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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:44

CCasanova.jpgIl n’y a pas que Marina Ferrari qui ait gardé le silence suite aux 3 questions que nous lui avions envoyées début février (lire par ailleurs). Une autre élue au conseil municipal aixois, elle aussi candidate aux cantonales, mais sur Aix Sud, est restée silencieuse.

 

Et pourtant, comme pour Marina Ferrari, les questions que nous posons n’ont vraiment rien de questions pièges. S’agirait-il pour Corinne Casanova de ménager la chèvre et le chou ? Autrement dit de ne pas trop déplaire à Dord pour conserver ses fonctions à la mairie et à la CALB, tout en prenant un peu ses distances pour mieux séduire les électeurs en froid avec l’UMP.

 

 

Ci-dessous les 3 questions que nous avons envoyées le 5 février à la candidate centriste, sans obtenir de réponse.

 

1. Vous avez déclaré ne pas cautionner la politique menée au niveau national par l'UMP. Sur quels points précis êtes-vous en désaccord ? Est-ce compatible avec le fait d'être adjointe à un maire UMP, qui plus est aujourd'hui trésorier de son parti, qui au plan national cautionne et même vote la politique conduite par l'UMP, et qui au plan local conduit une politique très proche, par exemple pour ce qui concerne la privatisation des services publics (thermes, hôpital, éclairage ...) ?

 

 

2. Vous prétendez incarner une nouvelle image de la politique. Vous êtes déjà adjointe au maire d'Aix les Bains et vice-présidente et de la CALB. En vous lançant vous aussi dans la course au cumul des mandats et des fonctions en briguant un poste de conseillère générale, n'avez-vous pas le sentiment d'incarner au contraire une "bonne vieille pratique politique" que les français déplorent autant qu'ils la rejettent ?

 

 

3. Vous soutenez la candidature d’Annecy 2018. Avec les projets de fusion des 2 départements savoyards, les habitants de la Savoie actuelle ne risquent-ils pas de se retrouver dans la situation de devoir mettre la main au porte-monnaie pour payer des jeux dont ils ne retireront aucun bénéfice ?

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 13:30

Chevalley.jpgEtonnante, et même stupéfiante cette déclaration de Dominique Dord, rapportée par le Dauphiné Libéré : « Les thermes étaient en cessation de paiement. Ils valent ce qu’un repreneur veut bien y mettre ». Etonnante, stupéfiante, à plus d’un titre.

 

Des thermes en cessation de paiement, dit autrement, ce sont des thermes en faillite. En faillite ! Et pourtant, souvenez-vous : quand en 2006 Gratien Ferrari évoquait la perspective d’une faillite de l’établissement thermal, Dord ne trouvait pas de mots assez durs à l’encontre de son ancien mentor. Qu’il accusait de nuire à l’image de la ville et des thermes, de saper l’excellent travail accompli aux thermes sous sa propre houlette. Quant à la perspective d’une faillite des thermes, Dord la balayait d’un revers de manche. Pour lui, c’était ridicule, stupide, inepte, insensé de simplement songer que les thermes puissent faire faillite. La preuve, ils étaient en plein redressement et le travail accompli portait ses fruits. C’est du moins ce qu’il écrivait fin 2006 dans une longue lettre aux aixois. Et pourtant, un peu plus de 4 ans plus tard, c’est le même homme qui concède sans sourciller et sans relever la contradiction avec ses propos passés, que les thermes sont bel et bien en faillite.

 

Enfin, c’est tout du moins le langage que tient Dord. Mais de faux-semblants en volte-face, on ne sait plus trop où en sont vraiment les thermes. En cessation de paiement comme le dit Dominique Dord dans son entretien avec le DL ? Dans ce même entretien il affirme que la trésorerie de l’établissement se montait à 6 millions d’euros au 31 décembre 2010. Comment un établissement qui a 6 millions d’euros en caisse peut-il être en cessation de paiement ?

