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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:44

LeGrandDom-DSK-copie-1.jpg

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:43

Au bas mot 2,5 millions d’euros. C’est ce qu’aurait coûté à Annecy 2018 la visite des membres de la commission d’évaluation du CIO en février dernier. Soit à peu près 450 années du revenu de solidarité active (RSA) d’une personne seule. A l’heure où les députés UMP remettent le RSA sur la sellette, en parlant de « justice sociale », tout en supprimant l’ISF, le parallèle est saisissant.

 

Cerise sur le gâteau : le budget de la candidature, annoncé au départ à 20 millions d’euros, dépasse au final les 29 millions d’euros. Quasiment 50% de plus. De quoi jeter encore plus le trouble sur le budget des jeux eux-mêmes. Quand une équipe explose à ce point son budget initial de candidature, on ne peut que craindre le pire sur le plan financier si par (més)aventure Annecy obtient les JO de 2018 …

 

Annecy2018VillePolluante

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:42

Pauvre entrée de ville côté lac. D’une certaine façon, elle cumule tous les symboles de la ville. Sous une apparence plutôt agréable à l’œil au premier regard, on ne tarde pas en effet à y découvrir …

 

L’omniprésence de la bagnole, sur des parkings à perte de vue, voisinant avec des chaussées inutilement larges, tranchant avec l’absence de pistes cyclables dignes de ce nom …

 

Le chantier de futurs logements uniquement sociaux, en bordure immédiate d’une route qui voit passer plus de 20.000 voitures et camions chaque jour … ici pas de mixité sociale, l’endroit n’est pas assez « classe » …

 

Un établissement de restauration rapide dont on se gardera bien de citer le nom, symbole mondial de la malbouffe …

 

Un établissement de jeux de hasard flambant neuf, symbole de l’argent roi …

 

Son restaurant soit disant au concept innovant, mais qui n’est en fait que le énième franchisé d’une chaine nationale, symbole de la banalisation de la ville, à l’image des grandes enseignes de franchises nationales qui envahissent petit à petit la rue de Genève …

 

Son multiplexe, symbole de la « culture » universelle à la sauce blockbusters américains …

 

Et bientôt une nouvelle antenne relais de téléphonie mobile, plus ou moins camouflée en candélabre d’éclairage, juchée au somment d’un mat de 18,1 mètres de haut (photo ci-dessous).

 AntenneRelaisPiscine.jpg

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:45

Dans un commentaire sur l’un de nos articles (à lire en cliquant ici), un lecteur nous reprochait de ne pas nous en tenir aux faits. L’annonce à demi-mots de la possible baisse du taux de la taxe d’habitation pour l’année prochaine (lire l’Hebdo des Savoie du 26 mai page 30) nous donne l’occasion d’essayer de nous livrer à cet exercice : les faits, et rien que les faits !

 

LES FAITS, ET RIEN QUE LES FAITS !

Premiers mots, et première difficulté : la future et hypothétique baisse du taux de la taxe d’habitation est-elle un fait ? A l’évidence non. Par définition, un fait est une chose avérée, qui s’est déjà produite. Dans le cas présent, rien ne s’est encore produit, et rien n’est donc avéré. En pratique, les taux 2011 ont été votés lors du conseil municipal du 28 mars dernier. Ceux du prochain budget 2012 ne le seront donc que dans un an, en mars 2012.

 

Ne reste donc qu’un seul « fait ». A savoir une annonce officieuse et à demi-mots d’une chose qui pourrait arriver dans un an mais pour laquelle rien n’est encore sûr ! Autant vous dire que face à des « faits » comme ça, on n’a pas vraiment envie de s’en tenir aux faits, et rien qu’aux faits.

 

 

LES FAITS, ET RIEN QUE LES FAITS ! (MAIS CEUX DONT NI LA MAIRIE NI LA PRESSE TRADITIONNELLE NE VOUS PARLENT)

Notre lecteur voulait des faits ? En voila. Tout d’abord la ville parle de « renouer avec la baisse de ses taux d’imposition ». La formule est belle mais … qui y a-t-il derrière ? Prenons le cas de la taxe d’habitation. De 14,05% en 2002, son taux a régulièrement baissé par petits paliers, pour atteindre 13,77% en 2008, valeur à laquelle il est resté depuis. Lors d’un conseil municipal, l’opposition de gauche avait reproché à la majorité cette baisse symbolique, qui d’après elle n’apporte rien aux habitants, mais pénalise quand même la commune. Dominique Dord avait alors rétorqué qu’il s’agissait d’un symbole fort, qui traduisait bien sa volonté de redonner du pouvoir d’achat aux aixois, conformément aux engagements pris par l’UMP au niveau national. Pour y voir plus clair entre ces points de vue contradictoires, rien ne vaut les faits. Et en l’occurrence les faits ici, ce sont les chiffres.

