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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:44

LeGrandDom-Visionnaire.jpg

Toute ressemblance avec la réalité serait à imputer à cette dernière.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 07:43

Si dans un casino le hasard et sa glorieuse incertitude sont de rigueur, ni l’un ni l’autre ne seront de la partie ce soir au conseil municipal, lorsqu’il s’agira d’attribuer la délégation de service public du casino pour les 15 années à venir. En fait, tout était joué d’avance et depuis longtemps. Quand les dés sont pipés, pas de hasard et pas d’incertitude non plus. C’est plus commode pour faire des affaires.

 

Bien que la nouvelle DSP ait fait l’objet, comme il se doit, d’un appel d’offres, tous les candidats ne se présentaient pas vraiment en situation d’égalité. Il y a tout d’abord une sorte de « prime au sortant ». Comprenez par là que quand un des candidats, en l’occurrence celui titulaire de l’actuelle délégation, compte la ville au rang de ses actionnaires, il y a de quoi se dire que les cartes sont biaisées dès le départ. Car il ne faut pas oublier que c’est la ville qui en tant que délégante doit choisir qui sera le délégataire. Quand on est à la fois candidate et juge, difficile de parler d’égalité.

 

Mais ce n’est pas tout. En centre ville, le délégataire actuel (la SA du Casino Grand Cercle) exploite les jeux dans des bâtiments lui appartenant. Le cahier des charges de l’appel d’offres imposant à chaque candidat d’indiquer dans quels locaux il compte exploiter les jeux s’il est retenu, vous vous doutez bien qu’à ce stade, la SA du Casino Grand Cercle a fait savoir à qui voulait l’entendre qu’en aucun cas elle ne vendrait ni louerait ses locaux à un autre délégataire (lire également en fin d’article). Or vu la surface nécessaire, et le périmètre imposé par le cahier des charges (c'est-à-dire le centre ville), un éventuel nouveau délégataire n’aurait eu d’autre choix que de s’installer soit dans le centre des congrès, soit dans les anciens thermes. Par exemple à la place de Valvital, dont on se demande bien à quel titre elle continue d’occuper ces lieux qui ne lui appartiennent pas.

 

Pour permettre l’exploitation de jeux dans ces endroits, il aurait fallu y réaliser des aménagements. Il ne vous aura pas échappé que tant le centre des congrès que les anciens thermes appartiennent à la ville. Or celle-ci a fait savoir aux candidats qu’en aucune façon elle ne financerait, ne serait-ce qu’en partie les aménagements de ses locaux nécessaires à l’exploitation des jeux. On pourrait voir dans cette position un souci d’équité de la ville envers tous les candidats. Mais quand l’un des candidats se trouve avoir la ville elle-même comme actionnaire, que son PDG se dit être un ami personnel du maire, et qu’il n’hésite pas à dire longtemps à l’avance que le renouvellement de sa DSP par le conseil municipal n’est qu’une formalité, l’équité n’est-elle pas déjà fortement remise en cause ?

 

Qui plus est la ville sait parfois, mais pas toujours, se montrer généreuse quand il s’agit de financer des opérations privées. Alors pourquoi pas dans ce cas précis ? Pourquoi ne pas accepter de prendre en charge au moins une partie des aménagements nécessaires à un potentiel nouveau délégataire des jeux ?

 

Quand ICADE a monté son projet immobilier pour le parking Wilson, la ville était prête à lui accorder plusieurs centaines de milliers d’euros de remise sur la valeur du droit à construire. Quand l’école Peyrefitte s’est installée dans l’aile sud des anciens thermes, la ville lui a consenti un loyer dérisoire (5.000 puis 10.000 euros par an pour 1.000 m² de surface). Ce qui a permis à la société en question dans un premier temps de financer l’aménagement de ses locaux, et dans un second temps de réaliser de confortables bénéfices. Bien plus importants que si elle payait un loyer normal.

 

Alors pourquoi ce qui est possible et appliqué pour certains serait-il impossible et inapplicable pour d’autres ? La réponse à cette question tient sans doute en 7 mots : « Il ne faudrait pas fâcher Monsieur Paul ».

 

 

LE MOT DE LA FIN

Qu’aurait bien pu faire la SA du Casino Grand Cercle de ses locaux du centre ville si d’aventure elle n’avait pas été reconduite dans sa délégation1 ? A notre avis pas grand-chose. En tout cas pas grand-chose d’autre que louer les parties dédiées aux jeux au nouveau délégataire. C’est en tout cas ce qui aurait été le plus simple et le plus rentable pour elle. Mais bien évidemment, il fallait faire croire le contraire. Quand on exploite un casino, il faut aussi savoir de temps en temps faire un coup de bluff !

 

 

1 Cet article a beau être publié avant la réunion du conseil de ce soir, on ne prend pas de risque en affirmant que la délégation des jeux est d’ores et déjà reconduite au bénéfice de la SA du Casino Grand Cercle. D’ailleurs son PDG lui-même l’affirme publiquement : l’aval du conseil n’est qu’une simple formalité !