 

Reste quand même au milieu de tout ce brouillard une phrase très juste : « Ils [les thermes, NDLR] valent ce qu’un repreneur veut bien y mettre ». Une vérité incontestable. La loi de l’offre et de la demande. Vous aurez beau estimer que votre voiture vaut 10.000 euros, si personne ne vous en propose plus de 5.000, vous n’aurez que le choix de la garder, ou de la vendre pour ce prix inférieur à vos attentes. Mais l’énoncé de cette vérité appelle inévitablement une question : pourquoi Dord, de son seul chef, a-t-il décidé de ne pas mettre plus d’un euro dans le rachat des thermes ?

 

Dans l’édito qu’il signe dans le journal municipal de mars 2011, le député-maire de la ville reconnaît l’importance des thermes dans l’économie de la ville, et rappelle que « Un grand nombre de nos concitoyens vit du thermalisme. Salariés de l’établissement, professionnels de santé, hébergeurs, commerçants … ». Comment peut-on à la fois faire ce constat et ne pas proposer plus d’un euro pour garder le contrôle de l’établissement thermal et de son avenir, si important pour l'économie de la ville et pour ses habitants ?

 

Si les collectivités locales étaient elles-mêmes en difficulté financière, on pourrait comprendre cette position. Mais Dord ne cesse de dire que grâce à sa gestion, tant la ville d’Aix les Bains que la CALB possède des finances en excellente santé. Alors quoi, elles n’avaient pas plus d’un euro à mettre dans le rachat des thermes ? La ville d’Aix s’apprête à dépenser 1,7 millions d’euros pour un seul rond-point avenue Franklin Roosevelt. La CALB a dépensé plus de 3 millions d’euros pour des aménagements plus que discutables au sommet du Revard. Elle s’apprête à dépenser plus de 5 millions d’euros pour la redécouverte de l’embouchure du Tillet, projet qui n’apportera pas grand-chose à la collectivité. La ville et l’agglo sont donc capables de dépenser des millions à droite et à gauche, mais seraient incapables de mettre plus d’un euro dans le rachat des thermes ? Ridicule !

 

Et pourtant, un euro, c’est bien le montant de l’offre de rachat que la ville a présenté. La ville ou plus exactement son maire. Car le 16 décembre dernier, le conseil municipal avait voté le principe d’une offre de rachat dans laquelle la ville pourrait mettre jusqu’à 4 millions d’euros. Comment ces 4 millions se sont-ils transformés en 1 seul et petit euro ? Mystère et boule de gomme. En tout cas à aucun moment les élus municipaux n’ont été consultés pour valider le montant de cette offre qui n’avait aucune chance d’emporter le marché. « Les thermes étaient en cessation de paiement. Ils valent ce qu’un repreneur veut bien y mettre ». Et Dord a donc jugé, sans l’aval de son conseil municipal, qu’il ne voulait pas y mettre plus d’un euro. Ce faisant, pour Thibaut Guigue, élu de l’opposition, il a outrepassé ses prérogatives et trahi les élus du conseil. On peut surtout se demander quelle stratégie Dord poursuivait-il en faisant cette offre à l’euro symbolique : celle de tout faire pour racheter les thermes, selon la volonté exprimée par le conseil municipal, ou celle de laisser le champ libre à un repreneur privé qu’il avait rencontré dans les semaines précédentes ?

 

 

La participation de la ville n’était pas limitée à 50%

Contrairement à ce que ne cessent d’affirmer Dord et ses colistiers, la participation de la ville dans une offre de rachat des thermes n’étaient en aucune façon limitée à 50%. Si cette offre avait été formulée dans le cadre d’une société d’économie mixte (SEM), la ville, éventuellement associée à d’autres collectivités, aurait du au contraire détenir au minimum 50% du capital (et 85% maximum).

