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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 04:00

GELULES.TV vous connaissez ? Non ? Alors nous vous proposons une petite visite découverte.

GELULES.TV, c'est un projet original de Web TV (1). Prenant le contre-pied des Web TV "classiques", GELULES.TV se veut une Web TV pas comme les autres. Pas de caméras, pas de studios, pas de projecteurs, pas de prompteurs, pas de plateau. Non, rien de tout ça.

GELULES.TV, c'est une Web TV fait par tout le monde, ou presque, et avec les moyens du bord. C'est-à-dire avec des ordinateurs, et des webcams. Et c'est tout.

Une idée originale, enfin pour autant que l'on sache. Une sorte de YOUTUBE ou de DAILYMOTION, mais à l'échelle du bassin Chambéry Aix.

Car l'ambition de GELULES.TV est de traité de la vie et de l'actualité de Chambéry et d'Aix les Bains. Ni plus, ni moins.



Bon, il faut bien l'avouer, pour le moment, GELULES.TV manque un peu de contenu, et sans doute encore plus de fond.

Défaut de jeunesse à n'en pas douter, et qui devrait donc s'estomper avec le temps.

Car sur le principe, GELULES.TV semble être une vraie bonne idée. Une nouvelle porte d'accès à l'information du bassin Chambéry Aix. Un nouvel espace d'expression libre (ou presque), échappant totalement (enfin on l'espère) aux pressions des pouvoirs en place, de quelque bord qu'ils soient.

GELULES.TV, une riche idée à faire grandir.



A retrouver sur http://www.gelules.tv/




(1) Web TV = TV sur le net
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 04:00
On connait les accointances du premier UMPistes de France avec un des leaders mondiaux du BTP, Bouygues. Cette tendance aurait-elle déteinte sur le premier UMPistes de Savoie ? Qui lui aussi semble compter quelques accointances dans le secteur. On en veut pour preuve sa promesse des municipales de 2008 de réaliser une grande opération de voirie par an au cours du mandat à venir.

Ce n'est qu'un simple constat. En rien une accusation.

Pour 2009 et 2010, les opérations en question sont d'ores et déjà connues : le carrefour du Rondeau, avenue du Grand Port, dont le réaménagement a déjà commencé. Et pour l'année prochaine la rue de Chambéry.

Mais dans les promesses électorales, il y avait aussi la réalisation d'un dojo départemental, et la modernisation de la bibliothèque municipale, appelée à devenir enfin une véritable médiathèque.

Ces deux dernières promesses ont au moins deux points communs.

Premier point commun, elles impliquent toutes deux les bâtiments des anciens thermes, qui devaient fournir les surfaces nécessaires aux réalisations correspondantes. C'est dans les anciens thermes que l'on devait aménager le dojo départemental. C'est aussi dans les anciens thermes, au 3ème étage, que devait déménager la bibliothèque, ainsi que les archives municipales.

Second point commun, elles ont toutes deux été abandonnées, sans autre forme de procès, dans les neuf mois qui ont suivi la réélection de Dominique Dord à la mairie. Motif invoqué à chaque fois : la municipalité ne dispose pas des finances nécessaires.



Un motif pour le moins surprenant. Car visiblement la municipalité sait trouver les finances nécessaires quand il s'agit de payer un rond-point nullement indispensable. Un rond-point qui va coûter à la ville la bagatelle d'un million d'euros.

Autre surprise, un million d'euros, c'est justement le montant de l'investissement nécessaire à la ville pour déménager ses archives et sa bibliothèque, tout en les modernisant. C'est du moins le chiffre que le député-maire Dominique Dord avançait le 27 mars 2008, dans une interview donnée à l'Hebdo des Savoie.

En clair, l'abandon du projet de médiathèque n'a rien à voir avec un quelconque problème financier : c'est un choix délibéré de la municipalité, qui lui préfère l'aménagement de la place du Rondeau et de son rond-point. Et qui en 2010 lui préférera encore une autre opération de voirie.

A lire ou relire à propos de la biblitohèque et du dojo ...
La nouvelle bibliothèque passe à la trappe
Judo : après la déception et la colère, l'espoir ?



Les travaux de la place du Rondeau le 15/02/2009

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 04:00

Oyez oyez braves gens d'Aix les Bains ! La municipalité, dans sa grande mansuétude vous fait l'insigne honneur de vous consulter sur l'utilisation d'internet, les services que vous en attendez, et sur le portail citoyen.


