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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:44

Jésus changeait parait-il l'eau en vin (lire en fin d'article). Les alchimistes du moyen-âge rêvaient eux de changer le plomb en or. Les nouveaux dieux d'aujourd'hui, les multinationales, tirent la quintessence du passé en réussissant à changer l'eau en or.

 

WaterMakesMoney.pngLe documentaire allemand « Water makes money » diffusé mardi soir à 20h40 sur Arte est intéressant à plus d’un titre. Voici les premières lignes de présentation qu’en fait Télérama sur son site internet : « Huit Français sur dix achètent désormais leur eau à Veolia en premier lieu, à Suez dans une moindre mesure et enfin à la Saur. Peut-être auront-ils remarqué que leurs factures augmentent à mesure que ces entreprises font des profits colossaux ? Water Makes Money, réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz, montre les méthodes qui permettent, à Veolia en particulier, de s'enrichir sur le dos des usagers ».

 

Plus loin on peut lire ces propos sans ambiguïté : « Plus largement, Water Makes Money dénonce les financements opaques, le manque de contrôle démocratique, les augmentations continues de prix à long terme, le mauvais entretien des canalisations (peu importe les fuites puisque l'eau est payée par l'usager), l'utilisation systématique et parfois inutile de chlore... Il montre à quel point Veolia est bien introduit dans les hautes sphères politiques (quelques exemples parmi d'autres : Stéphane Richard, ex-chef de Veolia Transport est devenu en 2007 directeur de cabinet au ministère de l'Economie et des Finances ; Dominique de Villepin fut brièvement conseiller international chez Veolia...). Et à en croire un spécialiste des lobbys interrogé, Veolia est très ancrée dans les arcanes de l'Union Européenne. Les auteurs évoquent même dans le film une corruption structurelle ». 

 

En toute logique, la lecture de ces quelques lignes devrait allumer un petit clignotant dans le subconscient de n’importe quel aixois. Certes l’eau de la ville n’est pas gérée par Véolia, ni par Suez, mais par la Saur, dont le nom est aussi cité. Pour le reste, tout colle à la situation aixoise. Un réseau d’eau dont la qualité ne cesse de se détériorer : 40% de fuites fin 2000, 46% fin 2009. La Saur, avec l’aval des élus de la majorité, préférant parler, très officiellement puisque le terme figure dans la présentation de son rapport de délégation de service public, de « non amélioration » ! Mais de qui se moque-t-on !?

 

Une opacité totale sur le contrat : aucun citoyen n’en connait aujourd’hui la teneur exacte. L’ancien maire signataire du contrat, Gratien Ferrari, et l’actuel maire, Dominique Dord, se renvoyant la responsabilité du coût exorbitant d’entretien des réseaux. Pour le premier, le contrat prévoyait que cet entretien serait à la charge de la Saur. Pour le second, ce n’était pas prévu. Mais ni l’un ni l’autre n’a le courage de présenter aux habitants l’intégralité des documents contractuels.

 

Quant à l’augmentation continue du prix de l’eau potable, il suffit de regarder ses factures. Et aussi de se souvenir que Dord à instauré une nouvelle taxe sur l’eau. Le tableau ci-dessous donne les chiffres de l’évolution du prix de l’eau potable entre 2001 et 2010. En clair, le prix a été multiplié par 1,5 en 10 ans. Rappelons que sur la même période, le réseau d’eau s’est dégradé, avec 40% de fuites en fin d’année 2000, et 46% de fuites fin 2009.

 

EauAixSaur2001-2010.jpg

 

Aujourd’hui de nombreuses communes françaises ont déjà remunicipalisé la gestion de l’eau. Ou y réfléchisse sérieusement. Des communes de toutes tailles : des plus petites aux plus grandes (Paris, Grenoble …). Pour défendre son contrat de privatisation de l’éclairage public de la ville fin 2010, Dord arguait du fait que plusieurs autres villes avaient aussi eu recours à ce même type de contrat. Il ne devrait donc pas être insensible au fait que pour l’eau, nombre de villes françaises sont en train de faire la démarche inverse. Un élément à prendre en compte lors du renouvellement du contrat de la Saur, en 2018. Pour l’éclairage, c’est hélas trop tard. Le contrat est signé pour 15 ans fermes. 15 ans à l’issue desquels le prestataire (Vinci) se sera largement remboursé sa maigre avance de fonds, encaissant au passage une confortable marge. Et ce alors même que la ville avait parfaitement les moyens financiers de réaliser les mêmes investissements sans recourir à un contrat du type de celui signé par Dord.