 

Si le taux de 2002 et 2003 (14,05%) avait été maintenu les années suivantes (jusqu’en 2010), chaque habitant d’Aix aurait du payer, en moyenne, 21,77 euros de plus de taxe d’habitation. Soit 3,11 euros de plus chaque année. Soit moins de 1 centimes en plus chaque jour. On voit par là que, comme l’affirme dans l’opposition de gauche, on est bien en présence d’une baisse symbolique, qui n’apporte rien aux habitants. En tout cas pas de pouvoir d’achat en plus ! S’il y a un symbole à retenir, c’est plutôt celui d’une municipalité qui prend ses administrés pour des poires : d’un côté une baisse insignifiante des impôts locaux, et de l’autre les prix des services qui augmentent eux de façon très significative. Notez aussi au passage que, comme souvent avec l’UMP, ce « cadeau » fait aux contribuables profite bien plus aux riches qu’aux personnes modestes. Le comparatif est simple à faire. Prenons le cas d’un ménage aisé, possédant une villa assez cossue, et dont la taxe d’habitation était de 1.500 euros en 2003. Grâce à la baisse des taux, en sept ans, ce ménage a économisé près de 180 euros. Pas de quoi pavoiser certes, mais la somme est déjà moins ridicule. Prenons maintenant un ménage louant un appartement modeste, à la hauteur de leurs faibles moyens financiers. En 2003 leur taxe d’habitation était de 300 euros. Sept ans plus tard, la baisse des taux leur a fait économiser 36 euros. 5 fois moins que leurs riches voisins. CQFD.

 

Dans l’histoire, en 7 ans, la ville a laissé de côté près de 585.000 euros de taxe d’habitation dont elle n’a jamais vu la couleur, pour cause de clientélisme électoral à base de baisse des taux. Chacun pourra imaginer par lui-même les usages possibles d’une telle somme pour la collectivité. Ils ne manquent pas, et présentent tous un point commun : ils auraient été au service de tous, et notamment des plus modestes, au lieu de servir les intérêts électoraux d’une infime minorité.

 

 

LE SAVIEZ-VOUS ? (ENCORE ET TOUJOURS DES FAITS)

Par la voix de Michel Dantin, député européen UMP, l’opposition municipale chambérienne s’est récemment indignée de la fiscalité locale dans la cité des Ducs. « Les populations qui ont le choix vont quitter Chambéry où la pression fiscale est trop forte » a déclaré Michel Dantin. Nous avions déjà attiré l’attention de nos lecteurs sur le fait que les pressions fiscales aixoises et chambériennes étaient très proches en 2009 : 518 euros en moyenne par habitant à Chambéry, et 510 euros à Aix les Bains. Les chiffres de 2010 viennent d’être publiés par le ministère des finances. Cette fois-ci les chiffres des deux villes voisines ne sont plus proches : ils sont strictement égaux. En 2010, à Chambéry comme à Aix les Bains, la pression fiscale par habitant s’est élevée au même montant : 532 euros. Traduction : la pression fiscale à Aix les Bains est trop forte, et les populations qui ont le choix vont quitter la cité thermale. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est le très UMPiste Michel Dantin !

 

Autre rappel, concernant toujours la fiscalité locale. Dans son dernier rapport sur la gestion de la ville, la chambre régionale des comptes (CRC) rappelait que les aixois sont plus imposés que les habitants des autres villes de même importance (ci-dessous extrait du rapport de la CRC.

http://img.over-blog.com/548x58/2/21/27/07/2011-03/ExtraitRapportCRC.jpg Une surimposition conséquente : 16% de plus en moyenne chaque année. Soit à peu près 2 millions d’euros de plus par an. Quasiment 15 millions sur les 7 dernières années …Soit près de 550 euros par habitant. A rapprocher des 21,77 euros économisés (?) grâce aux baisses des taux votés par Dord et compagnie.A tout prendre, il doit se trouver pas mal d’aixois qui eussent préféré que le taux de la taxe d’habitation reste à sa valeur initiale, et que la pression fiscale ne soit pas constamment plus élevée que dans les villes de même importance.

