16 novembre 2008
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Après le clash du précédent conseil, le pire était à craindre pour la suite des évènements. Le maire semble en effet avoir choisi de poursuivre sur sa lancée du 13 octobre, à savoir ignorer, pour ne pas dire mépriser, les demandes pourtant fort légitimes émanant des conseillers des minorités, mais aussi d'une partie des conseillers de sa majorité.
Mais face à l'importance des sujets du prochain conseil, les élus d'Aix Avenir ont choisi de siéger à nouveau, bien que le maire ne leur pas apporté la moindre réponse.
Un dénouement (temporaire) qui nous fait penser que si dans cette affaire l'intelligence politique (celle qui permet de se faire élire sur la base de promesses qu'on ne tient pas) était une fois de plus du côté de Dord, l'intelligence tout court est elle ailleurs.
Revenir siéger c'est bien. Mais pourquoi faire au juste ? Car par rapport au 13 octobre, la situation n'a pas évoluée d'un pouce. Il n'existe toujours pas de règlement intérieur. Et aucune étude ne semble avoir été lancée en ce sens. Et malgré la demande d'Aix Avenir du 9 octobre, réitérée le 10 novembre, ce point ne figure toujours par à l'ordre du jour du prochain conseil ( à consulter en cliquant ici).
A noter aussi dans cet ordre du jour un autre absent de marque : le fameux point n°10 concernant le projet immobilier du boulevard Wilson, point subrepticement retiré de l'ordre du jour du précédent conseil, sans la moindre petite explication. Les élus d'Aix Avenir aimeraient en savoir plus sur les raisons de ce retrait de dernière minute. Et nous aussi d'ailleurs. Mais en l'absence d'un droit à soumettre des questions diverses, comment aborder le sujet ?
Des élus d'Aix Avenir qui continuent par ailleurs de dénoncer les convocations envoyées bien tardivement pour les réunions des commissions municipales. Réunions qui plus est souvent organisées pendant les heures habituelles de travail. La majorité voudrait ne pas voir les minorités participer à ces réunions qu'elle ne s'y prendrait pas autrement.
Toujours au registre des récriminations, légitimes, les élus Aix Avenir rappellent également leurs difficultés à obtenir la transmission de documents, citant à titre d'exemple leur demande pour obtenir une copie des conventions concernant l'OTT et/ou la ville pour la gestion du camping municipal, mais aussi pour le festival Musilac.
Des demandes restées, comme souvent, lettres mortes.
On se souvient de Dominique Dord, lors du conseil du 15 mars, accusant Aix Avenir d'assaillir nos services de demandes, créant ainsi un climat de perpétuelle suspicion. Dord est décidément très fort pour tourner la situation à son avantage. Car si les élus d'Aix Avenir obtenaient sans difficulté la transmission des documents qu'ils demandent, ils n'assailliraient pas les services de la mairie de relances sans fin.
Et s'ils avaient à leur disposition, comme la loi le prévoit, le répertoire des documents administratifs, ils pourraient de plus formuler des demandes bien plus précises, et nécessitant donc moins de travail de la part des services municipaux.
Des services que Dord, ça ne vous aura pas échappé, appelle nos services. C'est à dire les services de sa majorité. Un "lapsus" révélateur de l'état d'esprit du maire, et de sa conception de la démocratie. Pour lui les services de la mairie sont à son service exclusif. Erreur Monsieur Dord, ils sont au service de l'ensemble des élus, qu'ils appartiennent à la majorité ou à une minorité.
Du moins ils devraient être au service de tous les élus. Mais c'est loin d'être le cas. Pourtant Monsieur Dord, même siégeant dans les rangs des minorités, un élu reste un élu, aussi légitime que celui qui siège dans l'équipe majoritaire.
Mais ça se passe comme ça chez Mac Dord-nald ! Les élus des minorités n'ont pas voix au chapitre, et sont priés de ne pas demander d'explications ni de documents sur quelque sujet que ce soit. Les citoyens non plus d'ailleurs.