 

 

A lire ou à relire

Entre le politicien et le technicien, c'est une histoire d'eau

Histoire d'eau : un député-maire, quelques fioles et pas mal de cruches

 

 


Changer l’eau en vin : un miracle ?

Ainsi donc, Jésus aurait changé l’eau en vin. C’est ce que l’église catholique appelle un miracle. Un miracle ? Faudrait voir à voir. Car ce faisant, Jésus a peut-être tiré une épine du pied de l’ordonnateur des noces de Cana, qui se trouvait bien en mal d’abreuver ses invités. Mais du même coup il a aussi :

 

- contribué au développement de l’alcoolisme parmi la population de Galilée, y compris chez les plus jeunes puisqu’il est désormais prouvé que de nombreux adolescents étaient présents à ces noces

- augmenté considérablement l’insécurité routière sur les voies romaines, à une époque où les alcootests n’existaient pas encore

- favorisé l’émergence de producteurs d’infâmes piquettes, puisqu’il est avéré que le vin issu de son miracle relevait plus, pour ce qui est de la qualité, du Kiravi que du Château Margaux

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 07:45

LeGrandDom-SecuriteRoutiere.jpg

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 07:45

Publicité mensongère


Regardez l’image ci-dessous, extraite du site internet de la ville. La photo a été prise à Aix les Bains. On y voit un enfant jouant dans un cadre verdoyant, au calme, loin de la pollution, loin de l’urbanisation et du béton.

 

PubliciteMensongere.jpg

 

Belle image d’Epinal. Mais avez-vous reconnu l’endroit où la photo a été prise ? Les piliers que l’on voit de part et d’autre du chemin sont ceux de l’ancienne voie de chemin de fer à crémaillère du Revard. Et les prés que l’on voit derrière sont ceux en bordure du bois Vidal. Vous savez, ces prés que Dord, à peine installé à la mairie, a vendus dans l’urgence1, sans la moindre mise en concurrence et à un prix dérisoire (15 euros/m²). Des prés qui, sans l’action de citoyens aixois indignés à l’idée qu’on puisse transformer cet espace vert public en forêt d’immeubles, seraient aujourd’hui couverts de béton. Ca aurait fait une belle photo, un enfant jouant à côté de murs de béton de 16m de haut ! Heureusement qu’il y a encore à Aix des gens pour qui ne confondent pas urbanisme et promotion immobilière.

 

1 Il faudrait peut-être acheter un pluvio-anémomètre à Dord. Ca lui éviterait de confondre une fois de plus vitesse et … précipitation !

 

 

Revard : fin de saison en eau de boudin

 


Au Revard, la saison de ski semble devoir se terminer en eau de boudin. En tout cas, de boudin ou pas, le plateau prend l’eau (de pluie). Il est loin le temps du triomphalisme de Michel Frugier qui, au moment des premières chutes de neige à l’automne dernier, clamait haut et fort qu’on skierait jusqu’en avril voire plus. Il est proche le temps où ce même Frugier déclarait, optimiste, qu’au Revard il neige en mars parce qu’on est sous un climat continental. Nous sommes le 19 mars, et les dernières chutes de neige datent … du 27 février.

 

Mais tel le félin qui retombe toujours sur ces pattes, le Frugier sait ne jamais perdre le nord ni le sens de la pirouette. La fin de saison de ski s’annonce pour plus tôt que prévu (et que prédit par l’intéressé) ? Pas grave, il rebondit aussitôt pour embrayer sur … les perspectives de la saison estivale. Qui s’annonce bonne, aux dires de l’intéressé. Eut-il dit le contraire qu’il nous eut étonnés. Alors, à votre avis, on va se baigner jusqu’en novembre ?

