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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 07:45

NuitJazz2011.jpgLa 2ème édition de la Nuit du Jazz aura lieu samedi prochain 20 août. Au théâtre de Verdure s’il fait beau. Au théâtre du Casino en cas de pluie. Cet évènement, initié l’an dernier par le saxophoniste aixois Geoffrey Secco, pourrait bien être le festival jazz de demain à Aix les Bains.

 

Gros titre à la une de l’Hebdo des Savoie du 11 août. Et pas moins de quatre pleines pages intérieures consacrées à cette seule nuit. Devant un tel déferlement, on pourrait penser qu’Aix s’apprêterait à vivre un festival dans la lignée des grands, style Jazz à Vienne ou encore Jazz in Marciac. Mais rien de tel ne se profile à l’horizon. « Juste » une soirée de concerts le samedi. Accompagnée cette année par deux master classes et deux concerts en « off ». La propension de notre municipalité à faire du moindre coupage de ruban un « évènement » justifiant force photos et articles de presse serait-elle en train de déteindre sur les organisateurs de la Nuit du Jazz ? Espérons que non.

 

Mais surtout, et c’est le plus important, ne boudons pas notre plaisir. La 2ème Nuit du Jazz, c’est l’occasion de venir écouter gratuitement de la bonne musique. Que l’on apprécie déjà le style et les artistes, ou qu’on soit simplement curieux de les découvrir, ce serait franchement idiot de ne pas en profiter. Espérons donc que cette année, la météo sera de la partie, pour que la fête soit totalement réussie et que chacun puisse en profiter au maximum !

 

 

PROGRAMME

Du 16 au 20 août

Stage saxophone au conservatoire de musique, animé par Geoffrey Secco

 

Jeudi 18 août à 19h

Concert des élèves du stage au Bistrot du Port (au Grand Port)

Standards du jazz

 

Vendredi 19 août

De 14h à 17h30, master class section cuivres au conservatoire

A 19h, concert Sparkling Diamonds, hommage à Ella Fitzgerald au Bistrot du Port (au Grand Port)

 

Samedi 20 août

De 9h30 à 12h30, master class Alex Terrier au conservatoire

De 14h à 17h30, master class Franck Sitbon à DEVA

A partir de 18h, déambulation rue de Genève du groupe de jazz New-Orleans les Red Pepper Sauce

18h30 Concert des élèves du stage au bar Chez La Mère Michaud (en bas de la rue de Genève), compositions des élèves

20h Concert Alex Terrier (théâtre de Verdure)

21h30 Concert Electro Deluxe (théâtre de Verdure)

23h Concert Franck Sitbon (La Rotonde)

1h Concert Néo Drum & DJ Eddy (La Rotonde)

 

Rappel : en cas de pluie, les concerts prévus au théâtre de Verdure se dérouleront au théâtre du Casino

 

 

« IL EST IMPORTANT DE PÉRENNISER LE JAZZ Á AIX »

On prend les mêmes et on recommence. L’an dernier, Michel Frugier, adjoint au tourisme, avait déjà été interrogé par l’Hebdo des Savoie et avait déjà tenu peu ou prou le même discours (lire notre article de l’an dernier). Un peu de neuf quand même cette année. Michel Frugier annonce un peu plus la couleur pour les années à venir. Pour lui il n’est pas question de se prendre pour Vienne. Ni même simplement de chercher à l’imiter en plus petit. Son souhait, c’est un festival de jazz aixois avec son identité propre. Construit autour de la personnalité et du monde musical de Geoffrey Secco. C'est-à-dire autour d’un jazz moderne, avec une tendance électro assez marquée. On ne souhaite que deux choses à LA Nuit du Jazz : devenir LES Nuits du Jazz, et faire swinguer les aixois et les visiteurs pendant encore de nombreuses années.

 

Pour aider, la municipalité pourrait peut-être transférer à la Nuit du Jazz les 340.000 euros qu’elle verse chaque année à Musilac. Non seulement elle contribuerait ainsi à moraliser un peu la vie publique (on rappelle qu’en 2010, cette subvention a servie en totalité à alimenter les bénéfices d’une société privée), mais en plus elle permettrait à coup sûr de pérenniser ce festival jazz naissant !

