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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 07:44

ZincEtMan.jpg

Ca y'est !! Enfin la voilà ! La première édition de Zinc et Man est sortie : tome 1, les Kairastas . Après cinq ans d'existence, des centaines d'heures de travail , six-cent-cinquante litres de café, deux tendinites au poignet et un lumbago , je suis très heureux de pouvoir vous offrir cette compilation des aventures de mes deux raclures.

 

A cette occasion, j'organise une exposition à l'arbre à Bière. Le vernissage se fera mercredi 20 juillet à 20 h. L'exposition devrait durer un mois. Ma BD y sera en vente pour la modique somme de 5 euros les 40 pages, dont 4 en couleurs et un poster ! (tarifs réduits pour les chômeurs et les étudiants)

 

Au sommaire de cette magnifique édition :

-Les sites de rencontre

-Zinc et Man cherchent un éditeur

-Histoire de chiottes ; la goutte d'eau

-Un monde sans pétrole

-Pollution

-Poster presque géant

-Régime alimentaire

-Football

-L'actualité selon Zinc et Man

-Les Zikos

-Résumé de Life

-L'escalade de la violence en Banlieue

-Les petits jeux de la Banlieue

 

Sortie du premier Album de Zinc et Man : Les Kaiirastas ! Sortie du premier Album de Zinc et Man : Les Kaiirastas !

 

Vous pouvez aussi commander la BD par courrier.

Envoyer un chèque de 7,40 euros (5 + 2,4 euros de frais de port ) par courrier postal à :

Blachère Maxime

10 rue de Warens

73000 Chambéry

 

 

Salutations artistiques,

 

Max le TaGueuR

tagueur73@live.fr

 

Mon Site : http://maximeblachere.wordpress.com/

Mon blog : http://tagueur73.skyrock.com/

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:06

Musilac 2011 c’est fini depuis hier soir. Déjà soupirent certains. Ce n’est pas trop tôt s’exclament d’autres. Quoi qu’il en soit, voici venue l’heure des premiers bilans.

 

Côté météo

Les cieux se sont montrés cléments avec les organisateurs et les festivaliers. Entre les orages de mercredi, et ceux de ce matin, l’édition 2011 aura bénéficié du beau temps. Avec des températures agréables, ni trop chaudes, ni trop froides. Reste néanmoins que les orages, le vent et la pluie qui ont précédés et suivis le festival pose la question de la fragilité de ce type d’évènement en plein air face aux « caprices » de la météo. La fréquentation aurait-elle été la même si orages, vent et pluie s’étaient invités pendant les 3 jours du festival, au lieu de le faire le jour d’avant et celui d’après ? La question n’aurait aucune importance si seuls des organisateurs privés étaient de la partie. Ils assumeraient seuls le risque financier. Mais le hic c’est que la ville d’Aix (notamment au travers de son OTT), apporte un soutien financier et logistique très important. A hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année. Pour des retombées économiques et touristiques déjà très incertaines (et non mesurées). Faut-il continuer à y ajouter un pari encore plus incertain sur la météo ?

 

Côté bruit

Une chose semble faire l’unanimité concernant cette édition 2011 : la palme des nuisances sonores revient aux Chemical Brothers (les frères chimiques !) qui se sont produits vendredi soir. Pour le reste, les avis varient. Au gré des vents et des différentes couches d’air qui véhiculent plus ou moins le son dans telle ou telle direction. Mais l’avis général reste que, encore une fois, c’était fort. Très fort. Trop fort. Au mépris de la loi. Avec peut-être une exception pour les concerts du dernier soir. Faut-il y voir une relation de cause à effet entre les nombreuses plaintes téléphoniques reçues par la police ou la mairie, et par les plaintes adressées au procureur suite au déluge de décibels de vendredi ? Cela parait fort probable. Car tant avec les organisateurs privés qu’avec la mairie, seul le rapport de force est capable de faire bouger les choses.

 

Côté chiffres

L’effet Carlos Santana a joué à fond. La première soirée s’est jouée à guichets fermés. Soit à peu près 28.000 spectateurs massés sur l’esplanade du lac. De quoi doubler pour un soir la population de la ville. La fréquentation des autres soirs a été moindre mais le festival devrait flirter cette année encore avec la barre des 70.000 spectateurs. Gageons que les organisateurs ne manqueront pas de communiquer très rapidement sur les chiffres de la fréquentation. Pour les autres chiffres en revanche, c’est une toute autre histoire. Autant Musilac sait faire du bruit, au sens propre du terme, autant ses organisateurs tant privés que publics savent être « discrets » sur tout ce qui touche à ses aspects financiers.