 

 

Petite blagounette sans prétention


YasserArafat.jpgHospitalisé du côté de Paris pour une opération cardiaque, Yasser Arafat se réveille de son anesthésie et demande à l'infirmière :

 

- qui êtes-vous mademoiselle ?

- votre infirmière, monsieur Arafat, je m'appelle Rachel Levy, répond l'infirmière

En entendant ce nom, Arafat s'évanouit. L'équipe médicale le ranime tant bien que mal. Il se réveille à nouveau et demande :

- mais où suis-je ?

- en France, près de Paris, monsieur Arafat, à l'hôpital de Villejuif, explique l'infirmière

Et hop, nouvel évanouissement de Yasser Arafat. Et nouvelle réanimation en urgence. Après avoir repris ses esprits, Arafat demande :

- et quel temps fait-il ?

L'infirmière hésite, se dit qu'elle devrait mentir, puis finalement choisit de dire la vérité :

- oh, le temps est plutôt ... Mossad !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 08:34

« Quand tout va bien, tout le monde porte l’étendard de l’UMP bien haut. Quant les choses vont un peu moins bien1, il serait bon que chacun d’entre nous continue à porter l’étendard aussi haut ». Cette déclaration, on la doit à Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP depuis l’automne 2010. Une déclaration qu’il aurait pu faire en « spéciale dédicace » (comme on dit sur les radios « jeunes ») à l’UMP d’Aix les Bains et à ses dirigeants.

 

En l’occurrence Dominique Dord, ex-président de la fédération UMP de Savoie jusqu’à ce qu’il devienne trésorier national à l’automne 2010, Jean-Claude Loiseau, son successeur, et Sylvie Cochet la secrétaire départementale du mouvement. Les deux derniers sont candidats aux élections cantonales sur Aix les Bains. Et soutenus par le premier. Pourtant, sur les documents de campagne de ses membres éminents de l’UMP, pas la moindre trace du dit parti. A Aix les Bains, l’étendard UMP est en berne.

 

Pour l’occasion, Dord, Loiseau et Cochet lui préfère la bannière de l’UPS, l’union pour la Savoie. Une union dans laquelle l’UMP s’unit avec … elle-même. Ses traditionnels alliés centristes dans l’UPS ont en effet choisi de faire cette fois cavaliers seuls, au travers d’une alliance pour un centre indépendant en Savoie. C’est particulièrement flagrant sur les cantons d’Aix Sud et d’Aix Centre. Au sud, Sylvie Cochet trouvera sur sa route (entre autres), Corinne Casanova (APCIS). Au centre Jean-Claude Loiseau aura en face de lui (toujours entre autres), Marina Ferrari (APCIS). Mais aussi Jean-François Portay, un divers droite que l’on pourrait qualifier de tendance UDF.

 

Sur ces deux cantons, l’UPS n’est plus qu’un acronyme vide de sens, désignant une union qui n’en n’est plus une puisqu’elle ne regroupe qu’un seul parti, l’UMP. Un parti dont les candidats locaux se refusent à porter haut les couleurs, malgré le souhait de leur secrétaire national. Serait-ce à dire qu’en ce moment il vaut mieux ne pas trop se réclamer de l’UMP et de la sarkozie ? Il est vrai que les chiffres de la cote de popularité du leader UMP et des intentions de vote en sa faveur en 2012 ont toutes les apparences d’un savon destiné à rendre glissante la pente empruntée par ceux qui porteraient trop haut l’étendard UMP.

 

Pourtant, pas de doute possible. Dord, Cochet et Loiseau sont des UMP pur jus. Des soutiens indéfectibles à la politique du gouvernement, qu’ils transposent à l’échelon local. Alors autant voter en connaissance de cause. Et surtout ne pas s’abstenir.

