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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 11:00
Le conseil municipal d'Aix les Bains hors-la-loi !
La situation n'est à vrai dire pas vraiment nouvelle, puisque le précédent conseil municipal, celui du premier mandat Dord, était dans la même situation.

On ne va pas revenir en long en large et en travers sur les "évènements" de ces derniers jours. Vous avez déjà pu en prendre connaissance au travers des communiqués de presse et autres articles publiés par nos confrères. Si vous ne l'avez pas fait, voici une liste non exhaustive des documents et articles à consulter sur le sujet :

 27/04/2008 - Aix Elan - Règlement intérieur et registre des délibérations
 09/10/2008 - Courrier des groupes minoritaires au maire et aux élus de la majorité
 10/10/2008 - Aix les Bains Le Journal - L'opposition se réveille
 11/10/2008 - Aix Elan - A propos du conseil du 13/10/2008
 13/10/2008 - Aix Avenir - Explications complémentaires

 14/10/2008 - Aix les Bains Le Journal - Si le ridicule tuait politiquement ...
 14/10/2008 - Aix les Bains Le Journal - Echos du conseil

On ajoutera quand même que le refus de siéger (légitime !) des élus des groupes minoritaires aura eu le mérite de mettre en lumière le principe de fonctionnement du conseil municipal sous le règne de Dord. Loin d'être un lieu de débat comme le veut la tradition démocratique, le conseil municipal aixois n'est qu'une simple chambre d'enregistrement, pour des points déjà bouclés en amont.

C'était déjà visible avant. Mais en l'absence des conseillers d'opposition, cela sautait aux yeux  hier soir : tout juste un peu plus d'une heure pour traiter les 23 points inscrits à l'ordre du jour. Le tout sans la moindre question.  Alors ne parlons pas de débat.

Et n'omettons pas de signaler ce nouveau record du monde de plus petite durée pour le traitement d'un point de l'ordre du jour : 0 heure 0 minute 0 seconde et 0 dixième pour le point n°10.

Les décisions d'un conseil hors-la-loi sont-elles valables ?
Hier soir, la majorité municipale aixoise a délibérément et consciemment placé le conseil municipal de la ville en situation de hors-la-loi. TOUTE la majorité municipale. Y compris les élus d'Aix Elan, lesquels écrivaient pourtant eux-mêmes le 27 avril dernier : "La municipalité d'Aix-les-Bains a donc jusqu'au mois de septembre 2008 pour se mettre en conformité avec les dispositions réglementaires".

Septembre est terminé. Aucune mise en conformité n'a été faite. Et les élus d'Aix Elan approuvent et continuent de siéger comme si de rien n'était. Courage politique ?

Ne pouvant pas, faute de moyens financiers suffisants (1), faire appel aux bons et loyaux services d'un cabinet d'avocats spécialistes du droit administratif, nous ne sommes pas à même de répondre à la question suivante. Ce qui ne doit pas vous empêcher de vous la poser vous aussi : les décisions arrêtées par un conseil municipal qui a choisi sciemment d'ignorer la loi ne doivent-elles pas être frappées de nullité ?

Vous avez dit irrégularités ?
La situation irrégulière du conseil municipal aixois ne date pas d'aujourd'hui. Le conseil municipal du premier mandat Dord était dans le même cas de figure. Mais ces irrégularités de la municipalité aixoise au regard de la loi ne sont pas les seules. Apparemment, les élus dirigeants de la ville considèrent qu'ils ne sont pas tenus de respecter toutes les dispositions légales et réglementaires.

Outre les irrégularités concernant l'absence d'un règlement intérieur et d'un registre des délibérations, on peut par exemple citer :

  • des adjoints qui sont en même temps dirigeants d'associations subventionnées par la mairie (un cumul de fonctions incompatible au regard de la jurisprudence française)
  • un candidat à la députation (Dord) qui utilise illicitement le journal municipal d'information pour faire sa propagande électorale
  • le même candidat à la députation qui pratique l'affichage électoral illégal
  • la liste "une ville d'avance", conduite par Dord, qui pratique elle aussi l'affichage électoral illégal en inondant les panneaux d'expression libre de la ville de ses affiches, alors même que l'affichage n'est autorisé que sur les panneaux spéciaux mis en place à proximité des bureaux de vote
  • le public empêché d'approcher de certaines tables de dépouillement lors des dernières municipales
  • des servitudes de passage sur des terrains public attribuées unilatéralement par le maire à une société privée, sans autorisation préalable du conseil municipal
  • le camping géré sans convention de délégation de service public, et sans respect des procédures comptables
  • le palais des Congrès géré lui aussi sans convention
  • l'absence d'un recueil des actes administratifs (document obligatoire dont le but est de faciliter l'accès de l'information administrative publique aux citoyens)

Et on pourrait sans doute allonger la liste.

Face à la multiplication des irrégularités, en toute impunité, faut-il s'étonner que Monsieur Dord se croit tout permis et ignore ainsi les dernières demandes de mise en conformité adressées tant par les groupes minoritaires que par ses colistiers d'Aix Elan ?

Et que font donc ses colistiers, Aix Elan en tête ? Qui ne dit mot consent ... on est donc par la force des choses obligés de constater que les élus de la majorité, dans leur ensemble, cautionnent et approuvent ce mode de fonctionnement.

Quelles suites ?
Les élus des minorités ont fait savoir qu'ils feraient remonter l'information au préfet dès le 14 octobre au matin. La belle affaire ! Comme si le préfet n'était pas déjà au courant !

La ville d'Aix les Bains tient un registre des délibérations sur feuillets libres. En omettant de faire signer les dits feuillets par les conseillers, ce qui constitue une première irrégularité, comme l'on rappelé les élus Modem d'Aix Elan en avril dernier, et comme viennent à nouveau de le signaler les élus des groupes minoritaires.