 

D’après Dord, les socioprofessionnels aixois avaient réussi à réunir 850.000 euros. En y ajoutant les 4 millions votés par le conseil municipal en décembre dernier, l’offre aixoise aurait donc pu se monter à près de 5 millions d’euros. Bien plus que l’offre de Valvital. Et encore, on ne tient pas compte ici de ce que la CALB, le département et même la région aurait pu mettre dans le tour de table.

 

De tout ceci ressort une évidence : si les thermes aixois sont aujourd’hui privatisés, si plus de 70 millions d’euros de patrimoine ont été cédés à une société privée pour seulement 3 millions d’euros, si l’avenir du thermalisme aixois échappe désormais totalement au contrôle des collectivités locales, c’est le résultat d’un choix. Du choix d’un homme qui depuis 10 ans a toujours refusé d’envisager la transformation des thermes en SEM. Du choix d’un homme qui prétend que les thermes sont en plein renouveau, que le plan de redressement porte ses fruits, que l’avenir est radieux, que la direction de l’établissement est compétente, que les personnels sont motivés et efficaces, que Chevalley est l’établissement thermal le plus moderne d’Europe … bref que tout va bien mais que pour autant, tout ceci ne valait pas plus d’un euro ! Cherchez l’erreur …

 


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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:45

AixLogo1.jpgIl fut un temps où Aix les Bains était en Savoie. Et où elle le faisait savoir (voir le logo ci-contre à gauche).

 

AixLogo2.jpgPuis, au détour d’une révision de la charte graphique, la mention « Savoie » a disparu du logo officiel de la ville (nouveau logo ci-contre).

 

Qu’est-ce à dire ? Aix les Bains ne serait plus en Savoie ? A moins que la « Savoisitude » ne soit plus assez porteuse en termes d’image et de parts de marché …

 

AixLogo3.JPGMais alors que dire du nouveau logo instauré en 2010 par l’office du tourisme de la ville (ci-contre) ? Sans doute que tout y est d’une banalité affligeante. A commencer par les couleurs dominantes, le jaune, le bleu et le vert. Autrement dit les 3 couleurs les plus usitées partout dans le monde par les collectivités, et notamment celles à vocation un tant soit peu touristique. Le bleu pour l’eau et le ciel. Le jaune pour le soleil. Et le vert pour la nature.

 

Quant à l’image elle-même, une sorte de globe terrestre (?), elle semble sortir tout droit d’une banque d’images publiques. Certes, en venant à Aix, on peut faire de la voile, du VTT, du golf, du parapente et de la randonnée. Mais où sont donc les symboles de la ville ? Où sont le Revard et le lac ? Où est le thermalisme, qu’il soit médical ou de bien-être ? Où sont les témoins de la Belle Epoque  ?

 

AixLogo4.jpgVoila un logo qui tant par le choix de ses couleurs que par ses « symboles », pourrait tout aussi bien s’appliquer à tout un tas d’autres villes. Regardez par exemple le montage ci-contre. L’image colle tout aussi bien à Thonon qu’à Aix les Bains.

 

Vous nous direz, ce n’est qu’un logo, ce n’est pas grave. Et pourtant, cela nous semble assez symbolique. Un logo banal pour une ville de plus en plus banale. Une ville avec son artère commerçante de plus en plus trustée par les franchises des enseignes nationales que l’on voit partout ailleurs. Une ville avec ses zones commerciales hideuses en périphérie. Une ville avec les mêmes bâtiments moderno-cubiques (ou cubico-modernes) qui fleurissent aussi bien au nord, à l’ouest, à l’est ou au sud du pays (aux quatre coins de l’hexagone comme disent les personnes fâchées avec la géométrie). Une ville comme tant d’autres, bouffée par le béton, et qui semble tout ignorer de son passé et de son cadre. Tout ignorer, ou tout renier. Comme pour « mieux » se fondre dans la masse, pour bien rentrer dans le rang. Quel dommage !

