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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 01:04
Le prochain conseil d'administration des Thermes sera-t-il porteur d'une petite lueur d'espoir ?

Franchement, on ne pense pas qu'il faille s'attendre à quoi que ce soit de positif pour ce qui concerne la privatisation. Une éventuelle remise en question nous semble hautement improbable. Ce serait gâcher le travail de longue haleine mené pendant plusieurs années pour arriver à rendre cette "issue" inéluctable !

Au mieux pourrait-on s'attendre à un peu plus de transparence quant à la procédure de mise en oeuvre de cette privatisation, ou quant à l'identité des repreneurs éventuels. Mais à vrai dire, on ne se fait guère d'illusion de ce côté-là non plus. Tenez, on commence à entendre parler d'un projet de résidence hôtelière intégrée : construite par qui ? Gérée par qui ? Silence radio complet.

Un projet qui vient implicitement confirmer une autre "rumeur" : celle de l'abandon de l'activité thermale dans les anciens thermes du centre ville, avec le maintien d'une activité réduite sur le seul site de Chevalley.

C'est tout de même assez incroyable : nous sommes sans doute à quelques mois de l'arrêt d'une activité majeure de la ville et de la disparation des établissements thermaux de Pétriaux et de Pellegrini (tous rénovés à grands frais dans les quatre dernières années !), et ... on ne sait absolument rien.

Ni de l'avenir réel du thermalisme médical à Aix les Bains. Ni du devenir des dizaines de milliers de m² de surface des bâtiments des anciens thermes.


Et tout le monde, à quelques exceptions près, semble trouver tout cela parfaitement naturel ...


Mais où est donc la lueur d'espoir dans tout cela ?

Elle est toute petite. Et toute seule. Elle vient de ce projet de résidence hôtelière intégrée aux Thermes Chevalley. Un projet qui en toute logique, s'il devait aboutir, devrait déboucher sur l'abandon du projet concurrent de la Crémaillère. Ou alors c'est qu'on ne comprend plus rien à rien.

A l'origine le projet de la Crémaillère (qui date de 2001) était déjà une ineptie. D'un point de vue environnemental d'une part, mais aussi d'un point de vue économique ! Au moment même où Dord prétendait développer à vitesse grand V l'activité du thermalisme de bien-être à Chevalley, il permettait à une structure privée de construire à quelques hectomètres de là un établissement entrant en concurrence directe avec le développement de Chevalley.

Alors aujourd'hui que la privatisation est en marche, et que les Thermes semblent peiner à trouver un repreneur, il semblerait totalement aberrant de continuer à maintenir en parallèle un projet concurrent.

L'abandon du projet immobilier de la Crémaillère : voila bien la seule lueur d'espoir dans ce dossier. Ca ne sauvera pas les Thermes Publics, ni leurs emplois. Mais ça aurait au moins le mérite de sauver du bétonnage un espace vert naturel accessible à tous, à deux pas du centre ville. Un espace qui ne demande qu'à être embelli, toujours en préservant son caractère vert et naturel.

A la réflexion, on se demande tout de même s'il n'y aurait pas tout de même une seconde lueur d'espoir. Toujours aussi petite mais bon ... Et si la concentration des activités thermales sur Chevalley débouchait sur la rénovation de la villa du même nom, véritable verrue de laideur au beau milieu du parc des thermes ?



Si le sujet les intéressait, ce qui n'est visiblement pas le cas, les aixois seraient en droit (en demeure ?) de s'interroger sur cet étonnant paradoxe : pourquoi a-t-il fallu attendre que la décision de privatiser les Thermes Nationaux soit effective avant que les responsables (?) commencent à envisager la construction d'une résidence hôtelière intégrée à Chevalley ?

Et pourquoi Dord a-t-il choisi de privilégier en lieu et place un projet concurrent (celui de la Crémaillère), alors que de toute évidence cette résidence hôtelière est un outil de développement indispensable pour Chevalley ?

Curieux tout de même que l'on se soit evertué à appliquer des recettes qui ne fonctionnent pas (transformation en EPIC, vrai/faux développement du bien-être ...) en ignorant volontairement la construction de cette résidence hôtelière ... et de voir justement le projet de cette construction surgir comme par enchantement dès l'annonce de la privatisation faite !

Mais à qui demander des explications ? L'actuel directeur, Philippe Plat, n'était pas là de 2001 à 2006. L'ancien directeur pointe aux abonnés absents (comme durant son mandat). Le président du CA passe son temps à Paris. Et le vice-président du CA (Dord, qui passe lui aussi pas mal de tant dans la capitale) dit qu'il n'est absolument pas responsable de quoi que ce soit dans la gestion de l'établissement et dans les orientations qui ont été prises.


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