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 07:45

Décidément tout sourit à la SA Casino Grand Cercle. Jusque dans les moindres détails. Nouvel exemple avec l’affectation de ses recettes supplémentaires, dégagées au sens de l’article L-2333.57 du code général des collectivités territoriales (CGCT), reproduit ci-dessous (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

 CGCT-L233357.jpg

Cet article dispose que les travaux d’investissements financés par ces recettes supplémentaires peuvent être affectés, en tout ou partie, à l'équipement du casino, de ses annexes et de ses abords, après accord entre le concessionnaire des jeux et le conseil municipal. Retenez qu’il ne s’agit là que d’une possibilité, pas d’une obligation. Et que les travaux d’investissements peuvent tout à fait être réalisés en dehors du casino, de ses annexes et de ses abords, pour peu qu’ils soient réalisés sur le territoire de la commune d’Aix les Bains. Retenez aussi que le choix des travaux à financer relève d’un accord entre le concessionnaire des jeux (le casino) et le conseil municipal.

 

Bien, voyons maintenant ce que prévoit le contrat de délégation de service public (DSP) pour les 15 années à venir. Non sans rappeler que, sans surprise, la majorité municipale va désigner lundi soir la SA Casino Grand Cercle pour se succéder à elle-même. Ce que propose, pardon, ce qu’impose ce contrat, c’est que tout au long des 15 années de la nouvelle DSP, les travaux d’investissements ne concerneront que l’équipement du casino, de ses annexes et de ses abords. Aucune possibilité n’est laissée pour que ces investissements se réalisent ailleurs sur la commune. Ce que permet pourtant la loi. Et ce sans que le conseil municipal soit appelé à se prononcer chaque année sur l’utilisation des ces recettes supplémentaires et sur la nature des travaux d’investissements à financer avec. Pourtant, d’ici à la fin de la nouvelle DSP, c'est-à-dire le 31 octobre 2026, ce sont au minimum 4 conseils municipaux différents qui vont se succéder en mairie. L’actuel, jusqu’en 2014. Puis celui issu des élections de mars 2014. Puis celui issu des élections de mars 2020. Et enfin celui issu des élections de mars 2026.

 

Si on se doute bien que l’actuelle majorité ne va pas changer d’avis quant à l’affectation de ces recettes d’ici à 2014. On peut facilement imaginer que les futurs élus de 2014, 2020 et 2026 aimeraient bien pouvoir choisir par eux-mêmes. Il n’en sera rien : le contrat conclu par leurs prédécesseurs les privera purement et simplement de ce droit. Sauf à engager un bras de fer juridique avec la SA Casino Grand Cercle.

 

Une situation qui n’est pas sans rappeler celle imposée par le contrat de partenariat public privé (PPP) entré en vigueur en début d’année, lui aussi pour 15 ans, pour l’éclairage de la ville. Eclairage qu’on hésite à encore qualifier de … public. Au titre de ce contrat, les futurs élus municipaux qui vont se succéder à la mairie d’ici à 2026 n’auront pas le choix : ils devront obligatoirement faire débourser à la ville au moins 150.000 euros par an pour les illuminations de fin d’année. Impossible d’y déroger, même si telle était la volonté des élus.

 

Deux situations similaires qui, outre les mêmes causes produisant les mêmes effets, ont un autre point commun : toutes deux servent les intérêts des sociétés privées titulaires des contrats, et non les intérêts de la ville et de ses habitants.

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 07:44

Regardez bien le schéma ci-dessous. Nous l’avons « piqué » à nos confrères du Journal d’Aix les Bains. Le trait noir matérialise la propriété de MM. Reichmuth. Le trait bleu les parcelles appartenant à la ville. La partie en rose correspond aux servitudes de passage dont bénéficie la ville pour accéder à ses parcelles. Et enfin la partie en jaune correspond aux servitudes de passage à créer, que le maire va demander aux élus d’approuver lundi prochain. Moyennant paiement à la ville par MM. Reichmuth de la modique somme de 5.000 euros.

croquisservitude.jpeg 

Une somme dérisoire eu égard au bénéfice que les propriétaires vont pouvoir tirer de l’opération. Comme nous l’avons déjà dit dans un précédent article, leur terrain est en effet aujourd’hui inconstructible, pour cause de largeur insuffisante des deux rues le desservant. Avec la nouvelle servitude à venir, la valeur de leur terrain va être plus que décupler. Elle devrait au moins gagner 350.000 euros de plus. 350.000 euros gagnés pour 5.000 investis : un sacré bon placement que cette servitude là. Un placement à 7.000 % de rentabilité ! A condition bien évidemment que les propriétaires trouvent preneur pour leur terrain. Mais comme le dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu. Autrement dit dans le cas présent, on voit mal pourquoi les propriétaires auraient soudainement demandé (et obtenu) la création d’une servitude pour desservir leur terrain s’ils n’avaient pas un projet en vue avec un quelconque investisseur ou une entreprise désireuse de s’implanter sur le secteur. On rappelle que le secteur en question est une zone où la construction de logements est interdite par le PLU, qui la réserve à des activités à caractère industriel, commercial ou artisanal.

