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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 18:00
Ce matin, quelques courageux citoyens en appelaient d'autres à signer une pétition pour la sauvegarde du service public de santé en Savoie, et tout particulièrement à Aix les Bains.

Cette initiative, on la doit à un mouvement intitulé Collectif Savoie, membre de Convergence nationale des services publics. Deux mouvements dont nous ignorons tout. Mais si vous voulez en savoir plus, vous pouvez jeter un oeil sur leur site internet  Convergence Nationale de Défense et de Développement des Services Publics.

Les militants auraient réussi à récolter plusieurs centaines de signatures. Plusieurs centaines, c'est un peu imprécis, mais très probablement autant si ce n'est plus que le nombre de participants à la réunion de mise devant le fait accompli organisé en juin par Dord. Les fameuses rencontres aixoises de la santé, dont le public était essentiellement composé de salariés de l'hôpital. Public qui n'a d'ailleurs nullement eu l'occasion de s'exprimer à cette occasion, devant céder la parole à quelques "spécialistes", et à une intervention de Monsieur Dord en personne, aussi longue qu'inutile.

Reste à savoir quel poids pourra avoir cette pétition face au rouleau compresseur à privatiser mis en branle par notre député-intéri-maire. Mais lui qui se veut le chantre de la démocratie participative et de l'écoute des citoyens ne devrait pas pouvoir se permettre de l'ignorer.

Affaire à suivre.



Voir également ce document publié par le collectif en question, consacré plus particulièrement à Aix les Bains (format PDF - 102.5 Ko)
http://www.v-s-p.org/IMG/pdf/hopital_aix_tract_11_10_2008.pdf
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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 22:00
Voici le texte d'un courrier que les élus des minorités ont adressé hier 9 octobre au maire et à l'ensemble des élus municipaux.

A suivre dès lundi lors de la séance du conseil municipal. A suivre d'autant plus près que les élus MoDem, qui demandent eux aussi le respect de la législation en la matière (voir voir l'article sur leur site), devraient en toute logique se montrer solidaires de la démarche des minorités.

La loi d’orientation n° 2002-276 du 06 février 1992, relative à l’administration territoriale de la République a prévu l’obligation pour les conseils municipaux des communes de plus de 3500 habitants de se doter d’un règlement intérieur dans les six mois suivant son installation.

Le contenu du règlement intérieur est fixé librement par le conseil municipal qui peut se donner des règles propres de fonctionnement interne.

Or, depuis notre « installation » en tant que conseillers municipaux le 15 mars dernier, c'est-à-dire il y a sept mois environ, nous n’avons pas délibéré en ce sens.

Nous vous demandons donc d’inscrire comme premier point à l’ordre du jour du conseil municipal de ce lundi 13 octobre 2008 le vote d’un règlement intérieur considérant notre droit d’exposer des questions orales ayant attrait aux affaires de la commune durant les conseils municipaux conformément à l’article L-2121-19 du Code Général des Collectivités Territoriales.

Si vous n’accéder pas nos requêtes, nous serons dans l’obligation de ne pas participer aux prochains conseils municipaux, pour ne pas être en dehors de la légalité.

Connaissant le souci d’ouverture qui vous anime, votre qualité de législateur, nous ne doutons pas que vous ne verrez pas d’opposition à régulariser dès le lundi 13 octobre à 18h30 cette situation.

Par ailleurs, nous déplorons également qu’aucun registre des délibérations ne soit tenu et signé par l’ensemble des élus municipaux, à la fin de chaque conseil municipal, comme l’article L-2121-23 du Code Général des Collectivités Territoriales l’oblige.

Pour ne pas avoir à exercer notre mandat dans l’illégalité, nous souhaitons signer l’intégralité de nos délibérations prises depuis le 9 mars 2008 avant le début du prochain conseil municipal le lundi 13 octobre 2008. Sans quoi, nous ne pourrons, pas plus que pour les deux questions précédentes, participer à une réunion qui ne respecte pas les droits élémentaires de la démocratie locale.

Il est de notre responsabilité d’élus de représenter publiquement les attentes, doutes, questions des électeurs qui ont voté pour nous et il est de votre responsabilité de Maire de faire en sorte que la loi soit respectée pour réunir toutes les conditions qui pourront permettre au débat démocratique d’avoir lieu dans notre commune.

Dans l’attente de votre réponse et comptant sur votre diligence, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Député Maire, l’expression de nos respectueuses salutations.

BOILEAU Hervé -  BRUNETTI Fatiha  -  DELAGE-DAMON Denise  -  PEGAZ Fabienne –                 SERRA Christian   -   GUIGUE  Thibaut

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 21:58
Pour distraire les vacanciers, et accessoirement les aixois, la municipalité Dord a inventé un nouveau jeu : le yoyo du camping.