Mais, deuxième irrégularité, ni la ville d'Aix les Bains ni la préfecture ne sont à même de produire le document (obligatoire) par lequel le préfet autorise la ville à tenir ce registre sur feuillets libres. Une autorisation que le préfet doit pourtant accorder préalablement à la mise en service d'un registre des délibérations sur feuillets libres (2).

Et où vont donc les délibérations prises par le conseil municipal ? En préfecture bien évidemment. Pour y être enregistrées. Les services de la préfecture voient donc passer depuis des années des délibérations de la ville d'Aix les Bains non signées par l'ensemble des conseillers (contrairement à ce que la loi impose), et qui plus est présentées sur feuillets libres, alors que la préfecture n'a pas autorisé ce mode de tenue.

En clair, ce que les élus des groupes minoritaires aixois ont du signaler au préfet ce matin, c'est quelque chose dont il a parfaitement connaissance depuis des années. Les choses ont-elles bougées pour autant ? On vous laisse juger par vous-même de la réponse à apporter à cette question.

Maintenant, si vous vous demandez pourquoi cette situation perdure, et que Dord s'en soucie aussi peu que de sa première chemise, lisez cet extrait d'une note adressée aux préfets, et émanant du Ministre de l'Intérieur (note complète accessible  en cliquant ici - format PDF 22 Ko). Elle date un peu (1999), lais l'esprit n'a pas changé depuis ...


En clair, il y a des règles à respecter, mais si vous ne les respectez pas, vous ne risquez rien ! Ahurissant non ?

Et pourquoi pas une action en justice ?
Quand on pense à une action en justice, on ne pense pas à une action d'un des groupes politiques. Elle a peu de chances d'aboutir, surtout au vu de la note ci-dessus. Et puis affronter l'armada des juristes de Dord n'est pas simple.

Non, on pense plutôt à une multitude d'actions individuelles, émanant de citoyens. Des actions qui seraient portées non pas devant une juridiction administrative, mais devant une juridiction civile.

Pour ce faire, il faut avoir motif et intérêt à agir. Or pour chacun d'entre nous, le motif et l'intérêt existent.

Quel motif ? L'interdiction faite aux groupes minoritaires de soumettre au conseil municipal des questions orales non inscrites à l'ordre du jour nous prive d'un droit civique : celui de questionner le conseil municipal en séance publique par le biais de nos élus.

Quel intérêt ? Les sujets potentiels ne manquent pas. Il suffit de trouver une question (pertinente) que vous souhaiteriez voir aborder en séance publique du conseil municipal.

Chiche ?

(1) Faire appel à ce type de cabinets coûte cher. Ce n'est pas l'équipe municipale Dord qui dira le contraire. Elle qui fin 2007 a décidé de doubler le budget de cette prestation. Un sujet sur lequel nous reviendrons plus en détail dans les semaines à venir.
(2) Mais on a vu avec l'épisode de sa piscine saintinnoise que pour Dord, le mot "préalable" a un sens tout particulier. Puisqu'il s'est permis de déposer sa déclaration préalable de travaux ... postérieurement au début des travaux, et qu'il a enfoncé le clou en poursuivant les dits travaux avant l'expiration du délai d'opposition dont la commune dispose.
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 10:00
Non, ne vous attendez pas à un miracle de démocratie. Faudrait tout de même voir à ne pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages !

Mais le conseil municipal du 13 octobre 2008 a quand même eu droit à son petit miracle : la résurrection politique de Pierre-Antoine Missud, le fils prodigue. C'est à ce point miraculeux qu'on se demande s'il ne vaudrait pas mieux parler de "Jésus-rrection" !!?? (1)

Nous voila donc pleinement rassurés sur l'état de santé de "PAM" (Pierre-Antoine Miraculé ?). Remarquez, on n'a jamais été vraiment inquiet sur ce point, se doutant bien que sa longue absence de six mois aux séances du conseil était sans doute plus en rapport avec une disgrâce politique qu'avec des ennuis de santé.

Voici donc PAM qui, à l'instar de Jésus, revient parmi les siens. Gloire ! Gloire ! Alléluia ! Ecoutons maintenant Frère Dominique nous prêcher la Vraie Parole de la Sainte Eglise UMP (2).

Enfin quand on dit les siens ... disons qui ceux sont obligés de le tolérer à nouveau parmi eux pour faire bonne figure, parce que ça commençait à faire sérieusement jaser cette brutale disparition d'un élu tout fraichement ... élu.

Un retour tout en discrétion. Pas un mot d'explication sur cette si longue absence.

Une explication, on en a peut-être une à vous proposer : officieusement, il se murmure qu'après sa prestation de gestion exceptionnelle à la SAEMCARRA, PAM aurait été dépêché aux USA par la Banque Mondiale pour développer l'activité de la Lehman Brothers Bank. Sa mission accomplie, et bien accomplie, le voici donc de retour.

Nous n'avons malheureusement pas pu vérifier cette rumeur, n'ayant pas réussi à joindre qui que ce soit chez Lehman Brothers. Il paraitrait que la banque aurait fait faillite ...

Quoi qu'il en soit, si depuis mars PAM brillait par son absence, hier il a brillé différemment : l'alopécie a ses avantages.

Bienvenue dans le monde réel de la politique selon Dord, PAM. Un jour, il faudra penser à nous raconter en quoi a bien pu consister ce "trou" de six mois !


(1) Ca marche mieux si on prononce à l'espagnole, avec la "jota"
(2) Union des Miraculés de la Politique
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 08:05
Si vous le n'avez pas déjà fait, jetez donc un oeil à l'article de l'édition du jour d'Aix les Bains - Le Journal, consacré aux travaux de la société ICADE sur le parking nord de la gare. Vous savez, ce parking gratuit qui va être remplacé par (entre autres), un parking payant.