 

Combien coûte le festival à la ville ? Motus et bouche cousue. Combien lui rapporte-t-il ? Silence radio. Que rapporte le festival à ses organisateurs privés (salaires, bénéfices) ? Black out sur le sujet. Pour les bénéfices, il faudra attendre l’an prochain et la publication des comptes de la SARL Musilac pour avoir un petit élément de réponse. Au demeurant bien incomplet : il existe des tas de façon (légales !) de minimiser un résultat comptable. Que font les spectateurs avant et après les concerts, font-ils du tourisme dans la région, consomment-ils en ville ? Autant de questions sans réponses, et qu’il est presque interdit de poser.

 

 

Pour terminer cet article, nous vous proposons deux petits témoignages un brin insolites. En marge des classiques témoignages de festivaliers heureux et conquis que nous sert la presse écrite locale. A méditer comme il se doit.

 

 

Sus aux vélos, place à la musique à l’eau

« Samedi soir je travaillais comme extra dans un restaurant du centre ville comme je le fais souvent. Quand j’ai terminé mon service vers minuit, j’ai pris mon vélo pour rentrer chez moi à Choudy. Ca aussi je le fais souvent et toujours le même trajet le long de la voie ferrée. Rue Auriol, rue Bastié, boulevard Pierpont Morgan … etc. D’habitude c’est agréable et bien protégé des voitures. Mais hier soir la bande cyclable de Pierpont Morgan était envahie tout du long par des voitures stationnées. Voir les photos, même si elles sont de mauvaise qualité car mon flash ne marche pas. J’ai été obligée de remonter le boulevard à contresens dans la voie réservée aux voitures et j’ai manqué au moins quatre fois de me faire renverser. Si ça m’était arrivé j’aurais porté plainte contre Musilac et contre la mairie ».

 PierpontMorganSamedi16Juillet2011.jpg

Une des photos envoyées par notre correspondante. Même sans flash sur l'appareil, on voit clairement
que toute la bande cyclable est impraticable pour cause de voitures en stationnement interdit.

 

Eh oui chère madame ou mademoiselle, pour Musilac tout est permis. Ou plus exactement tout est permis aux organisateurs et spectateurs de Musilac. Y compris ce qui est interdit tout le reste de l’année aux aixois, à leurs visiteurs, et aux touristes. Après la « tolérance zéro » de Sarko, voici « l’intolérance zéro » de Dord !

 

 

De la renommée apportée par Musilac à Aix les Bains

« Je ne résiste pas à vous envoyer ce dialogue entendu hier midi à la terrasse d’un bar quelque part dans la vallée des Entremonts. Deux motards discutaient à la table à côté de la mienne.

- il te reste de quoi faire combien ?

- à peu près 50 km

- bon alors on va passer par Chambéry pour faire le plein et ensuite on file sur les Bauges par la Féclaz (prononcé Fécla-ze !) puis le Val d’Arly et ce soir on dort à Megève (prononcé Mé-gève !). Ca te va ?

- Ouais c’est bien comme ça. Et demain on fait quoi ?

- Demain matin on récupère Michèle à Musilac et on va s’installer au camping à Saint-Jorioz

- C’est où Musilac ?

- Tu sais c’est des concerts au bord du lac d’Annecy

J’étais mort de rire en pensant à notre grande saucisse nous disant que Musilac fait beaucoup connaitre Aix les Bains ».

 

Il ne faut bien sûr pas faire une généralité d’un cas particulier. Mais l’anecdote, au demeurant fort plaisante, a le mérite de rappeler que ce n’est pas parce que la maire serine que Musilac ferait beaucoup pour la renommée de la ville que c’est vrai. On attend toujours une étude sérieuse et complète sur le public du festival, d’où il vient, où il va ensuite, ce qu’il fait avant et après le festival, où il se loge, où il consomme … etc.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 14:46

Une zone de non droit. L’expression est d’un emploi fréquent dans les médias depuis quelques années. Généralement, elle est usitée pour désigner un pays où sévit une guerre civile. Ou encore des quartiers dits sensibles. A Aix les Bains, chaque année, un quartier devient, plusieurs jours durant, une zone de non droit.

 

Pourtant, il ne s’agit pas d’un quartier sensible. Loin de là. Ce serait même tout le contraire. Puisque, d’après la municipalité, c’est un quartier, pardon, c’est LE quartier qui marquerait le mieux la renaissance et le renouveau présumés d’Aix les Bains. Un quartier où se mêlent logements sociaux et résidences haut de gamme censées attirer la riche clientèle suisse. Un quartier très prisé des touristes, proximité du lac oblige. Un quartier où les nouveaux aménagements touristiques et de loisir se succèdent, pas toujours du meilleur goût soit dit en passant. Oui, on est bien loin de l’image d’un quartier dit sensible sur les bords du lac, du Grand Port au Petit Port en passant par Choudy et autres. Et pourtant, c’est bien ce quartier qui, plusieurs jours durant, aux alentours du 14 juillet (pourtant jour de fête nationale), devient une zone de non droit.

