Le Casino Grand Cercle va-t-il devoir refuser du monde ? Question saugrenue en apparence, mais qui pourrait bien prendre tout son sens le 1^er décembre prochain.

On sait que le député-maire Dord a ses habitudes dans les salons d’apparat du casino aixois. Il y est un peu, pour ainsi dire, chez lui. Pas une année qui ne le voit y réunir ses partisans, pour une joyeuse séance d’autosatisfaction, sorte de psychothérapie de groupe pour vraiment ce persuader que « vraiment, tout ce qu’on fait, qu’est-ce que c’est bien ! ».

Mais en l’occurrence, ce ne sont pas les aficionados du premier UMPiste de Savoie qui risquent de faire exploser la capacité d’accueil de l’établissement de jeu aixois, mais les personnels de l’Université de Savoie et leurs conjoints.

Car tout ce petit monde est gentiment invité par la présidence (de l’Université, pas de la République, suivez un peu quoi !) à venir festoyer aux frais de la princesse et au casino d’Aix les Bains dans le cadre des festivités marquant les trente ans de l’Université de Savoie.

Faites le décompte vous-mêmes. Environ 1.200 salariés à l’université, quelques 800 conjoints (tout le monde n’en n’a pas un, et certains couples travaillent tous deux à l’université). Ce qui pourrait faire pas loin de 2.000 personnes dans l’enceinte du casino si tout le monde répond présent.

Il risque bien d’y avoir beaucoup d’appelés, mais nettement moins d’élus !

La SA Du Cercle, propriétaire exploitante du Casino Grand Cercle est décidément dans les petits papiers de la mairie. Non seulement cette dernière réalise à ses frais⁽¹⁾ pour 200.000 euros de travaux dans des bâtiments appartenant à la société privée, mais voila en plus que la ville⁽²⁾ offre à la dite société trois pages de publicité entièrement gratuite dans son journal municipal.

Et une, et deux, et trois pages de pub pour zéro euro !

Dans n’importe quel autre journal, le dossier qui figure en pages 13, 14 et 15 du n°124 (octobre 2009) du journal municipal d’information d’Aix les Bains aurait été accompagné de la mention publi-reportage. Une mention qui signale à l’attention des lecteurs qu’un article est en réalité un texte promotionnel financé par la société dont il fait précisément la promotion.

Mais dans la publication municipale aixoise, pas de mention « publi-reportage ». Et très certainement pas non plus de redevance payé par la SA du Cercle à la ville. A la lecture du dossier en question (trois pages, rien que ça), le doute n’est pourtant pas permis : ça a toute les saveurs et toutes les couleurs d’une publicité (à peine) déguisée pour le futur nouveau casino « Poker Bowl » des bords du lac.

Trois pages de pub en quadrichromie pour pas un radis ! On en connaît des commerçants qui eux aussi aimeraient décrocher un tel jackpot !

Au passage, le dossier nous livre une courte interview de Paul Burnet, PDG de la SA du Cercle. Lequel est persuadé que les 12,8 millions d’euros⁽³⁾ d’investissement dans ce nouveau complexe de jeu sont (on cite) « le plus gros investissement réalisé à Aix les Bains depuis des décennies ». On ne savait pas que les thermes Chevalley avait coûté si peu cher !

Et que dire alors des 50 millions d'euros d'investissement annuel revendiqués par son ami Dominique Dord pour le compte de la municipalité aixoise ?

« Plutôt que m'écraser, pourquoi ne pas me manger ? ». Vous vous souvenez peut-être de ces paroles extraites d’une chanson du groupe Billy Ze Kick dans les années 90.

Il y était question de cueillette de champignons d’un genre un peu spécial, tendance propriété de Lucie Logène.

L’automne, même trop sec comme celui que nous connaissons, étant une saison propice à la cueillette des champignons comestibles qui feront le bonheur de nos assiettes, pourquoi effectivement ne pas partir en quête de chanterelles, bolets, petits gris, trompettes et autres délices de nos prés et de nos bois ?

Vous n’y connaissez rien en champignons et par peur de ne pas ramasser les bons, vous vous abstenez ? Sage précaution. Mais vous pouvez aussi apprendre à reconnaître quelques variétés.

Tout au long du mois d’octobre, la société d’histoire naturelle et de mycologie d’Aix les Bains vous propose trois ateliers de découverte, les lundis 5, 12 et 19 octobre à partir de 18 heures au 2^ème étage de l’école du Centre. Ateliers gratuits. Renseignements au 04 79 34 10 56.

Envie de vous faire un petit frisson rétrospectif ? Alors cette maison est faite pour vous ! Sise sur les hauteurs de la commune d’Epersy, elle fut il y a un peu plus d’une vingtaine d’année le théâtre d’un évènement dramatique.

C’est en effet dans cette maison que fut retrouvé, le 18 octobre 1987, le corps sans vie du docteur Michel Astoul, enlevé six mois plus tôt à Sisteron par Roberto Succo, le « tueur en série playboy » comme le surnommera plus tard la presse.

La « renommée » de la maison en question, qui tient d’ailleurs plus de la masure, voire de la bicoque⁽¹⁾, ne semble guère jouer en sa faveur : voila en effet plusieurs mois qu’elle est en vente, sans trouver preneur jusqu’à ce jour. A moins que l’agence immobilière en charge de sa vente n’ait tout simplement pas pensé à mettre cet argument en avant ! Il y en a sûrement que ça attirerait. Et, avec un peu de chance et un zeste de savoir-faire en matière de communication⁽²⁾, il est fort probable que les futurs et heureux acquéreurs verraient rapidement se pointer chez eux le fleuron de la presse locale puis les « grands » reporters de M6 et TF1.

⁽¹⁾ ne voir aucun sens péjoratif dans l’expression : une bicoque du même style, et même en plus mauvais état, sise à Voglans, a trouvé sans mal un preneur, en la personne de la commune de Voglans, avec l’appui financier de la CALB. Appui financier indispensable puisque l’acquisition a coûté la coquette somme de 430.000 euros à la collectivité (lire par ailleurs