 

Un peu comme si tout était fait pour masquer l’identité de la ville. Surprenant de la part d’un maire, également directeur de l’OTT, et également trésorier du parti qui a lancé un débat sur ... l’identité nationale. Mais sans doute faut-il, pour défendre l’identité d’une ville, en être un habitant. Et non un simple élu en transit qui ne s’est parachuté à Aix que parce qu’il avait échoué à se faire élire dans la ville voisine de Chambéry.

 


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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:43

MFerrari.jpgLe 5 février dernier, nous avons adressé un mail à Marina Ferrari, pour lui poser 3 questions en sa qualité de candidates aux élections cantonales sur Aix Centre. Plus d’un mois plus tard, aucune réponse ne nous ait parvenue. On en déduit que l’intéressée ne souhaite pas s’exprimer dans nos pages. Dommage sa consœur au conseil municipal aixois, Sylvie Cochet, a pour sa part répondu quasiment du tac au tac aux 3 questions que nous lui avions transmis le même jour ( lire par ailleurs).

 

C’est bien la première fois qu’on voit une politicienne candidate à une élection passer à côté d’une occasion de s’exprimer dans la presse (terme que nous employons en toute modestie). Reste à savoir pourquoi. Nos questions (lire ci-dessous) n’étaient pourtant pas des questions pièges.

 

 

1. Pour ces élections cantonales, le centre ne va pas faire campagne commune avec l'UPS, contrairement aux précédentes élections. Cela traduit-il un désaccord avec la politique menée par le Conseil Général UMP et si oui, sur quels points ? Par ailleurs faut-il en déduire que les futurs élus du centre formeront un groupe indépendant au conseil général, plutôt que d'intégrer un des grands groupes, qu'il s'agisse de l'UPS ou de Savoie Pour Tous ?

 

 

2. Vous reprochez au conseiller général sortant d’Aix Centre, Jean-Claude Loiseau de ne pas habiter son canton. Pour les municipales de 2008, vous avez fait alliance avec l’UMP, sur une liste dont les deux premiers candidats, Dominique Dord et Sylvie Cochet, n’habitent pas Aix les Bains. N’y aurait-il pas comme une légère contradiction entre ces deux faits ?

 

 

3. Vous soutenez la candidature d’Annecy 2018. Avec les projets de fusion des 2 départements savoyards, les habitants de la Savoie actuelle ne risquent-ils pas de se retrouver dans la situation de devoir mettre la main au porte-monnaie pour payer des jeux dont ils ne retireront aucun bénéfice ?

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 07:45

LeGrandDom-AnnonceFigaro.jpgEncore une blague stupide grâce à laquelle on est sûrs de se faire traiter de courge...au !

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 16:21

EditoDordMars2011.jpgL’édito du député-maire dans le journal municipal de mars 2011 a de quoi laisser totalement baba. En 183 mots, Dominique Dord tire un trait sur plusieurs décennies de succès du thermalisme public à Aix les Bains, comme si sa disparition relevait de la simple anecdote sans importance.

 

Pire, dans son édito, Dord égrène les échec qui se sont succédés depuis 10 ans : échec de la transformation en EPIC, perte de 20.000 curistes annuels, échecs de toutes les autres décisions prises depuis 10 ans. Et tout ça comme s’il était totalement étranger à tout ceci. Comme si depuis 10 ans, il n’avait fait aucune promesse. Comme s’il n’était pour rien dans tout ce gâchis, dans tout ces échecs, tout ses échecs. C’est lui qui a voulu tourner le dos au thermalisme médical au début de la décennie. C’est lui qui a voulu la transformation en EPIC. C’est lui qui a été aux manettes du conseil d’administration pendant que son président parisien ne faisait que de très rares apparitions à Aix les Bains. C’est lui qui n’a cessé de faire des promesses de redressement, de fréquentation qui dépasse les 40.000 curistes par an, de retour à l’équilibre financier. Et aujourd’hui il ose écrire implicitement aux aixois que tout ceci, ce serait la faute à pas de chance. La faute à la conjoncture. La faute à d’autres, mais surtout pas sa faute à lui !