Le principe est simple : on accroche le camping municipal du Sierroz au bout d'une cordelette et on l'envoie valdinguer dans tous les sens. Un coup à droite, un coup à gauche et hop en haut puis vlan en bas. Un coup je te vois, un coup je ne te vois plus.

Du grand n'importe quoi. Le summum du n'importe quoi !

En moins de deux ans l'actuel camping du Sierroz, unanimement apprécié par les campeurs qui le fréquente pour sa situation, son calme, ses emplacements vastes, bien délimités et ombragés ... etc, en aura vu de toutes les couleurs grâce à l'équipe Dord :
  • promis à être remplacé par une marina, des commerces et une résidence de tourisme dans le projet initial de la ZAC des bords du lac
  • appelé à être déplacé au pied de Corsuet, sur un emplacement loin du lac, sans ombre, et le long d'une route à fort trafic
  • être amputé de 80 de ses emplacements et d'un bloc sanitaire pour laisser la place à des immeubles et à une route "d'utilité publique"
  • être vanté par l'adjoint au tourisme Michel Frugier, lequel n'hésitait pas à déclarer au printemps 2008 que "la place du camping d'Aix les Bains est au bord du lac" (et oui !)
  • être porté aux nues par l'Office du Tourisme, qui en 2006 adressait un mailing dithyrambique aux clients du camping pour leur en vanter les mérites et les inviter chaleureusement à y revenir
  • être défendu becs et ongles par les campeurs eux-mêmes, et par de nombreuses associations qui ne comprennent toujours pas pourquoi Dord et ses sbires veulent à tout prix priver Aix les Bains de cet atout, et les campeurs (dont de nombreux curistes) d'un lieu de villégiature si agréable
  • être peut-être déplacé à Drumettaz dans le cadre d'un projet de "grand camping d'agglomération" que Dord, selon sa méthode habituelle de "concertation", a bâti seul dans son coin sans rien demander à personne. Ni à la municipalité de Drumettaz, pourtant concernée au premier chef. Ni à celle du Bourget du Lac, commune de la CALB qui compte aussi sur son territoire un camping d'importance. Ni bien évidemment aux aixois.
Et dernier "rebondissement en date", on nous parle cette fois d'un déplacement à Grésy, à Pugny ou encore à Mouxy.

Visiblement, la présence d'un camping 3* fréquenté par des touristes et des curistes pas suffisamment "haut de gamme" à proximité des immeubles de luxe du futur nouveau quartier des bords du lac n'est pas du goût de Dord. Non, à la place du camping, il faut mettre une résidence de tourisme de standing.

Une conception de la "mixité sociale" très personnelle à Monsieur Dord.

Mais revenons un instant sur le projet de déménagement du camping d'Aix les Bains à ... Grésy, Pugny ou encore Mouxy. Et d'une, cela signifierait à l'évidence qu'il n'y aurait plus de camping à Aix les Bains.

Et de deux, les futurs campeurs seraient dans l'obligation d'être équipés d'une voiture. Pour aller faire les courses, pour aller en ville se promener, pour aller au cinéma, pour aller à la piscine ... etc. Riche idée que d'obliger ainsi les futurs campeurs à user et abuser de leur voiture.

Pas très écologique. Et surtout pas très attirant pour les campeurs. Et on ne vous parle pas des curistes, qui ne pourront plus utiliser les transports en commun pour aller aux thermes.

A moins que l'idée ne soit justement de cantonner (de parquer ?) tout ce petit monde "en survêtement" à l'intérieur de l'enceinte du camping. Ils éviteraient ainsi de venir déranger au sein de notre belle ville les touristes plus haut de gamme qui logeront dans la future résidence de tourisme de standing érigée en lieu et place du camping et de ses arbres.

Mais combien de m² d'espaces verts faudra-t-il encore voir bétonner, combien d'arbres devront encore être abattus pour faire place nette pour des immeubles et autres délires immobiliers avant que les aixois ne réagissent ?
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 05:00
La nouvelle édition du bulletin municipal « d’information » (n°119) n’échappe pas à la règle : la DORDMANIA y bat son plein, comme à l’habitude.

Profitant de la désignation de son chef à la présidence de la CALB en avril, le service communication de la mairie a imaginé dès le mois de juin un nouvel outil de propagande dans les supports écrits que sont Aix les Bains – La Lettre et Aix les Bains – Le Magazine. On y trouve désormais régulièrement des interviews de « Dominique Dord, Président de la CALB ».

C’est curieux, on a passé en revue les précédents numéros de ces parutions, à l’époque où Dord n’était « que » vice-président à la CALB (ou à la CCLB auparavant).

Et à aucun moment les parutions aixoises n’ont interviewé le précédent président tel qu’elles le font désormais avec Dord.