 

Avec des infractions commises en grand nombre. Les auteurs de ces (mé)faits sont connus. De tous, et pas seulement des services de police. Ce sont même des récidivistes, puisque cela fait maintenant 10 ans que le phénomène se reproduit chaque année à pareille époque. Mais rien n’y fait. Ni les plaintes des riverains, ni le ras-le-bol exprimé de plus en plus fort par une bonne partie de la population.

 

Il faut dire que les coupables bénéficient d’une impunité totale. Les forces de police se déclarent impuissantes à mettre un terme à leurs agissements. Aux personnes qui les appellent pour leur demander d’intervenir, elles se contentent de faire part de leur impuissance, et souhaitent « bon courage » aux plaignants. Ajoutant parfois « tenez bon il n’y en a plus que pour 2 jours ». Quant aux autorités politiques locales, elles accordent leur bénédiction aux auteurs récidivistes des (mé)faits. Pire, elles vont même jusqu’à subventionner leurs agissements, en leur versant chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros prélevés sur les impôts payés par les habitants. Encore pire, elles apportent leur concours en nature, par exemple en mettant du personnel à disposition.

 

Nous reviendrons lundi plus en détail, et en images, sur ces agissements.

 

 

MUSILAC / ANNECY 2018, MÊME COMBAT !

Peuple.jpgLe parallèle entre Musilac et Annecy 2018 est intéressant à faire. D’un côté comme de l’autre beaucoup d’argent en jeu. D’un côte comme de l’autre les mêmes cachoteries sur les comptes. D’un côté comme de l’autre une minorité, emmenée par quelques élus, qui imposent à la collectivité, sans la moindre concertation, qui une candidature pour l’organisation des JO, qui un festival pop-rock. D’un côté comme de l’autre, un soutien populaire très faible. D’un côté comme de l’autre, une communication à sens unique où il est interdit d’exprimer un avis défavorable. Seule différence, il ne se trouvera hélas aucun CIO pour mettre un terme à « l’aventure » Musilac. Là, c’est aux aixois d’agir par eux-mêmes.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 23:00

RasLeBolBruit.jpgLa première soirée de la 10ème édition de Musilac laissait présager du meilleur. Et on ne parle pas seulement des artistes qui s’y produisaient. Mais aussi du niveau sonore, somme tout assez « raisonnable ». A ceci près que les riverains des bords du lac ont quand même difficilement pu fermer l’œil avant la fin du dernier concert, tard dans la nuit.

 

Mais ce soir les vieux démons ont repris le dessus. Oubliées les vertus d’hier soir. Oublié le volume sonore à peu près raisonnable. Au moment où ces lignes sont rédigées et mises en ligne, on ne sait quel groupe vient tout juste de cesser de déverser son déluge de décibels sur toute la ville. Et on a eu le droit à un moment de répit, avec un feu d'artifice dont le bruit des explosions semblait presque doux en comparaison du vacarme qui précédait. Contacté, le commissariat de police répond que les forces de l’ordre auraient déjà reçu de nombreuses plaintes téléphoniques, qu’elles se seraient rendues sur place pour faire baisser le volume, mais en vain. D'ailleurs quelques minutes après la fin du feu d'artifice, le vacamre est reparti de plus belle. Et du côté de la mairie, la personne de permanence indique qu'il n'y a plus personne à la police municipale, et en gros que personne n'y peut rien. Mais qui donc fait la loi dans cette ville ? Les forces de l’ordre ou bien les organisateurs de Musilac ? Et que fait donc la municipalité qui se prétend si active dans la lutte contre le bruit ? Réponse : elle finance le festival responsable de ces nuisances sonores avec l’argent de nos impôts !

 

Pour éviter que cela se reproduise demain samedi, ultime journée de Musilac, mais aussi l’année prochaine, une seule solution face au laxisme complice des autorités de cette ville : ne pas hésiter à aller porter plainte. Au commissariat, à la gendarmerie, ou en écrviant directement au procureur. Contre la SARL Musilac, organisatrice du festival. Mais aussi contre la mairie d'Aix les Bains, et son office du tourisme, co-organisateurs. Avec si possible à l’appui enregistrements ou relevés du niveau de bruit réalisés avec un sonomètre. Visiblement, et malheureusement, la seule chose qui semble à même de faire plier les autorités locales et les organisateurs de Musilac, c’est le rapport de force. Et la menace de mesures de rétorsion à l’encontre de ceux qui, jusque-là en toute impunité, bafouent et méprisent la loi.

 

 

ET SI ON S'AMUSAIT UN PEU ?