 

Un dernier vœu tout de même : que la Nuit du Jazz ne devienne pas une pompe à fric comme Musilac.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 07:44

Le Parc Naturel Régional des Bauges vient de lancer son application i-Bauges, pour iPhone et mobiles Android. Gratuite, elle permet aux touristes, mais aussi aux visiteurs locaux, de trouver des informations sur quoi faire, où manger, où dormir, les sites à visiter, les promenades, les plus beaux paysages, les produits du terroir ... etc. A découvrir, ou non, sur votre mobile.

 

i-Bauges, la seule application qui vous permet de savoir où manger la meilleure i-Fondue, où prende de belles photos qui feront de belles i-Mages, où aller écouter un conteur local qui vous racontera de belles i-Stoires, Mais aussi, et surtout, où trouver les meilleurs i-Diots ! Mais ne nous faites surtout pas dire que tout ceci est une belle i-Neptie ...

 

Dernière minute : nous apprenons par une indiscrétion que la mairie d'Aix les Bains s'apprêterait à lancer son application i-llégal. Pour tout savoir des points sur lesquels elle est à côté de la loi sans doute !

 

iBauges1.jpg   iBauges2.jpg

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:45

Le sommet du Revard est escarpé. Et comme il reçoit de nombreux touristes, les responsables locaux ont pris soin, depuis fort longtemps, d’installer des barrières de sécurité aux endroits dangereux. Histoire d’éviter qu’un touriste imprudent s’aventure là où il ne doit pas le faire.

 

Depuis longtemps, les barrières du Revard étaient métalliques. Répondant aux normes de sécurité, tant par leur hauteur que par l’espacement de leurs barreaux ou que par l’absence d’éléments horizontaux qui faciliteraient leur enjambement. A peu de choses près, les mêmes barrières que l’on trouve encore aujourd’hui à la Croix du Nivolet. Seulement voila, dans les hautes sphères de la CALB, on ne sait qui a trouvé que ces barrières métalliques, ça ne faisait pas assez naturel pour le Revard. Et qu’il fallait donc les remplacer par des barrières en bois. A vrai dire, le point de vue se défend. Ou du moins pourrait se défendre. A condition qu’à côté la même CALB n’entreprenne pas un grand chantier d’artificialisation du Revard. Or c’est très exactement ce qu’elle fait, avec ses pontons, sa passerelle de verre, ses allées tirées au cordeau et ses plantations qui donnent au sommet des allures de square urbain.

 

BarrieresRevardAvant.jpgCi-dessus les barrières métalliques du Revard avant le chantier de la CALB

 

Mais ce n’est pas tout. A peine les barrières métalliques enlevées à grands frais, et remplacées par celles en bois, ne voila-t-il pas en effet qu’un quidam fort avisé fait remarquer à la CALB que ses barrières ne sont pas conformes aux normes de sécurité en vigueur. N’importe qui ou presque peut les franchir sans difficulté. Que ce soit en les traversant, ou en les enjambant. Résultat, dans l’urgence, la CALB complète ses barrières en bois avec de très jolis (!) panneaux grillagés qui ne dépareilleraient pas dans le décor d’une prison centrale. Et voila ce que ça donne.

 

BarrieresRevardCi-dessus les nouvelles barrières mises en place par la CALB.

Plus naturelles et plus esthétiques que les anciennes ?

 

Tous les hommes naissent libres et égaux parait-il. Mais il y en a quand même qui reçoivent en cadeau de naissance des capacités presque sans limites pour imaginer milles et unes façon de gaspiller l’argent public.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 07:44

Cela fait bientôt trois ans qu’élus de la CALB (communauté d’agglomération du lac du Bourget) et de la CCCA (communauté de communes du canton d’Albens) se sont entendus pour racheter le site du belvédère de la Chambotte. Leurs intentions étaient louables : éviter que ce site privilégié, qui offre sans conteste un des plus beaux panoramas sur le lac du Bourget, ne tombe entre les mains d’un promoteur privé. Et par la même occasion réaménager le site, avec entre autres la création d’une terrasse libre d’accès. Un premier projet a même été présenté en novembre dernier. 9 mois plus tard, c’est le statu quo.