 

Et c’est en regardant le schéma de nos confrères que la lumière fut ! Bon sang mais c’est bien sûr, comme disait le commissaire machin-chose dans cette vieille série télé française dont le nom nous échappe. Mais qu’est-ce qui est bien sûr ? Faites comme nous : ouvrez les yeux. Que constatez-vous ? Qu’à peu de choses près, la surface de la propriété des Reichmuth est la même que celle des parcelles de la ville. Autrement dit que le projet immobilier qui industriel, commercial ou artisanal qui existe très certainement, pourrait tout aussi sûrement être réalisé sur l’une ou l’autre des propriétés.

 

Le rôle d’une municipalité étant de défendre et servir au mieux les intérêts de la commune et des ses habitants, quelle est alors la démarche qui convient ? Concéder à bas prix et dans l’urgence une servitude de passage pour permettre à un particulier de tirer les bénéfices de l’opération, ou bien négocier avec les investisseurs pour qu’ils réalisent leur projet sur les parcelles de la ville ? La réponse tombe sous le sens. Dans le premier cas la ville encaisse 5.000 euros et c’est tout. Dans le second elle peut espérer encaisser 600.000 euros en vendant ses terrains dont elle ne fait rien depuis fort longtemps. Quitte à, pourquoi pas car ça n’aurait rien de choquant, reverser une petite commission d’apport d’affaires aux époux Reichmuth si tant est qu’ils soient à l’origine de la mise en relation de la ville avec les éventuels investisseurs.

 

600.000 euros de recettes pour la ville d’un côté, 5.000 euros de l’autre. Le choix semble évident. Le choix est évident. Mais alors pourquoi diable les élus de la majorité municipale vont-ils faire le choix inverse lundi prochain ?

 

Une question à laquelle nous n’avons pas de réponse. Mais, comme le soulignait fort à propos nos confrères du Journal d’Aix les Bains cette semaine, le fait que Daniel Reichmuth ait été récemment admis comme membre du bureau de l’UPA ne saurait avoir quoi que ce soit à voir avec ce choix. Et pour cause, l’UPA est une association qui sert la cause de tous les aixois, pas celle d’investisseurs privés. Et bien évidemment, le fait que cette association soit présidée par le 1er adjoint Renaud Beretti, qu’elle reçoive régulièrement dans ses réunions des élus et des personnalités de l’UMP, qu’elle soutienne des candidats UMP lors des élections, tout cela ne fait pas de l’UPA une association politique. Non, non non et trois fois non : c’est une association a-p-o-l-i-t-i-q-u-e ! Puisque c’est son président qui vous le dit !

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 07:45

Quand la grenouille du casino veut se faire plus grosse que le bœuf


Splendide ! Epoustouflant ! Magnifique ! Bravo, non, bravissimo ! A en croire le rapport de synthèse du prochain conseil municipal mis en ligne par la mairie il y a quelques jours, nos élus peuvent compter une belle réussite à leur actif. Ils sont en effet parvenus à négocier un contrat avec Paul Burnet pour le renouvellement de délégation de service public (DSP) pour l’exploitation des jeux d’argent dans le casino du centre ville. Et tenez vous bien, ce contrat prévoit que le casino va investir près de 15 millions d’euros durant les 15 prochaines années de sa DSP. Très exactement 14,7 millions d’euros. Sans qu’il soit précisé s’il agit d’investissements HT ou TTC. Un détail » qui se chiffre tout de même à près de 2,5 millions de TVA si les 14,7 millions sont TTC. 2,5 millions de TVA que la SA du Cercle pourra bien évidemment récupérer auprès de l’état et qui sont donc autant d’argent en moins à sortir de ses caisses bien remplies.

 

On peut également s'attarder sur la nature des investissements que la SA Casino Grand Cercle « s’engage » à réaliser (voir plus loin pour une explication des guillemets). En pratique, seuls 3,7 millions concernent indirectement la ville, puisqu’il s’agit d’investissements à réaliser dans le théâtre. On rappellera pour mémoire qu’au titre de son précédent contrat de DSP entré en vigueur en 2001, la SA du Cercle s’était « engagée » à réaliser 2 millions d’euros de travaux dans le théâtre. Elle ne l’a pas fait, étant même très très très loin du compte. Quelles pénalités la ville lui a-t-elle infligées pour non respect de cette obligation contractuelle ? On vous le donne en mille : AUCUNES ! C’est dire si le nouvel « engagement », qui double la mise par rapport à 2001, passe pour un mauvais ersatz de promesse électorale. Vous savez ces promesses qui viennent surenchérir sur celles de la précédente élection qu’on n’a pas tenues. D’autant plus qu’une nouvelle fois, aucunes pénalités ne sont prévues en cas de non respect de cet « engagement ».