Aix les Bains – La Lettre et Aix les Bains – Le Magazine, des parutions aux services de tous les aixois ? Visiblement surtout au service de la propagande du maire, lequel n’est accessoirement pas aixois


Nous reviendrons très prochainement sur ce n°119 d’Aix les Bains – Le Magazine, car certains articles qui y sont publiés méritent amplement quelques commentaires.
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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 13:00
Mieux vaut tard que jamais : à seulement cinq jours du prochain conseil municipal, qui se tiendra donc le lundi 13 octobre à 18H30 à la mairie, la municipalité daigne enfin nous informer de la date de cette séance et de son ordre du jour.

Voici donc le menu qui attend nos élus pour ce lundi. On y a ajouté quelques commentaires de notre cru.

Ordre du jour Conseil Municipal du lundi 13 octobre
ADMINISTRATION GENERALE
1. Remplacement de Mme SCHAUBUT à la présidence de la Commission de l’accessibilité et des
personnes handicapées, par M. ANTIGNAC
2. Composition de la Commission de l’Habitat
3. Commission de délégation de service public – Complément
La commission extra-municipale de l'administration électronique brille une fois de plus par son absence. Serait-ce à dire qu'elle n'a toujours aucune activité ?

URBANISME
4. Grand Parc Urbain des Bords du Lac – modification de la ZAC
Encore une modification de la ZAC ? On est impatient de savoir laquelle. Mais à force de modifier le projet prévu au départ, on finit par se demander si tout ceci continue de s'inscrire dans le cadre de la déclaration d'utilité publique.
5. Zac des Bords du Lac – Compte rendu annuel
Un point qui ne devrait pas prendre trop de temps. Car en gros, en 2008, l'activité sur la ZAC s'est limitée à l'ouverture d'une route.

RESSOURCES HUMAINES
6. Modification de la délibération du 28 mai 2001 créant un emploi de Directeur de la Politique de la
Ville
Ah bon, il y a à la mairie un Directeur de la Politique de la Ville ? Remarquez, s'il dispose des mêmes moyens que le vice-président de la CALB en charge de la politique de la ville à l'échelle de l'agglomération, on comprend que ce poste soit resté discret, pour ne pas dire transparent.
Petit rappel : en 2007, le budget alloué par la CALB à la politique de la ville a atteint la somme "colossale" de 43.000 euros, soit 0,10% du budget de la CALB (voir http://www.agglo-lacdubourget.fr/france/DT1154942406/page/Moyens-financiers.html)


FONCIER
7. Rue Boucher de la Rupelle - Cession de terrain au profit de la SCI LES CHENES et Constitution
d’une servitude au profit de la Ville d’Aix-les-Bains
Constitution de servitude au profit de la ville ... à titre gratuit ou onéreux ?
8. Chemin de la Cote Jeandet – Cession d’un ancien chemin rural au profit de Monsieur et Madame
FALCOZ
9. Allée Collombert - Cession gratuite de terrain et classement dans la voirie communale :
10. Centre d’Echange Intermodal Lot B - Déclassement du Domaine Public.
On se trompe peut-être, mais le "Lot B", ça doit être la construction de l'immeuble en lieu et place du parking nord. Si tel est bien le cas, il n'est que temps de déclasser le terrain du domaine public : les travaux sont censés commencer le ... 13 octobre, le jour-même du conseil.

FINANCES
11. Décision Modificative N° 3 et diverses mesures comptables
12. Attribution des Subventions
13. Garantie d’emprunt au bénéfice de la Ribambelle
14. Admissions de titre en non valeur
15. Murs antibruit - Demande de subvention Conseil Général de la Savoie
16. Fonds Départemental pour l’Equipement des Communes (F.D.E.C.) 2008 : sollicitation du Conseil
Général pour transfert de subvention

MARCHES ET TRAVAUX
17. Etude pour l’élaboration d’un schéma directeur d’aménagement du front de lac et d’un plan
programme pour les secteurs « Petit Port – Tillet » et « embouchure du Sierroz-Grand Port »
Alors là on a du mal à saisir. Le secteur « Petit Port – Tillet » a déjà fait l'objet d'un schéma directeur d'aménagement (voir le document PLU - orientations d'aménagement du 7 septembre 2006, format PDF 3.48 Mo). Dès lors, pourquoi en refaire un ? Quant au secteur« embouchure du Sierroz-Grand Port » il est situé en plein coeur du périmètre de la ZAC déclarée d'utilité publique. Serait-ce à dire que l'utilité publique a été déclarée sans que l'on sache réellement ce qui allait être fait ? On peine à le croire ...
18. Unité de Production d’Eau Potable de Mémard (UPEP) – procédure administrative – prise d’eau
dans le lac : avenant n°2 à la convention avec l’Agence de l’Eau
19. Construction de l’Espace Puer : avenant n° 1 au mandat de maîtrise d’ouvrage déléguée avec la
Société d’Equipement de la Savoie (SAS)
20. Accroissement des capacités hydrauliques de la confluence de la Chaudanne et du Tillet – Avenant
N° 1 au marché de travaux MAURO/BONNA-SABLA

RENOVATION URBAINE
21. Restructuration du Centre de loisirs de Franklin – Demande de subvention
22. Réhabilitation de l’école du Sierroz – Demande de subvention
On espère qu'il s'agit d'une demande de subvention pour les travaux à réaliser au cours de l'été 2009, pas pour financer ceux qui auraient du être achevés en août  2008 ... et qui ne le sont toujours pas !