 

Les visiteurs et touristes qui se rendent sur place tombent toujours sur le même bâtiment, qui ne donne pas l’impression d’avoir été l’objet de quelconques travaux. Quant à la terrasse en libre accès, elle se fait toujours attendre. Et pour profiter de la vue, il faut passer par le bar/restaurant et donc … payer. Reste quand même la possibilité de marcher quelques centaines de mètres à pied en direction du sud, sur un chemin facile, pour bénéficier de points de vue imprenables et gratuits. Il n’empêche que devoir payer pour profiter d’un point de vue depuis un site naturel appartenant à la collectivité, ça fait un peu désordre. Et que dire de l’accueil réservé aux visiteurs du site. En arrivant au bout de la route qui dessert le belvédère, il tombe sur ce panneau indiquant « Propriété Privée ».

 

Voila qui est surprenant. Comment un lieu racheté par deux collectivités publiques (la CALB et la CCCA) peut-il bien être une propriété privée ? Mystère et boule de gomme.

ChambottePrivee

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 07:46

Samedi 23 juillet 2011. On est au cœur de l’été, mais il est bien difficile de s’en apercevoir tant la météo est maussade. A Aix les Bains, le thermomètre peine à dépasser les 20°C. Et quelques rares éclaircies peinent pour leur part à se frayer un chemin à travers les nuages abondants. Voyons quand même le bon côté des choses : il ne pleut quasiment pas. Du coup, quelques touristes, mais aussi des « indigènes », décident de tenter « l’aventure » du Revard.

 

L’aventure est un bien grand mot. Ce sommet des Bauges, qui domine Aix et le lac du Bourget, est accessible en voiture. Avec un parking situé au sommet. Effort zéro pour point de vue imprenable et paysage magnifique. Ce qui en fait le 2ème site naturel le plus visité en Savoie. Mais depuis peu, quelques édiles locaux ont décidé que le site avait une allure vieillotte. Et qu’il convenait donc de le moderniser. En langage urbanistico-administratif, on appelle ça « renaturer ». Ca ne veut pas dire grand-chose, mais ça fait bien.

 

Sur le parking du Revard, en ce samedi 23 juillet 2011, les voitures sont plutôt rares. Premier choc pour les visiteurs en ouvrant les portières : la température. A ne pas mettre un cycliste dehors. Pour le touriste, c’est limite. Mais avec une bonne polaire et un bon coupe-vent, ça passe. Deuxième choc, en tournant la tête côté sommet, les visiteurs du jour tombe sur ça … (photographie prise sous un autre angle et non depuis le parking).

RevardCarnac.jpg 

Mais qu’est-ce donc à dire que ces machins-là ? Après le granit venu de Chine pour border les inutiles trottoirs du site, le très breton alignement de Carnac aurait-il lui aussi déménagé dans les Bauges ? Que non point ! Ces trucs qui se dressent en cercle au sommet du Revard, ce sont les panneaux de la future table d’orientation. Du même moule que ceux mis en place au belvédère de la Grande Molière, au Viviers du Lac. Des panneaux transparents sur lesquels il est bien difficile de lire quoi que ce soit, dès que la luminosité est un peu forte, ou dès que le ciel est gris. Mais pour les décideurs qui ont retenu ce type de table d’orientation, peu importe. L’important, c’est que ça fasse moderne. Notons au passage que quelques kilomètres plus loin, au belvédère de l’Orionde, d’autres décideurs ont su ne pas céder aux sirènes du clinquant et du bling-bling, préférant la « bonne vieille » table d’orientation traditionnelle. Celle qui a le mérite de remplir parfaitement le rôle auquel elle est destinée : permettre aux visiteurs de s’orienter et de découvrir les sommets et villes environnants.

 

OriondeOrientation.jpg

Ci-dessus la nouvelle table d’orientation du belvédère de l’Orionde.

Sobre, traditionnelle (vieillotte dirait Dord), mais tellement efficace !