Il faut dire que pour appliquer sa politique du black out, le maître de la place Mollard peut compter sur la diligence d'un valet zélé. Le dénommé Alain Gabriel, ci-devant directeur général de "ses" services, grand spécialiste du droit administratif, a en effet une conception bien a lui de la démocratie participative pour ce qui concerne les élus des minorités.
Pour lui en effet, un conseiller municipal d'opposition est un citoyen lambda comme un autre, ne disposant d'aucune prérogative particulière concernant l'accès à l'information et aux documents publics de la ville.
Il serait intéressant que Monsieur Gabriel tienne un jour une conférence publique, pour expliquer aux citoyens médusés sur quels points juridiques précis il fonde cette appréciation. Et sur quels autres points juridiques précis il établit une différence notoire de traitement entre deux élus, l'un de la majorité et l'autre de l'opposition, pourtant tous deux égaux devant la loi.
Et par la même occasion, il pourrait également nous expliquer comment le grand passionné du droit administratif qu'il prétend être peut accepter de travailler au sein d'une municipalité qui ne respecte pas plusieurs points fondamentaux de droit en matière d'information des citoyens, ou encore d'organisation du fonctionnement du conseil municipal. Sans parler de tout le reste.
Mais ce n'est pas demain la veille qu'il nous sera donné d'assister à une telle conférence. Ca ne figure pas au programme de la communication dordienne. Et puis Alain Gabriel est un homme de l'ombre, un collaborateur dévoué qui donne dans la discrétion.
La discrétion. Voila bien une qualité qu'on ne peut pas lui contester. Souvenez-vous par exemple avec quelle discrétion exemplaire Monsieur Gabriel, président de la commission de propagande électorale, a traité le dossier de l'affichage illicite de l'équipe Dord début 2008. Pas un mot plus que l'autre. Mieux même, pas un seul mot. Même pas une toute petite réponse aux citoyens qui avaient pris la peine de lui écrire pour s'émouvoir de cette situation, et lui demander d'y mettre un terme.
Du coup, grâce à lui, les élus d'Aix Avenir peuvent se sentir moins seuls : qu'ils se rassurent ! Ils n'arrivent pas à obtenir communication des documents publics qu'ils demandent ? La belle affaire ! 29.000 aixois sont logés à la même enseigne !
Mais face à l'importance des sujets du prochain conseil, les élus d'Aix Avenir ont choisi de siéger à nouveau, bien que le maire ne leur pas apporté la moindre réponse.
Un dénouement (temporaire) qui nous fait penser que si dans cette affaire l'intelligence politique (celle qui permet de se faire élire sur la base de promesses qu'on ne tient pas) était une fois de plus du côté de Dord, l'intelligence tout court est elle ailleurs.
Revenir siéger c'est bien. Mais pourquoi faire au juste ? Car par rapport au 13 octobre, la situation n'a pas évoluée d'un pouce. Il n'existe toujours pas de règlement intérieur. Et aucune étude ne semble avoir été lancée en ce sens. Et malgré la demande d'Aix Avenir du 9 octobre, réitérée le 10 novembre, ce point ne figure toujours par à l'ordre du jour du prochain conseil ( à consulter en cliquant ici).
A noter aussi dans cet ordre du jour un autre absent de marque : le fameux point n°10 concernant le projet immobilier du boulevard Wilson, point subrepticement retiré de l'ordre du jour du précédent conseil, sans la moindre petite explication. Les élus d'Aix Avenir aimeraient en savoir plus sur les raisons de ce retrait de dernière minute. Et nous aussi d'ailleurs. Mais en l'absence d'un droit à soumettre des questions diverses, comment aborder le sujet ?
Des élus d'Aix Avenir qui continuent par ailleurs de dénoncer les convocations envoyées bien tardivement pour les réunions des commissions municipales. Réunions qui plus est souvent organisées pendant les heures habituelles de travail. La majorité voudrait ne pas voir les minorités participer à ces réunions qu'elle ne s'y prendrait pas autrement.
Toujours au registre des récriminations, légitimes, les élus Aix Avenir rappellent également leurs difficultés à obtenir la transmission de documents, citant à titre d'exemple leur demande pour obtenir une copie des conventions concernant l'OTT et/ou la ville pour la gestion du camping municipal, mais aussi pour le festival Musilac.