 

Quant aux 11 millions restants, ils concernent le fonctionnement interne du casino. Une partie devrait aller à l’entretien et aux aménagements intérieurs du casino. Dont les bâtiments appartiennent à la SA Casino Grand Cercle, faut-il le rappeler. Le reste, la majeure partie, devant être consacré au renouvellement et à l’achat de nouvelles machines à sous. Alors, présenter aux élus et au public un rapport annonçant 14,7 millions d’investissements, c’est vraiment se moquer du monde. Car ¼ seulement de ces investissements sont consacrés, indirectement, à la ville. Mais c’est ainsi que la grenouille du casino se fait plus grosse que le bœuf. Avec la bénédiction à venir sans réserve de tous les élus de la majorité, n’en doutons pas.

 

 

Frugier sauve la « ferme du golf » des griffes de la CALB !


Lors du débat au conseil municipal le 28 mars dernier, concernant la vente de la ferme « Ferme Balmont Cadoux », l’opposition de gauche a demandé pourquoi la vente s’opérait de gré à gré entre la ville et un seul acheteur, sans mise en concurrence. Pour éviter que la CALB n’exerce son droit de préemption comme 2 ans plus tôt et ne fasse rien du bâtiment, répond en substance Michel Frugier ! On croit rêver.

 

Petit rappel. La majorité municipale aixoise dispose de 22 des 23 sièges aixois à la CALB, sur les 46 que compte le conseil communautaire. Il ne lui manque donc qu’une seule voix pour être assurée de faire passer toutes les décisions qu’elle veut, et pour écarter celles dont elle ne veut pas. La voix du président étant en effet prépondérante en cas d’égalité, et le président de la CALB étant Dord en personne. Qui plus est, on voit mal des élus comme Loiseau (Tresserve) ou Clerc (Grésy) voter contre l’avis de Dord. On a vu comment l’élection du président s’est passée en 2008, avec les réunions à huis clos, les votes à blanc, les pressions amicales, et les distributions de postes. En clair Dord dispose d’une majorité garantie à la CALB. Le risque de voir cette dernière préempter un bien sans son aval est donc nul. Il faudrait donc que Frugier trouve une explication un peu plus crédible au fait que la ville se soit abstenue de lancer un appel à concurrence pour la vente de la ferme du golf.

 

 

C’est parti pour les travaux de la future nouvelle « péniche »


C’est ce qui s’appelle démarrer juste à temps. Le permis de construire accordé à la Sollar pour la construction d’un immeuble sur le site de l’ancienne « péniche » expirait en effet ce printemps. Après avoir longtemps retarder le démarrage des travaux, le promoteur n’avait plus le choix : il fallait attaquer le chantier, sous peine de perdre le bénéfice  de son permis de construire.

 

Les travaux ont donc démarré. Mollement. Remarquez, pas sûr que les futurs occupants des logements soient vraiment pressés d’emménager dans l’immeuble en question. On ne peut pas dire que le cadre soit d’exception. Certes le lac est tout près. Mais il faut supporter les odeurs du Mc Do, ainsi que le bruit des 20.000 voitures et camions qui passent sur le RD1201 tous les jours. Sans parler des fêtards du casino dont les sorties à minuit passé sont souvent tout sauf discrètes. Et avec en prime une antenne relais de téléphonie mobile en prise directe à moins de 100 mètres.

 

Allez savoir pourquoi, mais la mixité sociale n’est pas au programme ici : que des logements sociaux. Pas d’appartements de standing ni de programme en loi Scellier.

 

Photo du chantier prise le 8 juin

ChantierPeniche.jpg

 

 

Participation massive ?


« Les citoyens participent massivement aux scrutins quand il s’agit de l’élection présidentielle et surtout, de l’élection municipale ». Cette belle déclaration, on la doit à Myriam Auvage, adjointe au maire d’Aix les Bains, lors du conseil du 28 mars dernier. Petit rappel de l’abstention aux élections municipales de 2008 à Aix les Bains : 41,25%. Soit plus de 2 électeurs sur 5. On conçoit bien qu’il est plus glorifiant, quand on a gagné une élection, de considérer que la participation des électeurs à été massive. Mais dans le cas présent, il faut quand même une sacrée dose de mauvaise foi pour transformer plus de 40% d’abstentionnistes en quantité négligeable. La même dose de mauvaise fois qu’il faut pour clamer qu’avec seulement 35% des voix des électeurs inscrits, la liste vainqueur aurait été plébiscitée (sic).

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 07:44

LeGrandDom-Paradoxe2.jpg

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:45

En mentionnant dans un précédent article (lire par ailleurs) le prix de 60,25 euros/m² consenti à l’OPAC par la ville d’Aix les Bains pour l’acquisition de 18.000 m² de terrains sur le secteur de l’ancien tir aux pigeons, nous laissions plus ou moins sous-entendre que c’était là une bonne affaire. Eu égard au prix moyen du foncier sur Aix les Bains. C’était sans doute aller un peu trop vite en besogne. Explications.