Pour les plus intrépides, nous proposons également d’organiser une « soirée du souvenir » à l’occasion du prochain conseil municipal. Le principe est simple : équiper un véhicule d’une puissante sono et déverser sur les élus en séance le même flot de décibels que celui infligé par Musilac. Histoire de voir si là aussi, la police s’avère incapable de faire appliquer la loi.

 

Une soirée du souvenir qui pourrait également se tenir, en d’autres occasions, sous les fenêtres du député-maire ou de ses adjoints. Histoire de voir s’ils continuent à trouver que dans le fond, Musilac, ce n’est pas si gênant que ça. N'oublions pas non plus d'organiser une petite soirée de ce genre (et même trois soirs d'affilée) sous les fenêtres des organisateurs. En bons connaisseurs, ils ne pourront qu'apprécier le geste.

 

 

POUR LA BONNE BOUCHE

Cet extrait du site internet de la ville, à sa rubrique des « Règles de vie ». Ca nous laisse … sans voix ! Quelle hypocrisie !

VilleAixReglementBruit.jpg

 

 

QU’ON SE LE DISE !

Râler tout seul dans son coin ou entre voisins n’y changera rien. Cela fait 10 ans que ça dure. 10 ans que chaque année ça recommence. 10 ans que chacun râle dans son coin sans oser agir. 10 ans qu’on nous promet que ça sera moins fort l’année suivante. 10 ans que c’est toujours aussi fort, voire plus fort. 10 ans que les autorités de cette ville ferme l’œil (elles ont de la chance de pouvoir le fermer !) et même financent ce festival avec notre argent. Vous en avez ras-le-bol ? Vous voulez que ça cesse ? Arrêtez de râler dans votre coin. Portez plainte. Regroupez-vous en association. Ne restez pas les bras ballants. Sinon, l’année prochaine, ce sera pareil. Ou pire. Aixois, la balle est dans votre camp.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 07:45

MusilacBruit.jpgLettre ouverte aux élus de la majorité municipale

 

Mesdames et messieurs,

 

Il y a deux mois de cela, au joli mois de mai, vous avez fait concevoir, éditer et diffuser aux frais des aixois un magazine spécial « 10 ans de mandat ». La méthode est pour le moins cavalière. Le magazine en question est en effet un véritable panégyrique, entièrement dédié à la gloire de l’action municipale depuis 2001. La ressemblance avec un document de campagne électorale est à s’y méprendre. A un an tout juste des élections législatives, la méthode n’est plus simplement cavalière, elle est inacceptable. Mais là n’est pas notre propos du jour.

 

Parmi les sujets abordés dans ce pseudo journal municipal d’information, vous revendiquez une politique de lutte contre le bruit très active. A l’appui de votre revendication, vous convoquez comme témoins les murs antibruit installés le long d’une petite partie de la voie de chemin de fer qui traverse Aix les Bains. Vous allez jusqu’à parler de « la réalisation la plus emblématique de la mairie ». Il aurait été juste, et pour tout dire honnête, de rappeler plusieurs petites choses à leur sujet.

 

Tout d’abord qu’en 2001, dans le long registre des promesses électorales de monsieur Dord, on trouvait celle de la suppression pure et simple du transit des trains de marchandises par Aix les Bains. Promesse dont chacun peut constater que 10 ans plus tard elle n’a pas été tenue. Et qu’elle n’est pas non plus en passe de l’être.

 

Ensuite que les écrans acoustiques mis en place ne couvrent que 1,4 km sur les 10 le long de la voie ferrée Dijon-Culoz-Modane qui traverse Aix les Bains. Il est donc un peu tôt pour chanter victoire puisqu’il en reste 86% à traiter. Au rythme actuel de votre politique très active, la fin du chantier devrait se situer aux alentours de l'année 2080 !

 

Enfin que, si les écrans ont bien été installés durant le premier mandat de votre chef de file, l’initiative en revient en réalité à la municipalité précédente. Et plus particulièrement à Pierre Michaud1, adjoint à l’urbanisme et à l’environnement du temps du dernier mandat d’André Grosjean. Oui, c’est bien à la précédente municipalité Grosjean, mais aussi à l’Etat, à la région Rhône-Alpes et au département de la Savoie que la ville doit l’installation de ces murs antibruit. Auriez-vous oublié les dix commandements ? Il y est question de ne pas convoiter ni s’approprier le bien d’autrui …

 

 

Mais si nous avons choisi de revenir ici brièvement sur cette soit disant politique très active de lutte contre le bruit, c’est que le moment nous parait fort opportun pour le faire. Et pour cause, hier a débuté le grand raout annuel de Musilac. Festival dont vous revendiquez au moins une part de responsabilité dans son succès et sa « réussite »2. Et festival qui, durant trois jours et trois nuits, déverse un intolérable flot de décibels sur les bords du lac. Flot qui déborde largement sur l’ensemble de la ville. Soumettant les oreilles des riverains et des touristes à rude épreuve, et mettant leurs nerfs à vif. Avec une innovation cette année : les deux scènes ne se font plus face, mais sont montées côte à côte, tournant le dos au Grand Port, à Mémard et à Saint-Innocent. Sans doute y a-t-il dans cette direction des oreilles chatouilleuses à qui il convient d’éviter les nuisances sonores de Musilac.

