Envie de vacances pas chères ? Partez au camping du Sierroz !
Autant en profiter tant qu’il existe encore ! Après il sera trop tard … quand Dord et ses acolytes auront réussi à virer le camping des bords du lac pour l’installer du côté de Pugny, afin de laisser la place aux promoteurs immobiliers. Et à ces prix là, ça ne se refuse pas. -25% et même jusqu’à -40% sur la location de votre mobil-home. Tiens, on croyait pourtant que les mobil-homes en question rencontraient un succès fou. On a du mal comprendre. Aucune promo en revanche sur les emplacements de camping traditionnel. Serait-ce à dire que le succès de cette forme populaire de camping ne se dément pas, et que pour la vendre il n’y a pas besoin de la brader ?
Copie d'écran du site internet de l'OTT prise le 28 juin
La petite phrase de la semaine
On la doit à l’édile au titre à rallonge (député-maire-président-trésorier-et-tout-un-tas-d-autres-choses) lors du conseil municipal du 20 juin. « Je vous rappelle que nous devons atteindre 20% de logements sociaux en 2014. On peut dire que vous ne nous aurez pas beaucoup aidés ». Phrase lancée à l’encontre des élus d’Aix Avenir, qui critiquaient le projet de logements sociaux sur le terrain du tir aux pigeons.
C’est tout de même un peu facile de rejeter ainsi la faute sur des élus qui ne disposent d’aucun pouvoir de décision, qui ne sont en rien responsables de la gestion de la ville depuis 2001. C’est aller un peu vite en besogne, et oublier que si la ville est très en retard en matière de logements sociaux, elle le doit en très grande partie à la politique conduite lors du 1er mandat de Dominique Dord (2001-2008). Sept années au cours desquels la ville n’a vu se construire en tout et pour tout que 181 nouveaux logements sociaux (chiffre avancé par Dord lui-même lors de sa campagne de 2008). Quand le rythme aurait du être 7 fois plus élevé d’après la très sérieuse mission interministérielle d’inspection du logement social (MIILOS).
Qui sème le vent récolte la tempête. Qui sème le désert social récolte des pénalités au titre de la loi SRU et … les voix des électeurs pour qui logement social rime avec locataires handicapants.
Ondéa : info « express »
Lundi prochain, 4 juillet, Ondéa, qui gère le réseau de transports en commun de la CALB, présentera sa nouvelle ligne « express » à destination de Technolac, au départ de ce haut lieu du train1 qu’est la gare d’Aix les Bains. Objectif (si nos infos sont bonnes) : relier le centre ville au parc d’activités en 20 minutes chrono. La ligne devrait emprunter le boulevard Wilson, l’avenue de Lattre, puis les bords du lac. Autant d’axes qui ont été refaits dans les 5 années précédentes, mais sur lesquels rien n’a été prévu pour faciliter le passage des bus2. A certaines heures, la ligne « express » risque donc de se transformer en tortillard, avec des bus englués dans les bouchons. En cette occasion, Ondéa pourrait bien se transformer en source ... d'immobilité durable !
Autre caractéristique de cette ligne : elle devrait comporter très peu d’arrêts. La montée et la descente des voyageurs étant particulièrement « chronophages ». Selon toute logique, cette ligne qui s’adresse avant tout aux aixois qui travaillent ou étudient à Savoie Technolac devrait entrer en service à la rentrée de septembre.
1 Lire par ailleurs Les brèves du vendredi 24 juin
2 Il est cependant question de mettre en place des feux leur donnant la priorité dans les ronds-points des bords du lac. Idée qui pourrait être intéressante si le trafic était ralenti par des véhicules coupant la priorité à l’axe principal. Ce qui n’est quasiment jamais le cas !
Il y a drogue et … drogue
Extrait d’un article mis en ligne sur le site internet de notre député-maire-président-trésorier-etc :
« On sait aujourd’hui que l’interdit joue un rôle positif dans la lutte contre la consommation de cannabis : d’après l’enquête ESCAPAD de 2009, la moitié des jeunes qui ne consomment pas de cannabis disent ne pas le faire, précisément parce que c’est interdit. Le poids de l’interdit et l’absence d’accès direct au produit expliquent pourquoi la consommation de cannabis reste très faible comparée à la consommation de tabac ou d’alcool. Comment les adultes pourront-ils dissuader les jeunes de se droguer si la consommation de cannabis se trouve banalisée ?
La légalisation reviendrait à légitimer la consommation de cannabis et la pousserait mécaniquement à la hausse ! La prohibition reste la meilleure solution pour contenir la consommation de drogues – dures ou douces – dans notre pays. ».
Si comme l’écrit Dominique Dord « La prohibition reste la meilleure solution pour contenir la consommation de drogues – dures ou douces – dans notre pays. », qu’attendent donc le gouvernement et les parlementaires UMP pour prohiber l’alcool et le tabac ? Deux substances génératrices d’addictions, dont les effets nocifs sur la santé publique sont mondialement reconnus. Ce double discours sonne étonnement faux. D’un côté il faudrait donc prohiber le cannabis, et de l’autre autoriser l’alcool et le tabac. Par respect pour la « tradition » ? Ou par respect pour les lobbies des multinationales qui engrangent des bénéfices colossaux en vendant alcools et cigarettes ? Le sujet mérite sans doute bien plus de la part des députés UMP que la reprise en l’état d’un argumentaire type fourni par le parti.
Dominique Dord se réjouit que « d’après l’OFDT, la consommation de cannabis a atteint un plafond et connait une tendance à la baisse ». Se réjouit-il que dans le même temps la consommation d’alcool augmente, notamment chez les jeunes ? Avec comme première cause pointée du doigt les grandes beuveries officielles organisées dans les facs et autres écoles supérieures à grand renfort de sponsoring des géants de la production et de la vente d’alcool. Que des trafiquants fassent leur beurre en vendant du cannabis, pour lui c’est inacceptable. Par contre ça ne le dérange pas que des multinationales aient pignon sur rue et qu’elles accumulent les bénéfices en vendant par tous les moyens possibles des produits au moins aussi dangereux que le cannabis.
Nous concernant, on se bornera à constater que les individus qui quasiment chaque fin de semaine font du tapage nocturne dans les rues aixoises, quand ils ne provoquent pas des bagarres ou ne s’en prennent pas aux voitures ou au mobilier urbain, sont bien plus souvent sous l’emprise de l’alcool que sous celle du cannabis. Mais l’honneur est sauf, puique c’est de l’alcool consommé en toute légalité !