 

Rappelons tout d’abord que faire bénéficier l’OPAC d’un prix « bas » n’aurait rien de choquant, si tant est que l’opération immobilière projetée ait pour but la réalisation de logements sociaux, que Monsieur Dord préfère appeler des logements « pour tous ». Pour tous mais pas pour lui qui préfère sa demeure de caractère et ses 15.000 m² de terrain à Saint-Innocent, on le comprend bien ! Bon, en l’espèce l’opération projetée par l’OPAC ne concerne que 50% de logements sociaux. Les 50% restants étant des logements du marché « libre ». Et sur les 50% de logements sociaux, 3 sur 5 seront des logements locatifs, les 2/5ème restants étant destinés à l’accession à la propriété dite sociale.

 

Quant aux terrains, d’une surface totale d’environ 18.000 m², on ne peut pas dire qu’ils soient idéalement situés. Ils bénéficient (façon de parler) d’une orientation nord, et ont comme voisines la route qui dessert la zone des Combaruches et, surtout, l’autoroute A41, située à moins de 50m à l’est (en violet sur le plan ci-dessous). Nuisances sonores garanties jour et nuit. Et on veut bien parier que les logements sociaux seront implantés de façon à servir d’écran acoustique aux logements du marché « libre ». Autre caractéristique de ces terrains : aucune ligne du réseau Ondéa ne les dessert. Voiture obligatoire donc. Si ce n’est voitures obligatoires, au pluriel. Bref, pour les futurs habitants, le tir aux pigeons, ce n’est pas vraiment le Pérou. Et pour l’OPAC non plus d’ailleurs.

PlanOPACPigeons.jpg 

Car l’organisme a beau bénéficier d’un prix de 60,25 euros/m², l’affaire n’en n’est pas pour autant aussi bonne qu’elle peut y paraitre à première vue. C'est-à-dire en se contentant de regarder le prix du terrain au m². Or si ce prix est un indicateur assez fiable concernant des projets individuels, il en va autrement pour les projets collectifs. Pour ces derniers, mieux vaut regarder le prix du m² de surface hors d’œuvre nette (la fameuse SHON). Autrement dit la surface de logements (ou bureaux, commerces … selon la nature de l’opération) que l’acheteur va pouvoir construire et donc vendre ou louer au final. Les terrains du tir aux pigeons sont classés au PLU en zone UD. Ce même PLU leur impose un coefficient d’occupation des sols de 0,25. En clair pour chaque m² de terrain acheté, il n’est possible de construire que 0,25 m² de logements. Soit pour les 18.000 m² de terrains, au maximum 4.500 m² de SHON. A 1.084.500 euros (hors frais de notaire et de géomètre), cela fait le m² de SHON à 241 euros. Et ce, rappelons-le, pour des terrains en bordure de l’autoroute, isolés loin du centre ville et des commodités, sans aucun commerce à proximité, sans desserte par les transports en commun.

 

La comparaison est intéressante à faire avec une autre vente réalisée par la ville il y a quelques années de cela. Elle concernait des terrains bien mieux situés, au bas de la rue de Genève, un peu à l’écart, précisément entre l’avenue d’Annecy et la rue Vaugelas. A deux pas du centre ville, du marché, des commerces. A quelques minutes à pied de l’hypercentre ville et de la gare. Avec 3 lignes de bus passant à proximité immédiate. Sur ces terrains, pas de logements sociaux : que des appartements de standing, ainsi que des commerces dont un supermarché. Bref, en toute logique, le prix de vente du m² de SHON aurait du être bien supérieur à celui qui sera consenti à l’OPAC lundi prochain. C’est pourtant le très exact contraire qui est advenu. 241 euros/m² pour l’OPAC et ses logements sociaux à l’écart sous l’autoroute, 60 euros/m² pour Léon Grosse et ses logements de standing de l’ilot Verlaine.

 

Comme quoi à Aix les Bains pour faire de bonnes affaires immobilières, mieux vaut être une riche société privée en bonne santé financière1 qu’un organisme public chargé de donner un logement à tous.

 

 

DES QUESTIONS POUR FINIR

La question qui s’impose aux élus, mais peu se la poseront et encore moins tenteront d’obtenir une réponse, c’est de savoir ce qui justifie une telle différence de traitement dans ces deux ventes consenties par la ville. L'égalité n'est-elle pas de mise ?

 

Accessoirement, une autre question se pose : comment les services des Domaines expliquent-t-ils que leur estimation du prix du m² de SHON pour le projet OPAC du tir aux pigeons soit 4 fois supérieure à celle qu’ils ont faite pour l’ilot Verlaine et ses logements de luxe ?