COMPTE-RENDUS ANNUELS
23. CALB



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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 21:02
Manif des enseignants et élèves de Marlioz

Comme ils l'avaient annoncé, une partie des enseignants de Marlioz est venue manifester devant la mairie en fin d'après-midi. Une partie des enseignants soutenue d'ailleurs par les élèves.

Si toutes ces personnes espéraient faire entendre leurs revendications au député-maire d'Aix les Bains, elles en ont été pour leurs frais.

Comme c'était prévisible, le député-maire aixois n'était pas là. Car si pour certains le mardi, c'est ravioli, pour Dord, le mardi c'est Paris. Tout comme le mercredi. Toute indemnité parlementaire mérite quand même un minimum de travail.

Certes, on pourrait s'attendre à ce que le député reporte ou déplace son départ sur Paris, pour écouter ce que les administrés de sa circonscription avaient à lui dire. La date de la manifestation était connue longtemps à l'avance, et c'est quand même son boulot que d'écouter les concitoyens dont il est "en charge".

Mais non : pour rien au monde il ne fallait rater la sacro-sainte réunion du groupe UMP à l'Assemblé Nationale. L'ambiance y est si "bon enfant", une vraie "réunion de famille", dixit Dord lui-même. Remarquez, comme cette réunion se tient le mardi matin et se termine au plus tard à 13H00, notre député-maire avait largement le temps de reprendre le chemin de la Savoie pour venir écouter les doléances de ses administrés.

Mais non, il a préféré resté sur Paris. Pour assister à la séance de questions au gouvernement ? Pourtant lui-même considère que cet exercice avec retransmission télévisuel ne grandit pas l'Assemblée Nationale, et qu'il caricature le travail de député.

Alors oui, on se demande vraiment ce que le député-maire aixois avait de plus important à faire à Paris en cette fin d'après-midi, plutôt que de dialoguer avec les enseignants et les élèves mécontents. Des enseignants et des élèves du lycée de SA circonscription. Des enseignants et des élèves du lycée de SA communauté d'agglomération. Des enseignants et des élèves du lycée de SA ville.

Il y a vraiment un truc qui nous échappe dans l'expression qui qualifie les élus de "représentants des citoyens".
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 03:59
L'Eco des Pays de Savoie consacre 5 pages à ce sujet dans son numéro 38/1012 (édition du 19 au 25 septembre 2008). C'est dire si le sujet semble d'importance.

Un sujet qui à Aix les Bains, se doit d'être examiner sous plusieurs angles.

Au premier abord, Aix est une ville fleurie : un effort conséquent est fait pour paysager agréablement les ronds-points et autres les terre-pleins. Et les bacs à fleurs et arbustes sont légions. C'est un point sans aucun doute apprécié, que ce soit pas les aixois ou par les visiteurs.

Mais faut-il pour autant s'arrêter à cette vitrine de façade (si vous nous passez l'expression) ? Le visiteur de passage qui ne s'arrête que quelques heures dans notre cité peut très certainement s'en contenter. Les touristes qui séjournent quelques jours également, car ils ne restent pas scotchés dans la ville, mais vont profiter de la nature environnante.

Mais quid des habitants de la ville ? Quid de ces personnes qui passent tout l'année à Aix les Bains ?

Pour ouvrir le débat, on voudrait commencer par une question très simple : à quand remonte la dernière création d'un nouvel espace vert public à Aix les Bains ? En toute honnêteté, nous avons été incapables de répondre à cette question. Quelqu'un a bien suggéré le "jardin en mouvement" comme réponse. Mais ce n'est pas une création d'un espace vert. Juste un changement d'appellation d'un espace déjà existant, et qui a de plus échappé de justesse au projet immobilier que le maire voulait y implanter.

Alors si vous une réponse à nous proposer, nous sommes preneurs.

A l'inverse, il est facile de trouver des exemples d'espaces verts livrés à la promotion immobilière. Des espaces qui couvrent quelques bonnes dizaines d'hectares. Comme par exemple les terrains de la Crémaillère, jouxtant le bois Vidal : vendus par délibération du conseil municipal en décembre 2001 pour un projet immobilier aussi pharaonique que stupide (toujours par réalisé à ce jour, fort heureusement).

Ou encore comme les bords du lac : camping amputé, arbres abattus pour laisser la place à des routes, et à un projet de Grand Parc Urbain des Bords du Lac sur lequel moins de 10% de l'espace sera public. Une forêt d'immeubles comme le disait très bien Gratien Ferrari, est-ce là la conception que la municipalité Dord se fait d'un espace vert ?

