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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 00:52
On a beau être un hebdo pas vraiment traditionnel, difficile d'échapper à la traditionnelle cérémonie des voeux. De bon coeur, on souhaite à (presque) (1) tous nos lecteurs une très bonne année 2009. Santé et prospérité comme le veux la tradition.

Hélas, pour la prospérité, il faudra sans doute faire un peu ceinture. A moins que vous ne soyez actionnaire d'ICADE-CAPRI, ou encore de la SEAB. Ou que vous soyez associé dans le cabinet d'avocats titulaire du marché d'assistance juridique de la ville. Auquel cas la municipalité se mettra toujours en quatre pour vous filer un petit coup de main.

Côté santé, on espère effectivement qu'elle sera au rendez-vous, car plus que jamais l'état UMP semble bien décidé à brader le système public de santé pour faire la part belle aux cliniques privées bourrées à craquer de praticiens pratiquant essentiellement le dépassement outrancier d'honoraires.


On souhaite bonne chance aux ex-employés des ex-Thermes Nationaux, et on forme le voeu qu'ils se battent et que la population aixoise les soutiennent.

On espère, mais on ne se fait guère d'illusion, ne plus avoir à vous parler de contrats léonins comme celui passé avec la SEAB pour la distribution de notre eau de source.

On souhaite aussi, mais sans guère plus d'espoir, ne plus avoir à vous informer sur une convention abracadabrantesque passée avec ICADE-CAPRI dans le seul but de masquer autant que faire se peut que la ville s'apprête à payer un parking deux fois le prix qu'elle pourrait le payer (soit huit millions d'euros de trop).

Comme nous sommes un rien optimistes, on souhaite longue vie au camping du Sierroz et encore pleins d'excellents séjours aux campeurs à l'ombre de ses arbres.

On souhaite également que les conseillers municipaux de la majorité ouvrent enfin la bouche, non pas pour y enfourner la soupe électorale qu'ils ingurgitent à grandes goulées depuis janvier 2008, pas non plus pour continuer à avaler des couleuvres de plus en plus énormes, mais pour enfin se mettre à défendre les intérêts de la ville et de ses habitants.

Et en formulant ce souhait, on a une pensée particulière pour les élus d'Aix Elan, dont l'année 2008 a été un modèle de reniement.

On souhaite que la démocratie participative et la transparence des affaires publiques deviennent enfin une réalité à Aix les Bains. Mais toujours sans se faire la moindre illusion. Enfumeur un jour, enfumeur toujours !

On souhaite que la ville cesse de balancer des centaines de milliers d'euros de "subvention" à une SARL privée organisatrice  d'un festival rock, et choisie sans la moindre mise en concurrence, et qui officie sans la moindre convention.

Enfin on souhaite que la presse papier locale sorte de sa torpeur. Rassurez-vous (?), on n'attend rien de la rédaction aixoise du DL, qu'on voit mal abandonner son a-dord-ation sans limite. Mais on espère bien que l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie sauront sortir de leur rôle de simple relais de presse, pour nous proposer enfin des analyses, des articles critiques, voire (on peut rêver) des prises de position.


2009 sera  l'année du règlement intérieur au conseil municipal ... ou ne sera pas ! Après huit années sans, c'est déjà ça de pris !



(1) Presque, car on s'est laissé dire que certains nous lisaient du côté de la place Maurice Mollard ...

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 00:59
L'idée vous parait ridicule ? Vous avez tort. Elle est l'aboutissement logique du raisonnement appliqué par Dord pour justifier la privatisation de l'éclairage public.

"Notre service est davantage sur un travail généraliste et ne peut être un véritable spécialiste face à la complexité de l'évolution technologique". C'est par ces mots que Dominique Dord tente de justifier la privatisation de l'éclairage public à Aix les Bains.

Mais, si on veut bien prendre la peine d'y réfléchir quelques instants, on arrive à la conclusion que les services administratifs généraux sont dans le même cas de figure. Et qu'eux aussi sont visiblement débordés par la charge de travail et dépassés par la complexité technique. Malgré le renfort de plus en plus marqué du privé (1).

Quelques exemples pour étayer nos propos ...

Malgré 10 mois d'efforts acharnés, puisqu'il parait que le maire leur a demandé de travailler sur le sujet dès le début du nouveau mandat (2), les services administratifs de la mairie n'ont toujours pas réussi à pondre une proposition de règlement intérieur. Comme ils ne sauraient être incompétents (3), la seule explication que l'on puisse trouver, c'est soit qu'ils sont débordés par le travail, soit qu'ils sont dépassés par la technicité de la tâche.