 

Toujours accessoirement, on aimerait bien savoir ce que Robert Clerc, maire de Grésy et président de l’OPAC de la Savoie depuis 2008 pense de tout cela. Trouve-t-il normal que Dord fasse payer 4 fois plus cher à l’organisme social dont il a la charge qu’à une riche société privée ?

 

Dernière question, à laquelle la réponse est assez évidente : à votre avis, qui sont les pigeons sur lesquels on tire dans toutes ces histoires politico-immobilières ? Pigeons ou ... dindons !

 

 

1 Le bénéfice net cumulé après impôts de Léon Grosse de 2002 à 2009 s'élève à 131 millions d'euros. En attendant la publication des résultats de 2010 ...

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 07:43

Nous avons évoqué lundi en 8 l’action des Amis de la Terre samedi dernier dans les rues d’Aix les Bains, contre la réutilisation de matériaux radioactifs dans la construction ou pour la fabrication de produits divers (lire par ailleurs Men in white (les hommes en blanc).

 

En complément, voici 2 affiches que la même association avait préparées toujours concernant le même sujet, pour « décorer » son stand lors d’une récente foire bio dans la région. Qui a dit que les écolos étaient des gens tristes dépourvus de sens de l’humour ?

 

A gauche une annonce pour une vraie-fausse agence immobilière très spéciale. Et à droite la fiche de performance radioactive d’un logement, directement inspirée de la (vraie) fiche de performance énergétique.

(cliquez sur les images pour les agrandir)

 

Plutoni-home244.jpg      FichePerformanceLogement.jpg

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:46

Voici, comme annoncé hier, un développement plus complet concernant le point n°6 de l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Il s’agit de la constitution d’une servitude de passage sur des parcelles appartenant à la ville, au profit d’une parcelle appartenant à des propriétaires privés (voir ci-dessous le texte intégral du point n°6 dans le rapport de synthèse, tel qu'il est publié sur le site internet de la ville à ce jour).


AffairesFonciersCM20juin2011Point6.jpg 

Comme chacun peut le remarquer, ce texte soumis au vote des élus ne fait aucune référence à un prix, ni à un quelconque avis des Domaines. A sa lecture, le public, qui n'a aucune autre source d'information, ne peut qu’en conclure que cette constitution de servitude s’opère à titre gratuit. Et ce sans qu’il soit de plus précisé qui aura à sa charge les frais de géomètre et de notaire nécessaires à la constitution de cette servitude. Surprise ! Renseignements étant pris auprès de sources dignes de confiance, il s'avère que cette constitution de servitude s'opère non pas à titre gratuit mais à titre onéreux. Il s'avère aussi que tous les frais sont à la charge des bénéficiaires. Reste à savoir pourquoi ces deux informations ne figurent pas sur le document accessible au public avant la séance du conseil. Et ce alors que dans les trois autres affaires foncières à l'ordre du jour, les prix sont clairement mentionnés. Reste aussi à savoir ce qui justifie que la ville concède ainsi une servitude de passage sur des parcelles lui appartenant.

 

La parcelle en question (AE 109) n’est en apparence nullement enclavée, comme le montre le plan ci-dessous. Elle dispose de deux accès : l’un par la rue du Général Drouot, et l’autre par la rue du Général Moreau. Le trait pointillé orange matérialise, de façon approximative, le tracé probable (en tout cas le plus logique, au plus près de la voie ferrée) de la servitude projetée sur les parcelles municipales. La parcelle AE 109 est inscrite au PLU en secteur UE, secteur dans lequel la construction de logements est interdite. Or il se trouve que dans ce secteur, la largeur minimale des voies de desserte doit être de 5 mètres. Ce qui n'est pas le cas des rues Drouot et Moreau. Sans être enclavé, le terrain en question se trouve néanmoins être inconstructible. Et ne peut donc servir à rien d'autre qu'un usage de pré à vaches, moutons, chèvres ... etc. La constitution de cette servitude vise donc clairement à rendre constructible un terrain qui, eu égard au règlement du PLU, ne l'est pas. Donc à transformer un terrain qui vaut 2 euros le m² en un terrain qui en vaut au minimum 25 fois plus. Autrement dit à lui faire prendre plus de 350.000 euros de valeur supplémentaire. Pour quel projet immobilier ? Mystère et boule de gomme ! Espérons que le conseil de lundi prochain permettra de lever le voile sur ce mystère. Mais gageons aussi que la majorité ne lèvera pas spontanément le voile en question.

PlanParcellesCM20juin2011PointNum6.jpg


 

RETOUR VERS LE PASSÉ

Bon, vous vous doutez peut-être que si on a choisi de vous parler un peu plus longuement de ce point de l’ordre du jour du prochain conseil, ce n’est pas pour les quelques « broutilles » ci-dessus. Non, si on a choisi de mettre un coup de projecteur sur ce point, c’est qu’il nous en rappelle un autre. Bien plus ancien. Et que la comparaison est intéressante à faire.

