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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:55
L'association Freelung, dont le siège est à Voglans, organise le 24 mars prochain une conférence-débat sur les victimes d'intoxications respiratoires sévères.

La conférence se tiendra  à 19h00 au Centre des congrès. L'accès en est gratuit.

Pour plus d'informations
Tél. : 06 25 91 39 50
Courriel : contact@freelung.org
Site : www.freelung.org


Pourquoi vous parler de cette conférence ? Parce qu'on se pose la question suivante : à quand une conférence-débat sur les victimes d'intoxications sévères aux promesses électorales fallacieuses ?

A Aix les Bains, une telle conférence pourrait toucher un très large public non !?





Cliquez sur l'image pour l'agrandir (article du site de la mairie, mis en ligne le 09/03/2009)
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 00:57
La nouvelle est passée presque inaperçue à Aix les Bains. Elle est pourtant de taille, et d'importance. Alors même que le projet de nouvelle clinique privée sur le site de Savoie Hexapole est toujours gelé, au grand dam et au grand courroux de Dord, on vient en effet d'apprendre que l'ARHRA venait de donner son feu vert pour ... la construction d'un nouvel hôpital. Rien moins que ça.



Dès lors, chacun peut se demander pourquoi la presse locale n'en fait pas ses choux gras. Et pourquoi notre bon député-maire ne s'empresse pas de colporter la bonne nouvelle. Car, pour une fois, c'est vraiment une bonne nouvelle. Pas une de ces fausses bonnes nouvelles dont il a le secret : celles qu'il annonce comme si elle était déjà une réalité, mais qui avec le temps ne le deviennent jamais.

Non là, c'est du concret. Du solide. De l'indestructible même. Mais si Dord se fait aussi discret sur le sujet, c'est parce qu'il n'y est strictement pour rien.

Bon d'accord, ce ne serait pas la première fois que Dord s'attribuerait les mérites de quelque chose dont il n'est en rien responsable. Une tactique d'usurpation destinée à dorer son blason et à embellir son image. Tactique qui chez lui va de paire avec celle qui consiste à se faire apparaitre comme totalement étranger aux choses qui déraillent, comme c'est par exemple le cas dans le dossier des thermes nationaux.

Mais là, il a visiblement renoncé. Il faut dire que, même pour lui, et même pour l'immense crédulité des aixois, la ficelle serait vraiment trop grosse. Et pour cause, le nouvel hôpital qui vient d'obtenir le feu vert de l'ARHRA (Agence Régionale de l'Hospitalisation de Rhône Alpes) ne concerne pas vraiment Aix les Bains, mais Rumilly.

Quoi ! Encore Rumilly ! Et oui, après la médiathèque rumillienne, qui ouvrira ses portes à l'automne 2010 et grillera ainsi la politesse à la médiathèque aixoise, pour sa part enterrée six pieds sous terre après seulement quelques mois de mandat (lire par ailleurs 26/02 - LA MEDIATHEQUE OUVRIRA SES PORTES A L'AUTOMNE 2010), voila que notre voisine haute-savoyarde nous fait à nouveau un joli pied-de-nez.

Tout ça en moins d'une semaine. Pour Aix les Bains, l'appellation "ville d'avance", déjà fort mise à mal, encaisse coup sur coup deux nouveaux directs en pleine poire.



Histoire d'aviver un peu nos regrets, rappelons que Rumilly compte à peu près moitié moins d'habitants qu'Aix les Bains, ce qui ne l'empêche pas d'investir plus de 10 millions d'euros pour offrir à ses habitants une médiathèque digne de ce nom. Pendant ce temps à Aix, les millions partent dans les ronds-points et autres "grandes opérations de voiries". A chacun sa culture. Ou sa cu-culture peut-être.

Rappelons aussi que, tout comme Dominique Dord, le maire rumillien Pierre BECHET est lui aussi un UMPiste. Ce qui ne l'empêche pas de se préoccuper bien de plus de la qualité de vie de ses administrés que de passer des contrats léonins avec des entreprises privées. Comme quoi, la conception que l'on a de son rôle de maire n'est forcément conditionnée par ses appartenances politiques.