Et que dire alors des 8 années de travail continu de ces mêmes services ? 8 années malgré lesquelles on ne trouve toujours pas trace d'un registre des délibérations du conseil municipal, ni d'un répertoire des documents administratifs. Une fois de plus, la compétence des services ne saurait être remise en cause. Surtout avec à leur tête un éminent spécialiste hautement diplômé en droit public !

Changeons un peu de crèmerie pour aller faire un tour du côté du service communication. 17 jours se sont écoulés depuis la réunion sur le stationnement, et le diaporama qui devait être mis en ligne sur le site de la mairie y est toujours introuvable. Là aucun doute possible : le service a la compétence pour mener à bien cette "lourde" tâche (puisqu'il arrive à mettre en ligne d'autres documents).

Encore que, en matière de compétence, on peut avoir quelques doutes pour ce qui concerne le service communication. Regardez donc ce marquage du Bois Vidal réalisé sur Google Maps par le dit service.

Rien ne vous choque ? Bon sang mais c'est bien sûr ! Ces grands prés que l'on voit en haut de l'image, ce sont les terrains de la Crémaillère.

Et alors ? Et alors cela fait des années (depuis 2001) que Dord martèle que ces terrains ne font pas partie du Bois Vidal.

Et voila brutalement que son service communication affiche le contraire à la vue de tout le monde. Si ça n'est pas une preuve flagrante de l'incompétence du service en question ! Même pas foutu de respecter les ordres du patron ...


Et l'on pourrait multiplier les exemples presque à l'infini.

Alors n'est-il pas temps de tirer les leçons de tout ceci ? Et d'appliquer à l'ensemble des services la logique que le maire entend appliquer au service de l'éclairage public.

Si la recette de la privatisation est bonne pour ce service, il n'y a pas de raison qu'elle ne le soit pas pour les autres. Mêmes maux, même remède. Ou même motifs, même punition. On laisse à chacun le choix de la formule qu'il trouve la plus appropriée.

Nous, on attend ça avec une certaine impatience. Les services généraux de la mairie privatisés. Donc avec une obligation de résultat. Sûr que ça vaudrait le coup d'oeil. On les imagine déjà : obligés de produire une proposition de règlement intérieur en un temps normal, c'est à dire quelques jours. Il y aurait du remuage d'arrière-train dans l'air !

Les services généraux privatisés. De quoi leur faire faire un sacré bon technologique.  Disons passer de la préhistoire de la démocratie à la protohistoire de cette même démocratie. N'en demandons pas trop à la fois. L'ère moderne ce sera dans un deuxième temps.



(1) Il n'y a qu'à voir l'augmentation constante du budget alloué à un cabinet d'avocats pour le marché d'assistance juridique. Lire nos différents articles consacrés à ce sujet :
Assistance juridique : à quoi ça sert ? 
Les trois mystères de l'assistance juridique de la ville 
Faut-il choisir entre payer la cantine et payer des avocats ? 

(2) C'est fou comme c'est crédible ça !
(3) S'ils l'étaient, il conviendrait d'ailleurs de dire des cons pétants ...
 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 01:03
Le suspense n'aura pas duré très longtemps samedi dernier à l'occasion de l'élection du président du comité département UMP de Savoie.

Il faut dire qu'avec un seul et unique candidat, Dominique Dord, de suspense il n'y avait point.

Et c'est donc à l'unanimité que le député-maire d'Aix les Bains, président de déjà tout un tas de trucs et par ailleurs vice-président de plein d'autres machins, a été choisi pour se succéder à lui-même.

Sylvie Cochet, secrétaire départementale de ce même comité, veut y voir la preuve que le comité en question fonctionne bien. Si elle veut dire par là que, comme partout ailleurs à l'UMP, le verrouillage de l'expression libre fonctionne bien, on est totalement d'accord avec elle.

Et avec le système verrouillé que son chef vénéré et ses sbires, dont elle fait partie, sont en train de mettre en place à la mairie aixoise, Sylvie Cochet peut se poser en spécialiste incontestable de la question.

Au cours de ce charmant pince-fesses, le nouveau président réélu n'a pas manqué de prendre la parole. On retiendra pour notre part sa déclaration à propos du redécoupage électoral devant intervenir en Savoie, avec la création d'une quatrième circonscription pour les législatives.