 

En décembre 2001, Dord et sa majorité d’alors décident de céder près de 3 hectares de terrains en bordure du bois Vidal à une petite SCI locale ne comptant aucune réalisation d’envergure à son actif. A en croire Dord et son adjoint de l’époque, les acquéreurs sont porteurs d’un projet grandiose, alliant thermalisme, industrie cosmétique, services et commerces et résidence de tourisme. 10 ans plus tard, même les plus sceptiques sont forcés de reconnaitre que tout ceci n’était que de la poudre aux yeux. En témoigne l’absence totale d’une quelconque réalisation sur les terrains en question. Dans l’histoire, la ville a irrémédiablement perdu 3 hectares de terrains magnifiques, à deux pas du centre ville, avec en partie vue sur le lac, et qui plus est vendus pour un prix dérisoire (15 euros/m²). Mais ce n’est pas tout. En juin 2006 (4 ans ½ après la délibération, c’est dire s’il n’y avait aucune urgence à délibérer en 2001 contrairement à ce qui a été dit aux élus), quand Dord signe l’acte notarié, apparait soudainement dans ce dernier la constitution, à titre gratuit, de servitudes de passage sur d’autres parcelles restant appartenir à la ville. Parcelles qui, au moins pour partie, du fait de ces servitudes, se trouvent désormais impropres à tout autre usage.

 

Or, au moment de la signature devant le notaire, la constitution de ces servitudes n’avait pas été soumise au vote du conseil municipal. Pas plus qu'elle n'avait été soumise à une estimation financière des Domaines. On voit pourtant bien, au travers de la délibération proposée au vote des élus le 20 juin prochain, que c’est bien en amont et non en aval de la constitution de servitude qu’il faut obtenir une approbation du conseil municipal, ainsi qu'une estimation de valeur de la part des services de l'Etat. Ceci afin que les élus puissent prendre une décision en toute connaissance de cause.

 

Dans le cas des terrains cédés en 2001, ça n’a pas été le cas. Les élus n’ont été appelés à se prononcer sur la constitution des servitudes que 5 ans après la délibération de vente, lors du conseil de novembre 2006. Soit 5 mois après la signature de l’acte notarié, premier document sur lequel ces servitudes apparaissent. En clair, ils ont été mis devant le fait accompli. Et, bien que le projet grandiose qui leur avait été annoncé 5 ans plus tôt n’ait toujours pas vu le jour, et bien que rien ne pouvait laisser présager de sa réalisation future (bien au contraire), les élus de la majorité ont choisi de ne pas réagir. Quant au service des Domaines, il n'a purement et simplement jamais été consulté sur la valeur des servitudes. Pire, l'acte de vente de 2006 a même été signé, concernant le prix des terrains eux-mêmes, sur la base d'une estimation périmée depuis plusieurs années.

 

Dans cette histoire, la ville a perdu 3 hectares de terrains vendus à bas prix. Elle a aussi perdu l’usage de plus de 2 hectares d’autres terrains restant à lui appartenir, mais désormais grevés par des servitudes rendant tout autre usage impossible. Des servitudes concédés à titre gratuit, sans que cette gratuité ne soit le moins du monde motivée par un quelconque argument. Sans que les élus soient appelés à se prononcer. Sans même qu'ils en soient informés. Et sans que le service des Domaines ne soit appelé à donner son avis quant à cette gratuité. Et, cerise sur le gâteau, sans que les acquéreurs ne soient tenus par un quelconque engagement quant à la nature et au délai d’une éventuelle réalisation sur ces terrains.

 

La première grande opération immobilière de l’ère Dord se solde aujourd’hui par un échec sur toute la ligne. Une opération dans laquelle la municipalité et son nouveau maire ont accumulé les erreurs plusieurs années durant. Si tant est qu’il s’agisse bien d’erreurs … Et une question demeure en suspens : pourquoi les propriétaires de la parcelle AE 109 du côté de Saint-Simond vont-ils devoir payer pour que la ville leur concède une servitude de passage, alors que les propriétaires des terrains du bois Vidal ont eu le droit à la même chose, mais gratuitement. Et qui plus est sur une surface bien plus importante. A la place des propriétaires de Saint-Simond, on n'hésiterait pas une seule seconde à réclamer une juste égalité de traitement. Egalité qui, pour être juste envers les citoyens, ne peut se traduire autrement que par le fait de faire payer les servitudes du bois Vidal.