 

A peine remis de leurs deux premiers chocs, les visiteurs remontent lentement le parking en direction du sommet. Au fur et à mesure de leur progression, la stupéfaction puis le dépit se lit sur leurs visages. Car en fait de débarquer sur un site naturel, les voila projetés en plein chantier. Chassez le naturel, rien n’est moins sûr qu’il revienne au galop. Le seul belvédère facilement accessible, c’est la terrasse (privée) du bar-restaurant. Devoir payer pour admirer la vue, voila une bien curieuse façon d’accueillir les touristes. Mais comment faire autrement pour ces derniers ? L’accès à la terrasse à droite de l’ancienne gare du téléphérique est condamné par des grillages. Quant aux nouveaux pontons, si « naturels », eux aussi sont encore pour l’instant interdits au public. Et leurs abords, massacrés par le passage répété des engins de chantier, ont été transformés en bourbiers. A l’image des pelouses des bords du lac après le passage de Musilac. Mais où est donc passée la prairie d’alpage, qui donnait tout son naturel à ce sommet ? Un peu plus loin peut-être. La plupart des visiteurs du Revard ne prendront pas la peine d’aller vérifier. Préférant renoncer et rebrousser chemin devant un tel accueil. Les autres en seront pour leurs frais. Plus loin, ils découvriront des allées tirées au cordeau, avec leurs bordures bien rectilignes, et des plantations du même tonneau. Un vrai petit square de ville, au sommet du 2ème site naturel (!) le plus visité de Savoie.

 

Avant de terminer cette petite virée au Revard par quelques photos illustrant nos propos (voir ci-dessous), on ne peut résister au plaisir de vous livrer cette réflexion entendue de la bouche d’une touriste varoise croisée au sommet : « Avec tout ce fric (plus de 3 M€, NDLR) ils auraient mieux fait de remettre le téléphérique en service. Ca au moins ça aurait servi à quelque chose ! ». La vérité sort parfois de la bouche des touristes …

 

 

RevardTerrasse.jpgAccès à la terrasse du téléphérique : interdit !

 

RevardPonton.jpgAccès au ponton : interdit !

 

RevardBourbier.jpgDe Musilac et du Revard, qui gagne le concours du plus beau bourbier ?

 


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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 07:45

Rien ne semble trop beau au DL pour vanter les mérites présumés des travaux menés par la CALB au sommet du Revard. Et tant pis si ce site naturel ressemble désormais comme deux gouttes d’eau à un square de centre ville ! Et tant pis si cela coûte 3 millions d’euros aux contribuables du coin (principalement ceux de la CALB) !

RevardDL13juillet2011-copie-1.jpg

Article du DL du 13 juillet 2011

 

Mais à force de pousser le bouchon toujours plus loin et de vouloir tout magnifier, le DL finit (comme souvent) par se prendre les pieds dans le tapis. Ainsi, à en croire l’article paru le 13 juillet dernier, grâce à la future passerelle de verre, les visiteurs s’offriront le frisson de 1.500m de vide. Mazette, 1.500m de vide, rien que ça !

 

Le sommet du Revard culmine à 1.538m d’altitude. Quant au pied de sa falaise, il se situe à environ 950m. Soit au mieux 588m de vide. Et encore le vide en question est-il tout relatif puisque la falaise du Revard n’est verticale que sur quelques dizaines de mètres tout au plus. Ce qui est facile à vérifier en se rendant sur place (ce que le DL a fait puisqu’il y a pris des photos du ponton !). Ou encore en ouvrant une carte géographique. Alors il faut croire que 588m de vide même pas vertical, ça ne doit pas être assez vendeur. Ca ne doit pas en mettre suffisamment plein la vue. Alors les aménageurs du site inventent ces 1.500m qui n’existent que dans leur imagination. Et le DL reprend bêtement « l’information ». Quelle imagination ! Si du haut de ses 1.538m le Revard offre un vide de 1.500m, alors cela revient à dire que les bords du lac du Bourget se situent … 200m sous le niveau de la mer.

 

Les travaux menés par la CALB au Revard avait déjà introduit un bouleversement géologique, avec du granit asiatique apparu en force sur ce sommet calcaire. Bouleversement géologique désormais doublé d’un bouleversement topographique. Mais le pire des bouleversements, c’est sans doute l’artificialisation dont est victime le Revard, dont il apparait désormais difficile de le qualifier de site « naturel ».

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 07:45

En lançant sa ZAC des bords du lac en 2004, Dominique Dord avait prévu de mettre fin aux jours du camping du Sierroz, dont le magnifique terrain ombragé était appelé à une plus grande destinée : servir les intérêts de promoteurs immobiliers et de leur béton ! Fort heureusement pour les campeurs, toutes les tentatives du député-maire, désormais également président de la CALB, pour trouver un autre emplacement au camping municipal d’Aix, ont échouées. Saint-Innocent, Grésy, le Viviers, Drumettaz, toutes ces communes ont dit non. Reste aujourd’hui Pugny. Mais là ce sont les propriétaires des terrains visés qui ne sont pas d’accord sur le prix qui leur est proposé. On les comprend : pourquoi accepter de céder un terrain au prix du foncier agricole alors qu’il est appelé à accueillir un grand camping 4* privé ? L’avenir dira si Dord arrivera à ses fins ou pas.