Rappelons également que Rumilly est à peine plus éloignée d'Annecy qu'Aix les Bains ne l'est de Chambéry. Annecy qui vient à peine d'achever la construction de son nouvel hôpital nord, et Chambéry qui poursuit le chantier de rénovation de son centre hospitalier. Mais la similitude s'arrête là. Car alors que l'hôpital d'Aix est voué à jouer les inutilités, notre député-maire lui préférant, allez savoir pourquoi, ce projet de clinique privée qu'il défend depuis des années, Rumilly va donc se voir doter d'un nouvel hôpital public.

Deux poids de mesures. Mais Rumilly nous apporte la preuve qu'un hôpital public moderne à sa place dans une commune de moins de 20.000 habitants, même située à quelques encablures du grand hôpital annécien. Une situation que d'aucuns nous présentent pourtant comme irréalisable sur le basse Chambéry-Aix, préférant défendre un projet de clinique privée, pour lequel ils n'hésitent pas à solliciter des subventions publiques !

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 00:58
Si l'activité du centre hospitalier aixois s'est avérée en 2008 "satisfaisante et conforme aux prévisions", la maternité n'atteint pour sa part le niveau d'équilibre souhaité. Mais de quel équilibre parle-t-on au juste ?


Ce satisfecit à l'égard de l'hôpital aixois, on le doit à son directeur, Alain Montagne, lors de la cérémonie des voeux aux personnels, le 9 janvier dernier.

Et, ô surprise, c'est un politique qui a cru bon de rappeler que la maternité aixoise n'atteint pas le niveau d'équilibre souhaité. Pour une fois, ce n'est pas Dord lui-même qui s'y est collé, mais son adjoint en charge des affaires sociales et du thermalisme médical, Georges Buisson.


Ouvrons un instant une parenthèse à propos de Georges Buisson, ou plus précisément à propos de sa fonction : adjoint en charge des affaires sociales et du thermalisme médical. Depuis l'annonce de la privatisation des Thermes Nationaux à l'automne dernier, avez-vous lu ou entendu Georges Buisson sur ce sujet, qui est pourtant en prise directe avec son domaine de responsabilité à la mairie ?

En quoi consiste donc la fonction d'adjoint au thermalisme médical si, alors que ce dernier est fortement menacé, l'adjoint en question ne juge pas utile d'intervenir ni de s'exprimer ? On aimerait bien avoir une réponse de l'intéressé.

Mais peut-être est-il trop préoccupé par son propre avenir. Car si le thermalisme médical disparait de la carte aixoise comme cela semble en prendre le chemin, il va se retrouver amputé de la moitié de ses attributions. Et comme la politique sociale de la municipalité ne représente pas grand-chose, il risque en réalité de se retrouver quasiment orphelin de toute attribution réelle ... il serait dès lors logique de réduire son indemnité en proportion.

Fin de la parenthèse ... buissonnière !


Revenons à la maternité et à ce niveau d'équilibre qu'elle n'arrive pas à atteindre. La faute à pas assez de naissances. Environ 700 en moyenne pour les deux dernières années. Alors que le point d'équilibre se situerait à 1.200 naissances annuelles.

Mais comment a été défini ce niveau d'équilibre ? Et par qui ?

Autant vous le dire tout de suite, on n'a pas vraiment de réponses précises à apporter à ces deux questions. Ce qui ne nous empêche pas de livrer à votre sagacité ces quelques réflexions.

La région Rhône-Alpes est une région attractive. La Savoie n'échappe pas à ce phénomène. Et Aix les Bains non plus. Depuis plusieurs années, la ville connait une croissance démographique migratoire de l'ordre de 1 à 2% par an.

La natalité y est par ailleurs conforme à la tendance nationale. Rappelons que la natalité française est la plus élevée d'Europe, avec 2 enfants par femme.

Bref, Aix les Bains et son bassin de population sont dans un contexte démographique "positif", qui induit un taux de natalité maximal.

Alors, comment peut-il manquer 500 naissances à sa maternité pour atteindre son point d'équilibre ? 500 naissances de plus, c'est énorme ! Cela représente une hausse de plus de 70%.

En fait il faut poser la question en sens inverse. Comment peut-on définir un point d'équilibre à 1.200 naissances, sachant qu'avec un contexte démographique optimal et un taux de natalité maximal, le nombre de naissances plafonne aux environs de 700 ?

Pour atteindre ce point d'équilibre, il faudrait que le taux de natalité passe de 2 à 3,5 enfants par femme.