Accès direct à l'article en question en  cliquant ici.

Vous y découvrirez les talents extralucides de notre député-intéri-maire.

On ajoute pour notre par ce petit commentaire à cet excellent article : Me Collet, huissier de justice, était censée constater ce jour, 13 octobre 2008, la désaffection du dit parking, permettant ainsi son déclassement du domaine public, préalable indispensable au début de travaux.

La désaffection du parking ? Mais de quelle désaffection parle-t-on au juste ?

Si ce lieu est aujourd'hui déserté par les automobilistes qui y stationnent, ce n'est pas par choix. Mais parce qu'un panneau apposé par les soins de la mairie leur en a interdit l'accès.

Ce parking n'est donc pas "désaffecté", mais bel et bien "interdit d'accès". Et interdit d'accès pour ... permettre à la société ICADE d'y réaliser des travaux. Ce qu'elle ne peut pas faire dans que le conseil municipal n'a pas autorisé le déclassement du terrain du domaine public. Déclassement dont le préalable est ... la désaffection.

Et c'est là que le serpent se mord la queue : car de désaffection il n'y a point. Si ce n'est celle provoquée par les panneaux de la mairie, annonçant des travaux qui ne peuvent débuter ... etc. Sacrée boucle. Un cercle vicieux ?

D'où notre question : le conseil municipal de ce soir peut-il autoriser le déclassement de ce terrain du domaine public (point n°10 de l'ordre du jour) en prétextant d'une désaffection qui n'existe pas à ce jour, et qui en tout état de cause serait purement artificielle, puisque provoquée par une interdiction d'accès visant à permettre le début de travaux qui eux ne peuvent pas commencer tant que le terrain n'est pas déclassé ?

Voila qui ferait sûrement un joli sujet de mémoire pour des étudiants en droit public ....
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 08:00
Depuis son élection dans les rangs de la majorité en mars dernier, Pierre-Antoine Missud n'a assisté en tout et pour tout qu'à un seul conseil municipal : celui dit  d'installation, en date du 15 mars, au cours duquel il a d'ailleurs été nommé président de la commission des finances.

Qu'est-il arrivé à Pierre-Antoine Missud. Grave problème de santé, ou rupture de ban avec son chef de file ?

La majorité, qui se dit soucieuse de transparence, pourrait sans doute se fendre d'une explication sur le sujet. Car depuis le 15 mars, Pierre-Antoine Missud pointe aux abonnés absents lors des séances du conseil, tout en prenant bien soin de donner pouvoir :
  • à Monsieur Dord le 27 mars
  • toujours à Monsieur Dord le 9 juin
  • encore à Monsieur Dord le 23 juin
  • à Monsieur Beretti le 24 juillet
Ce qui amène à penser que les absences répétées de Pierre-Antoine Missud aux séances du conseil n'ont rien à voir avec des ennuis de santé (c'est tout le mal qu'on lui souhaite), mais ont plutôt trait à une certaine disgrâce dans laquelle il serait tombé.

En effet, l'article L2121-20 du Code Général des Collectivités Territoriales dispose qu'un pouvoir donné par un élu a un collègue ne peut être valable pour plus de trois séances consécutives (voir extrait ci-dessous).

Le bénéficiaire du pouvoir de Pierre-Antoine Missud ayant changé comme par enchantement après trois séances, on en déduit que la raison de ses absences n'est pas médicale. Encore une fois, on ne peut que s'en réjouir pour lui.

Mais faut-il également s'en réjouir pour la démocratie ? Sûrement pas. Pierre-Antoine Missud est un élu du peuple. Et à ce titre, il devrait siéger au conseil municipal, et y exercer son rôle et ses prérogatives comme tout autre élu. Pourquoi ne le fait-il pas ? Qui l'en empêche ?

Allez mesdames et messieurs de la majorité municipale, faites un petit effort de transparence : expliquez-nous donc le "cas Missud".



Article L2121-20

Un conseiller municipal empêché d'assister à une séance peut donner à un collègue de son choix pouvoir écrit de voter en son nom. Un même conseiller municipal ne peut être porteur que d'un seul pouvoir. Le pouvoir est toujours révocable. Sauf cas de maladie dûment constatée, il ne peut être valable pour plus de trois séances consécutives.

En tant que béotiens en matière de droit public, on se pose quand même la question suivante : les dispositions de l'article L2121-20 peuvent-elles s'interpréter comme une interdiction pour un élu de donner pouvoir pour plus de trois séances consécutives, quel que soit le bénéficiaire ?
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:59
"Plus le mensonge est gros, mieux il passe". Ou encore "Quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites". Ces deux préceptes ont hélas de nos jours de très nombreux adeptes. Tout particulièrement dans la classe politique. Du moins pour une partie de ses membres : ceux pour qui la politique n'est rien d'autre qu'une activité fortement rémunératrice, et qui sont donc prêts à tout pour mettre de leur côté toutes les chances d'être réélus aussi longtemps que possible.

Sur le plan local, les deux dernières campagnes électorales aixoises ont permis de se rendre compte que notre ville n'échappait hélas pas à cette règle. C'est le "jeu" de la campagne électorale disaient certains. Un "jeu" tout de même financé avec des deniers publics, avec notre argent.

Mais quand ce "jeu" atteint les pages d'un journal municipal prétendument "d'information", là oui, c'est sûr, les bornes sont dépassées, et il n'y a visiblement plus de limites à l'indécence.

Illustration au travers de quelques exemples glanés de ci de là dans le n°119 paru en octobre 2008.