 

Et pour couronner le tout, il pousse le bouchon jusqu’à promettre à Valvital, au nom de tous les aixois (!), que la ville sera aux côtés de cette société privée chaque fois que l’intérêt de l’établissement sera en jeu. On croit rêver, ou plutôt cauchemarder ! Alors qu’en décembre dernier, le conseil municipal l’avait mandaté pour tout faire pour garder les thermes dans le giron public, Dord a choisi de faire une offre de rachat à l’euro symbolique. Et en demandant en plus à l’état d’éponger la dette de l’établissement. Et maintenant que l’établissement est privatisé, le voila qui n’hésite pas à affirmer le soutien de la ville et de tous ses habitants à la société privée nouvelle propriétaire des lieux. Faut-il en conclure que ce soutien sera à hauteur de l’offre que Dord a faite à l’état, à savoir un tout petit euro symbolique ? Ou bien faut-il comprendre que maintenant que les intérêts d’une société privée vont aussi être jeu, Dord est prêt à faire mettre beaucoup plus d’argent pas la ville ?

 

En fait, c’est un édito qui ne laisse pas que baba. Il laisse un profond sentiment de dégoût, de honte et de colère. Mais que le député-maire se rassure. La colère, chez les moutons, ça n’est pas bien grave. Au pire le troupeau ira se jeter dans le premier abime à sa portée. Et le « berger » ira se trouver d’autres gogos un peu plus loin.

 

 

Le mot de la fin

Dans le n° de mars du journal municipal, on trouve aussi cette étonnante déclaration de la part du groupe des élus de la majorité : « comme si le maire de la ville dirigeait l’établissement [thermal, NDLR] … ridicule ». Le maire de la ville peut-être pas, mais le vice-président du conseil d’administration sûrement oui ! Et ô surprise, il se trouve que c’est le même homme. Ce Dominique Dord qui en 2001, pour se faire élire maire, promettait de redresser la situation et de faire s’envoler les thermes au-delà des 40.000 curistes annuels.

 

Les promesses n’engageraient-elles vraiment que ceux qui les écoutent ?

 

 

Lire aussi nos autres articles sur les thermes.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 07:45

La CALB « investit » à Portout


PortPortout.jpgCréé en 2003 (800.000 euros de travaux), le petit port de Portout a été déclaré illégal en 2010. Ce jugement du tribunal administratif, confirmé en appel, faisait suite à une longue bataille juridique engagée par la FRAPNA et ACCLAME. Jamais à court d’imagination quand il s’agit de faire voir les choses en positif, la CALB annonce aujourd’hui un investissement de 150.000 euros pour … démonter le port et remettre les lieux dans l’état naturel où ils étaient avant. C’est bien la première fois qu’on voit une collectivité « investir » pour exécuter une décision de justice qui lui donne tort.

 

Cerise sur le gâteau, la CALB a déposé un ultime recours devant le conseil d’état. Si ce dernier annule la décision de la cour d’appel, la CALB pourrait alors à nouveau investir dans le port de Portout … pour le reconstruire. A défaut de marcher sur les eaux (du lac), nos élus marchent déjà sur la tête !

 

 

Au Revard, l'avance de trésorerie fond plus vite que la neige


Après un début de saison tonitruant, les finances de Savoie Grand Revard sont quasiment revenues à la normale. En raison des chutes de neige abondantes et précoces, la station avait pris une grosse avance sur sa trésorerie, affichant début décembre +66% par rapport à l'année précédente. Aujourd'hui, la station n'affiche plus qu'un tout petit +4%. Comme nous l'avions écrit à l'époque, il fallait bien se garder de tirer des plans sur la comète suite au démarrage en trombe de la saison. Et pour cause, dans la clientèle de proximité, une très grande partie achète des forfaits à la saison. Alors si ces achats réalisés plus tôt que d'habitude ont permis de faire rentrer du cash (pour reprendre l'expression de la direction de la station et du président de Savoie Grand Revard), il était assez facile de deviner qu'au final, ça ne changerait pas grand-chose sur le volume global de chiffre d'affaires.