 

 

1 Doux euphémisme pour ne pas dire « quand ça va mal ».

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 07:45

CarteVille.jpgIl y a deux semaines, ils étaient environ cinquante commerçants aixois à assister à une réunion de présentation sur la carte ville. Organisée conjointement par la FAAC et la municipalité, cette réunion était censée permettre aux commerçants de comprendre le fonctionnement de cette carte. La comprendre et … les faire adhérer au système. Mission pas accomplie.

 

Si le nombre de commerçants présents était assez nettement supérieur à celui généralement constaté lors des réunions organisées par la FAAC, l’enthousiasme n’était pas pour autant au rendez-vous. Encore moins à l’issue de la présentation d’un système qui a paru complexe, difficile à comprendre, et qui n’a pas réussi à convaincre de son efficacité ni de sa pertinence. Copie à revoir donc, si tant la FAAC que la ville souhaitent que la mayonnaise prenne. En tout cas, pour l’instant, le minimum d’adhérents requis pour démarrer l’opération est bien loin d’être atteint.

 

segway.jpgAu-delà de la complexité du système, qui en a sans nul doute rebuté plus d’un, une prise de conscience n’est-elle pas aussi en train de se faire chez les commerçants ? Une prise de conscience que le stationnement et l’omniprésence de la voiture en ville ne font pas tout. Voire qu’elles ne sont pas les clés d’une activité commerciale dynamique. Le fameux « no parking no business » aurait-il du plomb dans l’aile à Aix les Bains ? Pour notre part, cela fait un moment qu’on le dit. On en veut encore et toujours pour preuve le succès incontestable, partout dans le monde, des commerces situés en zone piétonne. Alors à quand la mise en place de parkings relais en périphérie du centre ville ? Visiblement pas pour tout de suite à Aix les Bains. Et pourtant, du côté nord, la ville dispose d’un emplacement qui se prêterait à merveille à la réalisation d’un parking de ce type. Un endroit suffisamment proche du centre ville pour ne pas rebuter la majorité des gens d’y stationner puis de terminer à pied. Un endroit où il serait même possible de réaliser, à peu de frais, un parking couvert, en réutilisant le bâti existant. Un endroit où pourrait aussi être implantée une station de location / mise à disposition de vélos. Et, pourquoi pas, de trottinettes électriques (photo ci-contre prise à Troyes).

 

Cet endroit, ce sont les anciens ateliers municipaux. Hélas, le précédent maire (qui est le même que l’actuel !) a choisi de les vendre à un promoteur immobilier. Une vente opérée dans des conditions que d’aucuns ont jugées douteuses, au point de porter l’affaire en justice. Une justice pas trop pressée de trancher, puisque cela fait 8 ans que le dossier est ouvert. Et voila comment, avec un maire qui semble confondre urbanisme et promotion immobilière, la ville se retrouve privée de la possibilité de réaliser un équipement public utile à la collectivité.

 

 

On peut aussi s’étonner que l’opération Carte Ville se limite à vouloir offrir du stationnement aux clients de commerce du centre ville. C’est plutôt étonnant de la part d’une municipalité qui dit placer le développement durable au centre de ses préoccupations, de conduire une action qui incite clairement à l’usage de la voiture. A vrai dire, ce n’est pas simplement étonnant, c’est carrément antinomique. Pourquoi ne pas reprendre le principe de l’opération, mais en remplaçant le stationnement par … un ticket de bus ? Pour inciter les aixois à venir en ville en bus, et non en voiture. On n’ose pas croire que personne n’y ait pensé à la mairie. Mais que voulez-vous, après avoir dépensé plus d’un million d’euros pour acheter de nouveaux horodateurs, et après avoir quasiment triplé l’effectif des agents chargés du contrôle du stationnement payant, il faut bien trouver des trucs pour faire rentrer de l’argent dans les caisses !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 07:44

Cantonales2011.jpgLe 1er tour des élections cantonales, c’est dimanche 20 mars. On s’attend à un taux d’abstention record. La faute à qui, à quoi ? Sans doute à beaucoup de choses et à beaucoup de monde. Mais une chose est sûre : les élus de tous rangs et de tous bords ont leur part de responsabilité dans ce rejet de la politique par les citoyens.