« Il ne s'agit pas de charcutage comme la désinformation de la gauche va tenter de le faire croire, mais d'une exigence constitutionnelle » a déclaré Dominique Dord. Une occasion pour nous de constater une nouvelle fois les extraordinaires dons de voyance du premier débile édile aixois : après avoir constaté le 6 octobre une désaffection qui devait en théorie l'être le 13 et qui en fin de compte ne l'a jamais été (1), voici donc que l'homme qui ne se mouche pas du coude avec sa cuillère à pot (2) connait par avance la stratégie du PS.

Et là, autant vous le dire, ça ne devient plus crédible du tout ! Parce qu'au sein du même PS, personne ne connait la stratégie du parti socialiste ! Pour pouf.

Bref, félicitons donc Monsieur Dord pour sa vigilance et son empressement à défendre les valeurs de la République (3). Que c'est beau un élu aussi attaché aux valeurs de notre nation ! Tenez, c'est tellement beau qu'on dirait du veau.

Il faudrait vraiment avoir l'esprit chagrin, et ne pas être adhérent à l'UMP, pour faire remarquer que quand il s'agit de s'appliquer à lui-même les exigences légales, Monsieur Dord est brusquement nettement moins vigilant et bien moins empressé.

Bientôt huit années qu'il est à la tête de la ville, et toujours pas la moindre trace d'un règlement intérieur au conseil municipal. Plus de trace non plus du registre des délibérations du conseil. Et aucune trace non plus du répertoire des documents administratifs.

Y aurait-il des obligations plus "obligeantes" que d'autres ?

Allez, Madame fouette Cochet, dans le fond vous avez raison. L'UMP de Savoie fonctionne bien. En tant qu'organisation partisane visant à défendre ses propres intérêts et ceux de ses élus, c'est incontestable !





(1) On veut bien évidemment parler de la désaffection du parking public et gratuit du boulevard Wilson, que le grand manitou de la place Mollard entend bien remplacer par un parking doublement payant pour les aixois : non seulement ceux qui voudront y stationner devront délier leur bourse, mais en plus les contribuables vont devoir supporter une charge financière de plus de 15 millions d'euros, quand la ville pourrait construire ce parking pour deux fois moins cher.
(2) Puisqu'il est devin !
(3) A défaut de défendre celles des arrêts publics du réseau de bus. Mais il se rattrape en mettant les bouchées doubles pour l'arrêt des thermes publics !
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 00:59
La démocratie participative, c'est un peu comme les frites McCain: ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.

A Aix les Bains, on en entend beaucoup parler. Surtout pendant les campagnes électorales d'ailleurs. Et puis après le soufflé retombe.

Ce n'est donc pas sans un certain désappointement, ni sans une lueur d'envie dans le regard, que les aixois apprendront que les habitants de La Ravoire seront prochainement appelés à se prononcer par vote à bulletin secret sur le choix d'un projet d'aménagement de leur futur centre-ville. Les Ravoiriens auront la possibilité de choisir entre trois projets différents.

Un vote qui ne sera certes que consultatif -la décision finale revenant au conseil municipal- mais voila une initiative rarissime qui mérite d'être soulignée. Surtout qu'elle intervient après deux années d'études menées dans la plus grande concertation.

Si vous voulez vous faire une petite idée du comment ça se passe ailleurs, jetez un oeil sur les pages du site internet de la mairie de La Ravoire consacré à ce dossier :
http://www.la ravoire.com/centreville/index.php



Et après, revenez sur le site de la mairie d'Aix les Bains, et essayez par exemple de trouver le moindre compte-rendu des travaux des commissions extra-municipales.

Ah, si la même chose avait été faite à Aix les Bains pour la rénovation du quartier de la gare ou encore les bords du lac ... (exemples parmi d'autres).

Cela vous permettra de mesurer le fossé qui, en matière de démocratie participative, sépare les déclarations d'intentions de l'équipe Dord du passage à l'acte.


Histoire d'enfoncer le clou, il convient de rappeler que le maire de La Ravoire n'est autre que Patrick Mignola, ex-président du MoDem savoyard. De quoi nourrir bien des regrets pour les aixois, au vu de la mésalliance conclue par ses collègues aixois avec Dord ...