 

 

Ainsi se termine ce petit tour d’horizon de quelques faits relatifs à la fiscalité locale aixoise. Faits dont, allez savoir pourquoi, ni la municipalité (pourtant pas avare de discours et de publications sur le sujet), ni la presse papier locale ne se sont jamais fait l’écho.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:44

Suite de notre article d’avant-hier, intitulé Orage, on nous prend pour des poires, ô palissade ennemie ! Apparemment, personne sur ce chantier de Technolac ne semble être le moins du monde incommodé par le fait que la palissade de protection (du chantier) se soit affalée sur la piste cyclable. Rendant le passage scabreux voire dangereux.

 

Hier mardi en fin de matinée, il y avait toujours de l’activité sur le chantier. Des ouvriers s’affairaient, à l’aide d’une grue, à poser des panneaux de revêtement de façade. Visiblement, personne ne leur avait donné l’ordre de s’occuper de remettre la palissade en place. Ou au minimum de la dégager de la piste cyclable, histoire de laisser le passage libre.

 

On sait bien que Savoie Technolac est un domaine privé. Mais cependant ouvert au public. On serait curieux de savoir quel imbroglio juridique découlerait d’un accident provoqué par la palissade envahissante. Ou plus exactement par la négligence d’on ne sait qui (on veut parler du ou des responsables censés faire le nécessaire pour une remise en état des lieux).

 

Cerise sur le gâteau : pas le moindre panneau avertissant du danger n’a été apposé. Pourtant, si la palissade déchue est assez visible de jour, de nuit il en va tout autrement. Encore une fois, vous imaginez ça sur une route fréquentée par les voitures ? Non, bien sûr. Mais là ce ne sont que des cyclistes et des piétons. On ne va quand même pas s’emmerder pour si peu. Des gens même pas fichus de se payer une bagnole, pffff !

 

Photo prise le mardi 7 juin en fin de matinée

TechnolacPalissade7juin.jpg

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:43

IntoEternity.pngSamedi 11 Juin à 20h30 au cinéma Victoria à Aix Les Bains :

 

Film INTO ETERNITY

Ce documentaire en forme de film de science-fiction pose la problématique de l'élimination des déchets radioactifs sous l'angle de la temporalité impliquant une responsabilité millénaire.

 

suivi d'une conférence-débat

 

DES ALTERNATIVES POUR SORTIR DU NUCLEAIRE

avec Anne RIALHE (ASDER, NégaWatt)

et Marie-Christine GAMBERINI (Amis de la Terre France)

 

Entrée : 4 €

Soirée organisée par les Amis de la Terre en Savoie et Sortir Du Nucléaire 73

 

 

Note : le film Into Eternity passera du Mercredi 8 au Mardi 14 juin (sans débat) au cinéma Victoria : 4 euros.

 

 

 


NDLR : la récente annonce de l'Allemagne concernant sa décision d'abandonner totalement le nucléaire d'ici à 2022 apportera sans doute un éclairage intéressant au débat. Ainsi que de l'eau au moulin des écologistes qui soutiennent que la France peut elle aussi sortir du nucléaire, mais plutôt en 25 ans qu'en 10. Rappelons pour mémoire que la France produit les 3/4 de son électricité grâce au nucléaire. En Allemagne, la part du nucléaire dans la production d'électricité est de 1/4.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 07:45

A les en croire, Dominique Dord et son équipe sont les champions de l’investissement. Dans le dernier n° du journal municipal, Dord parle même de « forte croissance de l’investissement » et de « montants historiques ». Décryptage, et surtout démontage d'un mythe savamment auto-entretenu.

 

Premièrement, ce n’est pas 100 millions d’euros qui ont été consacrés aux dépenses d’équipement de 2001 à 2011, mais 91,8 millions. La différence de 8,2 millions nous parait suffisamment conséquente pour justifier qu’on ne pratique pas d’arrondi, bien commode pour gonfler les chiffres, mais pas très honnête.

 

Deuxièmement, la moyenne annuelle des dépenses d’équipement de 2001 à 2010 s’élève à 9,18 millions d’euros. En 2000, dernière année avant l’ère Dord, le montant des dépenses d’équipement était de 9,87 millions d’euros. Soit 7% de plus. Et ce 10 années en arrière. Depuis l’inflation est passée par là. Autant dire que les montants soit disant historiques n’ont en fait rien d’historiques. Ce qui est en revanche historique, c’est que, « comme par hasard », les dépenses d’équipement ont fait un bond considérable lors des deux années précédant les élections municipales de 2008. 40% de plus que la moyenne des 10 années 2001 à 2010. Et 90% de plus que la moyenne des années 2001 à 2006. Du clientélisme électoral pur jus de la plus belle facture !

