Après l'annonce de l'abandon du projet de dojo départemental à Aix les Bains, ce sont la déception et la colère qui dominent parmi les dirigeants des clubs concernés. Pourtant, tout espoir n'est peut-être pas définitivement perdu. Nous vous l'annoncions dans les
nouvelles brèves de notre édition du 21 décembre : l'installation d'un dojo départemental aux Thermes, promesse de campagne et chantier prioritaire n°27 de l'équipe Dord, a été purement et simplement annulée.
Si l'équipe Dord continue les annulations de promesses sur sa lancée de 2008, il sera bientôt plus rapide d'énumérer celles pouvant encore (très hypothétiquement) être tenues que celles abandonnées ou annulées.
Pour ce qui concerne le dojo départemental, l'annulation du projet a bien évidemment suscité la déception des dirigeants des clubs concernés : judo, taekwondo, aïkido, boxe.
La déception mais aussi la colère, et le sentiment de s'être fait mener en bateau pendant plusieurs années. Il est vrai que c'est une spécialité du Commandant Dord. Ce ne sont pas les personnels des Thermes Nationaux qui diront le contraire !
Quand on pense à l'énergie déployée notamment pas le club de judo pour organiser à Aix les Bains des manifestations départementales voire nationales (assemblée générale de la Fédération, stage de l'équipe de France de Ju Jitsu, assemblées de ligue ...). Quand on pense aux engagements obtenu par ce même club auprès du président de sa fédération (stages des équipes de France à Aix les Bains, politique incitative pour également attirer les équipes étrangères), un mot vient à l'esprit : gabegie !
Et on se dit qu'à Aix les Bains, il y a des choix qui sont vraiment discutables.
Les finances de la ville ne permettent pas, parait-il, de réaliser ce dojo départemental. Mais de l'argent, il y en a pourtant assez pour réaliser un rond-point place du Rondeau. Un aménagement qui est tout sauf indispensable, mais qui va tout de même nous coûter la bagatelle
d'un million d'euros.
De l'argent, la municipalité sait aussi en trouver quand il s'agit de faire exploser son budget communication, ses frais de réception, ou encore son budget d'assistance juridique.
De l'argent, la ville ne semble pas non plus en manquer quand elle accorde au promoteur ICADE CAPRI une remise de
468.000 euros sur la cession du droit à construire pour le projet du boulevard Wilson.
De l'argent, il y en a même à revendre, puisque le montage financier pondu par Monsieur Dord pour ce même projet immobilier amène la ville à payer un parking
16 millions d'euros, quand elle peut l'avoir pour moitié moins.
Et on peut multiplier les exemples presque à l'infini.
Mais, malgré tout, au milieu de toute cette gabegie, on suggère aux dirigeants du judo que tout espoir n'est pas perdu. Optimisme acharné ? Peut-être ...
Mais après tout, si la ville est capable de loger l'Institut Peyrefitte dans les bâtiments des Thermes Nationaux pour un loyer dérisoire (5.000 euros par an pour 1.000 m² de surface), elle doit bien pouvoir faire de même pour ses clubs de judo, de taekwondo, de boxe et d'aïkido ! Non ?!
Un argument que les dirigeants de ces clubs ne devraient pas hésiter à faire valoir.