Pour que vos suggestions d'aujourd'hui soient réellement les progrès de demain, une seule solution : exprimez-vous ! Complétez le questionnaire en ligne sur le site de la mairie.

La question importante, c'est la dernière : « quels types de services attendez-vous d'un portail citoyen ? ».

Une question qui est une occasion rêvée pour les citoyens que nous sommes de demander plus de transparence dans la gestion des affaires municipales, au travers de la mise en ligne du répertoire des documents administratifs (1), mais aussi purement et simplement de la mise en ligne des documents eux-mêmes.

Toutes celles et tous ceux qui ont un jour essayé d'obtenir de la mairie communication de ce type de documents, accessible au public, comprendront immédiatement l'enjeu de la question, et les progrès très net qui pourraient être faits si des tels services étaient mis en place.

On se permet de suggérer fortement aux forces politiques d'opposition de mobiliser leurs adhérents et sympathisants pour relayer cette demande et la rendre ainsi « massive ».


  ACCES AU QUESTIONNAIRE SUR LE SITE DE LA MAIRIE
ATTENTION, DATE LIMITE POUR LA SAISIE OU
LE REOUR DES QUESTIONNAIRES : 28 FEVRIER 2009






(1) Ce répertoire est une obligation légale, tout comme sa mise en ligne sur le site internet de la ville. Il permet à tout un chacun de prendre facilement connaissance de l'exhaustivité des documents existants accessibles au public, relatifs aux affaires municipales (arrêtés, contrats, conventions, marchés publics ... etc.), et permet ainsi aisément d'en demander communication.

Par exemple dans le dossier Peyrefitte (lire par ailleurs
16/02 - LA VILLE, L'ETAT, LES THERMES ET PEYREFITTE ), tout le monde aurait pu avoir facilement accès d'une part à l'arrêté préfectoral, d'autre part à la convention entre la mairie et Peyrefitte.

Pour vous faire une idée de ce en quoi pourrait consister ce répertoire, et ce qui fait son intérêt, vous pouvez jeter un œil sur celui de la Préfecture de Savoie.

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 00:55
A l'heure où Aix les Bains lance son e-baromètre de l'internet, La Motte Servolex lance elle aussi une enquête d'opinion pour connaitre l'avis de sa population sur son site internet. De Dord père, maire d'Aix les Bains, ou de Dord fille, déléguée à la communication de La Motte, qui copie qui ?

Télescopage totalement du au hasard, ou résultante des discussions au coin du feu lors des veillées d'hiver dans la nouvelle demeure châtelaine de la famille Dord ?

Peu importe. Il est juste plaisant de constater que les deux communes où la famille en question compte des élus municipaux lance quasiment en même temps une enquête auprès de leurs habitants pour, en gros, connaitre leurs attentes vis-à-vis des services internet à mettre en place.

La méthode diffère. A La Motte Servolex, c'est à travers une enquête de terrain, réalisée en partenariat avec l'IUT de Chambéry, que la ville a choisi de sonder ses administrés. Une façon peut-être plus sûre d'obtenir des réponses. Et puis une façon aussi de toucher un plus large éventail de la population, et pas uniquement celle qui a priori s'intéresse déjà à internet et à ses services.

Aix les Bains préfère la stratégie de la "bouteille à la mer" : un questionnaire publié dans le dernier bulletin municipal d'information et sur le site internet de la ville. Sans grand accompagnement dans la presse locale d'ailleurs, qui ne s'est pas fait l'écho de cette démarche. Ce qui peut se traduire par "personne ne lui a demandé de le faire".

Les résultats dans quelque temps. Enfin, peut-être. On ne sait pas ce qu'il en sera à La Motte Servolex, mais quand on se rappelle que la réunion sur le stationnement le 4 décembre dernier n'avait "mobilisé" qu'une poignée d'aixois, on se dit que l'e-B@romètre risque fort de faire un flop.

Et si les forces d'opposition profitaient de ce questionnaire pour mobiliser leurs troupes ? Histoire par exemple d'inonder la mairie de demandes pour un portail citoyen sur lequel serait enfin mis à disposition, comme la loi l'exige, le répertoire des documents administratifs publics de la commune. Et même aller plus loin : demander que les documents administratifs publics soient en ligne, facilement accessibles à tout un chacun sans être obligé d'aller mendier en mairie. D'autres collectivités n'ont pas hésité à adopter cette démarche d'ouverture et de transparence, comme par exemple la Préfecture de Savoie.