 

Ras-le-bol de ces élus-candidats qui à chaque élection nous refont le coup de ces promesses qu’ils ne tiennent pas. Ras-le-bol de ces élus-candidats qui réclament (et imposent) des sacrifices à la population en oubliant de ses les appliquer à eux-mêmes (retraite, chômage, indemnités). Ras-le-bol des affaires financières, de la compromission avec le monde de l’argent roi, du déni perpétuel de toute responsabilité. Ras-le-bol de ces élus-candidats qui se placent au-dessus des lois et qui, sous couvert de se placer prétendument au service de la collectivité, servent avant tout des intérêts partisans, quand ce ne sont pas des intérêts privés. Oui, à n’en pas douter, les français en ont marre de cette façon de faire de la politique. Et c’est pour ça que les prévisions annoncent une abstention record pour ces élections cantonales.

 

Pourtant, une élection, ça peut aussi servir à sanctionner. Et pas uniquement en s’abstenant. Car il y a dans tous les cantons des candidats et des candidates qui n’ont jamais été élus. Ou qui le sont mais sans être pour autant responsables de la gestion de la collectivité où ils siègent. La règle est valable un peu partout en France, mais à Aix et à la CALB plus qu’ailleurs, les élus des minorités n’ont aucune influence, aucune responsabilité, aucun pouvoir. Vae Victis. Malheur aux vaincus. Ca pourrait être la devise ornant le blason de l’UMP locale.

 

Alors, au lieu de vous abstenir dimanche, pourquoi ne pas aller voter en faveur de candidats qui ne trempent pas dans le système ? Des candidats dont on peut espérer, légitimement, qu’une fois élus, ils s‘attacheront à ne pas tomber dans les mêmes travers que leurs prédécesseurs. Des candidats qui s’attacheront à conduire une autre politique, et à la conduire autrement. Ce ne sont pas les candidats répondant à ce profil qui manquent. Il suffit d’ouvrir l’œil et de prendre un peu le temps de la réflexion. La plupart d’entre eux n’ont jamais été élus, ou n’ont jamais exercé de responsabilités électives ? Et alors !? En voila une affaire. C’est le cas de tous ceux qui, un jour, ont été élus pour la première fois de leur vie : avant, ils ne l’avaient jamais été eux non plus.

 

Toujours pas convaincus d’aller voter dimanche ? Pourtant, ne pas aller voter, c’est laisser une chance aux Casanova, Clerc, Cochet, Ferrari, Loiseau, Sarzier (par ordre alphabétique) de continuer comme si de rien n’était. Comme si depuis qu’ils président aux destinées de nos communes et de nos cantons aux côtés de Dord, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant …

 

- la maternité de l’hôpital a fermé ses portes

- le tribunal d’instance a lui aussi fermé ses portes

- les thermes ont été bradés au privé

- le coût des services à la population explosent (voir par exemple les +42% sur les repas à la cantine dans les écoles aixoises)

- des dépenses somptuaires sont engagées dans des projets aussi pharaoniques qu’inutiles (3 millions d’euros pour le Revard, 5 millions d’euros pour le Tillet, 3 millions d’euros pour la Chambotte …)

- les bords du lac sont massacrés et sacrifiés sur l’autel de la promotion immobilière (voir la ZAC des bords du lac et ses immeubles à 4.500 euros le m² pour attirer une clientèle … suisse !!!)

- les doigts des deux mains et des deux pieds ne suffisent pas à tenir le décompte des promesses non tenues (le redressement des thermes avec soit disant 40.000 curistes par an dès 2005, la couverture du théâtre de verdure, la suppression des trains de marchandises en transit, la médiathèque, le dojo départemental, les conseils de quartier …)

- des dizaines de milliers de m² bétonnés et … pas un seul nouvel espace vert créé

- un retard considérable accumulé en matière d’utilisation des énergies renouvelables (les premiers panneaux solaires sur des bâtiments publics aixois ont été installés en 2010, à Montmélian c’était il y a plus de 20 ans)

- … etc.