D'où ces deux questions un rien candides : le point d'équilibre fixé à 1.200 naissances peut-il réellement avoir un sens, sachant qu'il est humainement impossible de l'atteindre ? Dans le fond, sa seule et unique raison d'être ne serait-elle pas de "légitimer" le démantèlement de la maternité publique aixoise ?

A chacun de répondre en son âme et conscience. Peut-être en s'inspirant un peu de la sagesse populaire, qui nous dicte que "quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage".
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 00:57
On l'a appris, assez discrètement d'ailleurs, au mois de novembre dernier : le projet de polyclinique privée de Drumettaz est gelé. Jusqu'à une date inconnue (1).


Un gel qui a mis Dominique Dord dans une colère noire. Ce dernier n'a en effet pas hésité à mettre en cause "ceux qui s'étaient dès le début opposé au projet", les "invitant" à prendre leurs responsabilités et à mesurer l'impact de leur position.

Les opposants aux questions, ce sont entre autres les socialistes savoyards. Opposés à ce projet non pas par principe, mais parce qu'il prévoyait d'utiliser des subventions publiques pour financer le projet d'un groupe privé par ailleurs largement bénéficiaire.


Et c'est vrai que dans ce dossier, l'argent est plus que jamais le nerf de la guerre. Parce que la principale raison du gel du projet, c'est l'absence de financements bancaires. La crise financière internationale est aussi passée par là.

"Nous n'en serions peut-être pas là si nous avions obtenu des subventions dans le cadre du plan hôpital 2012" a déclaré pour sa part Patrick Mignot, directeur de la clinique Herbert.

Voila une déclaration qui a le mérite de la franchise : le groupe privé Générale de Santé comptait bien sur des subventions publiques pour financer son projet, et continuer à faire des bénéfices, au seul profit de ses actionnaires.

C'est ce que Dominique Dord appelle "la nécessaire complémentarité entre public et privé" : le public qui subventionne le privé pour que celui-ci engrange des bénéfices.

On voit très bien en quoi cette '"complémentarité" est nécessaire au privé, qui obtient de l'argent public pour réaliser son projet.

A contrario, on ne voit pas très bien en quoi cette "complémentarité" serait nécessaire au public. Lequel n'a rien de plus à gagner en subventionnant un projet privé qu'en finançant ses propres infrastructures.


A notre tour, nous invitons ceux qui défendent le subventionnement public d'un projet privé, au détriment des structures publiques existantes, à prendre leurs responsabilités et à mesurer l'impact de leur position. Mais on ne se fait guère d'illusion sur l'effet de cette invitation. Etre un tenant du libéralisme effréné, c'est une forme de religion dont il est impossible de s'écarter.



(1) L'autorisation administrative délivrée par l'agence régionale d'hospitalisation expirera en octobre 2011
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 01:06
Voici les quelques réflexions "à chaud" que nous inspire le communiqué du PS aixois que nous avons diffusé ce jour ( à lire en cliquant ici), et les propos de Dominique Dord publié cette semaine dans la presse locale aixoise.

Une fois de plus, Dord essaye de gommer une partie de la réalité.


Que le projet soit gelé à cause de la situation financière internationale, pourquoi pas. Encore que cela reste à prouver.


Mais pour autant, il n'est pas raisonnable de dire, comme le fait Dominique Dord, que le permis de construire était en passe d'être accordé. Pour Jean-Louis Sarzier, président de Savoie Hexapôle et maire de Drumettaz (la commune où doit se faire le projet), il est hors de question d'accorder le permis en question tant que les aspects financiers ne sont pas clarifiés.


Ce qui est encore loin d'être le cas aujourd'hui (lireà ce propos notre article du 26/10 Future clinique privée de Drumettaz, qui va payer l'addition ?).



Quant à « l'invitation » faite par Monsieur Dord aux opposants au projet, sommés par ses soins d'assumer pleinement leurs responsabilités ...


« Assumer pleinement leurs responsabilités », comme lui assume celles qui sont les siennes en tant que vice-président des Thermes Nationaux d'Aix les Bains ?


Si tel est le sens de ses propos, voila des responsabilités qui ne vont pas peser bien lourd sur les épaules des opposants en question.

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 03:51
Après l'annonce de la future privatisation des Thermes Nationaux, impossible de ne pas établir un parallèle entre cet établissement public, et la maternité aixoise, publique elle aussi.