 

Quoi qu’il en soit, la question se pose : peut-on à la fois revendiquer une politique très active de lutte contre le bruit et co-organiser, à coup de plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public chaque année, un évènement qui à lui seul génère plus de nuisances sonores que tous les trains de marchandises qui traversent Aix en une année ?

 

Le paradoxe nous semble saisissant. Et la question suffisamment importante pour mériter une réponse réfléchie et argumentée. Voire un solide débat public. Voire, et à vrai dire cela nous semble une évidence, l’organisation d’un référendum local pour savoir si oui ou non Musilac doit se poursuivre3.

 

Nous entendrez-vous ? On en doute. C’est une chose de se revendiquer comme champions de la démocratie participative. C’en est une autre que de passer vraiment à l’acte et d’appeler les citoyens à voter sur les projets importants et les questions majeures. Et puis, en cette période de Musilac, il est bien difficile de se faire entendre …

 

 

 

1 Comble de la mauvaise foi, bien que votre magazine rappelle son nom, qui a été donné aux écrans acoustiques, il se garde bien de rappeler quel rôle cet ancien adjoint a joué dans leur installation.

2 Le succès auprès du public est incontestable (surtout si on regarde les chiffres de 2010). Mais il est fort probable, pour ne pas dire certain, que le succès eut été le même à Chambéry ou Annecy. Quant à parler de réussite, c’est aller un peu vite en besogne. On attend toujours, après 10 ans, que la ville publie un véritable bilan chiffré de ce que lui coûte le festival, et de ce qu’elle lui rapporte.

3 Par souci d’économies, d’autres questions pourraient être inscrites à l’ordre du jour de ce référendum. Comme par exemple celle de la vidéosurveillance. A condition toutefois que le public dispose d’une information complète, transparente et contradictoire sur les sujets abordés.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 07:44

Avant, curiste en cure thermale ...

CuristeAvant.jpg

 

Après, curiste en cure de rock !

CuristeApres.jpg

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 07:45

CartePostaleChevalley.jpg

 

Mes chers parents,

 

J’ai longtemps hésité avant de vous poster cette carte. Car je crains que sa lecture ne provoque un important choc. Aussi vous prierais-je bien respectueusement de prendre le soin de vous installer confortablement avant d’en poursuivre la lecture. Vous qui avez travaillé tout votre vie pour arriver à vous payer votre modeste pavillon de banlieue, qui vous a tout de même coûté pas loin de 500 000 euros, vous serez sans doute surpris de connaître le prix de ce bel édifice qui est en photo sur ma carte. Comme j’aime ménager mes effets, je vais d’abord vous en dire un peu plus sur lui, avant de vous dévoiler son prix.

 

Il s’agit des thermes Chevalley. Qui occupent plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés, sur quelques hectares de terrains dominant la ville. L’esplanade est magnifique avec ses bassins et ses fontaines, et offre une vue splendide. En sous-sol, il y a trois niveaux de parking. De quoi garer plusieurs centaines de voitures. A l’intérieur des bâtiments, outre les thermes traditionnels, on trouve une piscine, des saunas, des hammams. La piscine donne même sur un bassin extérieur où on peut nager en toutes saisons grâce à la température de l’eau thermale. Ce qu’on ne voit pas sur la photo, c’est que la propriété compte aussi un parking attenant, pour plusieurs centaines de voitures. Ainsi qu’un magnifique parc de plusieurs milliers de mètres carrés en plein centre ville. Ainsi que les sources thermales. Et ainsi qu’une blanchisserie industrielle grande comme au moins quatre fois celle que vous teniez avant de prendre votre retraite. Et peut-être oublie-je encore d’autres menus détails.

 

Figurez-vous que tout ceci a été récemment vendu à des investisseurs privés. Pour la modique somme de seulement trois millions d’euros. J’en suis restée bouche bée en l’apprenant. Quand je pense que de votre côté c’est près d’un demi-million que vous avez du débourser pour votre modeste pavillon et ses cinq cents mètres de terrain. Je sais bien qu’il est situé assez proche de Paris, mais tout de même ! Pardonnez ma grossièreté, mais je ne peux m’empêcher de penser que vous vous êtes faits avoir jusqu’au trognon. Je vous laisse imaginer quelle magnifique et grandiose demeure de standing vous auriez pu vous offrir dans cette ville avec votre demi-million. Enfin c’est ce que l’on peut supputer en voyant le prix auquel les thermes Chevalley ont été vendus. En faisant une simple règle de trois, on peut penser que vous habiteriez aujourd’hui dans une maison d’au moins 5 000 mètres carrés, avec piscine, sauna, hammam, et un garage tellement grand qu’il faudrait sans nul doute prendre un vélo pour aller chercher la voiture.