 

Dimanche, vous pouvez choisir de rester chez vous. Ce sera une façon de montrer aux élus-candidats en place que vous ne les approuvez pas. Que vous ne leur faites plus confiance. Que vous ne les jugez plus dignes de vous représenter pour conduire les affaires des collectivités où ils sont élus.

 

Vous pouvez aussi choisir de ne pas rester chez vous. Et d’aller voter pour d’autres candidats. Vous avez presque l’embarras du choix. Et, nous semble-t-il, le message sera bien plus fort. Et au moins, vous ne pourrez pas vous reprocher de ne pas avoir essayé. A vous de voir …

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 17:16

Communiqué

 


PhilippeMorel.jpgDans le cadre de la campagne électorale pour les élections cantonales, j'invite les electeurs et la presse locale à venir me rencontrer lors d'une réunion publique programmée vendredi 18 à partir de 19:00 salle du Moulin, place de l'horloge à Drumettaz Clarafond. La salle se trouve à proximité de la pharmacie sur la partie basse de Drumettaz.

 

Cette réunion qui se veut informelle sera l'occasion d'échanger sur mon engagement et sur la necessité d'avoir une présence plus forte d'Europe Ecologie les Verts au Conseil Général.

 

Philippe Morel

Candidat Europe Ecologie Les Verts - Canton d'Aix Sud

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 07:45

http://a21.idata.over-blog.com/2/21/27/07/2009-12/ArbresMortels-2.jpgLe parc de Verdure, ses kiosques, son restaurant, son théâtre, son parking, font partie du patrimoine des thermes cédé à la société Valvital en février. Ce sont donc désormais des propriétés privées. Pour Dominique Dord, cela ne change rien pour les aixois. Si on imagine sans peine que Valvital ne va pas du jour au lendemain clore l’accès au parc, il n’en demeure pas moins que des choses ont d’ores et déjà changées.

 

Avant de voir ce qui à changé, intéressons-nous un instant au statut du parc de Verdure. Autrefois propriété du marquis d’Aix les Bains, l’actuel parc a été acquis conjointement par l’état, le département de la Savoie et la ville d’Aix les Bains en 1865. Cette acquisition était assortie d’une condition expresse (voir la délibération du conseil municipal d’Aix les Bains en date du 2 octobre 1865) : « Le Clos du marquis d'Aix sera maintenu à perpétuité et d'une manière incommutable à l'état de parc ou promenade publique ». Bien qu’en étant désormais la seule propriétaire privée, la société Valvital ne peut donc en aucune façon enlever à ce parc son caractère public. On peut alors se demander ce qui justifiait sa vente à une société privée. Il aurait été plus logique, plus cohérent, s’agissant d’un bien devant rester perpétuellement et incommutablement à l’état de promenade publique, qu’il continue d’appartenir au domaine public.

 

Pour Dominique Dord, il est normal que ce parc ait été vendu avec les thermes, parce qu’on y trouve le forage de la Reine Hortense. Et alors ? Poser le problème de cette façon, ce n’est pas poser la bonne question. La bonne question c’est « fallait-il vendre les sources thermales en même temps que l’établissement de Chevalley ? ». Il nous semble que la réponse s’impose d’elle-même : non ! (lire par ailleurs).

 

 

Venons-en maintenant à ce qui a d’ores et déjà changé pour les aixois et « leur » parc de Verdure. Certes, ils y ont toujours librement accès mais, contrairement à ce qu’affirme le député-maire, ce n’est pas le statu quo pour autant. Le parc est désormais une propriété privée. Ce faisant, et nonobstant ce qui précède, il nous semble donc que cette propriété échappe désormais au pouvoir de police du maire. Le Journal d’Aix les Bains évoquait récemment le cas de jeunes circulant à moto dans les allées du parc sous les yeux de policiers municipaux, sans que ceux-ci n’interviennent. Mais de quel droit l’auraient-ils fait ? Tout policiers municipaux qu’ils soient, ils ne disposent d’aucune autorité permettant de réglementer l’usage d’engins à moteur sur une propriété privée. Sauf en ce qui concerne d’éventuelles nuisances sonores. Mais s’agissant d’un parc situé en plein centre ville, difficile de verbaliser une moto qui a elle seule fait cent fois moins de bruit que la circulation automobile environnante.