Le questionnaire aixois est visiblement l'oeuvre la commission extra-municipale de l'administration électronique, installée dans ces fonctions le 9 juin 2008, et dont on était sans nouvelle depuis. Voila donc le résultat de sept mois de travaux de la dite commission : un questionnaire en quinze points (et encore, on compte large). Deux questions par mois : un rythme de travail à peu près aussi soutenu que celui des services municipaux chargés par le maire, dès le début du mandat, de rédiger le projet de règlement intérieur.

Qui plus est, un questionnaire où le fameux "portail citoyen" est réduit à la portion on ne peut plus congrue : une seule question et ... trois toutes petites lignes pour y répondre. Espérons que les aixois n'en attendent pas grand-chose, car ils auront bien du mal à l'exprimer vu le peu de place qu'on leur laisse pour ce faire.

A propos de la commission extra-municipale de l'administration électronique, quelqu'un aurait-il la moindre idée de sa composition, et de ce sur quoi elle travaille réellement ? Car on n'ose croire que les sept mois passés n'ont servi qu'à produire ce petit questionnaire de rien du tout.

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 03:59
Cela faisait partie des promesses de campagne de l'équipe Dord : la création d'une commission extra-municipale de l'administration électronique.

Une promesse tenue (une fois n'est pas coutume). Enfin quand on dit tenue, c'est peut-être aller un peu vite en besogne. Certes la dite commission a été officiellement installée par le conseil municipal du 9 juin. Mais trois mois après cette installation officielle, la commission en question ne semble toujours pas s'être réunie.

C'est du moins ce qui semble logiquement pouvoir être déduit de l'absence de toute forme d'information relative aux travaux de cette commission sur le site de la mairie. On imagine mal en effet une commission en charge de développer l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication ne pas faire elle-même usage de ces technologies pour informer les citoyens de l'avancement et de la nature de ses travaux.

Or en ce début septembre, la commission extra-municipale de l'administration électronique brille essentiellement par son absence sur le site interne de la mairie. La seule trace visible est celle de l'invitation faite aux citoyens de participer à la mise en place d'un portail citoyen, et à donner des idées et des avis sur le site internet ou encore le développement des accès internet dans la ville.



Une invitation lancée en juin, dans la foulée de la création de la commission, mais qui semble rester lettre morte. Plusieurs lecteurs nous ont écrit pour nous signaler qu'ils n'ont jamais reçu de réponse au message poste par le formulaire du site de la mairie. Pas même un simple accusé de réception, avec au passage quelques remerciements.

Peut-être la sélection pour participer à cette commission s'appuie-t-elle sur des critères drastiques. Le premier étant d'être un inconditionnel du maire et de son équipe. Ceci pouvant expliquer cela.

Un silence radio qui, hélas, augure mal de la suite des évènements.

Mais fallait-il s'attendre à autre chose de la part de l'équipe majoritaire ? On ne devient pas du jour au lendemain un adepte convaincu de la démocratie participative. Même si on essaye de s'en donner l'image au travers des documents de propagande électorale. Sept années de pratique exclusive du pouvoir en disent bien plus long.

Et malheureusement, le nouveau mandat a débuté comme l'ancien s'était déroulé. Dominique Dord nous avait promis plus d'écoute, plus de dialogue, plus d'information (il était difficile de faire moins ...) et des consultations citoyennes sur des sujets importants qui touchent les Aixois et les Aixoises dans leur quotidien.

Au premier rang de ces consultations se trouvait celle sur la santé, prévue pour fin juin. Et on a vu ce que cela a donné : les rencontres aixoises de la santé. Une seule et unique réunion au cours de laquelle la parole a été trustée par les seuls et uniques partisans du projet de polyclinique privée à Drumettaz et du déménagement des restes de l'hôpital sur ce même site.

Un projet dont les choix étaient déjà clairement arrêtés, et de longue date visiblement, avant cette "consultation". Consultation qui, une fois de plus, n'était qu'une mise devant le fait accompli de décisions déjà prises et auxquelles il était hors de question de changer quoi que ce soit.

La prochaine consultation est prévue pour l'automne, et devrait concerner le stationnement. Qui est prêt à prendre des paris sur la teneur de cette consultation ? La rédaction d'Aix Hebdo veut bien miser quelques deniers sur le résultat ... qui devrait à coup sûr être très, mais alors vraiment très proche de ce qui a d'ores et déjà été décidé en "haut lieu". Des décisions bien évidemment prises, comme à l'accoutumée, hors de toute consultation des citoyens.
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