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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 00:57
Si vous ne l'avez pas encore fait, nous vous invitons à lire en préambule la tribune libre diffusée sur ce sujet par Fabrice Maucci : POUR DES AIXOIS PUBLIQUEMENT ECLAIRES

Dans ce dossier, le député-maire aixois a une nouvelle fois évoqué la mise en place d'un partenariat public / privé, le fameux PPP. Un PPP auquel Dominique Dord ne trouve que des avantages, et pas le moindre inconvénient.

C'était déjà le cas en avril dernier lors du colloque organisé par la mairie sur le projet de tramway. Tous les intervenants officiels y étaient allés de leur petite phrase sur le PPP, présenté comme une espèce de panacée absolue.

D'aucuns se souviennent peut-être qu'au milieu de ce bel ensemble, une voix s'était tout de même élevée pour dénoncer le leurre du PPP. Cette voix, c'était celle de Pascal GODON, patron de la SEM qui gère les transports de public de Toulouse.

Pas exactement le premier venu en matière de transports donc. Et quelqu'un qui n'a aucun intérêt à parler en faveur ou contre le PPP.

Pascal GODON avait donc pris soin de rappeler en avril dernier que non seulement le PPP ne permettait en rien aux collectivités de faire des économies ou de faire mieux, mais qu'en plus il leur arrivait parfois de se faire proprement gruger. Et de citer à l'appui de ses propos l'exemple du métro de Toulouse, dont les travaux ont débuté dans le cadre d'un PPP, et poursuivi dans le cadre de marchés publics classiques, après que des études de la cour des comptes aient établi que le PPP revenait beaucoup plus cher !

Un exemple à méditer, et à ne surtout pas oublier.


Pour notre part, on ne voit rien d'étonnant dans l'exemple du métro de Toulouse.

La raison d'être des entreprises publiques, c'est de rendre le meilleur service possible, pour tout le monde, et au moindre coût. Ou du moins cela devrait être la raison d'être des entreprises publiques. On reconnait volontiers qu'il leur reste encore bien du chemin à parcourir.

La raison d'être des entreprises privées est, reste et restera de faire des bénéfices. Autrement dit, assurer un service minimum, pour un maximum de recettes, et en laissant de côté les zones non rentables, parce qu'insuffisamment peuplées ou développées.

Le député-maire aixois, et derrière tous les tenants du libéralisme et des privatisations peuvent monter sur leurs grands chevaux, c'est une réalité incontestable : l'objectif premier d'une entreprise privée, c'est de faire des bénéfices. Y compris quand ses activités se situent dans le domaine des services publics.


Depuis plusieurs années la droite a imposé la libéralisation de nombre de services publics : téléphonie et accès internet, courrier, énergie, fret ferroviaire ... et bientôt transport ferré des voyageurs.

Chacun peut noter que dans ces libéralisations, les entreprises privées bénéficient d'un triple avantage sur leurs concurrentes publiques :

  1. Elles n'ont aucun investissement à réaliser dans les réseaux servant à leurs activités. Des réseaux que les entreprises publiques, c'est à dire l'Etat français, c'est à dire nous contribuables avons patiemment construits à coup de centaines de milliards d'euros d'investissement sur plusieurs décennies.
  2. Elles bénéficient de tarifs réglementés (bien qu'on nous parle de libéralisation !) pour utiliser les réseaux publics, qu'il s'agisse des réseaux de téléphonie, de données, de transport d'électricité ou de gaz, des voies ferrées
  3. Elles n'ont aucune obligation d'assurer le service public sur l'ensemble du territoire
Pourquoi les concurrents de France Télécom ou de La Poste ne sont-ils pas présents dans les zones rurales ? Parce que ce n'est pas rentable pour eux, et qu'ils n'ont aucune obligation de le faire.

A votre avis demain, les futurs concurrents de la SNCF seront-ils plus présents sur les TER d'Ardèche ou sur les lignes de TGV entre grandes agglomérations ?


Restons donc vigilants sur ce nouveau projet de privatisation. Les aixois n'ont très certainement rien à y gagner. Comme ils n'ont rien à gagner à la privatisation des Thermes Nationaux.

Quant à l'argument de trop haute technicité invoqué par Monsieur Dord pour justifier la prétendue nécessité de faire appel à une entreprise privée ... on rejoint pleinement Fabrice Maucci dans son analyse de la question. Où est donc le bond technologique dont parle le maire ? En quoi consiste-t-il précisément ?

Et si réel bond technologique il doit y avoir, en quoi est-il irréaliste d'envisager de le faire réaliser par des services publics ? Quitte à le faire à l'échelle de l'agglomération, voire inter-agglomération.
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 04:05
Le nouveau Comité Département de Savoie de l'UMP tiendra sa première réunion samedi 13 au matin.