La réduction des fuites sur le réseau d'eau potable
Lisez ces trois extraits de documents. Le premier est un article issu du n°119 d'Aix les Bains - Le Magazine. Le deuxième provient du "Bilan Municipal 2007 de Dominique Dord", qu'il a publié à l'occasion de sa campagne électorale pour les ... législatives 2007. Et enfin le dernier est tiré de son programme pour les municipales 2008.



Trois publications sur le même sujet (la réduction des fuites sur le réseau d'eau potable de la ville). A quelques mois d'intervalle, on passe d'une réduction de un tiers (06/2007), à une réduction de 12% en trois ans (01/2008) pour finalement (?) aboutir à une réduction de 11,5% (1) en deux ans (10/2008).

Trois publications à quelques mois d'intervalle, trois chiffres différents. Mais où est la vérité ?

Le centre intermodal
Voici l'une des questions posées par Aix les Bains - Le Magazine à Dominique Dord, président de la CALB (une pratique inventée depuis l'avènement de celui-ci à la tête de cette collectivité. Son prédécesseur à la présidence de la CALB n'ayant pas eu ce privilège).

Commençons par le commencement, un centre intermodal, c'est quoi au juste ? Et bien comme nous l'explique le magazine municipal, c'est un centre permettant aux usagers de passer facilement d'un mode de transport à un autre : bus, autocar, taxi, train, voiture, vélo et ... pieds.

Et figurez-vous qu'à Aix les Bains, on aurait donc désormais un centre intermodal, un des premiers de la région, et surtout on l'aurait eu avant Chambéry.

Une sacrée révélation non !?

Alors résumons. A la gare de Chambéry il y a : des trains (normal !), des autocars (la gare routière est située devant la gare), des bus (plusieurs lignes passent devant la gare, voir  ce document), des taxis, un parking pour les voitures, et des trottoirs pour les piétons.

Bref, pareil que notre "centre intermodal qui est un des premiers de la région et qu'on a terminé avant Chambéry".

Enfin, presque terminé. Parce que les 50 et quelques malfaçons de son chantier vont demander plusieurs années avant d'être réparées. Et puis presque pareil également. Car ce que Chambéry a déjà, et qu'Aix n'aura pas avant 2009, c'est une vélostation.

Et tout ceci, qui fait que la gare de Chambéry mérite très certainement autant que celle d'Aix les Bains l'appellation de "Centre Intermodal", oui tout ceci Chambéry l'a depuis ... 2001 ! Et Aix les Bains l'aurait eu avant ?

La démocratie participative et l'information des citoyens
Dans sa tribune libre, le groupe de la majorité municipale donne des leçons de bonnes pratiques en matière de démocratie participative et de citoyenneté. Ses élus nous y vantent pêle-mêle la première grande consultation démocratique de juin sur le thème de la santé, la création de la commission extra-municipale de l'administration électronique, le lancement d'une e-consultation pour le futur portail citoyen, mais aussi une deuxième grande consultation démocratique à venir pour la fin de l'année, sur le thème du stationnement cette fois.

Ah qu'elles sont belles et grandes et démocratiques les "consultations" de l'équipe Dord. Que ce soit sur le thème de la santé ou du stationnement, il n'y a pas de consultation des citoyens. Tout est déjà décidé en amont, bouclé depuis longtemps. Ces réunions ne servent qu'à amuser la galerie.

Exemple avec la santé : la réunion de juin devait être l'occasion de dresser un bilan objectif et de lister les pistes à explorer. Deux mois plus tard on apprend que le principe de construction d'une nouvelle clinique à Savoie Hexapôle est arrêté. Que la déclaration d'utilité publique est en marche. Que la CALB a commencé à acquérir les terrains ... etc. Mais quelles pistes a-t-on donc exploré pendant ces deux mois d'été ? Aucune, si ce n'est celle qui était déjà toute tracée à l'avance.

Idem avec le stationnement. Les citoyens aixois vont être consultés avant la fin de l'année. Mais sur quoi ? La décision de construire un parking sur l'emplacement de l'îlot Victoria est arrêtée. Les travaux sur l'emplacement du parking nord (gratuit) de la gare débutent lundi 13 octobre. Un parking gratuit remplacé par des logements, des bureaux, des commerces et un parking payant, avec au demeurant moins de place accessibles à tout un chacun.

Voila ce que la majorité municipale appelle des grandes consultations démocratiques. Des mascarades. Une honte pour la démocratie.

Et la commission extra-municipale de l'administration électronique, que fait-elle ? Personne ne le sait. Personne dans les citoyens en tout cas. Pas un mot sur ces travaux dans la presse. Pas plus sur le site internet de la mairie. Qui sont ses membres ? Le savez-vous ? Non ? Et bien nous non plus. La démocratie participative aixoise se pratique en secret, en petit comité choisi.

Quant à la participation des minorités élues, elle est à l'image du reste. 2/5èmes de page pour Aix Avenir, et 1/5ème pour Aix de tout coeur. Voila toute l'expression démocratique à laquelle les minorités élues ont le droit. Des minorités qui avec leurs 4.321 suffrages (36% des votes exprimés) n'ont le droit à elles deux qu'à 3/5èmes d'une page du journal municipal d'information. Et 3/5èmes d'une page d'un magazine qui en comporte 25 (en enlevant les publicités), cela fait en gros 1/42ème du magazine.

1/42ème, soit 2,4% pour 36% des votes. Belle leçon de démocratie. Chapeau bas.