Et comment fait-on pour offrir plus d'espaces verts à une population qui les réclame quand on livre tous les terrains disponibles aux appétits du béton des promoteurs immobiliers ? Un sacré casse-tête !

Fait pour le moins symptomatique, l'article de l'Eco des Pays de Savoie n'évoque Aix les Bains que très épisodiquement. Signe évident que les projets ou les réalisations d'espaces verts à Aix les Bains ne sont pas légion.

Pire, le seul projet concret évoqué, c'est ... le grand parc urbain des bords du lac. Du béton, avant tout. Du béton et de l'asphalte. Et quelques espaces verts oui, mais pour la plupart privés ! Un peu comme si la mairie revendiquait l'aménagement des jardins des maisons individuelles en quelque sorte.

Comble de l'ironie (ou de la mauvaise foi), c'est la photo ci-contre qui illustre la partie de l'article de l'Eco des Pays de Savoie consacré au parc urbain aixois. On vous met au défit d'y trouver le moindre gramme de béton ou de bitume.

Pour le reste, il parait qu'Aix les Bains mise sur les espaces verts de proximité. Selon Maurice Canaux, directeur des parcs et jardins de la ville, plusieurs projets seraient à l'étude mais aucun n'aurait encore été entériné.

On ne sait pas ce qu'il en est pour vous, mais pour notre part on serait vraiment très curieux d'en savoir un peu plus sur ces "projets". Car sauf erreur de notre part, personne n'a jamais entendu parler de quoi que ce soit en la matière. Et s'il y a bien des projets qui nécessitent d'être étudiés en concertation avec la population, ce sont incontestablement ceux qui concerneraient des espaces verts de proximité.

Et où sont donc situés ces espaces de proximité ? Une fois de plus, mystère et boule de gomme. Peut-être à l'emplacement du futur parking nord de la gare, et de ses immeubles. A moins que ce ne soit sur le futur parking et ensemble immobilier qui devrait voir le jour en lieu et place du parking Victoria. Ou encore en lieu et place de l'immeuble "Le Cristal", actuellement en construction au rond-point de Prés Riants. Et pourquoi pas à deux pas de la place du marché, sur l'actuel chantier immobilier du groupe Meunier.

La population réclame plus d'espaces verts Monsieur Dord. Ne l'entendez-vous donc pas, perché dans votre bureau de la mairie ? Ne lui prêtez-vous donc pas oreille le soir dans votre retraite saintinnoise, nichée au milieu d'un immense parc de verdure ?

Maintenant que vous avez livré la moindre parcelle de terrain disponible à la promotion immobilière (avec une très très nette préférence pour les résidences de standing et de luxe), comment allez-vous faire pour répondre à cette attente ?

On craint qu'il ne soit, hélas, bien trop tard. Trop tard pour que vous condescendiez à descendre de votre tour d'ivoire pour vous apercevoir, enfin, qu'il y a des gens qui vivent dans cette ville que vous n'avez jamais daigné habiter. Des gens qui auraient voulu, qui veulent toujours, plus de verdure. Mais qui n'auront que le gris du béton et le noir de l'asphalte. Tout ça parce qu'il fallait satisfaire on ne sait quelle "ambition". En tout cas pas celle d'écouter les aixois.

Dites, dans l'expression "ego surdimensionné", ego prend un ou deux "D" (comprenne qui pourra).


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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 03:57
A l'occasion de sa "rentrée politique locale", le maire d'Aix les Bains a lancé un sacré pavé dans la mare. Les aixois attentifs ont en effet pu découvrir avec stupeur que 2008 était une année de gel des investissements et de rigueur budgétaire. Un état de fait bien loin du discours tenu pendant la campagne électorale. Pire, le maire a de plus laisser entendre que la santé des finances communales est suspendue à l'activité des casinos aixois. Avec à la clé peut-être plusieurs années de vaches maigres durant lesquelles la ville ne pourra rien faire d'autre que payer les salaires (on reprend les mots mêmes de D.Dord, pour plus de détails lire  Dord fait sa rentrée ).

Un revirement pour le moins abrupt. En mars dernier l'équipe Dord ne s'attribuait-elle pas en effet un auto satisfécit sans la moindre concession, en qualifiant son premier mandat de "parcours de gestion exceptionnel" ? Autre temps, autres moeurs. A l'époque il s'agissait de gagner une élection, sans regarder sur les moyens.

La réalité semble ... comment dire, légèrement différente ?


Partis à la recherche d'informations complémentaires qui permettraient d'expliquer ce changement, nous sommes tombés sur cet appel d'offre publié par la mairie dès le printemps 2008. Autrement dit dans la foulée de la réélection de Dord.

Un marché public pour "assistance à la gestion de la dette du budget principal et du budget annexe de la commune".