Au menu du jour, l'élection de son président.

Avec un suspense insoutenable, puisqu'il n'y a qu'un seul et unique candidat. On vous laisse deviner qui. La presse locale osera-t-elle parler de plébiscite ?


Message personnel aux adhérents UMP de Savoie

Monsieur Dord, futur président réélu du Comité Départemental informe les adhérents qu'en raison de ses nombreuses autres activités (député de Savoie, maire d'Aix les Bains, président de la CALB, président de tout un tas de machin et de vice-président de plein d'autres trucs), il se tiendra à leur disposition le 12ème jeudi de chaque année de 21h17 à 21h42, uniquement les années bissextiles.

ps : grâce au travail de fond réalisé depuis plusieurs années, Monsieur Dord devrait toutefois être très prochainement dégagé de sa charge de travail au sein des Thermes Nationaux. Il devrait donc pouvoir dégager plus de temps pour les adhérents UMP.
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 04:04
Un seul article vous manque et tout est dépeuplé ?

Sera-ce le cas lors de la prochaine séance du conseil municipal du 17 décembre ?

Quoi qu'il en soit, les élus des minorités devront visiblement une nouvelle fois se passer des propositions de Monsieur le Maire pour un règlement intérieur.

A moins que Monsieur le Maire n'aborde le sujet  sous la forme d'une ... question diverse ? Auquel cas on lui reconnaitra un sens de l'humour certain !

Quoi qu'il en soit, malgré 18 points inscrits à l'ordre du jour, toujours pas de règlement intérieur en vue. Apparemment il est plus urgent de parler en séance du conseil des indemnités de fonction des conseillers municipaux délégués.

Chacun ses priorités.


Voir l'ordre du jour (format PDF - 12 Ko)
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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 01:07
Effet secondaire sans doute involontaire de la réunion sur le stationnement du 4 décembre, on sait enfin à quoi sert le 1er adjoint aixois !

Effet secondaire ou ... dommage collatéral. Ca dépend du point de vue qu'on adopte.

Quoi qu'il en soit, désormais la vérité est connue. En effet, lors de cette réunion, Renaud Beretti s'est fendu de plusieurs interventions. Parfois même en première intention, sans y être invité par le big boss.

Des interventions au cours desquels le 1er adjoint a déployé des trésors d'imagination pour arriver à ne rien dire de précis ni de concret, tout en ayant au fond l'air très docte et savant. Mais au final, ses interventions n'étaient qu'une suite de lieux communs, et toute forme d'opinion en était absente. Ne parlons même pas d'une prise de position.

Un peu comme si le second personnage de la mairie (en théorie) avait voulu tout faire pour ménager à la fois la chèvre et le chou, mais sans oublier pour autant de ménager tout ce qui pouvait l'être : la carotte et le bâton, David et Goliath, le beurre et l'argent du beurre, Stone et Charden, les beurs et l'argent des beurs, Roux et Combaluzier, les goûts et les couleurs, Samson et Dalila, Martine et Ségolène (non là il ne faut pas exagérer tout de même) ...

Bref, ménager tout ce qui pouvait plus ou moins s'apparier.

Et là tout à coup la vérité s'est faite. Un peu comme si Dieu (qui comme Bernard Tapie marche à la Wonder !) nous avait éclairé de sa divine lumière.

Et oui, si Renaud Beretti est entré en politique et est devenu 1er adjoint, ce n'est pas comme le colporte les mauvaises langues pour doubler son salaire. Non, c'est pour faire perdurer dans la mémoire des français le souvenir d'un précepte cher à un ancien premier ministre. Le ci-devant sieur Balladur, créateur et adepte du consensus mou.

Que notre cher Edouard se rassure : s'il n'est plus aux affaires, d'autres élus se charge de faire survivre son action (action, le mot est-il vraiment adapté à la circonstance ?).

Avec une fidélité au principe et une ardeur qui relève presque du fanatisme. Si, comme le veut le proverbe, prudence est mère de sûreté, nul doute que Renaud Beretti est alors père de famille nombreuse.

Les aixois ont peut-être découvert là un nouveau sujet d'inquiétude, sachant que Renaud Beretti est probablement celui appelé à succéder à Dord dans un peu plus de cinq ans. Pour un peu, on en viendrait presque à prendre l'accent belge pour s'en aller chanter sous les fenêtres du député-maire le célèbre ne nous quitte pas !
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 01:04
"A Aix Élan, nous resterons vigilants face aux atteintes aux libertés publiques."

