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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 04:00

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Ce n'est pas que « l'information » (peut-on vraiment appeler ça une information ?) nous ait échappé. Non, on l'avait volontairement zappée histoire de ne pas verser dans ce principe de base de la communication, à savoir une information (même une information à la noix) plus un démenti (ou un commentaire) égal deux occasions de faire parler de soi.


Mais comme nos confrères du Journal d'Aix les Bains se sont fendus ces jours d'un article sur le sujet et que, par conséquent, « le mal est fait », on ne voit plus de raison de nous taire.



« L'information » en question a été publiée la semaine dernière dans les deux hebdomadaires locaux que sont l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie. Peut-être aussi dans les pages aixoises du DL. A vrai dire, on ne sait pas, ne faisant plus les poubelles depuis longtemps.

A en croire les articles en question, la très politique association de soutien à Dominique Dord, et ses adhérents, seraient les victimes d'individus malfaisants. Porte du local de l'association forcée, mais sans que rien ne soit volé, appels téléphoniques anonymes ... etc. Les responsables de l'association vont même jusqu'à évoquer des attaques de virus informatiques, comme s'il s'agissait d'attaques directement et uniquement ciblées contre l'association.

Un petit détail qui sonne aussi faux que quand Raymond Barre entonnait la Marseillaise(1). Tant il est vrai que tout un chacun, particulier, association, entreprise, collectivité, est aujourd'hui inévitablement victime d'attaques de virus informatiques. L'association aixoise n'est donc en rien une exception, encore moins une victime ciblée, malgré ce que ses responsables voudraient faire croire.


Bref, tout ceci sent à plein nez l'opération de communication montée de toutes pièces
. Un sentiment renforcé par l'étrange similitude entre les deux articles publiés par l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie. Des articles tellement proches sur la forme et sur le « fond » (peut-on vraiment parler de fond ?) que de deux choses l'une. Soit les journalistes des deux hebdomadaires s'entendent sur le dos de leurs patrons respectifs en se refilant des articles entre eux, ce qui leur permet d'économiser sur leur temps de travail. Soit l'article en question n'émane en réalité d'aucun des journalistes en question, mais directement de l'association, qui s'est chargée de sa rédaction. Une sorte de communiqué publicitaire qui ne dit pas son nom. Pratique très en vigueur sur Aix les Bains ces derniers temps ... les mauvaises habitudes sont décidément bien difficiles à perdre.

Reste maintenant à comprendre les raisons de cette opération de communication. Simplement faire parler de soi ? Ou bien allumer un contre-feu en prévision de ceux dont les flammes pourraient bien venir chatouiller les mollets de quelques membres éminents de l'association ? La meilleure défense, c'est l'attaque, comme disait on ne sait plus qui(2).

Reste aussi cette question existentielle : qui veut la peau de Roger Raberetti, président de l'association ? Personne bien évidemment, c'était juste pour le bon mot.




(1) L'ancien premier ministre réussissait tout de même l'exploit d'arriver à ne pas chanter une seule note juste de notre hymne national. Et on ne vous parle pas du rythme.
(2) Non, ce n'est pas Raymond Domenech !



SOUVENIRS, SOUVENIRS ...
Pour la petite histoire, il convient sans nul doute de se rappeler que la presse locale était restée totalement muette sur les agissements d'individus non identifiés distribuant des enveloppes anonymes dont le contenu attaquait, bien peu dignement, l'ancien maire Gratien Ferrari. Tout comme cette même presse était restée muette concernant l'attaque informatique, celle-ci bien réelle et bien ciblée, dont ont été victimes nos confrères du Journal d'Aix les Bains. Attaque qui les avaient contraints au silence pendant plusieurs jours.

Ce qui ne fait que confirmer ce que tout le monde sait déjà : la presse locale est aux ordres du pouvoir en place.

Et ce qui amène une interrogation. Vu la répétition de ce type de faits, avérés ou supposés (pour ne pas dire revendiqués), y aurait-il un ou des corbeaux à Aix les Bains ? Enfin, tant qu'on ne parfumera pas le lac à l'eau de VologneTM, ça ne restera que de la basse politique politicienne (comprenne qui pourra).


SOUVENIRS, SOUVENIRS (bis)
Au fait, une porte forcée sans que rien ne soit dérobé, ça ne vous rappelle rien ? Nous si.

Un autre organisme aixois a parait-il déjà été « victime » de ce genre de « cambriolage à blanc ». Le cabinet d'architecture CHANEAC, auteur entre autres du projet immobilier sur les terrains de la Crémaillère, aurait en effet lui aussi reçu la visite de bien mystérieux « cambrioleurs », s'étant là aussi abstenus de dérober quoi que ce soit. 

Un « non évènement » qui avait à l'époque permis d'attirer l'attention loin des vraies questions concernant la Crémaillère, comme par exemple : pourquoi la ville a-t-elle vendue les terrains en juin 2006 au prix estimé en 2001, sur la base d'une évaluation des domaines caduque depuis fin 2002 ?

Ou encore pourquoi le maire, au moment de la signature en juin 2006, a-t-il de sa seule initiative et sans l'aval du conseil municipal, accordé gratuitement des servitudes de passage sur près de 25.000 m² de terrains du domaine communal ?

Ou bien encore pourquoi les principaux éléments du projet initial, qui auraient pu expliquer en partie le prix très bas accordé, ont-ils finalement disparus ?

Ou bien encore, pour terminer sans pour autant être exhaustif, pourquoi ce projet au sein duquel les structures dédiés au thermalisme devraient être prépondérantes (contrainte imposée par le PLU), se compose-t-il d'un petit espace de balnéothérapie et d'une immense résidence de tourisme ?
SUR LA PISTE DU CRIME ...
Entre deux élections, l'association politique dont il est ici question n'a pas grand-chose à faire, et ses activités se limitent donc à l'organisation de raouts aussi mondains que dispendieux.

L'un de ces raouts se déroulant en été et en plein air, et donnant lieu à force grillage de saucisses et autres denrées carnées consommées au milieu de force discussions, on suggère aux enquêteurs d'explorer la piste de voisins incommodés tant par les fumées des barbecues que par le tapage diurne des hôtes (le bruit et les odeurs en quelque sorte).

Mais qu'attendent donc les policiers pour pratiquer des tests ADN afin de démasquer les auteurs de ces actes ? On en pratique bien pour retrouver et confondre des voleurs de scooters. Enfin quand le scooter appartient au fils d'un personnage célèbre, pas encore président au moment des faits.

Mais peut-être certains redoutent-ils que si de tels moyens d'enquête étaient employés, ils révèleraient qu'il n'y a rien à révéler, et que tout a été inventé ...







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