Deux structures florissantes il y a encore peu, aujourd'hui au bord du gouffre. Deux structures qui désormais, parait-il, ne peuvent plus espérer de salut que grâce à des groupes privés.

Un point commun, Dominique Dord

Comment a-t-on bien pu en arriver là en seulement quelques années ? Les esprits frondeurs feront remarquer qu'on retrouve un certain Dominique Dord au sein des conseils d'administration de ces deux structures : président du CA du centre hospitalier d'un côté, et vice-président du CA de l'EPIC des Thermes de l'autre.

Des fonctions pleinement opérationnelles, qui n'ont rien d'honorifiques.

Ces mêmes esprits ne manqueront sans doute pas d'ajouter que Dominique Dord est par ailleurs un homme très influent sur le secteur. En tant que maire de la ville centre de la CALB, depuis 2001. En tant que député de la circonscription, depuis 1997. Et à bien d'autres titres encore.

Ce qui bien évidemment ne saurait tout expliquer. Mais si le très influent député-maire considère comme légitime de revendiquer la paternité de "ce qui fonctionne bien" dans "sa" ville et "sa" circonscription, la moindre des choses serait d'assumer tout autant les "ce qui va moins bien", et a fortiori "ce qui se casse la figure". Ce dont il se garde bien, préférant se défausser de la responsabilité sur d'autres.


Le privé peut-il sauver la maternité ?
Quoi qu'il en soit, la situation actuelle est ce qu'elle est : une maternité et des Thermes Nationaux qui continuent à remplir correctement leur mission de service public, mais qui parait-il coûtent trop cher à la collectivité. Affirmation d'ailleurs pas tout à vraie pour ce qui concerne la maternité. Son statut déficitaire n'étant que purement artificiel.

Il y a quelques mois encore, Dord affirmait que la construction de la nouvelle polyclinique privée de la Générale de Santé à Drumettaz était la seule et unique façon de sauver à coup sûr notre maternité. Et il était donc légitime, selon lui, de soutenir ce projet.

Aujourd'hui, balayée la certitude de sauver la maternité si ce projet se concrétise ! C'est plutôt peut-être, mais rien n'est moins sûr. D'où cette question : quel est l'intérêt de la collectivité à soutenir un projet qui n'apporte rien de plus aux habitants, et qui ne garantit plus en rien le maintien du service public de la maternité ?

Le privé peut-il sauver les Thermes ?
Pour ce qui concerne les Thermes, Dord affirme et réaffirme que tout a été fait pour les redynamiser et raire revenir les curistes. C'est peut-être vrai, mais le moins que l'on puisse dire c'est que les résultats ne sont pas là, et qu'Aix les Bains, contrairement aux autres stations thermales, n'a pas su enrayé la chute.

Du coup, comme pour la clinique, voici que la privatisation nous est désormais présentée comme la seule et unique solution pour sauver ce service public de santé que sont les Thermes Nationaux (1).

Mais une question se pose dès lors : si, comme l'affirme Monsieur Dord, tout a été fait pour le mieux pendant ces huit dernières années pour redresser la situation des Thermes Nationaux, en quoi la privatisation apporte-t-elle une solution ?

Que pourra faire de plus un groupe privé qui n'aura pas déjà été fait par la structure publique ?

On a longtemps tourné et retourné la question. Et la seule réponse que l'on ait pu trouver, c'est celle-ci : ce qu'un groupe privé pourra faire et que l'Etat ne peut pas faire, c'est se débarrasser d'une partie des personnels.

Et en premier lieu d'une grande partie des physiothérapeutes fonctionnaires, désignés à la vindicte populaire comme seuls et uniques responsables de la mauvaise situation des Thermes Nationaux (2).

Oui, le seul levier d'action supplémentaire qu'un groupe privé pourra faire jouer, c'est celui de la réduction des effectifs. Et avec elle, la réduction de la masse salariale. Sera-ce suffisant pour ramener l'équilibre ? On peut en  douter.

Avec un déficit avoisinant les 4 millions en 2007, et les 5 en 2008,(soit 9 millions d'euros de déficit cumulé en seulement 2 années), avec un fonds de roulement qui a fondu comme neige au soleil et des caisses vides, on imagine que réduire la masse salariale, même de façon drastique, aura bien du mal à rétablir la situation.