 

ParcVerdure1.jpgAutre point qui a changé, la responsabilité en cas d’accident. Imaginons qu’un paisible curiste assis sur un banc soit blessé par la chute d’une branche. Ou bien qu’un marmot haut comme trois pommes manque de peu de se noyer dans la fontaine du parc. Celui-ci étant désormais une propriété privée, c’est le propriétaire qui pourrait être considéré comme seul et unique responsable.

 

De même que, en l’absence de convention, c’est à lui qu’incombe la charge de l’entretien du parc de Verdure. C’est donc aussi à lui que revient le droit d’aménager ce parc comme bon lui semble. Il pourrait ainsi décider de couper tous les arbres (pour éviter d’avoir à payer des dommages et intérêts à la victime d’une chute de branche), ou encore décider de ne plus mettre d’eau dans la fontaine (toujours pour éviter un procès et ses frais).

 

 

Alors, bien évidemment, Valvital a d’autres chats à fouetter. Oui, dans l’immédiat, dans la pratique quotidienne, rien ne change. Mais il semble néanmoins urgent de clarifier rapidement la situation. De définir précisément et sans ambiguïté qui fait quoi, qui est responsable de quoi, qui paie quoi.

 

Il est curieux que, dans un dossier qui était parait-il millimétré et où tout était soit disant prévu, personne n’ait pensé à ces détails qui n’en sont pas vraiment. Peut-être parce qu’il est difficile de courir deux lièvres à la fois. Et que la priorité c’était de privatiser les thermes, et surtout d’assurer le succès de Valvital (ou l’échec de l’offre aixoise, au choix).

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 07:45

eaux.jpgAvec la vente des thermes à Valvital, les sources thermales viennent elles aussi de changer de main. Et de passer du domaine public au domaine privé. Pourtant, rien ne justifie la vente de ces sources. Qui échappent désormais à tout contrôle public.

 

On peut comprendre que l’état ait voulu se séparer des thermes nationaux. La méthode employée est discutable, mais c’est un autre débat. On a en revanche plus de mal à comprendre que les collectivités locales (ville, agglo, à la tête desquels on trouve le même homme : Dord) ne se soient pas mobilisées du tout pour garder le contrôle de l’activité thermale, si importante pour l’économie du bassin aixois. Elles auraient pu le faire au travers du SEM. Dont l’opposition de gauche réclamait d’ailleurs la création depuis 10 ans (2001), sans que le maitre de la place Mollard daigne accorder à cette option une once d’intérêt. Mais ce que l’on ne comprend absolument pas du tout, c’est pourquoi la propriété des sources thermales a elle aussi été cédée à une société privée.

 

Désormais, l’utilisation de l’eau thermale dépend de la seule volonté des actionnaires d’une société privée. Autrement dit, Bernard Riac et ses acolytes sont en droit d’en faire ce qu’ils veulent. Ils en ont la maitrise exclusive et absolue. Impossible désormais pour une autre entreprise, ou pour une collectivé, de faire du thermalisme à Aix les Bains sans l’aval de Bernard Riac, puisque c’est lui qui détient la matière première, à savoir l’eau thermale, avec ses propriétés thérapeutiques. S’il n’a pas envie de la partager, personne ne peut l’y forcer. Et on voit mal pourquoi il partagerait : ce serait donner le bâton pour se faire battre. En pratique, il a désormais le monopole exclusif de l’eau thermale aixoise. Il est curieux qu’un libéral comme Dord, fervent défenseur de la libre concurrence, ne trouve rien à redire à cette situation.