 

 

Petite méthode toute simple pour obtenir un poste de choix à l’Elysée


hortefeux.jpgAmis chômeurs, ne désespérez pas ! A l’évidence, dans notre beau pays, il est facile d’obtenir un poste de choix, confortablement rémunéré. Il suffit pour cela de tenir des propos outrageants à caractère racistes, et de porter atteinte à la présomption d’innocence. Le tout avec suffisamment de véhémence et de morgue pour susciter des condamnations en justice à six petits mois d’intervalle.

 

Et hop, voila, le tour est joué. Avec un tel curriculum-vitae, vous avez toutes vos chances d’obtenir un poste de conseiller spécial auprès du président Sarkozy. Elle n’est pas belle la vie ?

 

 

 

 

C’est de saison !


Mars arrive, et MAM se fait éjecter du gouvernement. Coïncidence ? Non, temps de saison. En mars, Sarko se débarrasse des gi … boulets !

mam.jpg

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 07:44

Il y a encore seulement quelques jours, la fin de la saison de ski sur le plateau du Revard paraissait bien compromise. Aucune chute de neige significative depuis début janvier, et une météo pas toujours clémente pour la neige, qui fondait sous un soleil de plomb. Heureusement, « l’or blanc » est retombé du ciel dimanche dernier.

 

Certes, les chutes de neige de fin février n’ont pas été gargantuesques. Rien à voir avec celles de l’automne, qui avaient lancé la saison en fanfare. Mais ces quelques centimètres (de 25 à 50 selon les endroits) ont permis de reconstituer le manteau neigeux. Cerise sur le gâteau, le beau temps s’est remis de la partie depuis le milieu de la semaine. De la neige fraiche en quantité suffisante, un grand ciel bleu et un soleil qui brille de tous ses feux sans être trop chaud : voila qui devrait faire le bonheur des skieurs, petits et grands, et qui devrait aussi permettre aux stations du plateau de voir venir la fin de saison sous de meilleurs auspices.

 

Alors pas d’hésitation ! A vos skis, à vos raquettes, à vos surfs, à vos traineaux, venez profiter des joies de la neige ! Et pour les moins sportifs, une bonne raclette ou une bonne fondue dégustée en altitude, ça n’a pas la même saveur que dans la vallée.

 

Au passage, adressons un coup de chapeau aux équipes techniques chargées de l’entretien et du damage des pistes, qui ont su, malgré des conditions difficiles, maintenir les domaines alpin et nordique à un très bon niveau de praticabilité.

 

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici quelques photos prises cette semaine sur le plateau.

 

Revard1.jpgArbres enneigés sur ciel d'azur

 

 

Revard2.jpgLe départ nordique de la Féclaz, toujours sous un ciel d'azur

 

 

Revard3.jpgMa cabane au Petit Canada (surmom du plateau du Revard)

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 14:18

ChevalleyAu cas où cela vous aurait encore échappé, c’est finalement pour seulement 3 petits millions d’euros que la société Valvital s’est offert les thermes d’Aix les Bains, leur établissement thermal le plus moderne d’Europe (dixit Dord) et tous leurs « petits » à-côtés.

 

Même le DL, pourtant habituellement si enclin à s’enthousiasmer de tout (et surtout de rien pour peu que Dord soit dans le coup), semble s’émouvoir de cette grande braderie (voir leur article du jour).

