, pas une surprise. C'est d'ailleurs ce que nous écrivions déjà en novembre dernier, quand la candidature de la ville avait été rendue publique (lire par ailleurs).

 

Le label en question est en effet encore jeune. Il date de 2007. Il a donc besoin de prendre de l’ampleur, de se faire connaitre. Et pour cela, il faut qu’il puisse rassembler un maximum de villes candidates. Et si possible un maximum de villes labellisées. Pour ce faire le cahier des charges n’est donc pas très exigeant. Il était donc quasiment impossible qu’Aix voit sa candidature rejetée. D’autant que, malgré l’absence de plan d’ensemble, et malgré pas mal d’incohérences et autres bizarreries dans les aménagements cyclables, la ville n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot depuis quelques années. Sous l’impulsion, et parfois sous la pression des associations cyclistes comme Roue Libre, ou encore l’AF3V et son virevoltant délégué Serge Boijoux.

 

Ce label obtenu, il reste à ne pas s’endormir sur ces (maigres) lauriers. Qui pourraient bien flétrir plus vite qu’on ne le pense. Les aixois peuvent sans nul doute compter sur les associations précitées pour poursuivre le « combat ». l’AF3V est notamment très active concernant la réalisation d’un aménagement cyclable pour relier Aix les Bains à la pointe de l’Ardre à Saint Innocent, via le bord du lac.

 

Pour notre part, et puisque le leitmotiv de Dord and Co c’est « toujours plus » ou encore « toujours mieux », on leur suggère de faire la chasse aux automobilistes qui ne respectent pas les aménagements cyclables. Et tant qu’à faire, de commencer par les points noirs en la matière : des endroits de la ville où, systématiquement et parfois tout au long de l’année, des infractions sont commises. On pense par exemple à la bande cyclable de la RD1201 aux abords de la plage du Rowing. En été, on y trouve systématiquement des voitures en stationnement. Tout comme dans le secteur des Séselets d'ailleurs, mais là ça ne relève plus de la juridiction de la mairie d'Aix les Bains.

 

On pense aussi au secteur de la piscine, vers la future avenue Jean Mermoz. Où l’accès, et donc aussi la sortie de la piste cyclable sont quasiment quotidiennement bouchés par des voitures en stationnement, depuis la construction des nouveaux immeubles (photo ci-dessous). Mermoz.jpg

 

On pense également à la piste cyclable de l’avenue de Lattre de Tassigny, régulièrement encombrée de voitures stationnées, pendant que leurs conducteurs vont faire leurs courses dans les commerces situés de l’autre côté de la chaussée (photo ci-dessous).

Tassigny2

 

On pense enfin au chemin des Marmillons. Exemple le plus … exemplaire. L’infraction y est en effet quotidienne, Et est toujours l’œuvre des mêmes véhicules, ou plus exactement de leurs propriétaires. A croire que tant la police municipale que la police nationale auraient reçu des instructions de tolérance à l’encontre des contrevenants, qui ne sont jamais verbalisés (photo ci-dessous).

Marmillons.jpg

 

La nouvelle commissaire de police en poste à Aix les Bains déclarait récemment à la presse qu’il n’existe pas de zone de non-droit en ville. De toute évidence, il y existe une zone où la loi ne s’applique pas. Et où certains automobilistes bénéficient d’un droit de stationnement sur les bandes cyclables. Voila qui ressemble quand même à s’y méprendre à une zone de non-droit. Gageons que la commissaire en question aura désormais à cœur de mettre un terme à cette situation. Et que ces hommes veilleront à partir de maintenant à faire respecter la loi partout de la même façon. Y compris chemin des Marmillons.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 07:44

Depuis quelques jours, on en voit partout sur les bords des routes. De quoi ? Des hommes et des femmes revêtus de gilets orange fluo, bloc-notes et crayon en mains. Mais que font-ils donc ?

 

La Communauté d’Agglomération du Lac du Bourget et Chambéry-Métropole, en partenariat avec la Direction Départementale des Territoires de la Savoie, ont missionné le bureau d’études AXIMUM et le Centre d’étude Techniques de l’équipement de Lyon (CETE de Lyon) pour réaliser des enquêtes « vélos » sur les territoires des deux agglomérations concernées en septembre et octobre 2011.

 

Cette opération a pour objectif de mieux connaître l’utilisation de ce mode de déplacement. Les données recueillies seront notamment utilisées pour alimenter le futur modèle multimodal de déplacements actuellement en cours d’élaboration.

 

Outre des comptages et des recensements directionnels, l’enquête prévoit une interview des cyclistes en certains points du réseau, basée sur une vingtaine de questions.

 

EnqueteDeplacementsVelos.jpg

Enquête de terrain sur la voie verte

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 07:45

Quand on est cycliste à Aix les Bains, mieux vaut être doté d’une solide capacité d’adaptation. A force de réaliser des aménagements par petits bouts, sans vision d’ensemble, les équipements cyclables de la ville ressemblent à une vaste expérimentation de tout ce qui peut être fait (ou pas).