 

J’espère que le choc n’a pas été trop violent. Pour ma part, j’ai pris la décision de prospecter plus en avant sur cette ville. Dès demain je m’en vais faire le tour des agences immobilières. Car il y a visiblement de très bonnes affaires à réaliser ici. J’ai fait un rapide calcul, et rien qu’avec les modestes économies de mon Codevi et de mon Livret A, je devrais pouvoir m’offrir un confortable appartement d’au moins trois pièces, avec cave, garage, et une grande terrasse pour admirer la vue. Je vous tiendrais au courant du résultat de mes recherches.

 

Je vous embrasse tous les deux.

 

Votre dévouée fille.

 

Edith

 

 

Post scriptum : en redescendant des thermes Chevalley, j’ai repéré le petit château dont j’ai collé la photo sur ma carte postale. Il est idéalement situé en plein cœur de la ville, juste à côté du grand parc arboré dont je vous ai parlé plus haut. Vu les prix de l’immobilier par ici, je suis sûr qu’en revendant votre pavillon, vous pourriez vous l’offrir. Oh dites oui chers parents ! J’ai toujours eu tellement envie de devenir châtelaine !

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 07:46

Musilac1.jpgCa ne vous aura sans doute pas échappé : c’est aujourd’hui que commence le festival rock Musilac. Un évènement parait-il incontournable, mais qu’il faut pourtant bien contourner ! Et pour cause, les bords du lac lui sont quasiment réservés en exclusivité. Qu’il s’agisse des espaces Lamartine (au grand port) et de la Bognette (au petit port) pour les campings, de l’esplanade du lac (site du festival), ou encore des rues interdites à la circulation. En théorie, cette occupation prolongée du domaine public, qui commence plusieurs jours avant le festival et se termine plusieurs jours après, devrait donner lieu à une facturation aux organisateurs. Il semblerait que la municipalité aixoise ait choisi de pratiquer autrement.

 

Ainsi, et bien que Musilac soit organisé par des sociétés privées, ce ne sont pas ces sociétés en question qui sont autorisées à occuper le domaine public. Mais le service animation de la ville et l’office du tourisme. En pratiquant de cette façon, il n’y a aucune raison d’aller facturer une quelconque société privée. Même si dans les faits c’est bien elle qui occupe le domaine public. Car jusqu’à preuve du contraire, ce sont bien les sociétés privées organisatrices du festival qui encaisse les recettes, pas l’OTT ni la ville. Et ça vaut tant pour la billetterie que pour les redevances des commerçants présents sur le site (clos) du festival.

 

Des commerçants du centre ville se sont récemment plaints de devoir payer 43 euros par m² d’étalage devant leurs magasins, alors que les cafetiers et restaurateurs ne doivent eux s’acquitter que de 18 ou 19 euros par m² de terrasse. Ils pourraient ajouter à leur récrimination le fait que les sociétés privées organisatrices de Musilac ne paient rien pour leur part.

 

Mais combien devraient-elles payer au juste ? Bonne question à laquelle le catalogue des tarifs municipaux de 2011 ne répond pas. S’il existe bien un forfait pour la mise à disposition de l’esplanade dans le cadre d’une activité commerciale (ce qui est le cas de Musilac), ce dernier est limité à une occupation de 4 jours maximum. Il ne peut donc pas être appliqué à Musilac qui occupe les lieux pendant près de 10 jours. Quant au forfait autorisant une occupation jusqu’à 5 semaines, il ne concerne explicitement que la fête foraine. Et pour ce qui est des campings temporaires de la Bognette et de l’espace Lamartine, c’est encore plus simple : rien n’est prévu en termes tarifaires !

 

Face à ce vide « juridique », la mairie semble avoir trouvé la solution : faire comme si ce n’était pas les sociétés privées qui occupaient le domaine public, mais comme si c’était l’OTT et le service animation. Le premier ne vivant quasiment que des subventions que lui verse la ville, et le second faisant directement partie de la ville, il devient alors inutile de se torturer les méninges pour savoir combien facturer. Car cela reviendrait pour la ville à se facturer à elle-même des sommes qu’ensuite elle se paierait.

 

Pas sûr pour autant que la morale publique soit sauve dans cette histoire …

 

Quoi qu’il en soit, on souhaite un excellent festival à tous les amateurs de rock qui viendront cette année sur les bords du lac.