 

Troisièmement, avant de se proclamer champion toutes catégories, encore faut-il avoir le courage d’aller voir ce qui se passe ailleurs. C’est ce que nous avons fait en allant lorgner du côté de la voisine Chambéry. Ville que nous n’avons pas choisi au hasard, mais 1° parce qu’elle est notre voisine, et 2° parce qu’elle est parait-il très mal gérée par la gauche. Dixit l’opposition municipale UMP, et tout particulièrement Michel Dantin, député européen, qui n’a pas hésité à affirmer récemment que la pression fiscale à Chambéry est trop forte et qu’elle va faire fuir les chambériens. Or donc, sur la même période 2001 à 2010, Chambéry a consacré 238,2 millions d’euros à ses dépenses d’équipement. Soit 159% de plus qu’Aix les Bains. Pour autant, la comparaison de ces chiffres bruts n’a pas vraiment de sens, puisque les deux villes n’ont pas la même taille. En revanche, les dépenses d’équipement par habitant constituent un bon indicateur de comparaison. Sur ces 10 années, Aix les Bains a investi en moyenne 346 euros par habitant (pour mémoire 378 euros en 2000 pour la dernière année du mandat d’André Grosjean). A Chambéry, cette moyenne est de 411 euros par habitant. Soit 19% de plus qu’Aix les Bains. Alors, c’est qui les champions des dépenses d’investissements ?

 

Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand on compare la « pression fiscale1 » des deux villes. Rappelez-vous, d’après l’opposition UMP chambérienne, cette pression fiscale est très forte dans la cité des Ducs. A telle point qu’elle va faire fuir les habitants. Eh bien figurez-vous, qu’en 2010, la pression fiscale à Aix les Bains a été très exactement égale à celle de Chambéry : soit d’un côté comme de l’autre 532 euros par habitant. Sauf à contredire son collègue député européen Michel Dantin, Dominique Dord se trouve donc forcé de reconnaitre que la pression fiscale à Aix les Bains est très forte. C’est bizarre, on n’a pas le souvenir de l’avoir entendu dire cela. Il soutient même le très exact contraire.

 

Si par hasard il s’y aventurait un jour, il lui faudrait boire le calice jusqu’à la lie. Et reconnaitre par la même occasion que tout au long de ces dix dernières années, la pression fiscale a été plus forte à Aix les Bains: 480 euros par an par habitant en moyenne, contre 478 euros à Chambéry. Il lui faudrait aussi avouer que par rapport à l’année 2000, la pression fiscale de 2010 a augmenté de +54% à Aix les Bains, et de seulement +27% (la moitié !) à Chambéry.

 

Résumé : de 2001 à 2010, Chambéry a investi par habitant en moyenne 19% de plus qu’Aix les Bains, tout en ayant une pression fiscale inférieure. Voila qui nous semble amplement suffisant pour reconsidérer à la baisse les titres de « gestionnaires d’exception » et de « champions de l’investissement » que ce sont décernés Dord et ses acolytes.

 

 

NOTA : tous les chiffres publiés dans cet article sont issus des statistiques officielles publiées par le ministère des finances sur son site internet. L’accès à ces chiffres est libre et gratuit. Tout le monde peut donc y accéder facilement. Y compris les journalistes de la presse locale pour vérifier les « informations » que leur fournit la mairie. Ou simplement pour porter un regard plus objectif et se livrer à leurs propres analyses. Reste à savoir pourquoi ils ne le font pas.

 

 

1 On entend par « pression fiscale » les montants perçus par la commune au titre des impôts locaux, divisés par le nombre d’habitant.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 07:44

Telle la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, Aix les Bains veut-elle faire comme Paris ? Et créer elle aussi ses voies sur berge ? Il n’en n’est bien évidemment rien mais, pour cause de travaux sur le RD 1201, la future piste cyclable le long du lac a un temps été promue voie « bagnolable » (photo ci-dessous).

 

Allez, encore quelques jours ou semaines de patience, et piétons, rollers et cyclistes pourront enfin profiter eux-aussi de cette vue imprenable sur le lac. En espérant que cet aménagement ne soit pas le dernier, mais bien le premier d’une longue série à venir. Car en matière d’aménagements cyclables sur Aix les Bains et ses alentours, tout ou presque reste à faire. Car c’est une chose de vanter une semaine par an les mérites du déplacement à vélo, mais c’en est une autre que de réaliser les vrais aménagements permettant de se déplacer ainsi. Les vrais aménagements, c'est-à-dire des pistes cyclables séparées des routes, et non de simples bandes cyclables sans la moindre protection sur lesquels les cyclistes débutants, les personnes âgées et les enfants ne se sentent pas en sécurité (à juste titre).