 

Au-delà du montant, une autre chose choque dans cette histoire. Pourquoi Dord nous a-t-il servi la complainte de la soit disant confidentialité pour taire pendant quelques jours le montant de la transaction ? Affirmer que ce montant était frappé du sceau du secret alors qu’il était appelé à être publié au journal officiel de la République, c’est vraiment prendre les gens pour des cons ! C’est même, plus prosaïquement, leur mentir ouvertement. Mais pourquoi mentir de la sorte ? On ne voit qu’une seule explication qui tienne : il fallait gagner du temps. Le temps de pouvoir faire de la communication « positive » autour de cette vente. Le temps de marteler le message « c’est une chance inouïe pour la ville ». Un message qui aurait eu bien du mal à passer si, dès le départ, les aixois avaient eu vent du montant réel de la vente.

 

Reste à savoir si, en se retranchant derrière une pseudo-confidentialité qui n’existait pas, en dissimulant volontairement au public le montant de la transaction, les responsables de cette grande opération de bourrage de crâne n’ont pas aussi pris le risque d’un solide retour de bâton. Car avec la publication au J.O. de l’arrêté ministériel, tout le monde est désormais au courant que les thermes ont été vendus pour 3 millions d’euros. Et donc qu’il n’y avait aucune confidentialité dans tout ceci. Et donc que ceux qui ont prétendu le contraire ne l’ont pas fait avec des intentions pures.

 

 

La CALB à elle seule, aurait pu racheter les thermes sans aucun problème


3 millions d’euros plus le remboursement graduel d’une dette d’environ 5 millions d’euros : voila ce qu’il en coûté à la société privée Valvital pour racheter les thermes nationaux. Des thermes dont le patrimoine matériel et immatériel peut être évalué entre 70 et 100 millions d’euros. Une sacrée bonne affaire. Qui aurait tout aussi bien pu profiter aux collectivités publiques locales. La ville d’Aix les Bains par exemple. En décembre dernier, le conseil municipal avait mandaté le maire pour négocier une offre jusqu’à concurrence de 4 millions d’euros. L’offre déposée par Dord s’élevait … à l’euro symbolique ! Pourquoi ?

 

Si la ville d’Aix n’avait peut-être pas les moyens de racheter à elle seule les thermes (encore que), la CALB en avait elle assurément les moyens. Qu’on ne nous dise surtout pas que la CALB ne pouvait pas mettre 8 millions d’euros dans cette opération vitale pour l’économie du bassin aixois. Le premier qui se risquerait à affirmer cela devrait aussitôt expliquer comment, dans ce cas, la CALB peut investir 3 millions d’euros au Revard, pour une soit disant opération de « renaturation », et investir au moins 5 millions d’euros dans la réouverture de l’embouchure du Tillet. Si la CALB est capable de mettre 8 millions d’euros pour ces deux projets qui n’apportent pas grand-chose à l’économie locale, il est évident qu’elle aurait pu faire de même pour les thermes. Si elle ne l’a pas fait, c’est bien par la seule volonté de ses décideurs. Au premier rang desquels on retrouve encore et toujours la même personne : Dominique Dord.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 07:45

Il y a quelque temps de cela, le Journal d’Aix les Bains avait consacré une série d’articles à la presse papier locale. Dans cette revue de détail, le site bien connu des aixois n’avait pas manqué d’épingler les deux parutions municipales officielles. Les rebaptisant avec une pointe d’humour, mais non sans clairvoyance la Lettre et le Néant, et le Journal de Oui-Oui.

 

Nous sommes récemment tombés (sans nous faire mal) nez à nez avec une autre parution. Qui nous semble pouvoir être qualifiée de para-municipale. Puisque les textes qu’elle publie sont rédigés avec l’aide de l’office du tourisme d’Aix les Bains. Aix Poche, puisque c’est de cet opuscule qu’il s’agit, est une parution annuelle. L’édition en cours est sortie en juin 2010. A la une, ce fascicule allèche le lecteur potentiel, en lui faisant miroiter « bons plans et services » à découvrir en ville et aux alentours. En pratique, c’est tout autre chose. Près de 40% des pages sont occupées par de la publicité. Sans compter la page de l’édito du député-maire et président de l’office du tourisme (c’est sous cette appellation qu’il est présenté). Avec photo de rigueur de l’intéressé. A propos de plan, celui reproduit en pages 66 et 67 est à peu de choses près totalement illisible si on ne possède pas une loupe. Cerise sur le gâteau, il n’est accompagné d’aucun index des noms de rue. On note aussi que les lieux cultuels y sont indiqués au moyen de pictogrammes adaptés : un pour les églises, un autre pour les temples, encore un autre pour les synagogues et … aucun pour les mosquées ni a minima les lieux de culte islamique.