 

CampingGresySurAix.jpg

Le camping municipal de Grésy est-il appelé à disparaitre tout comme celui d'Aix les Bains ?

 

Ce pourrait bien être le cas. Les élus locaux de Grésy sur Aix semblent en effet vouloir rejoindre ceux la majorité aixoise dans leur « campingophobie ». Le camping municipal grésilien pourrait bien ne pas fêter son 25ème printemps l’an prochain. Cette année encore, il continue de faire le plein en saison estivale, seule période de l’année où il est ouvert. Sa clientèle est essentiellement composée de personnes à la recherche d’un camping calme, bon marché. On y rencontre notamment beaucoup de curistes. Dont certains sont fidèles aux lieux depuis plusieurs années. En gros, toutes proportions gardées, un peu la même typologie de clientèle qu’au camping du Sierroz. Ce dernier affichant toutefois 3* au compteur, contre seulement 2* pour son homologue grésilien.

 

A terme, les deux pourraient bien subirent le même funeste sort. A savoir une disparition pure et simple. A Aix, telle est la volonté du maire. Qui veut absolument finir de bétonner les bords du lac et envoyer les campeurs se faire voir ailleurs (lire LE MOT DE LA FIN ci-dessous). A Grésy, pour cause de nécessité d’une remise aux normes, le maire s’interroge. Faut-il agrandir le camping, y installer des mobil-homes, ouvrir plus longtemps sur l’année, le déplacer, ou bien le fermer complètement et définitivement ?! On avoue avoir un peu de mal à comprendre le raisonnement. Aujourd’hui le camping donne satisfaction aux campeurs qui le fréquentent. Mais les normes nouvelles étant ce qu’elles sont, il a besoin d’un toilettage. Pourquoi ne pas s’en contenter et repartir pour 25 nouvelles années de bons et loyaux services ? Pourquoi faudrait-il, sous prétexte qu’une remise aux normes est nécessaire, envisager obligatoirement des investissements sans rapport (mobil-homes, agrandissement, déplacement) dont la commune n’a certainement pas les moyens ?

 

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Quand on veut fermer son camping, on dit que ça couterait trop cher de l’agrandir alors qu’il n’est nul besoin de l’agrandir ?

 

Quoi qu’il en soit cette annonce tombe à point nommé pour Dord et ses acolytes. Elle vient montrer que la municipalité aixoise n’est pas la seule à envisager la disparition de son camping. Elle apporte ainsi une sorte de début de légitimité aux élus aixois et à leur projet ridicule. A ceci près que si à Grésy la disparition semble n’être qu’une piste de réflexion parmi d’autres, à Aix, c’est une volonté ferme et affirmée de longue date. Et jamais démentie de façon crédible (affirmer qu'on veut garder le camping au Sierroz et même le développer, tout en cherchant activement des terrains ailleurs pour l'implanter, c'est vraiment prendre les gens pour des cons !). Une volonté qui ne doit sa non traduction dans les faits qu’à l’incapacité de la municipalité aixoise à trouver un terrain ailleurs.

 

 

LE MOT DE LA FIN

Depuis plusieurs mois, on a régulièrement eu le droit à de grandes déclarations fracassantes de la part de Dord et de Frugier à propos du camping du Sierroz. Chacun y va de sa formule. L’un pour dire que le camping a toute sa place au bord du lac. L’autre pour dire que si la volonté municipale était de fermer le camping, elle n’investirait pas dedans … etc. Ce joli numéro de duettistes ne doit pas faire perdre la réalité de vue. Or la réalité c’est …

 

1. que le plan d’aménagement initial de la ZAC des bords du lac prévoyait bel et bien de raser le camping pour construire des immeubles à la place, et que Dord n’a toujours pas renoncer à cette idée (voir point n°3)

2. que pour faire la place à l’inutile « allée promenade des bords du lac », le camping a déjà été amputé du tiers de ses emplacements, preuve incontestable que le camping n’a déjà plus toute sa place sur les bords du lac

3. que la municipalité aixoise continue ses recherches pour un autre emplacement du camping, en dehors du territoire communal, afin de pouvoir y « déplacer » le camping du Sierroz (lequel sera effectivement déplacé, mais les bords du lac eux ne suivront pas !)