 

Malheureusement, le PLU (plan local d’urbanisme) soit disant visionnaire (dixit Dord et son équipe) n’a rien prévu en ce sens. Et pour cause, il fait totalement l’impasse sur le PDU (plan de déplacement urbain). Encore une occasion manquée.

 

VoieSurBerge.jpg

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 11:50

PalissadeTechnolac-1.jpgLes orages du week-end et les bourrasques parfois violentes qui les accompagnaient ont fait quelques dégâts autour de lac du Bourget. Sur le campus de Savoie Technolac, une palissade de chantier a ainsi été soufflée, et s’est couchée sur la piste cyclable. Rendant le parcours des cyclistes, rollers et autres piétons plutôt scabreux, voire périlleux. Une situation qui ne semblait guère inquiéter les responsables du chantier.

 

En milieu de matinée, des ouvriers s’affairaient non à libérer la piste cyclable de l’emprise encombrante de la palissade, mais à poser des barrières de sécurité au sommet du bâtiment en construction (photo ci-dessous). Cherchez l’erreur. En l’espèce, il nous semble bien que la priorité était ailleurs. Gageons que si cette palissade empiétait sur une route ouverte à la circulation automobile, la mobilisation des autorités pour remettre tout ceci en bon ordre aurait été immédiate. Ah les cyclistes, quelles bonnes poires ils font !

PalissadeTechnolacOuvriers

 

A propos de palissade de chantier, nous aurons très certainement l’occasion de revenir prochainement sur celle de l’ilot Wilson à Aix les Bains.

 

PalissadeTechnolac-2.jpg

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 07:45

Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours. Partant de cet adage, nous vous proposons aujourd’hui deux graphiques. Le premier compare les dépenses d’investissement de la ville avec celles des villes de la même strate de population (villes de 20.000 à 49.999 habitants). Le second compare les fiscalités locales. Le tout pour la période 2000 à 2010, assorti de quelques commentaires rapides (pour éviter le long discours).

 

GraphiqueDepensesEquipement.jpg

Trois remarques. Tout d’abord en 2000 (avant Dord) Aix les Bains n’était pas sinistrée, contrairement à ce que d’aucuns cherchent à nous faire croire. Son niveau d’investissement était supérieur de 37% à la moyenne des villes de sa strate. Ensuite on note un double pic en 2006 et 2007. Explication : il y avait des élections municipales en vue pour début 2008. Il fallait donc épater les gogos pardon les électeurs. Du clientélisme pur jus 100% certifié par le défunt Georges Frêche. Au final, sur les 10 ans de Dord à la mairie, l’investissement moyen par habitant et par an est de 346 euros, contre 268 pour la moyenne de la strate.

 

 

GraphiqueImpotsLocaux.jpg Voyons maintenant ce qu’il en est des impôts locaux. Jusqu’en 2001, Aix se situait dans la moyenne de sa strate, et même un peu en-dessous. Puis c’est le grand bond en avant. Et ensuite, comme l’a souligné le récent rapport de la chambre régionale des comptes, les impôts locaux des aixois sont restés constamment supérieurs à la moyenne de la strate des villes de même taille. Au final, toujours pour la période 2001-2010, l’imposition locale annuelle moyenne à Aix se monte à 480 euros par habitant. La moyenne de la strate est elle à 424 euros.

 

 

Résumons. Depuis que Dord préside aux destinées de la ville, celle-ci investit chaque année en moyenne 68 euros de plus par habitant que la moyenne des villes de même importance. Sans oublier au passage de faire de gros investissements à la veille des élections municipales, histoire d'appâter les électeurs. Dans le même temps, les aixois paient en moyenne 56 euros de plus d’impôts locaux. Le solde net est donc de 12 euros de plus par an et par habitant. Soit 1 euro pas mois.

 

Faut-il crier au génie et au gestionnaire d’exception sous prétexte que, dans une ville de moins de 30.000 habitants, la municipalité investit 1 euro de plus chaque mois ? La réponse tombe sous le sens.

 

D’autant plus qu’en parallèle, la dite municipalité n’hésite pas à augmenter « généreusement » les tarifs de ses services à la population, comme ceux des cantines scolaires ou des centres de loisirs. Avec à la clé, des rentrées supplémentaires (pour la ville) et donc des dépenses supplémentaires (pour ses habitants). Et pour les habitants, ces dépenses supplémentaires sont très largement supérieurs à 1 euro par mois !

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