Pour terminer (provisoirement) sur le sujet, "démocratie participative", ça doit bien vouloir dire faire participer les citoyens à la démocratie non ? Bien, alors essayez donc de trouver sur le site de la mairie les débats du conseil municipal. On ne parle pas de l'exposé des points traités en séance, ni des délibérations (au passage, rappelons tout de même que ces deux éléments ne sont apparus sur le site de la mairie qu'en 2006, et  que les éléments antérieurs n'y figurent toujours pas. Ah la fameuse ville d'avance ...). Mais si vous cherchez la transcription des débats, les questions posées (par les minorités, parce que la majorité ne pose jamais de question !), les réponses apportées ... là vous ferez chou blanc.

Les débats de nos élus seraient-ils secrets ? La "démocratie participative" à la sauce Dord ne saurait-elle pas souffrir que tous les citoyens puissent lire par eux-mêmes la teneur de ces débats ?

Pour comparaison, il y a belle lurette qu'une ville comme Chambéry mets à disposition ces éléments sur son site internet. A Aix les Bains, non. Enfin presque. Les enregistrements audio des débats sont accessibles depuis octobre 2006 ... sur le  site d'Aix Avenir, groupe minoritaire. Ca oui, c'est une vraie belle leçon de démocratie participative.

Et le camping dans tout ça ?
Il y aurait encore beaucoup d'autres choses à dire sur ce n°119 d'Aix les Bains - Le Magazine. Mais nous avons volontairement choisi de terminer cet un article sur un sujet qui justement ne figure par le journal municipal.

Enfin pour être exact, il y figure : dans les 2/5èmes de page accordés au groupe Aix Avenir, qui y cite le camping  du Sierroz au rang de ses sujets d'inquiétude.

Et pourtant, le camping du Sierroz aurait largement mérité de figurer en bonne place dans le journal municipal. Voila un vrai sujet d'information. Voila un vrai exemple de démocratie participative. Oh pas de celle contrôlée et régie par Dord. Non celle issue des citoyens, de leurs associations, qui se battent pour que ce joyau du tourisme aixois soit maintenu à son emplacement, et que la municipalité y investisse.

Une démarche et des actions en complète opposition avec la volonté de la majorité municipale qui depuis plus de deux ans use de tous les moyens pour raser le camping en question et livrer son terrain aux promoteurs immobiliers. Ne l'entendez-vous donc pas Monsieur Dord, la voix de la démocratie participative qui vous dit, avec force arguments, que le camping d'Aix les Bains doit rester au bord du lac, sur son emplacement actuel ?

Non, vous faites la sourde oreille. Quitte à mieux endormir les citoyens en faisant dire par votre adjoint Michel Frugier au printemps dernier que "la place du camping est au bord du lac". Pour ensuite mieux revenir à la charge en juillet, avec un pseudo-projet de "grand camping d'agglomération" à Drumettaz. Et maintenant avec encore autre chose en tête, sur Grésy, Pugny ou Mouxy (2).

Oui, le camping du Sierroz aurait largement mérité de figurer en bonne place dans le journal municipal. En bonne place, et avec la parole donnée à toutes les parties, à part égale bien évidemment. Pour une fois Aix les Bains - Le Magazine aurait pu justifier son appellation de journal municipal "d'information".

Mais non. Rien. Pas un mot. Les sombres desseins se trament dans le secret. Avec une communication maîtrisée et univoque.

Mais la petite histoire sait parfois nous réserver quelques bonnes surprises. Coïncidence malheureuse pour vous Monsieur Dord, au moment même où parait votre journal municipal de désinformation, la presse locale titre elle sur "Les jours du camping du Sierroz qui sont comptés". C'est une piètre consolation pour les citoyens et les associations qui se battent contre le projet que vous voulez imposer contre vents et marées. Mais sûrement un motif supplémentaire de ne rien lâcher.



(1) 11,5% ... admirez la précision apportée par la décimale. Un chiffre aussi précis ne peut qu'être vrai, sauf qu'il est en contradiction avec les deux précédents chiffres fournis par Dord.
(2) Et pourquoi pas à Saint Innocent. Il y tout près du centre du village un terrain de plus de 10.000 m²  réservé à l'usage privé d'une seule et même famille. Si le camping doit rester pas trop loin du lac (à défaut d'être tout à  fait au  bord), ne serait-il pas d'utilité publique d'exproprier cette famille pour y implanter le camping ?
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:58
Soyons honnêtes. Depuis leur accession au pouvoir sur la liste de Dord, les élus aixois d'Aix Elan font preuve d'une remarquable discrétion. Leurs apparitions dans la presse locale se comptent sur les doigts des mains d'un manchot, et leur site internet est d'une pauvreté qui n'est pas sans rappeler celle des repas d'une famille de RMistes.

On avait bien eu le droit il y a quelque temps à ce "coup d'éclat" de deux d'entre eux, qui avaient osé voté contre une décision délibérée au conseil municipal et soutenue par Dord.

Mais à part ça, silence. Motus et bouche cousue. Dans la droite ligne du respect des règles imposées par Dord. A savoir que la communication, notamment celle publiée dans la presse, c'est un domaine réservée du maire, et accessoirement d'un de ses adjoints, à savoir Michel Frugier.

Une ligne de conduite qui pourrait se résumer ainsi : la parole est Dord, et le silence est d'or pour tous les autres.

Alors vous pensez bien que quand on tombe presque coup sur coup en l'espace de quelques jours sur trois articles de la presse locale qui évoquent le MoDem aixois, on ne peut qu'être interloqué. Et avide de savoir de quoi il retourne au juste.

Autant vous le dire tout de suite : les articles en question n'ont pas le moins du monde été motivé par des prises de position des élus d'Aix Elan sur tel ou tel point de la politique aixoise. Apparemment eux ne font pas leur rentrée politique. La source de toute cette prose n'a pas trait non plus à des propositions que ces mêmes élus feraient pour Aix les Bains.