4. la phrase « le camping a toute sa place sur les bords du lac » se complète par « tant qu’on a pas trouvé un autre endroit pour le mettre ailleurs, mais dès que ce sera fait ouste, du balais les campeurs ! »

 

Si les recherches évoquées ci-dessus échouent, avec encore un peu de patience, on pourra sans doute bientôt lire dans la presse que grâce à Dord et Frugier, le camping du Sierroz aura été renforcé. Tout comme le thermalisme1. 10.000 curistes de moins chaque année, fermeture de l’établissement du centre ville, privatisation à prix bradé. Tout ça en seulement 10 ans : quel renforcement !

 

 

1 Voir le panégyrique à la gloire de Dord que constitue le n° spécial 10 ans du journal municipal

 

 


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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:09

Il convient tout d’abord de présenter nos excuses aux collectivités chargées du ramassage des ordures sur les berges du lac. On veut parler des berges entre le Viviers et Aix, dont l’aménagement est en voie d’achèvement. Dans un précédent article (lire par ailleurs), nous avions laissé entendre que l’organisation de la collecte des déchets ainsi que l’implantation des poubelles pouvaient être à l’origine des débordements constatés régulièrement dans ce secteur. A voir le spectacle qui s’offrait ce matin aux yeux des promeneurs, il n’en n’est rien. Le conseil général, la CALB, ou n’importe quelle commune aura beau installer des containers géants, ils ne seront jamais assez grands pour contenir toute la connerie d’une partie des usagers de la promenade et des plages du lac.

 

Voici en effet le bien triste spectacle auxquels les promeneurs avaient le droit tôt ce matin (voir photos ci-dessous). Des poubelles qui débordent, des ordures jetées dessus, à côté, répandues sur les pelouses ou sur la piste cyclable. De quoi gâcher un panorama pourtant superbe. On se demande bien quels sombres crétins des Alpes peuvent avoir un comportement aussi débile ! Est-ce que les auteurs de ces méfaits font pareil chez eux ? Quand leur poubelle est pleine, ils continuent néanmoins d’y jeter leurs déchets ?

 

S’agissant des poubelles des bords du lac, lorsqu’elles sont pleines, ce n’est quand même pas bien compliqué de rapporter chez soi ses emballages vides : surtout quand on a réussit à les apporter pleins ! Il faut croire que ce raisonnement simple dépasse largement les capacités cognitives d’une partie de la population. C’est à désespérer du genre humain.

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Consolons-nous en constatant que la connerie humaine fait parfois des heureux. Enfin au moins un ! C'est que c'est bon les restes de poulet et de côtes de porc ...

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:45

Les travaux d’aménagement des berges du lac, conduits par le Conseil Général, touchent à leur fin. La première partie, entre les Mottets et le Lido, avait été achevée en juin 2009. La seconde partie, entre le Lido et Aix les Bains le sera bientôt.

 

La promenade au ras de l’eau est d’ores et déjà accessible. Ne restent que quelques finitions : le terre-plein central de la RD1201, les plantations, et la fin de la piste cyclable, le long du parking de la piscine. Au final, ce sera une belle réalisation. Qui offrira aux promeneurs, qu’ils soient piétons, cyclistes ou rollers, la possibilité de relier Aix les Bains au Bourget du Lac en toute tranquillité. Exception faite peut-être des jours et heures d’affluence, où la promenade se transforme en Champs-Elysées, avec une densité au m² qui rend la pratique du vélo et du roller plutôt compliquée. Ce qui laisse d’autant plus de temps pour profiter du paysage et du panorama. Lesquels valent bien ceux d’Annecy, n’en déplaise aux inconditionnels du lac haut-savoyard. La promenade est d’autant plus agréable que, par bien des aspects, la réalisation des aménagements a été soignée. Platelages en bois, pontons, barrière métallique ouvragée ornée d’un liseré en bois, escaliers d’accès aux allures marines, murets de pierre sèche … voir un exemple sur la photo ci-dessous.