Pourtant, c'est bel et bien ce que Dord et compagnie sont en train de nous dire. Seule la privatisation permettra de sauver l'activité des Thermes. Et ce sauvetage passe par le départ d'une bonne partie du personnel. Des licenciements ? Non bien évidemment, fonction publique oblige. Pas de licenciement, mais des reclassements.

Réduire le personnel et la masse salariale à des proportions plus en adéquation avec la fréquentation actuelle, voila qui suffira à sauver l'activité thermale et à permettre son redressement. C'est en substance ce que nous explique Dord.

Une solution applicable exclusivement par le privé ?
On veut bien suivre Dord dans son raisonnement et dans sa logique. Oui effectivement, s'occuper de 25.000 curistes requiert à coup sûr moins de personnel que s'occuper de 40.000. Jusque là, on est pleinement d'accord.

Mais là où on ne l'est plus, c'est sur la nécessité de la privatisation. Et plus précisément sur le lien entre privatisation et départ d'une partie du personnel. Dans la mesure où ces départs se font dans le cadre de la fonction publique, sous forme de reclassements, pourquoi ne pas les faire tout en maintenant le statut public de l'établissement ?

Si les reclassements des personnels sont envisageables dans le cadre d'une privatisation, et constituent une solution acceptable comme le dit Monsieur Dord, pourquoi ces mêmes reclassements ne seraient-ils ni envisageables ni acceptables dans le cadre du maintien d'une activité publique ?

Ca n'a aucun sens. Mais c'est pourtant comme cela qu'on nous présente les choses. Pour sauver l'activité thermale, il faut à la fois réduire les personnels et privatiser. Et c'est totalement faux !


Privé / public, un combat d'arrière-garde ?
Vouloir sauvegarder des services publics comme la maternité ou les Thermes relève-t-il d'un combat d'arrière-garde ? Une sorte de combat purement idéologique qui opposerait tenants du public et tenants du privé.

A notre avis, loin s'en faut. Pour ce qui nous concerne, nous sommes de solides partisans des services publics. Mais des bons services publics. Ceux qui savent faire cesser les abus dans leurs rangs. Ceux qui ont réellement le souci d'être au service du public.

Qu'il faille réformer les services publics, c'est indéniable. D'ailleurs cela a déjà été fait pour certains, et avec succès.

Mais vouloir les remplacer à tout prix par des structures privées, en présentant qui plus est cette solution comme une panacée, non !

Pour une raison simple : quand une structure publique s'occupe d'un service public, elle le fait, avec plus ou moins de succès, dans le souci du bien et de l'intérêt collectif.

Quand une structure privée se voit confier la charge d'une mission de service public, elle le fait dans son propre intérêt. Dans l'intérêt de ses dirigeants. Dans celui de ses actionnaires. Elle le fait pour l'argent, pour les bénéfices, pour les profits. Des bénéfices et des profits qui ne vont pas à la population.







(1) Il faudrait d'ailleurs penser un jour à ériger en bonne place une statue au "privé", qui n'a de cesse de voler au secours des établissements publics ! Pourquoi pas sur la place Mollard, à côté de la statue du Commandord ?
(2) On a même pu lire que leur grève de début 2008 était à l'origine des problèmes des TNAB. Une grève en 2008 responsable d'une baisse de fréquentation de 27% entre 2001 et 2007 et des 4 millions d'euros de déficit de 2007 !!?? Ils sont sacrément forts ces physiothérapeutes !
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 01:01
En juin dernier, la municipalité avait organisé les premières rencontres aixoises de la santé. Des rencontres qui, loin de permettre d'explorer des pistes comme cela nous avait été promis, ont laissé un amer arrière-goût de mise devant le fait accompli.

La réunion organisée par le syndicat FO (majoritaire au sein des établissements de santé aixois) et par Adréa Mutuelle, devrait être d'une autre teneur.

Une occasion de réellement dresser un état des lieux du système de santé dans le bassin aixois, et d'envisager toutes les perspectives d'avenir, et non uniquement le dogme de la nouvelle polyclinique salvatrice.

La réunion est ouverte à tous et se tiendra à partir de 17H30 à la salle Sabaudia à Aix les Bains (rue Jean Monard, en dessous du théâtre de verdure, vers la police municipale).



PS : Cette réunion, dont le sujet est, au moins en apparence, similaire à celui des rencontres aixoises de la santé de juin dernier, n'est pas annoncée sur le site officiel de la mairie. faut-il s'en étonner
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