Non, la source de tout ce "bruit", ce sont les élections internes du Modem de Savoie, qui se sont déroulées le 27 septembre. Pas trop compliquées à organiser d'ailleurs, vu le peu d'adhérents-électeurs appelés à voter. Et c'est donc la liste conduite par notre Marina Baie des Anges (Ferrari si vous n'avez pas compris) qui l'a emporté. Et voici donc notre adjointe chargée des affaires économiques propulsé à la tête du MoDem savoyard.

Première salve
L'Hebdo des Savoie du 2 octobre nous livrait les premières déclarations de la nouvelle présidente. Avec un joli programme pour son parti : poursuivre le travail de restructuration en Savoie, développer les adhésions, reprendre un local, asseoir l'indépendance du Modem, préparer les élections européennes de 2009. On cite dans le désordre, mais chacun remarquera que dans tout ceci, il n'y a pas l'ombre du début d'une idée ou d'un projet pour les citoyens que nous sommes. Non, juste une stratégie pour ... avoir plus d'élus.

Stratégie qui passera sans doute par de nouvelles alliances. Des alliances assises sur la base de projets nous dit Marina Ferrari. Nous on veut bien, mais pour cela, encore faudrait-il avoir des projets !

Dans la litanie des moyens "stratégiques" que Marina entend mettre en oeuvre pour développer son parti en Savoie, on avait oublié "la mise en place d'un site internet digne de ce nom". Le problème d'un site internet, au-delà de sa forme, c'est que pour être digne de ce nom, il faut qu'il présente aussi un fond solide. Et c'est sûrement là que le bât blesse avec Aix Elan : ils sont légèrement beaucoup en manque de contenu !

Deuxième salve
Quelques jours plus tard, le 6 octobre, le DL publie un article intitulé "trois questions à Eric Vallaeys". On vous rassure, on ne savait pas non plus de qui il s'agissait avant de lire l'article du DL. Eric Vallaeys est donc présentement le président du PRG de Savoie (PRG pour Parti des Radicaux de Gauche, faites un effort tout de même).

Et que nous dit Eric Vallaeys ? Et bien que le MoDem est fondé sur une imposture. Le MoDem savoyard s'entend.

A l'appui de cette déclaration, Eric Vallaeys énumère les têtes de  la liste conduite par Marina Ferrari à l'occasion des élections internes du 27 septembre :
- Marina Ferrari - adjointe au maire UMP d'Aix les Bains
- Michel Haudry - adjoint au maire PS de Chambéry
- Frédéric Brassel - colistier de Xavier Dullin (UMP), battu aux dernières municipales à Chambéry

Troisième salve
Réaction immédiate dès le lendemain signée Michel Haudry, qui estime que le PRG est d'une autre génération, qui ne comprend pas le MoDem. En gros, si on a bien compris, Michel Haudry semble essayer de nous expliquer que le MoDem tente de dépasser le traditionnel clivage droite/gauche pour mieux répondre aux attentes de la société sur les urgences économiques, écologiques et sociales.


Bon alors, cohérent ou pas ?
Certes. Mais c'est vrai qu'on a quand même franchement du mal à voir une cohérence de projet entre l'alliance avec l'UMP à Aix les Bains (inféodation serait d'ailleurs un terme plus juste), et celle avec le PS à Chambéry. Non pas à cause du clivage droite/gauche, mais parce que les projets présentés par les deux listes correspondantes aux dernières municipales (Dord à Aix, Laclais à Chambéry) ne vont vraiment pas dans la même direction.

Et la présence d'un troisième larron MoDem au sein de la liste Dullin, concurrente de celle de Laclais, ajoute encore à la confusion.

Une confusion qui peut toutefois rapidement céder la place à une clarté limpide : il suffit pour cela de considérer les alliances électorales passées par le MoDem non comme des alliances autour d'un projet de société, mais comme des alliances visant à assurer au MoDem d'avoir des élus dans la majorité. Donc à Aix une alliance avec Dord (1), quasiment sûr d'être réélu. Et à Chambéry, où l'issue du scrutin était plus incertaine, un pied dans chaque camp !

Observée sous cet angle, la logique du MoDem savoyard apparait enfin cohérente. Du moins cohérente avec l'objectif affiché de développer le parti, de gagner des élus et des adhérents. Pour ce qui est de la cohérence avec l'ambition affichée de répondre aux attentes de la société et des citoyens, ça c'est une paire de manches.

Et pour rebondir sur les propos de Michel Haudry, on a vraiment l'impression que l'urgence à laquelle le MoDem savoyard s'est attaqué en premier n'a rien à voir avec les attentes de la société et de ses citoyens. Non, elle concerne plutôt l'urgence d'un parti politique et de ses dirigeants à se faire élire et à se dégoter des postes.

Voila encore un point de vue qui va nous attirer de nouvelles foudres de lecteurs mécontents. On assume. Et surtout on espère que maintenant qu'ils sont dans la place, les élus aixois du MoDem sauront nous démontrer qu'ils sont effectivement là pour répondre aux attentes des citoyens. De tous. Par exemple en empêchant Dord de déplacer le camping du Sierroz ...


(1) Pour mémoire, l'alliance Dord/MoDem a été bouclée en moins d'une semaine et ... une seule réunion commune. On imagine l'ampleur du débat autour d'un projet commun ...
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:56
"Le conseil municipal jeunes sera réactivé". C'était une des très nombreuses promesses de campagne de Dominique Dord. Qui au passage omettait totalement d'évoquer les raisons ayant conduit à la "désactivation" du conseil municipal jeunes.

Il faut dire que les raisons en question ne lui sont a priori pas tout à fait favorables, loin s'en faut. Si on a bien tout compris, un certain Pierre-Antoine Missud, alors protégé de Dord mais depuis tombé en disgrâce, entendait bien régner en maitre absolu sur ce conseil municipal jeunes. A l'instar de ce que faisait (et fait toujours) son aîné sur le conseil municipal aixois.