 

L’avenir dira ce que Valvital (ou un autre futur propriétaire) fera de cette richesse naturelle qui n’aurait jamais du faire l’objet d’un tel monopole privé d’exploitation. En attendant, Bernard Riac pourrait avoir l’idée de faire comme une autre station thermale du centre de la France : vendre son eau thermale un peu partout en France et même à l’étranger. De l’eau vendue … en poudre ! Ca ne s’invente pas. Les propriétés thérapeutiques d’une eau thermale résident dans sa minéralisation. Il suffit donc de déshydrater l’eau (!) pour obtenir une poudre contenant tous les principes actifs. Une poudre moins lourde et plus facile à transporter que l’eau elle-même. Le client final n’a plus ensuite qu’à réhydrater la poudre avec une eau neutre, pour reconstituer une eau thermale quasi identique à l’originale. On ne dit pas que c’est ce que Valvital va faire. On dit juste que si jamais une telle idée vient à ses dirigeants, personne ne pourra les empêcher de le faire. Y compris si cette nouvelle activité de revente de poudre d’eau thermale se fait au détriment de l’activité thermale locale.

 

Il existait pourtant un moyen simple de se prémunir contre toute forme de dérive concernant l’exploitation de l’eau thermale, tout en garantissant le droit à une libre concurrence. Au lieu de céder les sources à Valvital, il suffisait de les conserver dans le domaine public, et de passer un contrat de mise à disposition de l’eau, pour le volume nécessaire à l’activité commerciale de l’établissement. Un tel contrat n’a rien d’exceptionnel. D’ailleurs Dord a su en mettre un similaire en place avec la SEAB qui, bien que n’étant aucunement propriétaire de la source de Mémard, dispose d’un droit d’exploitation et de revente sous forme d’eau de source en bouteille.

 

Pourquoi n’avoir pas procédé de même pour l’eau thermale ? C’est totalement incompréhensible. Et impardonnable. Encore plus impardonnable de la part d’un maire qui ne cesse de vanter les mérites de la station de Dax, avec ses 18 établissements privés utilisant une eau … publique.

 

 

 

 


Ci-dessous le schéma simplifié de circulation des eaux thermales d'Aix les Bains. Comme on peut le voir, les eaux acquièrent leur minéralisation en sous-sol, sur un périmètre qui, au sol, dépasse largement l'emprise des terrains appartenant aux thermes. Un argument supplémentaire pour s'opposer à l'exclusivité d'exploitation de l'eau thermale accordée à Valvital.

SchemaEauxThermalesAix.jpg


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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 07:44

Tramway.jpgA Aix les Bains, il n’y a pas que le tramway défendu par l’association RATC qui ait du retard. Sur l’emplacement des anciens ateliers municipaux, cela fait déjà plusieurs années que le panneau d’un promoteur immobilier nous annonce la création d’une nouvelle résidence, baptisée « le Tramway ».

 

Le panneau en question a été apposé un jour de novembre 2008. Plus de 2 ans, comme le temps passe. Un temps qui, sur ce secteur de la ville, semble s’être arrêté. Ô temps suspend ton vol ? Il faut croire. Car la vente des ateliers municipaux publics à un promoteur privé date de 2003. Tout comme le recours déposé devant le tribunal administratif à l’encontre de cette vente. Et si 8 ans plus tard rien de neuf n’est encore sorti de terre, c’est parce que, sauf erreur de notre part, la justice n’a toujours pas statué en dernier ressort sur ce dossier. Un dossier dans lequel, dixit Dominique Dord, « tout est clair, limpide et parfaitement conforme à la loi ». Franchement, on comprend mal pourquoi un dossier aussi clair, limpide et parfaitement conforme à la loi traine en justice depuis tant d’années. Sans doute manque-t-il un peu de clarté ou de limpidité. A moins qu’il ne faille chercher les défauts du côté de la conformité à la loi.

 

Quoi qu’il en soit, en attendant, c’est un magnifique spectacle qui s’offre sur place aux yeux des « visiteurs ». La preuve en couleur et en photos ci-dessous.

 

 

Ateliers1Rappel sans ambiguïté : il s'agit bien d'une propriété privée

 

Ateliers2.jpgC'est beau une ville le jour ?

 

Ateliers3.jpgSarajevo ? Beyrouth ? Gaza ? Kaboul ? Non, Aix les Bains !

 

Ateliers4.jpgUne petite dernière pour le "plaisir" des yeux

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