 

Tantôt il faut remonter les rues à contresens à droite de la chaussée, et tantôt à gauche de celle-ci. D’autres fois il faut emprunter des bandes cyclables dans le sens de la circulation automobile. Rue de Genève, les trottoirs vous sont interdits bien qu’aucun aménagement cyclable ne soit en place. En revanche sur les bords du lac cyclistes et piétons doivent partager le même espace. Ailleurs, les trottoirs sont divisés en deux par un simple trait de peinture au sol : un côté du trait pour les piétons, un autre pour les vélos. Franchement, pour un pneu (!), il y aurait de quoi faire dérailler un cycliste qui serait un rien agité sous le casque.

 

Dernier exemple (à ne pas suivre) en date, la bande cyclable de la bien mal nommée Allée Promenade des Bords du Lac. A son débouché sur le boulevard Garibaldi, la dite bande cyclable pointe donne directement sur … un passage piéton (photo ci-dessous). Question à deux balles : qui de la voiture, du vélo et du piéton est prioritaire à cet endroit ? Et sur qui ? Réponse au premier accident.

 

D’accord, le vélo, c’est le pied ! Mais les cyclistes n’en sont pas pour autant des piétons.


BandeCyclableAlleePromenade.jpg

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 07:46

Ecomobilite.jpg

C’est après-demain jeudi 22 que se terminera la semaine nationale de l’éco-mobilité. A Aix les Bains, ville d’avance bien en retard pour ce qui concerne les déplacements doux, le point d’orgue de cette semaine aura lieu mercredi.

 

Au menu de la journée :

 

- de 9h30 à 11h30, piste de découverte de la sécurité routière (animation pour les 3-5 ans)

- de 14h30 à 17h30, diverses animations place de la mairie. Borne internet pour découvrir les différentes façons de partager une voiture (Alpes Auto Partage). Stand de petites réparations et contrôle technique des vélos (Roue Libre). Stand d’information du comité départemental de la FFCT. Exposition de vélos et VAE (Véloland et Bachelard). Découverte des Segway. Stands d’information SNCF, Ondéa et Vélodéa. Piste de trial avec mise à disposition de vélos, encadrée par un moniteur diplômé (Acro Bike).

- de 14h30 à 18h00 dans la galerie des anciens thermes, exposition sur l’histoire des transports à Aix les Bains et de différents modèles de vélos

 

Sans oublier à 17h30 l’annonce officielle (que nous annonçons donc ici officieusement) de l’obtention du label « ville vélotouristique ». Avec allocution du maire bien évidemment, et pot de l’amitié. Lequel mériterait d’être renommé en pot pour attirer les gogos. Car on le sait, et c’est dans toutes les villes pareil, ce qui attire les gens dans les inaugurations et autres annonces officielles à la graisse de hérisson, c’est le fait de pouvoir boire un coup et/ou manger un morceau aux frais de la princesse. Enfin, façon de parler, puisque jusqu’à preuve du contraire, c’est avec les impôts de leurs administrés que les municipalités leur « offrent » ces apéros et autres buffets. Tout le monde y trouve ainsi son compte. Les habitants qui « récupèrent » un peu de leur argent. Et les élus à qui ces pots évitent de se retrouver face un auditoire dégarni voire totalement absent.

 

 

Détail amusant, à la veille de la semaine de l’éco-mobilité, le Journal d’Aix les Bains publiait le 15 septembre dernier, un article consacré aux voitures de fonction des élus et de certains fonctionnaires municipaux. Le propos de ce site d’information en ligne concernait plus le caractère illicite (d’après ses auteurs) de l’attribution et de l’utilisation des dits véhicules. Mais il venait aussi rappeler à point nommé que ces élus qui entendent donner des leçons à leurs administrés sur l’usage des déplacements alternatifs à la voiture, oublient de s’appliquer ces belles leçons à eux-mêmes. S’agissant par exemple du député-maire, les seules fois où on se souvient de l’avoir vu sur un vélo, c’était à l’occasion des inaugurations de la bien mal nommée allée promenade des bords du lac (2008) puis du premier tronçon de la piste cyclable en bord de lac (2010). A chaque fois, un petit trajet de quelques hectomètres et basta, retour à la case voiture.

 

La palme en la matière revient sans conteste au directeur général des services et à sa directrice adjointe. Compagnons à la vie, et bénéficiant d’une villa de fonction au Petit Port, ils bénéficient chacun d’une voiture de fonction. Visiblement, ils n’ont pas du avoir vent des différentes façons de partager une voiture ! L’éco-mobilité oui, mais pour les autres !

 

Photo et légende : le Journal d'Aix les Bains

voituresmairiega.jpeg

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