Une volonté hégémonique que d'autres élus du conseil municipal jeunes ne regardaient pas vraiment avec les yeux de Chimène, entendant exercer pleinement leur droit d'expression. D'où quelques tensions, une situation qui ne tourne pas à l'avantage du couple Dord/Missud, et donc une institution déchue avant qu'elle ne fasse trop de vagues. Surtout en période pré-électorale.

Quoi qu'il en soit, Dord a donc promis de réactiver le conseil municipal jeunes. Et à l'heure actuelle, ce n'est toujours pas fait que l'on sache. Peut-être n'a-t-il pas encore trouvé un remplaçant à installer à la tête de ce conseil en lieu et place de Pierre-Antoine Missud. Faut-il rappeler que ce dernier est élu municipal sur la liste Dord depuis mars 2008, mais que pour autant il ne participe pas aux séances du conseil ?

Bon, mais pendant que l'UMP d'Aix les Bains tergiverse, des communes voisines, bien loin de ces considérations de "haute stratégie politique", avancent tranquillement.

C'est le cas par exemple de Grésy sur Aix. Où le conseil municipal jeunes a été élu en juin dernier. Conseil qui a tenu sa première séance le 24 septembre dernier (vacances scolaires obligent), et a donc officiellement installé son maire et ses adjoints.

Un conseil qui va entamer ces travaux doucement, sans se précipiter sur les projets dans un premier temps, mais en prenant au contraire le temps de découvrir le travail d'élu, ainsi que la gestion de projet, en travaillant notamment sur ceux gérés par le "vrai" conseil municipal.

A noter également une initiative plus qu'intéressante : le conseil municipal jeunes de Grésy va plancher sur l'élaboration d'une charte interne, qui sera présentée au conseil de la commune le 12 décembre (vous avez vu, à Grésy ils connaissent la date des prochains conseils bien à l'avance ...).

Ah, Aix les Bains, une ville d'avance ... un concept qui n'a pas fini de nous faire rire (ou pleurer).
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:55
Les journalistes de la presse papier locale auraient tort de penser qu'on ne les respecte pas. Certes, il nous est parfois arrivé de dénoncer le contenu de certains articles. Mais il s'est toujours agit d'articles se contentant de reproduire quasiment en l'état des communiqués officiels de la mairie ou de Monsieur Dord, sans aucune analyse de leur contenu ni aucune vérification des "informations" qu'ils véhiculent.

On sait bien que dans une petite ville comme Aix les Bains, la presse locale n'est pas indépendante du pouvoir en place. Si tel était le cas, ce n'est pas sur ce site que vous liriez nos articles, mais dans les pages de vos hebdomadaires préférés. Alors il faut régulièrement caresser le pouvoir en question dans le sens du poil, et s'abstenir tout aussi régulièrement de poser les questions qui dérangent.

A défaut de quoi on risque les foudres de sa direction, éventuellement assorties d'une convocation séance tenante du côté de la place Maurice Mollard pour un bon remontage de bretelles en règle.

Mais bon, aujourd'hui, c'est tout le contraire que nous faisons. Sérieusement, et sans la moindre ironie. Oui, on veut ici adresser un grand bravo à l'Hebdo des Savoie pour son article du 2 octobre consacré à l'inauguration de l'extension du site AREVA.

Un article qui n'échappe certes pas au matraquage visuel de Dominique Dord : trois photos pour illustrer l'article, et bien évidemment trois photos où le député-intéri-maire apparait à chaque fois en bonne place. Il faut bien entretenir l'illusion qu'il s'occupe de "sa" ville.

Mais pour le reste, bravo.

Un petit retour en arrière s'avère nécessaire pour vous expliciter les raisons de ce bravo.

Le mois dernier, à l'occasion de l'interview de rentrée politique (?) qu'il accordait à la presse locale, Dord n'hésitait pas à s'attribuer les mérites de la réalisation de l'extension d'AREVA (voir ci-contre extrait de l'Hebdo des Savoie du 18 septembre).

Tout en rejetant toute forme de responsabilité dans ce qui ne va pas. Mais on ne va pas revenir là-dessus. Si vous voulez en savoir plus, lisez notre article Dord fait sa rentrée ).

Bref, l'article de l'Hebdo des Savoie du 2 octobre parle lui de l'inauguration de la dite extension d'AREVA. Et le nom de Dord n'y est cité en tout et pour tout qu'une seule fois : au début de l'article, dans l'incontournable énumération des "personnalités" ayant assisté à l'évènement.

On retrouve donc Dord dans cette liste, en compagnie de Patrick Guenyot et Philippe Guillemot, tous deux d'AREVA, et d'Hervé Gaymard (Président du CG73) et de Rémi Thuau (Préfet de la Savoie).

Sébastien Pignier-Tracol consacre le reste de son article à expliquer brièvement en quoi consiste l'extension réalisée, et plus longuement quelles sont les raisons ayant amené AREVA à la réaliser.

On s'attendait donc de voir à nouveau le nom de Dord apparaitre, puisque deux semaines auparavant il tirait les marrons du feu (c'est de saison) à son profit. Et là, rien. Le vide. Le néant. Au chapitre des facteurs ayant conduit AREVA à agrandir son site aixois on trouve les capacités d'innovation des services de recherche et développement d'AREVA, qui ont permis à la société de s'imposer sur un marché mondial concurrentiel en pleine expansion, qui ne semble pas connaitre la crise.

Mais de Dord, point.