On a cherché une référence à cette demande d'assistance dans les documents de campagne de l'équipe Dord. Pas la moindre trace.

Bon, mais en quoi consiste ce marché plus précisément ? Et bien voila ce qu'en disait le site de la mairie à l'époque :


Comme notre copie d'écran n'est pas forcément très lisible, on reproduit le texte surligné en gris :
- analyse de la dette de la ville et les recommandations afférentes pour les réaménagements de l'encours et la résiliation des emprunts à venir,
- veille sur l'évolution des taux d'intérêts et des opportunités de renégociations d'emprunts existants et alerte sur les actions à mener,
- analyse des offres de renégociation ou de contraction d'emprunts nouveaux proposés à la commune.


En clair, on n'est pas vraiment dans de l'assistance. Plutôt dans la prise en charge complète de la gestion de la dette communale.

Ce qui soulève forcément plusieurs questions ...

La situation financière de la ville est-elle à ce point périlleuse pour que l'équipe fraîchement élue décide immédiatement de s'appuyer sur un prestataire extérieur ?

Où a donc disparue l'équipe de gestionnaires d'exception ? Et avec elle les extraordinaires compétences de gestionnaire de Monsieur Dord ?

A quoi sert l'adjoint aux finances, l'ex-socialiste Georges Daviet ? Faut-il déduire de la passation de ce marché public que ce Monsieur n'a pas été inscrit en bonne place sur la liste de D.Dord, ni nommé adjoint aux finances en raison de ses compétences en matière de finances et de gestion ?

A quoi sert la commission des finances ? Laquelle compte tout de même dans ses rangs six adjoints au maire, dont le 1er adjoint, la 2ème adjointe, et l'adjoint aux finances ! Les compétences et les temps de travail cumulés de toutes ces personnes sont-elles insuffisantes pour permettre à l'équipe municipale de gérer correctement les finances de la ville ?

A quoi sert Pierre-Antoine Missud, président de la commission des finances ? Bon remarquez, sur ce point là, on a quand même une petite idée. Comme le bonhomme n'a pas participé à un seul conseil municipal depuis celui d'installation du 15 mars, ça donne une piste. Et puis ses prouesses financières passées à la tête de la SAEMCARRA apportent un peu d'eau supplémentaire au moulin.

A propos de Pierre-Antoine Missud, on attend toujours que l'intéressé, ou quiconque, nous explique pourquoi un élu de la majorité, de surcroit président de la commission des finances, s'abstient de siéger au conseil municipal. A moins que quelqu'un lui ait fortement recommandé de s'abstenir de siéger ? Quoi qu'il en soit, où est le respect des électeurs dans tout ceci ? Monsieur Dord, qui est un spécialiste de la question, pourrait sans doute nous éclairer de ses lumières ...

Pour en revenir à nos questions sur le pourquoi du comment de ce marché public, la bonne réponse ne serait-elle pas finalement un mélange détonnant ? Du genre si ce marché est nécessaire, c'est parce que les finances de la ville sont en mauvais état, que les élus de la majorité n'ont pas vraiment les compétences pour y remédier, et que le maire, à force de vouloir être à la fois maire, député, président de ceci, vice-président de cela ... on en passe ... n'a de toute façon pas le temps de s'en occuper.

Petite question subsidiaire pour terminer : combien cette mission "d'assistance" va-t-elle coûter aux contribuables aixois ? Ca, on le saura lors du prochain conseil municipal. Enfin celui qui autorisera la passation du marché. Marché qui, vous l'aurez noté, peut être reconduit par deux fois ...

Affaire à suivre donc.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 03:56
Elle aurait du être, dans le domaine culturel, un chantier majeur du second mandat de l'équipe Dord. Loin des strass et des paillettes de l'Aix-plosion culturelle.

Une nouvelle bibliothèque pour plus de services à la population. C'était le chantier prioritaire n°22  sur la liste des 30 chantiers revendiqués par l'équipe Dord pendant sa campagne électorale.

Mais voila, six mois après sa réélection, Monsieur Dord nous apprend que finalement, ce projet ne se fera pas. Le couperet est tombé il y a quelques jours.

Le couperet économique s'entend : pas de budget pour ce dossier, pourtant prioritaire il y a encore peu. Une promesse de campagne pourtant. Mais de la campagne gasconne à ce qu'il semblerait.

Au delà des difficultés financières qui semblent s'annoncer pour la ville (à en croire les propos tenus par D.Dord à l'occasion de sa rentrée politique locale. Lire par ailleurs Dord fait sa rentrée ), le marasme du secteur immobilier n'est peut-être pas étranger à cette décision. Car pour déplacer la bibliothèque et les archives vers le 3ème étage des Thermes, il était impératif de vendre, et si possible de bien vendre, leur bâtiment actuel.