 

 

Ci-dessous trois photos prises le samedi 9 juillet. Témoins incontestables que plusieurs dizaines de milliers de m² du domaine public (la Bognette, espace Lamartine, esplanade du lac) sont réservés pendant près de deux semaines à l'usage exclusif d'une manifestation organisée par des sociétés privées, pour leur seul bénéfice.

 

Musilac2.jpg

L'esplanade du lac est grillagée bien avant le rond-point

de la cité de l'entreprise. Et jusqu'au Sierroz.

 

Musilac4.jpg

Accès interdit sur le terrain de la Bognette et aussi sur son parking, surveillés 24h/24

et 7j/7 par des vigiles. Même topo pour l'espace Lamartine au Grand Port.

 

Musilac6.jpg

Sur l'esplanade totalement grillagée, les travaux ont débuté bien avant que cette photo

ne soit prise le samedi 13 juillet. Un chantier interdit au public comme il se doit.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 07:45

Argent.jpgLa SARL Musilac, organisatrice du festival rock du même nom, dont la 10ème édition débute demain sur les rives du lac du Bourget, se porte bien. Merci pour elle. Elle vient de publier ses comptes 2010 (clos au 30 septembre 2010). Des comptes qui font apparaitre un bénéfice net après impôts de près de 400.000 euros1. Soit peu ou prou le montant des subventions publiques perçues par cette société privée. Subventions émanant en très grande majorité des deniers des contribuables aixois. Sans parler bien évidemment de toutes les aides en nature apportées par la ville au festival.

 

Voila qui fait chaud au cœur ! Quel bonheur de savoir qu’une partie non négligeable des impôts des aixois sert à financer les bénéfices privés d’une société privée basée à Grenoble ! Quant on pense que cet argent aurait pu être utilisé pour éviter d’augmenter les tarifs des cantines aixoises par exemple, on voit à quoi on a échappé. Financer un service public avec nos impôts, et puis quoi encore !? Heureusement que la municipalité veille au grain et au bon usage de l'argent public.

 

 

1 392.900 euros pour être précis.

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 07:46

Mais que se passe-t-il donc dans le petit monde des commerçants aixois ? Un petit monde d’ordinaire si discret, sans jamais un mot plus haut que l’autre. Sauf peut-être pour dire le plus grand bien de la municipalité. Et puis voila que soudain, sans crier gare, quelques commerçants du centre ville convoquent la presse et dénoncent une discrimination dont ils seraient victimes. Et poussent le bouchon jusqu’à demander des explications.

 

Le motif d’insatisfaction de ces commerçants tient à l’argent. Et plus précisément à la redevance municipale dont ils doivent s’acquitter pour occuper le domaine public afin d’y installer leurs étalages et leurs portants. S’ils ne sont pas contre le principe de cette redevance, ils s’expliquent mal la différence de traitement appliqué par la mairie aux différents commerces. Quant un bar ou un restaurant doit s’acquitter de 18 euros/m²/an pour une terrasse sans aménagement fixe, un magasin de vêtements ou un buraliste doit lui s’acquitter de 43 euros/m²/an.

 

Pour le maire, cette différence tarifaire se justifie parce que « la nature de l’occupation du domaine public n’est pas comparable ». Un argument qui ne convainc pas vraiment les commerçants concernés. A vrai dire, on est comme eux : peu convaincus. Voire pas du tout. Quelle différence de nature y aurait-il donc qui expliquerait ce caractère non comparable ? Même après intense réflexion, on ne voit pas. Qu’il s’agisse d’un bar, d’un restaurant, ou d’un magasin de vêtements, d’une librairie, d’un buraliste … etc, le principe reste et demeure le même : occuper une partie du domaine public afin d’y écouler sa marchandise. Que cette dernière soit des cafés, des bières, des sandwiches, des plats du jour, des robes, des livres, des journaux ne change rien à rien.

 

Le maire semblant bien à mal de produire un quelconque argument convaincant, son premier adjoint a aussitôt volé à son secours. En n’hésitant pas à affirmer pour sa part « qu’Aix les Bains a su conserver une certaine mesure dans ses tarifs, et que ceux-ci sont inférieurs à ceux des villes voisines de taille comparable ». Tient, voila qui nous rappelle étrangement la grande envolée lyrique du maire à propos des tarifs des cantines scolaires de la ville. Tarifs soit disant inférieurs de 30% à ceux de Chambéry. Lire par ailleurs cet article de 2009 pour voir qu’en réalité il n’en n’est rien. Chat échaudé (par l’histoire des tarifs des cantines) craignant l’eau froide, nous sommes partis à la recherche des tarifs des autres villes concernant l’occupation du domaine public, afin de comparer avec les tarifs aixois. Histoire de vérifier le bien-fondé des affirmations de Renaud Beretti