C'est par ces mots que se conclut un article publié le 21 novembre dernier sur son blog par l'association Aix Elan. Article qui traite du retrait du fichier EDVIGE.

Le non respect par la municipalité aixoise du droit des conseillers municipaux à aborder en séance du conseil des questions diverses ayant trait à des points non inscrits à l'ordre du jour constitue une atteinte manifeste aux libertés publiques.

Pourtant, sur ce sujet là, Aix Elan ne pipe mot. Leur vigilance serait-elle ... sélective ?
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 01:01
Le Journal d'Aix les Bains est-il un organe de presse anti-démocratique ?

Pendant longtemps, l'information locale aixoise s'est déclinée uniquement en version papier. Avec le DL bien sûr, mais aussi les deux hebdomadaires que sont l'Essor Savoyard et l'Hebdo des Savoie. Des parutions qui n'échappent pas à la règle d'or de la presse locale dans des villes de la taille d'Aix les Bains, à savoir ne surtout pas faire de vagues.

Autrement dit, la presse locale se contente de rapporter des propos ou de reproduire des communiqués de presse. Mais elle se garde bien de la moindre analyse. Il en va souvent de la survie économique du journal, de la tranquillité de sa rédaction ... et de l'emploi des journalistes. Lesquels doivent, bon gré mal gré, composer avec cet exercice difficile qu'est le métier de journaliste de presse locale.

En clair, cela faisait des années que l'information locale aixoise ronronnait, sans la moindre anicroche. Et puis il y a un peu plus d'un an est apparu un nouveau canal d'information : Le Journal d'Aix les Bains, qui se présentait comme le premier journal local entièrement en ligne.

Nouvel forme (pas d'édition papier mais uniquement un site web), et surtout nouveau ton. Un ton qui prend résolument le contrepied de celui de la presse papier traditionnel. Un ton qui aborde des sujets dont on n'avait jusque là pas entendu parler, ou alors uniquement du point de vue officiel présenté par la municipalité.

Le Journal d'Aix les Bains fait aujourd'hui partie du paysage de la presse locale aixoise. Pour ce qui nous concerne, c'est une source d'information parmi d'autres. On peut lui reprocher d'adopter un point de vue qui n'est pas neutre. C'est vrai. Mais pas moins neutre que le point de vue de la municipalité dans ses propres parutions ou dans ses nombreuses autres actions de communication.

Un point de vue qui visiblement dérange en haut lieu. Depuis quelques semaines, on entend de plus en plus de propos peu flatteurs (doux euphémisme) à l'encontre de ce journal. Jusqu'en séance du conseil municipal, où le maire attaque son rédacteur en chef (en prenant bien soin de ne pas le nommer directement).

Bref, la tendance du moment est au matraquage publicitaire. Et le slogan en vogue, c'est que le Journal d'Aix les Bains est une pratique anti-démocratique.

Anti-démocratique ? Ah bon, et pourquoi donc ? Parce qu'il expose un point de vue différent de celui de la municipalité ? La démocratie aixoise ne peut-elle donc pas s'accorder d'un point de vue discordant du point de vue officiel ?

Il est vrai que la municipalité a jusque là réussi à juguler l'expression démocratique au sein de son conseil municipal, est interdisant aux élus d'aborder au travers des questions diverses des sujets non inscrits à l'ordre du jour. Sous la pression des élus des minorités, cette situation devrait enfin changer.

Mais les mauvaises habitudes ont la vie dure. Et dans le château de la place Maurice Mollard, les édiles à la tête de la ville voient d'un très mauvais oeil la liberté d'expression dont use Le Journal d'Aix les Bains. Et comme cette liberté perdure contre vents et marées, la dernière trouvaille pour essayer de la contrer, c'est de qualifier cette liberté d'anti-démocratique.

Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec Le Journal d'Aix les Bains. Vous avez le droit d'avoir un point de vue différent du leur. Mais vous n'avez pas le droit, personne n'a le droit, de qualifier d'anti-démocratique la liberté de la presse. Et c'est pourtant ce que fait aujourd'hui la municipalité aixoise.

A chacun d'en tirer les conclusions qui s'imposent. En son âme et conscience.


La liberté de la presse ne sert que si on en use,
et ne s'use que si on ne s'en sert pas ...


Faites-vous votre propre opinion, vous aussi lisez
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