Seulement voila, avec la pléthore de chantiers démarrés à droite à gauche, et tous ceux plus ou moins en projet, sans compter ceux arrêtés ou totalement abandonnés, il ne se trouve désormais peut-être plus d'investisseur pour reprendre le bâtiment de la bibliothèque. C'est ce qu'on appelle un retour de bâton. S'il ne touchait que le maire et son équipe, on s'en ficherait un peu. Mais le problème, c'est que ce sont les aixois qui prennent le retour en question en pleine face.

Les aixois qui repasseront donc pour ce qui est de leur nouvelle bibliothèque (médiathèque ?) et de l'espace numérique qui devait aller avec. Pour raisons économiques. Pourtant de l'argent il doit bien y en avoir. Une fois de plus, ce n'est qu'une question de priorité. Reste à savoir qui doit décider des priorités. Les habitants, ou l'équipe dirigeante sans se soucier de l'avis de ses administrés.

Pour l'instant, la deuxième réponse semble être celle en vigueur : l'équipe dirigeante a renoncé unilatéralement au projet de nouvelle bibliothèque, mais est toujours prête à investir 5 millions dans des opérations de voirie à l'image de la rue de Genève (des opérations que ne figuraient pourtant qu'en 28ème position sur la liste des chantiers prioritaires, donc après la bibliothèque). Et si on demandait son avis à la population ? On ne présume en rien du dit avis, mais si personne ne se préoccupe de le demander, on ne saura jamais vers quoi il tend.

Pour être un peu plus complet, il convient sans doute de rappeler que ce projet allait au-delà de la simple "nouvelle bibliothèque". Le candidat Dord lui avait donné une dimension presque philosophique. Voici ce qu'on pouvait lire sur son site de campagne au début de l'année 2008, à propos de l'espace numérique public qu'il promettait de créer dans les locaux de la nouvelle bibliothèque :



Aux oubliettes la lutte contre les exclusions. A la trappe le lieu de vie citoyenne qui pérennise la démarche politique de démocratisation de l'administration électronique. En lieu et place, mesdames et messieurs, vous aurez des routes bien regoudronnées, et des ex-espaces verts bien bétonnés.

Mais faut-il s'en étonner, quand on voit que la commission extra-municipale de l'administration électronique, officiellement installée dans ses fonctions le 9 juin dernier, n'a toujours pas donné le moindre petit signe de vie. Existe-t-elle réellement ? Ou bien n'est-elle qu'un mirage de plus ?

La mairie a invité les citoyens a donné leur avis sur le sujet et à faire acte de candidature pour intégrer cette commission. Où en est-on ? Motus et bouche cousue. Ou presque. Nous nous sommes laissé dire que les candidatures reçues poseraient légèrement problème. Car nombre d'entre elles, pour le moins pertinentes de par la qualité des candidats, émaneraient de personnes pas franchement en accord avec l'équipe majoritaire sur bien des sujets de la politique locale.

Pour ce qui nous concerne, on ne voit pas très bien où est le problème. Affronter le débat et la confrontation d'idées, n'est-ce pas là l'essence même de la démocratie participative ? De la démocratie tout court d'ailleurs.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 03:54
Sommes-nous, nous habitants d'Aix les Bains, des Rockfeller en puissance qui s'ignorent ? Ignorons-nous que sous nos pieds se trouve peut-être une véritable mine d'or. Sans jeu de mots, on n'a pas écrit "mine Dord". Bien que l'idée de le faire nous ait un brin chatouillé le cortex cervical.

Une mine d'or à Aix ? A l'heure où le slogan du Petit Père du Peuple de Droite (travailler plus pour gagner plus) fait fureur auprès de la ménagère de moins de cinquante ans (et un peu moins auprès des chômeurs de plus de cinquante ans en fin de droit), ne voila-t-il pas une occasion rêvée de gagner plus ... oui, mais sans travailler plus.

Petite visite guidée à travers les circonvolutions complexes du cheminent de notre idée.

Fait n°1 avéré (dixit le "meilleur d'entre nous", alias DD) : Aix les Bains dispose d'un potentiel important de "production" d'eau potable. Un potentiel nettement supérieur à ses besoins, et qui lui permet de s'engager à distribuer jusqu'à 1.600 m3 d'eau par jour à une société privée pour qu'elle la mette en bouteille et qu'elle la revende à d'autres habitants moins chanceux que les aixois.

Fait n° 2 tout aussi avéré : l'eau en question a longtemps approvisionné les robinets des aixois, et y contribue encore en partie de temps à autre.

Fait n° 3 que l'on n'a pas pu prendre en défaut : le contrat de service qui lie chaque foyer aixois à la SAUR (délégataire de la gestion de l'eau pour la commune) n'interdit en aucune façon que les dits foyers réservent l'eau ainsi fournie à un usage personnel et strictement domestique.