 

 

Petit résumé comparatif entre les deux opérations, sous forme de tableau :

 

Bois Vidal

(Crémaillère)

Saint-Simond

(AE 109)

Surface des parcelles sur lesquelles passe les servitudes 20.777 m²

2.786 m²

Surface approximative des servitudes concédées

5.900 m²

680 m²

Fonds servant (les parcelles sur lesquelles passent les servitudes) toujours utilisables pour d'autres usages NON

OUI

Avis des Domaines fixant le coût de la servitude PAS DEMANDÉ

OUI

Coût des servitudes GRATUIT

5.000 euros

Approbation préalable de la constitution des servitudes par le conseil municipal NON OUI

 

 

 

LE MOT DE LA FIN

Il concerne une autre bizarrerie de la vente des terrains du bois Vidal en décembre 2001. Comme indiqué plus haut, cette vente n'était assortie d'aucune obligation pour les acheteurs de réaliser un quelconque projet. La délibération ne fixait aucun délai. Pratique pourtant courante et habituelle, qui permet aux communes d'éviter la spéculation foncière. Mais là, rien. Les acheteurs ne sont tenus à rien. Une situation à comparer avec la vente des terrains à l'OPAC, également soumise au vote des élus lundi prochain. Quand aucun délai n'a été imposé aux acheteurs des terrains du bois Vidal, l'OPAC se voit imposer un délai maximal de 73 jours (!) pour déposer son dossier de permis de construire. A défaut de quoi la ville se réserve le droit de renoncer à la vente. Une fois de plus, comment ne pas s'étonner de cette extraordinaire différence de traitement.

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:45

 

StationnementAlleePromenade.jpgSi les chaussées pour les voitures ont été réalisées depuis longtemps, il n’en va pas de même pour les parties piétonnes et cyclables de la bien mal nommée « allée promenade des bords du lac ». Bien mal nommée car en lieu et place d’une allée promenade, ce serait plutôt une allée parking.

 

Dans cette rue, des bagnoles on en trouve de partout. Paradoxalement, là où en trouve sans doute le moins, c’est sur ses deux voies de circulation ! Pour le reste, rien ne leur échappe : trottoirs actuels et futurs, bandes cyclables actuelles et futures, et même sur les passages piétons (photo ci-dessus).

 

Les travaux d’aménagement des trottoirs viennent de commencer. Ce qui n’empêche pas certains de continuer à stationner n’importe où. Exemple sur la photo ci-dessous avec cette voiture blanche garée sur le passage piéton à proximité du boulevard Garibaldi. En regardant cette photo, deux questions se posent : pourquoi y a-t-il autant de voitures stationnées n’importe comment en surface, alors que la municipalité nous avait promis justement de faire disparaitre les voitures dans des parkings souterrains ? Et pourquoi les trottoirs de cette rue qui n’a rien d’extraordinaire vont-ils se retrouver pavés de granit, quand tous les autres trottoirs de la ville (à l’exception de ceux de la rue de Genève et de la place de la gare) se contentent de bitume ?

 

TrottoirAlleePromenade.jpg

La réponse est simple : parce qu’ici il faut faire du tape à l’œil ! Pour attirer la clientèle suisse de Genève comme le disait Dord au moment de lancer cette ZAC à la noix. Et tant pis si ça coûte une fortune à la collectivité : rien n’est trop beau pour les promoteurs d’appartements à 4.500 euros le m². Et tant pis s’il n’y a aucune unité visuelle ni esthétique avec le reste de la ville. Ici, il faut que ça pète, que ça clinque, que ça bling-bling ! Et tant pis si la qualité n’est pas au rendez-vous. Et ça, ce n’est pas nous qui le disons, mais les acteurs du marché immobilier aixois, cités par le DL dans son supplément « Maisons et appartements » du 29 mai 2011. Pour les acteurs en question, « l’enjeu est de réussir à tourner le centre ville vers le lac où il reste du terrain à aménager, mais en travaillant sur des projets de meilleure qualité que ceux réalisés pour l’heure ». Au vu des prix déjà pratiqués dans ces projets de qualité insuffisante (3.500 euros le m² au bas mot, et jusqu’à plus de 4.500 euros), on se demande bien à quels prix seront les projets de qualité ! Une chose est sûre : ça n’en sera qu’encore moins abordable aux aixois, et ça répondra encore moins aux besoins en logements des habitants.

 

 

Vous avez dit « Allée promenade » ?

Dans n’importe quelle autre ville, cette voie se serait appelée « rue Machin-Chose », ou « boulevard Bidule-Truc » (on connait à Aix des boulevards bien moins larges, comme par exemple le boulevard Léon Blanc dans le quartier du Rondeau). Mais s’il est bien un domaine dans lequel la municipalité Dord excelle, c’est dans celui de la communication. Avec elle, pas de rue ni de boulevard, mais une allée promenade … promenade allant d’un boulevard à un autre (Garibaldi et Barrier), avec d’un côté des murs de béton et de l’autre une rangée de voitures. Bucolique à souhait la promenade non ?

 

Et bien évidemment, tout ceci ne se passe pas dans une ZAC (quel affreux terme), ni même au milieu d’immeubles. Non, ça se passe dans le grand parc urbain des bords du lac (sic). Comme nous le disaient récemment des touristes belges croisés sur place : « Un grand parc, on imagine bien ce que c’est, avec des arbres, des pelouses, des bancs, des allées de gravier. Mais un grand parc urbain, c’est quoi au juste ? En tout cas ici on voit bien le côté urbain. Mais pour le grand parc on cherche encore. C’est par où ? ».

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