 

Autre détail surprenant figurant sur ce plan : le lecteur peut y trouver les distances séparant différents lieux de la ville (piscine, gare, bois Vidal, thermes Chevalley, thermes de Marlioz, Grand Port, forêt de Corsuet, colline de Tresserve) de … la mairie. Pourquoi de la mairie, on se le demande bien. Est-ce pour la mettre au centre du monde ?

 

Bon, si on a tenu à vous parler de cette parution ici, c’est que dans ces pages on trouve une présentation du thermalisme aixois qui pourrait tout aussi bien figurer dans la Lettre et le Néant ou le Journal de Oui-Oui évoqué spar le site du Journal d’Aix les Bains. Voici, mot pour mot, la phrase d’introduction du chapitre consacré au thermalisme dans Aix Poche : « Reconnue en tant que ville d’eau prestigieuse à la Belle Epoque, Aix-les-Bains est devenue aujourd’hui la 3ème station thermale de France représentant, à elle seule environ 30 000 curistes par an ». Une introduction à laquelle le maire et son édito préparent bien le terrain, en affirmant (on cite toujours) « notre cité thermale est devenue en quelques années une destination leader dans le domaine de la santé et du ressourcement ».

 

A la lecture de ces mots, la question s’impose : sommes-nous en train de lire Aix Poche, ou bien la Gazette des Bisounours ?

 

Rappelons qu’il s’agit de l’édition 2010/2011, parue en juin 2010. Au moment de la mise sous presse, les auteurs des textes de cette brochure n’avaient donc à leur disposition que les chiffres de fréquentation thermale de l’année 2009. Soit 23.739 curistes aux thermes nationaux, et 2.287 aux thermes de Marlioz. Soit un total de 26.026 curistes pour l’ensemble de la station thermale. Il y a des arrondis qui ne manquent pas d’angles ! Ou plus exactement de biais. Car franchement, affirmer que 26.026 curistes, c’est « environ 30.000 », c’est franchement se moquer du monde.

 

Qui plus est, en 2009, avec ses 26.026 curistes, Aix les Bains n’était pas la 3ème station thermale de France. Mais la 4ème, derrière Dax (47.007), Balaruc (37.887) et Gréoux (29.091). Ajoutons également qu’Aix les Bains a longtemps été ni la 4ème ni la 3ème station thermale de France, mais bel et bien la première. Et rappelons aussi qu’avant que monsieur Dord ne se parachute en ville et ne prenne en mains les rênes de la cité et de son avenir, la fréquentation globale de la station thermale (thermes nationaux + thermes de Marlioz) voisinait avec les 38.000 curistes par an. Autrement dit, en quelques années, Aix les Bains n’a pas réussi à se hisser sur la 3ème marche du podium.

 

En réalité, elle n'a réussi (!) qu'à dégringoler de la 1ère marche jusqu’en bas, poussant la  réussite (!) jusqu’à ne même plus être sur le podium. Et c’est cela que Dord appelle « devenir en quelques années une destination leader ».

 

D’où le sobriquet de Gazette des Bisounours, qui nous semble assez pertinent pour rebaptiser Aix Poche. Comme dans cette Aix les Bains thermale imaginaire que nous décrit cette parution, au pays des Bisounours, tout est beau, tout est rose, tout est toujours mieux qu’avant. Dommage que tout y soit faux.

 

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