Maintenant prenez ces trois faits, mettez-les ensemble dans un shaker et agitez vigoureusement le tout. S'il vous reste quelques petites cellules grises encore fonctionnelles malgré la décérébration qui doit vous guetter à force d'écouter les discours lénifiants de la majorité UMP d'Aix et d'ailleurs, vous devriez pouvoir extraire de ce cocktail sa substantifique moelle.

A savoir que vous pouvez, en tant que particulier, commercialiser l'eau qui sort de vos robinets.

Une eau qui n'est certes pas de l'eau de source, mais qui à l'évidence possède des qualités au moins égales si ce n'est supérieures à la future eau de source de Mémard. Et pourquoi donc ? Suivez un peu ! Avant, le réseau d'eau potable de la ville était alimenté par cette eau de source.

Puis on a changé de "source". Pas parce que la source de Mémard avait un débit insuffisant (puisque Mister Zizi Jean-Maire nous explique que sur cette source il y a largement de quoi non seulement couvrir les besoins de la ville mais en plus de quoi en refiler des quantités astronomiques à la SEAB). On ne peut donc qu'en déduire que ce changement se justifiait par l'apport d'une eau de meilleure qualité. CQFD.

Bon d'accord, mais, commercialiser de l'eau, est-ce vraiment là une mine d'or ?

Il est certes peu probable que la ville vous concède le même prix qu'à la SEAB. Il vous en coûtera en gros 1,53 €HT le m3, contre 1,00 €TTC pour la SEAB. Et vous n'aurez très certainement pas le droit non plus à un abattement pour "perte de volume" (soit dit entre nous et l'arrière-gauche du football club de Méry, on se demande bien où ce volume se perd !).

Il vous faudra par ailleurs consentir à quelque investissement, que vous serez fort avisé de financer par un emprunt, en n'hésitant pas à vous faire conseiller par le futur délégataire du marché public de la mission d'assistance à la gestion de la dette communale (lire L'équipe municipale incapable de gérer la dette de la ville ? ). Une garantie 100% pur beurre de réaliser un investissement optimisé à l'extrême.

Reste malgré tout que vu le grand écart entre le prix d'achat et le prix de vente, il doit franchement y avoir moyen de moyenner quelque chose de pas mal.

Reprenons les chiffres. Vous achèterez votre eau 0,153 centime le litre (HT).

Les gogos gentils consommateurs finauds finaux devront eux débourser à peu près 11 centimes le litre (TTC), en admettant que vous choisissiez de commercialiser votre eau dans la gamme "1er prix". Mais rien ne vous empêche de viser plus eau haut : les prix sont supérieurs, mais les eaux ... ben on ne voit pas en quoi elles sont supérieures.

Pour simplifier, restons sur l'exemple de la gamme "1er prix". Une gamme pour laquelle le coefficient de vente des grandes surfaces se situe entre 1,05 et 1,07. Le coefficient de vente étant le rapport entre le prix de vente TTC au consommateur et le prix d'achat HT pour la grande surface, il est donc aisé de calculer que vous pourrez vendre votre eau aux distributeurs au pire à  10 centimes le litre.

Ca y est, ça a fait tilt dans votre cerveau (ou ce qu'il en reste) ?

Résumons, prix d'achat = 0,153 centime, prix de vente = 10 centimes. Ca ne ferait-y pas comme une jolie culbute ? Juste une petite multiplication par 65.

Bon, inutile de se la jouer, ce n'est pas demain la veille qu'on verra un aixois se mettre à commercialiser de l'eau qu'il aura "puisé" à son robinet.

Pour autant, la petite blagounette ci-dessus n'est pas inutile puisqu'elle permet d'apporter un éclairage supplémentaire sur le dossier de l'eau de source de Mémard. Car avec un prix d'achat à 0,095 centimes le litre HT (1 €TTC les 1000 litres, TVA à 5,5%, et encore on ne tient pas compte de l'abattement pour perte de volume), un prix de vente aux grandes surfaces à 10 centimes le litre, la SEAB va pouvoir réaliser une marge brute de 9,905 centimes par litre.

On a bien écrit marge brute, pas bénéfice net. Marge sur laquelle il faut quand même financer les moyens de production (l'usine, mais qui est déjà rentable avec la seule eau minérale d'Aix les Bains), les salaires, les bouteilles, et la logistique.

Ca peut sembler faire beaucoup et devoir engloutir la totalité de notre marge brute. Mais appliquée aux 30 millions de litres que la SEAB prévoit de diffuser chaque année, la marge brute unitaire donne alors pas loin de 3 millions d'euros. De quoi voir venir non ?

Une bonne affaire ... pour la ville comme le dit "Saint-Innocent le Martyr" ?


NB : pour un peu farfelue que soit notre historiette et son ton légèrement badin, les chiffres ci-dessus ne sont pas pour autant avancés au hasard. Maintenant s'il se trouve un responsable de grande surface pour apporter un démenti ou un complément d'information pour ce qui concerne ses prix d'achat et ses coefficients de vente, il ne faut surtout pas qu'il se prive.
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