Alors à moins que ce dernier nous explique qu'en sus de ses 60 à 70 heures hebdomadaires qu'il prétend (1) consacrer à ses très (trop) nombreuses fonctions d'élus, il travaille également au service recherche et développement d'AREVA, chacun peut voir que notre député-intéri-maire n'est strictement pour rien dans le succès de cet entreprise, ni dans le développement de son site aixois.

Il serait donc fort respectueux de sa part vis-à-vis des aixois d'arrêter de s'attribuer les mérites de choses qui vont bien mais sur lesquelles il n'a aucune prise. Et a contrario de commencer à endosser les responsabilités des échecs qui sont les siens

Mais on espère que vous ne comptez pas trop là-dessus. Car visiblement cette façon faire n'entre pas dans la conception que Dord se fait de "l'engagement politique au service de tous".


(1) Revendication totalement invérifiable ... il est toujours ailleurs que là où il devrait être ...
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:53
Suite notre article   Projet de liaison piétonnière Mémard/Pointe de l'Ardre  publié le 28 septembre, vous avez été nombreux à réagir et à nous demander ce que l'on entendait exactement par "état d'abandon" à propos du secteur de Mémard. Une bonne illustration valant parfois mieux qu'un grand discours, on a envoyé Samri prendre quelques clichés sur place.

Commençons par l'arrivée sur place, où le visiteur découvre ceci ... ça part fort.

L'obturation des fenêtres avec des moellons serait-elle une spécialité aixoise (cf La Bognette et la Villa Chevalley) ?



Quelques pas sur la droite pour découvrir l'actuelle station de pompage de Mémard, dont la porte aurait sans doute besoin d'être refaite, autrement que par un bricolage "à la Dubout". Tout comme la peinture extérieure ...



Un peu plus loin, arrivée sur le local du club de ski nautique et de plongée ... Bonne nouvelle, la plage est enfin "fléchée". Si si, la mention floue orange fluo sur une porte à la peinture un rien décrépite, c'est bien le panneau qui indique la direction de la plage du coin.



En suivant la flèche indicatrice, on arrive alors devant ceci ... avec fort à propos un nouveau panneau indicateur pour la plage (si si, au marqueur noir sur la porte ...).



Ne surtout pas hésiter à faire le tour pour découvrir ... l'envers du décor (qui vaut bien l'endroit). Envers du décor qui vous conduira tout droit vers l'ultime panneau indicateur de la plage locale.



Voila donc ce que l'on entend par "état d'abandon". A vous de juger. Et tant qu'à faire, allez voir sur place. Vous pourrez ainsi constater qu'on a rien inventé. Mais aussi que le secteur ne manque pas d'atouts, notamment grâce à sa verdure (voir photos ci-dessous).

Et il suffirait sans doute de pas grand-chose pour que l'endroit devienne véritablement accueillant. Mais il est vrai que la municipalité aixoise semble préférer le béton aux arbres. Et puis, il n'y pas plus de sous dans les caisses ... sauf pour faire des "grandes opérations de voirie" à la gomme !

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 03:52
Franchement, on n'en veut pas à nos confères et néanmoins concurrents d'Aix les Bains - Le Journal d'avoir lancé sans la moindre concertation ce petit concours visant à trouver l’appellation la mieux appropriée (mais aussi la plus respectable et correcte) pour définir d’une formule Monsieur Dominique Dord, député de la majorité, maire d’Aix les Bains, président de la CALB ; président de l’OTT, président du conseil d’administration de l’hôpital et du CCAS, vice-président de l’EPIC des Thermes Nationaux, on en passe et des meilleures (dirigeant de Société Civile Immobilière entre autres).

Et vous pensez bien qu'on n'a pas su résister à la tentation de relever le "défi". Déjà qu'on ne s'en privait pas vraiment avant ...

Mais avouons-le, malgré tous nos efforts, la formule de notre "concurrent" (député-intéri-maire) nous semble vraiment devoir l'emporter. Une formule lapidaire à souhait, ma foi fort juste, et avec juste la petite pointe d'humour qu'il faut.

On s'avoue donc vaincus (pour le moment en tout cas), mais on vous propose quand même un petit florilège des expressions que nous avons imaginées.

Le Seigneur des Innos, eu égard à le demeure seigneuriale où Dominique Dord réside désormais, à Saint-Innocent.

Pour les mêmes motifs, on proposait également le Marquis de Saint Innocent.

Un membre de notre équipe a également suggéré le gestionnaire d'exception. Mais l'expression était déjà prise : Dominique Dord se l'ait auto-attribué lui-même.

Il y avait aussi Le Gouverneur : une formule qui vient de loin. Vous n'ignorez pas que certains "intimes" (1) affublent Dominique Dord du surnom (affectueux) de Dodo. Et il se trouve qu'à l'instar du Dodo, le Gouverneur a lui aussi son bal (là ça devient carrément très littéraire).

Il reste celle qui avait la préférence au  sein de notre équipe : Skippy le Grand Gourou qui s'en met plein la poche(2). Mais pour plaisante qu'elle soit, la formule souffre d'être un peu longue ...

Et le respect dans tout ça ? Disons que ces quelques appellations d'origine pas vraiment contrôlée ne sont pas plus irrespectueuses à l'encontre de Dominique Dord qu'il ne l'est lui-même à l'encontre de ses électeurs en ne tenant pas bon nombre des promesses qu'il leur fait pour se faire élire.

Promesses qu'il n'hésite d'ailleurs pas à réitérer à l'élection suivante, les gens ont si peu de mémoire. Comme quoi on a le respect qu'on mérite.


(1) on pense aux jeunes savoyards qui soutiennent Dominique Dord, comme ils s'appellent eux-mêmes
(2) on veut parler de ses indemnités d'élu bien évidemment, what else ? comme dirait Georges ...
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