BordsDulac-1.jpg 

Incontestablement, le charme opère. Jusqu’à l’arrivée sur Aix les Bains. Et là, mauvaise surprise. Fini les barrières ouvragées. Oubliées les glissières de sécurité en bois de la RD1201. Place au grillage de jardin à 1€50 le mètre. Et place au muret de béton brut, façon voie rapide urbaine (photo ci-dessous).

BordsDulac-2.jpgAix les Bains serait-elle la mal-aimée du Conseil Général ? Pourquoi ce brusque changement dans les aménagements ? Plus assez de sous pour terminer dans le même ton ? On se perd en conjectures sur les raisons qui font que, en arrivant sur Aix, le charme retombe soudain. Et qu’on n’a plus qu’une seule envie : faire demi-tour. Vraiment dommage …

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:45

Le sommet du Revard est-il encore un site naturel ? C’est la première question qui nous vient à l’esprit, en découvrant ce que les travaux de renaturation (sic) de la CALB sont en train de faire de ce sommet (voir un exemple ci-dessous).

RevardSauceCALB.jpg

Certes, il était déjà accessible en voiture. Certes il y avait déjà le restaurant et la gare de l’ancien téléphérique. Certes il y avait déjà les antennes de télévision et de téléphonie mobile. Rien de bien naturel dans tout ceci. Mais le reste ressemblait encore un tant soit peu au Revard tel que la nature l’avait façonné. Difficile d’en dire autant désormais. Quelle est donc cette étrange nature qui fait pousser des parkings, trace au cordeau des allées gravillonnées ou bitumées, les borde de granit (dans un massif calcaire !) venu de la lointaine Asie par on ne sait quel miracle géologique (car on doute que les bordures Made in China soit arrivées à pied de la Chine) ? Quelle est donc cette étrange nature qui façonne des talus bien égaux, qui fait pousser des pontons de bois autoclave avec des pieux de béton et d'acier en guise de racines ? En fait de renaturation (c’est le terme employé par la CALB), ne faut-il pas parler d’artificialisation ?

 

Les touristes qui visitent Aix cherchent encore le côté « parc » du « Grand Parc Urbain des Bords du Lac » (la fameuse ZAC et ses forêts de béton). En montant au Revard, ils pourront désormais trouver le côté « urbain » : un grand square aménagé au sommet d'un site (autrefois) naturel. La boucle (de l’angle Est) est bouclée.

 

Pour justifier ces travaux, le président de la CALB a expliqué que « le site souffrait d’une image vieillotte ». Mais vieillotte aux yeux de qui ? Pas des touristes et des visiteurs du Revard a priori. Car ce site reste le 2ème site naturel le plus visité de Savoie. Dans un département qui n’est pas avare de sites naturels remarquables, la « performance » mérite d’être soulignée. Et montre bien que le Revard ne souffrait pas d’un quelconque déficit d’image. Et puis quoi, c’est une course à la première place qui se joue ici ? Ou bien une course à la mégalomanie de certains élus qui veulent à tout prix « inscrire leur nom dans l’histoire » ? Peut-être trouvera-t-on bientôt au sommet du Revard une stèle commémorant l’inauguration du site en présence du député Machin-Chose ou du président Truc-Bidule. Comme sur les bords du lac avec la pierre Gaymard (lire par ailleurs).

 

 

LE MOT DE LA FIN

Ne nous faites pas dire ce que nous n'avons pas dit. Tout dans ces travaux n'est pas à jeter. Ainsi, au rang des bonnes idées, on peut retenir l'installation de sanitaires publics, l'accessibilité handisport pour l'aire de décollage des parapentes, ou encore le fait de débarrasser le sommet de la présence des voitures. Mais la réalisation de ces bonnes idées là ne nécessitait nullement tout le reste, que d'aucuns qualifient d'ores et déjà de « massacre ». Et en allant faire un tour sur place, difficile de leur donner tort. 

 

ET UN DERNIER POUR LA ROUTE ...

Devinez ce que la CALB a semé entre ses haies et ses arbres bien alignés ! On vous le donne en mille : du gazon. Qui, comme chacun le sait, est une plante herbacée tout à fait typique des sommets des Bauges. Ils ont chassé le naturel, espérons qu'il revienne au galop.

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