 

Première difficulté : trouver des villes voisines d’Aix les Bains et qui soient de taille comparable, comme le dit le premier adjoint. Aix compte environ 28.000 habitants. Sa voisine la plus proche, Chambéry, environ 57.000. Soit plus du double. Rumilly n’en compte que 13.000 à la louche. Soit moins de la moitié. Albertville environ 19.000, Saint-Jean de Maurienne moins de 10.000. La Motte Servolex environ 12.500. Bref, il est bien difficile de trouver dans le voisinage d’Aix les Bains une ville de taille comparable. Si l’on s’en tient au critère de classement du ministère des finances, Aix les Bains est dans la strate des villes de 20.000 à 50.000 habitants. Une strate dans laquelle aucune de ses voisines ne figurent. A quelles villes voisines de taille comparables Renaud Beretti fait-il alors allusion ? On craint que la seule réponse possible à cette question ne soit « à aucune car il n’en n’existe pas ! ». Ce qui implique donc que la comparaison faite par le premier adjoint n’existe pas non plus.

 

Accordons quand même un bon point à la ville d’Aix les Bains. Son catalogue complet des tarifs municipaux est accessible en quelques clics sur son site internet. Toutes les villes citées ci-dessus ne peuvent pas en dire autant. Impossible par exemple de connaitre les tarifs chambériens et anneciens en surfant sur les sites internet des municipalités en question. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché !

 

Citons pour mémoire les tarifs de la municipalité de Saint-Jean de Maurienne : ou plus exactement le tarif. Qu’il s’agisse d’une terrasse, aménagée ou pas, ou d’un étalage, le tarif est le même : 10,75 euros/m²/an. Pour les terrasses, le tarif aixois est 67% plus cher. Pour les terrasses fermées, Aix les Bains est 235% plus chère. Et pour les étalages, le tarif aixois est tout simplement 400% plus cher.

 

Citons également les tarifs de Voiron, ville pas vraiment voisine mais qui a le mérite d’être dans la même strate démographique qu’Aix les Bains. Pour les terrasses, aménagées ou pas, le tarif est de 19,4 euros/m²/an. Soit peu ou prou la même chose qu’à Aix. Pour les terrasses fermées, le tarif voironnais est de 42,8 euros/m²/an. Contre 76 à Aix les Bains, qui se trouve donc être 77% plus chère. Un étalage à Voiron ne coute que 19,4 euros/m²/an (le même tarif que pour les terrasses). Là encore Aix est donc plus chère, de 220%.

 

Notons au passage que dans ses deux villes, la municipalité ne fait pas de « discrimination » entre commerçants : tous sont logés à la même enseigne et soumis au même tarif. Ce qui démontre de façon incontestable que dans certaines communes, la nature de l’occupation du domaine public par un cafetier ou un restaurateur d’un côté, et un magasin de vêtements ou de livres de l’autre, est parfaitement comparable. Et pan dans les dents de Monsieur Dord qui affirme mordicus que la nature de cette occupation ne peut en aucun cas être comparable !

 

Quant à la « certaine mesure » qu’Aix les Bains aurait su garder dans ses tarifs (dixit Renaud Beretti), on ne sait pas trop quoi en penser à la vue de la comparaison pas vraiment à l’avantage de la cité aixoise. Mais on imagine ce qu’aurait été les tarifs aixois si cette certaine mesure n’avait pas été gardée.

 

 

LE MOT DE LA FIN

A noter que ce n’est qu’en 2011 que La Motte Servolex a instauré une redevance d’occupation du domaine public pour les commerçants. Avant, c’était gratuit. Hélas, pas de comparaison possible avec Aix, les tarifs motterains n’étant pas accessibles sur le site de la mairie. Ce qui n’est pas le cas en revanche pour les tarifs municipaux de Rumilly. Et là, surprise, aucune mention de tarifs de redevance d’occupation du domaine public pour les commerçants. Ce qui tend à démontrer que cette occupation est consentie à titre gratuit. Et comme d’après notre premier adjoint, les tarifs aixois seraient moins chers que ceux des villes voisines, voici une sacrée prouesse à porter au crédit de notre bonne municipalité : elle réussit à faire moins cher que gratuit ! Ca s’arrose non ?

 

ET UN DERNIER POUR LA ROUTE

Mais au fait, que pense l’adjointe au commerce de tout cela ? Etrangement, le DL, qui a ébruité cette affaire, ne semble pas avoir pensé à demander son avis à l’adjointe au … commerce. Sans doute s’occupe-t-elle d’un autre genre de commerce. Celui de la pêche aux voix pour les élections. Et on ne peut pas dire que ses affaires soient bonnes !

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