Des demandes restées, comme souvent, lettres mortes.
On se souvient de Dominique Dord, lors du conseil du 15 mars, accusant Aix Avenir d'assaillir nos services de demandes, créant ainsi un climat de perpétuelle suspicion. Dord est décidément très fort pour tourner la situation à son avantage. Car si les élus d'Aix Avenir obtenaient sans difficulté la transmission des documents qu'ils demandent, ils n'assailliraient pas les services de la mairie de relances sans fin.
Et s'ils avaient à leur disposition, comme la loi le prévoit, le répertoire des documents administratifs, ils pourraient de plus formuler des demandes bien plus précises, et nécessitant donc moins de travail de la part des services municipaux.
Des services que Dord, ça ne vous aura pas échappé, appelle nos services. C'est à dire les services de sa majorité. Un "lapsus" révélateur de l'état d'esprit du maire, et de sa conception de la démocratie. Pour lui les services de la mairie sont à son service exclusif. Erreur Monsieur Dord, ils sont au service de l'ensemble des élus, qu'ils appartiennent à la majorité ou à une minorité.
Du moins ils devraient être au service de tous les élus. Mais c'est loin d'être le cas. Pourtant Monsieur Dord, même siégeant dans les rangs des minorités, un élu reste un élu, aussi légitime que celui qui siège dans l'équipe majoritaire.
Mais ça se passe comme ça chez Mac Dord-nald ! Les élus des minorités n'ont pas voix au chapitre, et sont priés de ne pas demander d'explications ni de documents sur quelque sujet que ce soit. Les citoyens non plus d'ailleurs.
Il faut dire que pour appliquer sa politique du black out, le maître de la place Mollard peut compter sur la diligence d'un valet zélé. Le dénommé Alain Gabriel, ci-devant directeur général de "ses" services, grand spécialiste du droit administratif, a en effet une conception bien a lui de la démocratie participative pour ce qui concerne les élus des minorités.
Pour lui en effet, un conseiller municipal d'opposition est un citoyen lambda comme un autre, ne disposant d'aucune prérogative particulière concernant l'accès à l'information et aux documents publics de la ville.
Il serait intéressant que Monsieur Gabriel tienne un jour une conférence publique, pour expliquer aux citoyens médusés sur quels points juridiques précis il fonde cette appréciation. Et sur quels autres points juridiques précis il établit une différence notoire de traitement entre deux élus, l'un de la majorité et l'autre de l'opposition, pourtant tous deux égaux devant la loi.
Et par la même occasion, il pourrait également nous expliquer comment le grand passionné du droit administratif qu'il prétend être peut accepter de travailler au sein d'une municipalité qui ne respecte pas plusieurs points fondamentaux de droit en matière d'information des citoyens, ou encore d'organisation du fonctionnement du conseil municipal. Sans parler de tout le reste.
Mais ce n'est pas demain la veille qu'il nous sera donné d'assister à une telle conférence. Ca ne figure pas au programme de la communication dordienne. Et puis Alain Gabriel est un homme de l'ombre, un collaborateur dévoué qui donne dans la discrétion.
La discrétion. Voila bien une qualité qu'on ne peut pas lui contester. Souvenez-vous par exemple avec quelle discrétion exemplaire Monsieur Gabriel, président de la commission de propagande électorale, a traité le dossier de l'affichage illicite de l'équipe Dord début 2008. Pas un mot plus que l'autre. Mieux même, pas un seul mot. Même pas une toute petite réponse aux citoyens qui avaient pris la peine de lui écrire pour s'émouvoir de cette situation, et lui demander d'y mettre un terme.
Du coup, grâce à lui, les élus d'Aix Avenir peuvent se sentir moins seuls : qu'ils se rassurent ! Ils n'arrivent pas à obtenir communication des documents publics qu'ils demandent ? La belle affaire ! 29.000 aixois sont logés à la même enseigne !
Published by Aix Hebdo
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Démocratie - Justice - Politique - Election - Société
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